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vendredi 7 mars 2014

Tricastin 26 : 3 mois de sursis pour les 29 militants antinucléaires...



Tricastin: Quelque 29 militants de Greenpeace, qui s'étaient introduits en juillet 2013 sur le site du Tricastin (Drôme), ont été condamnés à trois mois de prison avec sursis jeudi à Valence au lendemain de l'interpellation de 18 autres activistes de l'ONG pour une action similaire, dans la centrale nucléaire de Gravelines (Nord).
Des peines de six mois à un an de prison avec sursis avaient été requises à l'encontre des 29 prévenus - de nationalités française, russe, espagnole, roumaine, belge, suisse, allemande, etc. -, qui étaient poursuivis pour «violation de domicile» et «dégradations en réunion». Ces délits étaient passibles de cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende.
Dans son délibéré, le tribunal correctionnel de Valence, a en outre «relaxé» l'un d'eux, qui était aussi accusé d'avoir bousculé un gendarme lors de l'opération et contre qui le procureur Gilbert Emery avait réclamé «un an d'emprisonnement avec sursis», lors du procès, le 14 janvier, a-t-on précisé de source judiciaire. Il est cependant concerné par la condamnation de trois mois avec sursis.
Seuls neuf d'entre eux étaient présents à l'audience, le 14 janvier dernier, devant le tribunal correctionnel de Valence. Le procès avait été renvoyé le 12 septembre 2013 à la demande de Greenpeace et d'EDF, qui avait porté plainte. Le jugement, mis en délibéré, était  attendu jeudi après-midi.
A l'aube du 15 juillet 2013, les militants avaient pénétré dans l'enceinte nucléaire en escaladant des clôtures et en cisaillant des grillages, cadenassant des portails pour retarder l'intervention des forces de l'ordre.
Une vingtaine d'entre eux s'étaient introduits en «zone de protection renforcée» et un plus petit groupe «en zone protégée» au niveau de la station de pompage. Certains avaient même réussi à se jucher sur des structures métalliques proches des réacteurs, à l'aide de matériel d'escalade, pour y déployer des banderoles.
Greenpeace avait dit vouloir «pointer du doigt toutes les failles de la sécurité dans la production d'énergie nucléaire».
MCD

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