Information Participative

Médias Citoyens Diois continu !

Retrouvez-nous sur notre nouveau site :

http://mediascitoyens-diois.info

jeudi 31 octobre 2013

Crest 2400 : Journée contre les discriminations...



Des discriminations en zone rurale à l'inégalité entre les hommes et les femmes…
Vendredi 1er novembre à partir de 20H30
à l'espace social Crest Actif, salle Roch Grivel

Radio saint ferréol vous invite à une soirée "Bougeons les lignes, contre les Discriminations", un événement soutenu par la Région Rhône-Alpes suivi d'un concert de La Marabunta.
En première partie de soirée, émission en public de Radio Saint Ferréol : Aujourd'hui, dans la vallée de la Drôme, aucune association de lutte contre les discriminations (SOS Racisme, SOS Homophobie, MRAP, LDH, …) n'est présente. Cette absence est une véritable carence en terme d'information, de sensibilisation et de mobilisation sur notre territoire. Cette soirée proposera débat/réflexion public pour mieux cerner les enjeux et réfléchir sur les discriminations en zone rurale en compagnie d'intervenants et d'organisme qui font face au quotidien à l'exclusion, au racisme, à l'inégalité entre les hommes et les femmes ...
Cette émission sera suivie d'un moment festif au cours duquel les jeunes monteront sur scène présenter les slam qu'ils auront écrit au cours de 3 ateliers encadrés par la Prose des sables au sein de la radio.
Et ensuite place au groupe La Marabunta pour un concert 100% hip hop !
Soirée ouverte à tou(te)s Prix d'entrée pour le concert : 5€
Plus d'infos via Radio St Ferréol
Tel : 0475406249

Salut à vous,
Le stage d'écriture animée par la Marabunta va prendre son envol dès la semaine prochaine. La mobilisation jeunes et adultes n'est pas fabuleuse. C'est pourquoi, nous décidons d'opter pour la gratuité pour tous. L'annulation aurait vraiment été trop violente pour les quelques inscrits. C'est donc la radio qui régale tout au long de la semaine sur les matinée de 10 à 12H00 ou les après midi de 14 à 17H00, du lundi au jeudi dans les locaux de Radio Saint Ferréol. Appelez moi au plus vite pour réserver au : 06 72 49 61 91
Ne pas oublier qu'il y aura ce Vendredi 01/11/2013 à 19H00 à Crest Actif, salle Roch Grivel et en amont du super concert de la Marabunta, une émission radio autour des luttes contres les discriminations en milieu rural verra le jour. Autour de la table, des jeunes qui auront travailler sur la thématique à travers un atelier d'écriture, AIDER pour l'égalité Homme/Femme, Michel Danglos, resto, et  peut être le relai ou collectif LGBT. Si vous en êtes d'accord, nous parlerons/constaterons la fracture qui existe dans nos milieux ruraux, pour sensibiliser, relayer l'infos, pour combattre les inégalités/discriminations. Nous pourrons réagir aux propos d'un collaborateur bénévole toujours actif comme défenseur des droits, ancien de la Halde, mais aussi à la présentation des nouvelles actions par une élue de la Région Rh/Alpes,  et réagiront aux questions du public avec nos invités. Nous parlerons aussi de la problématique et difficultés de terrain que vous pouvez repérer ou rencontrer au quotidien et tâcherons, pour finir, par la réalisation d'une liste d'actions/propositions possibles à mettre en place avec tous les acteurs relais qui viendront à cette soirée.
A très vite et merci de votre soutien.
Pascal Porta
26400 Crest

Saillans : Encore deux mois sans trains...



SAILLANS (DRÔME) : APRES UN DERAILLEMENT La ligne Valence-Briançon fermée jusqu’à la fin de l’année 2013.
Pas de blessé mais de gros dégâts. Un train-travaux qui tractait un ensemble de trois wagons chargés de ballast a déraillé avant de se coucher mercredi dernier entre Saillans et Aubenasson sur la ligne Paris-Briançon fermée depuis un mois en raison des travaux de confortement.
La voie ferrée a été endommagée sur 2,6km et fait l’objet d’une expertise de RFF (Réseau Ferré de France), maîtrise d’ouvrage. Le chantier qui consiste à remplacer des anciennes traverses en bois par des traverses métalliques sur une portion de 8 km entre Livron et Saillans, devait se terminer demain.
La voie ferrée endommagée sur 2,6km
Si les solutions alternatives ont été trouvées pour assurer le transport des voyageurs, va se poser la question de l’enlèvement de ces amas de ferrailles dans un lieu difficile d’accès qui traverse plusieurs terrains privés. « C’est évident que cela va compliquer les choses, avoue Caroline Le Guellec, responsable de la communication chez RFF à Lyon. Les réunions se multiplient avec l’ensemble des intervenants afin de trouver une solution rapide pour rétablir la ligne au plus vite mais les dégâts sont très importants et nous avons déjà beaucoup de monde mobilisé sur les travaux de la ligne Valence-Grenoble. »
Dans les Hautes-Alpes, à quelques semaines de l’ouverture des stations de ski, on s’interroge déjà de l’impact de la coupure de cette ligne qui transporte de nombreux voyageurs prêts à dévaler les pistes.
Selon nos informations, la remise en service de la voie ferrée n’est pas prévue avant la fin de l’année 2013.
« Nous avons plus de 5000 traverses à changer ! »
 «C’est sans doute un des trois wagons chargés de ballast qui, après avoir déraillé, a fini par basculer en emmenant les deux wagons accrochés au train-travaux », explique Benoît Descourvières, le chef de service des projets et des investissements à RFF. On ne connaît pas encore les raisons de cet incident mais les experts sont à l’œuvre. Comble de malchance, à cet endroit précis, la voie était composée de traverses métalliques qui ont plié sur 2,6 km. Résultat, nous avons plus de 5000 traverses à changer et cela va prendre du temps ! Il va falloir aussi organiser l’enlèvement des wagons. Nous avons plusieurs options : soit accéder sur les lieux avec des engins de levage par des terrains privés, soit découper sur place par petits morceaux les engins. Nous vivons une situation de crise mais nous allons tout mettre en œuvre pour rouvrir la ligne pour les vacances de Noël, » conclut Benoît Descourvières. Le chantier qui devrait se terminer jeudi 31 octobre et qui s’élève à 5,4 millions d’euros, consiste à remplacer des anciennes traverses en bois par des traverses métalliques sur une portion de 8 km entre Livron et Saillans. Selon nos informations, la remise en service de la voie ferrée n’est pas prévue avant la fin de l’année 2013. Les voyageurs du Paris-Briançon, eux, devront s’armer de patience et continuer d’emprunter les bus de substitution. D.L.

Les géants de l' industrie vont miner les énergies renouvelables...

Union européenne : les géants de l’énergie fossile en appellent au syndicats contre les renouvelables !


La presse s’en est fait l’écho : les PDG d’une dizaine d’entreprises énergétiques européennes exigent la fin des subsides aux… énergies renouvelables. Ils s’en sont expliqués publiquement au cours d’une conférence de presse, début octobre. La française GDF-Suez, les allemandes EON et RWE, les espagnoles Gas Natural Fenosa et Iberdrola, les italiens ENI et Enel, le néerlandais Gas Terra et le suédois Vattenfallt représentent approximativement la moitié de la capacité installée dans l’Union. En leur nom, Gérard Mestrallet, PDG de GDF-Suez, a déclaré : « Nous devons réduire le rythme auquel l’Europe installe des parcs éoliens et des panneaux solaires. Actuellement, il est insoutenable ».
Moins de renouvelables SVP
L’argumentation est la suivante : le marché est en surcapacité, la chute de la demande depuis 2008 a fait baisser les prix de gros de moitié (pas les prix aux consommateurs !), le solaire et l’éolien sont en passe de devenir compétitifs… Inutile donc de les subventionner pour rajouter encore des capacités en renouvelables, car cela réduit la rentabilité des centrales électriques au charbon et au gaz… et nucléaires.
M. Mestrallet et ses amis omettent de mentionner que, en réalité, les énergies fossiles et nucléaire sont subventionnées plus généreusement que les renouvelables. Selon la Commission Européenne, en 2011, les renouvelables ont reçu 30 milliards d’Euros de subsides, les fossiles 26 milliards et le nucléaire 35. Concernant les fossiles, il convient d’ajouter les « externalités » supportées par la collectivité (les dépenses de santé dues à la pollution, notamment), qui se montent à 40 milliards d’Euros. Au total donc : 66 milliards pour le charbon, le pétrole et le gaz ! [2]
Les géants de l’énergie fossile dénoncent le fait que l’Europe « n’a pas de politique énergétique claire, prévisible et objective, fondée sur une réglementation stable ». Pour Gérard Mestrallet, « la politique énergétique européenne va droit dans le mur » car l’approvisionnement n’est plus garanti, les émissions de CO2 sont en hausse et les factures également. Et le patron de GDF-Suez de plaider pour un « changement radical de la politique énergétique européenne ».
Cette argumentation ne tient pas debout : 1°) comment l’approvisionnement peut-il être menacé s’il y a surcapacité ? 2°) comment le fait de réduire l’offre de courant ferait-il baisser les prix aux consommateurs ? 3°) comment un coup de frein au déploiement des renouvelables permettrait-il de réduire les émissions de gaz à effet de serre ?
De quoi se plaignent-ils ?
Contrairement à ce qu’affirment les patrons de l’énergie, l’Europe a une politique énergétique « claire et prévisible ». Résumée dans le « paquet énergie-climat », elle a pour objectifs d’ici 2020 : 20% de réduction des émissions de gaz à effet de serre, 20% de hausse de l’efficience énergétique et 20% de renouvelables dans le mix énergétique (dont 10% d’agrocarburants dans les transports).
Le « paquet énergie climat » n’a pas pour but premier d’éviter une catastrophe climatique, mais d’aider l’industrie européenne à conquérir le leadership sur le marché des technologies vertes. Le calcul est le suivant : les réserves fossiles s’épuisent, l’avenir est aux renouvelables (et au nucléaire), si l’Europe assied sa suprématie dans ce domaine, elle a une chance de conquérir une position de force face à ses concurrents…
Cette politique est à combattre d’un point de vue écosocialiste. En effet, elle est à la fois socialement injuste – cadeaux aux entreprises, aux spéculateurs et aux riches, hausse des prix de l’électricité, certificats verts (ou systèmes équivalents) payés par la collectivité, hausse des prix des produits agricoles – et écologiquement inefficace, voire nuisible – fuites de carbone dues aux achats de crédits générés par le Mécanisme de Développement Propre [3], objectifs très insuffisants en matière de réduction d’émissions (il faudrait au moins 30%, et plutôt 40% d’ici 2020), accélération de la déforestation au Sud par suite de l’importation d’agrocarburants,…
Le moins qu’on puisse dire est que les géants de l’énergie ont grassement profité de la politique climatique de l’UE. Ils ont notamment reçu des quantités de droits d’émission de CO2 très supérieures à leurs émissions effectives, de sorte qu’ils ont pu vendre les excédents sur le marché du carbone. Ils ont même facturé aux consommateurs le prix de ces droits, alors que ceux-ci ne leur avaient rien coûté !
Nouvelle donne
Dès lors, pourquoi GDF, ENI, EON et les autres se rebellent-ils maintenant contre la politique européenne, au point de manifester publiquement leurs griefs ? Parce que la donne a changé. Certes, la stratégie énergétique de l’UE reste valable à long terme, car les ressources fossiles sont épuisables. Mais à court terme, le capitalisme étasunien a renversé la situation à son avantage.
Grâce à l’exploitation débridée des gaz de schiste, aux schistes bitumineux importés du Canada, aux nouvelles technologies d’extraction pétrolière et à l’éthanol de maïs, les USA sont redevenus une puissance énergétique. Leur dépendance au pétrole importé du Proche-Orient a diminué radicalement, ils sont devenus en 2010 le premier producteur mondial de gaz – devant la Russie, et pourraient même devenir d’ici 2030 le premier producteur de pétrole – devant l’Arabie saoudite !
Selon l’Agence Internationale de l’Energie, la facture de gaz des entreprises américaines ne représenterait, à consommation égale, qu’un tiers de celle de leurs concurrentes européennes. Quant à leur facture d’électricité, elle serait deux fois plus faible qu’en France et qu’au Royaume-Uni et trois fois moins importante qu’au Japon [4].
Ces chiffres sont contestables : selon une analyse de Reporterre, la baisse du prix du gaz n’est en réalité que de l’ordre de 30%. Même pas suffisante pour compenser la hausse de celui du charbon. « Au mieux, l’exploitation des gaz non-conventionnels a permis de limiter la hausse globale du prix de l’énergie » [5], conclut Reporterre.
L’avantage compétitif, en particulier pour certains secteurs industriels (chimie, pétrochimie et métallurgie) est cependant significatif. C’est pourquoi le patronat européen plaide pour que l’Union supprime toutes les entraves à l’exploitation du gaz de schiste. Le Conseil Européen de l’Industrie Chimique est particulièrement mobilisé sur le sujet [6]. GDF-Suez investit dans la prospection du gaz de schiste en Grande-Bretagne, et cible la Pologne ainsi que l’Allemagne [7].
Manipuler l’opinion
Pourquoi ces grands patrons recourent-ils à une conférence de presse, alors qu’ils ont leurs entrées auprès de la Commission et des gouvernements ? Parce qu’une lutte de concurrence les oppose aux capitalistes des secteurs verts. Dans ce contexte, les « PDG fossiles » veulent améliorer leur rapport de forces en manipulant l’opinion publique. Autour de deux promesses : la baisse des prix et la création d’emplois. Ces deux promesses sont fallacieuses.
En ce qui les prix du gaz, il convient de souligner que sa baisse aux Etats-Unis n’a bénéficié qu’aux entreprises. Les particuliers ne paient pas moins cher qu’avant, et subissent tous les inconvénients de la pollution de l’eau, de l’air et de la destruction des paysages.
Comme l’emploi a augmenté outre-Atlantique par suite de la relance de l’économie, les « PDG fossiles » tentent de rallier les organisations syndicales : « L’absence d’une bonne politique énergétique empêche l’industrie européenne de réaliser son potentiel comme source de croissance et d’emploi ».
Et les syndicats ?
Les organisations de travailleur-euse-s se laisseront attirer dans ce piège ? Ce n’est malheureusement pas exclu. Si les syndicats polonais sont opposés au gaz de schiste (pour des raisons ambiguës), en France, la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC se sont accordées avec le MEDEF pour estimer que les réflexions en cours sur la politique énergétique « ne sauraient exclure le gaz de schiste » [8]…
Une vraie transition vers les renouvelables créera infiniment plus d’emplois que la relance capitaliste qui découlerait éventuellement (c’est loin d’être acquis !) de la nouvelle politique énergétique exigée par les patrons du complexe industriel fossile. Mais cette vraie transition nécessite un plan articulant une série de réformes de structures anticapitalistes : expropriation du secteur de l’énergie et de celui de la finance, suppression des productions inutiles et nuisibles avec reconversion des salarié-e-s, plan public d’isolation des logements, agriculture paysanne organique au lieu de l’agrobusiness, développement des transports publics, réduction radicale du temps de travail sans perte de salaire, etc.
Or, en dépit de leurs professions de foi en faveur du développement durable et de la « transition juste », les directions des organisations syndicales, un peu partout en Europe, acceptent en pratique de discuter de la politique énergétique… dans le cadre du débat sur l’amélioration de la compétitivité de l’économie… Disons-le tout net : poursuivre dans cette voie reviendrait à se faire les complices du système capitaliste au moment où celui-ci menace la planète d’une catastrophe climatique de très grande ampleur, aux conséquences sociales terribles.
Daniel Tanuro
Notes
[1] La Libre Belgique (LLB), 11 octobre 2013.
[2] Inter Environnement Wallonie note que ces chiffres figuraient dans un rapport de la Commission Européenne et en ont été retirés avant publication. hhttp://www.iewonline.be/spip.php?ar...
[3] Le MDP est un des mécanismes de marché mis en place par le protocole de Kyoto. Les « investissements propres » dans le Sud donnent droit à des crédits de carbone échangeables et équivalents aux droits d’émissions sur le marché européen. On estime que plus de la moitié de ces crédits ne correspondent pas à de vraies réductions d’émissions.
[4] Le Monde, 16/5/2013.
[5] http://www.reporterre.net/spip.php?...
[6] http://www.allize-plasturgie.org/ar...
[7] L’Echo, 22/10/2013
[8] Le Monde, 29 mai 2013

mercredi 30 octobre 2013

Die 26150 : Vente au profit de Artisans du Monde...



Bonjour,
Voici l'invitation pour l'exposition de Die à diffuser largement!
Merci beaucoup et à bientôt!
Artisans du Monde Valence
1 place du Temple 26000 Valence
Tél : 04 75 56 34 27
valence@artisansdumonde.org
http://valence.artisansdumonde.org
INVITATION
Artisans du Monde Valence présent à DIE du
9 au 11 Novembre 2013 a le plaisir de vous convier à l’Apéritif Solidaire d’Inauguration
SAMEDI 9 NOVEMBRE 2013 à 18h avec le soutien de la municipalité de Die
Salles Font Giraude et Beauvoisin (Sous la Halle Polyvalente) à Die
OUVERTURE :
-Samedi de 9h30 à 19h
-Dimanche de 10h à 19h
-Lundi de 10h à 18h
Toute l’équipe d’ADM Valence vous remercie chaleureusement pour votre présence.
Artisans du Monde vous accueille
1, Place du Temple à VALENCE
Du mardi au vendredi : 10h-12h30 / 14h-19h
Samedi : 9h30-12h / 14h-19h
Tél : 04-75-56-34-27

Eurre : restitution de l'Enquète sur la Démocratie participative...



La démocratie participative  et vous
Le 29 novembre à 20h Restitution publique ( photo Commission culture CLDD du Diois à la médiathèque Diois -Vercors)
Lettre d'invitation !
A vos agendas !
Le Conseil Local de Développement de la Vallée de la Drôme a lancé entre juin et octobre 2013 une grande consultation sur son territoire.
Le CLD Vallée de la Drôme a souhaité vous donner la parole afin de connaître vos motivations, interrogations, souhaits vis à vis de la démocratie participative.
Nous partagerons avec vous les résultats à l'occasion d'une soirée spéciale le vendredi 29 novembre de 20h à 22h à l'Ecosite du Val de Drôme (Biovallée-Le Campus) à Eurre
Au programme le 29 novembre
Pour commencer :
La présentation et l'analyse des résultats des questionnaires
Pour poursuivre :
Une rencontre avec Jean-François Caron, maire de Loos en Gohelle (62) et conseiller régional du Nord-Pas-de-calais, sur sa pratique de la démocratie participative (voir ci-dessous)
Pour clôturer :
En simultané et au choix, des échanges en tables-rondes sur 3 thématiques émergentes sur notre territoire d'après  les résultats...
Une démarche partagée par un élu, un membre du bureau du CLD et un habitant-e.
Et bien sûr, avant de se quitter :
le pot de la convivialité !
Le témoignage de Loos-en-Gohelle (62)
Selon Jean-François Caron, "La démocratie participative, ce n’est pas venir voir les gens une fois tous les 5 ans avant les élections, pour qu’ils puissent vider leur sac, et leur faire croire qu’on en fait un programme. La démocratie participative, ce n’est pas organiser un débat polémique mené à toute vitesse, animé par des gens qui ne sont pas des animateurs, et permettre à quelques personnes apeurées, mal à l’aide, de lister leurs peurs, ou agiter la haine. La démocratie participative, ce n’est pas ouvrir la permanence de l’élu du coin dans un quartier en travaux, pour expliquer tout le bien qu’on fait pour eux. Bref, ce n’est ni de la comm°, ni de l’information, ni même des consultations. Ce n’est pas non plus un joyeux n’importe quoi où plus rien n’est décidé.
La démocratie participative, c’est le socle de toute stratégie de développement. Parce qu’une stratégie de développement ne se décrète pas. Elle se mène avec tout le monde. Et pour cela, il faut que les gens, chacun, soient reconnus dans son existence, citoyens et acteurs, moteurs de la société. Et pour cela, il faut une patiente construction. La construction d’une culture, la mise en situation, la constitution d’un collectif…
Tout cela prend du temps.
C’est un chemin dans lequel la ville de Loos est engagée depuis plusieurs années. De fait, cela a donné lieu à beaucoup de projets portés collectivement par des habitants et la municipalité, et peu à peu, nous visons à une construction commune généralisée des politiques publiques et des projets sur la commune".
Conseil Local de Développement Vallée de la Drôme
Hotel d'entreprises - Ecosite du Val de Drôme
26400 EURRE
tél. /fax : 04 75 25 34 17

Sainte Croix en Diois : Christiane Taubira rencontre 80 jeunes du Parlement Libre des Jeunes.



Christiane Taubira, un ministre intelligent, efficace, engagée ... qui réconcilie avec la politique.
La droite tombe régulièrement à bras raccourcis sur Christiane Taubira, ministre de la Justice. Les ténors de l’UMP l’invectivent avec stupidité et obstination face à sa politique qu’ils jugent comme une politique laxiste alors même que Christiane Taubira agit avec humanisme, intelligence et en vertu du respect des lois existantes.( photo Christiane Taubira avec la Maire de Sainte Croix)
Alors que les prisons n’ont jamais été aussi bondées, il est intolérable d’entendre les Ciotti, Coppé et autre Chatel vilipender la gauche « de la culture de l’excuse » quand il s’agit, en fait, de trouver les sanctions les plus adaptées aux fautes ou délits commis puisqu’il existe une panoplie d’actions destinées à éviter la récidive.
La droite ferait bien de faire attention. Et d’éviter les polémiques. Le Canard enchaîné nous apprend que la Cour de Cassation vient d’exiger la remise en liberté d’une personne condamnée alors que les textes réprimant les faits commis n’étaient pas légaux. Dominique Perben, ancien ministre de la Justice UMP en 2004, a pris un décret règlementant les règles de la prescription alors qu’il fallait absolument passer par la loi. La conséquence ? Il se pourrait que des centaines de détenus se retrouvent en liberté par la faute d’une légèreté réellement coupable de la part de ce ministre de droite. On peut compter sur les avocats — c’est leur rôle et leur métier — pour attaquer certains placements sous écrou alors même que la loi ne le permettait pas. Lorsque ces détenus seront remis en liberté — s’ils le sont — devra-t-on entendre les litanies des hommes de droite et leurs critiques du fonctionnement de la justice qu’ils ont eux-mêmes caviarder. Le procès de la droite contre la gauche en matière de sécurité n’est pas argumenté ni crédible. Christiane Taubira défend une politique cohérente, efficace, au sein de laquelle la prévention s’équilibre avec la répression. Le reste, comme dirait la ministre, n'est que polémique de l'été.
Sainte Croix en Diois : Taubira ou l’honneur de la Politique
Il y a eu Simone Veil et la légalisation de l’IVG.
Il y a eu Robert Badinter et l’abolition de la peine de mort.
Il y aura Christiane Taubira et le mariage pour tous (et, au-delà de cette réforme qu’il faut voir comme un aboutissement, la fin de l’homophobie légale).
Cette femme a forcé l’admiration de tous – y compris de ses adversaires – et de tous les 80 jeunes ce samedi 19 octobre, en ne cédant rien dans un combat dont elle a vite pris la mesure. Elle fut, pendant ces 2 longues heures, l’honneur de la Politique.
Comme on connaissait les qualités humaines et politiques de Christiane Taubira, on a mis un moment après son intervention à se remettre et continuer les réflexions entre jeunes…C.V.

  
Taubira, la République
Petite ; 3 pommes à la fois acides et sucrées grimpées l’une sur l’autre ; définitivement ferme et solide, ne vacillant, ni ne pliant sous aucun orage, comme on rêve que soit la République. Capable d’incroyables colères, mâtinées du plus savant – et maîtrisé – outil de séduction qui soit… voilà Taubira, la République incarnée. Celle qui porte nos exigences de citoyens. Celle dont on est fiers ! Qu’on aime, il faut bien le dire…( photo 2 : Mme Taubira avec le préfet de la Drôme et le Sous préfet de Die, toutes les photos sont de Claude Veyret)
Heureux de l’avoir dans notre bateau, dès Mai 2012 ; ça oui ! La députée de Guyane, remuante sur tous les fronts, portant haut sa tête de femme libre, assumant son passé – années 70 – d’indépendantiste, ralliée au faisable (elle sait mieux que personne regarder le réel sans quitter le sac à dos de l’idéal). Du boulot, elle en a fait là-bas, à Cayenne, où à chaque élection, on lui renouvelle son bail, à Christiane-la rouspéteuse, celle qui, jamais, n’a eu froid aux yeux… On aime à l’imaginer ainsi, gamine, dans sa classe, brillante, évidemment, dans la cour, batailleuse et rieuse à la fois, même avec les garçons, surtout les grands, regardés depuis sa petite taille, avec un petit quelque chose de l’œil de Danny face à son CRS…
La république est déjà passée par ses compétences et ses convictions – les deux C de Taubira – lors de « sa » loi, en 2001 : « seront considérés comme crimes contre l’humanité, la Traite Négrière et son train d’Esclavages », et – souvenons-nous alors – des batailles drues à l’Assemblée, et déjà, de la haute teneur intellectuelle de son sac argumentaire, de son sérieux émaillé d’une gouaille de belle tenue. Déjà, « du Taubira », se levant, empoignant le micro – cette force qui en impose –, femme debout s’il en est, face à l’Hémicycle, les yeux dans les yeux, en remontrant à l’Opposition : « messieurs les députés… » tellement mieux que l’autre… comme une revanche.
C’est qu’il sonne, et, juste – Révolution Française –, le ton-Taubira. Lisez donc ses interventions parlementaires, celles du Mariage, ou d’autres. Des causes flamboyantes, à brandir, à défendre pied à pied, à ne jamais lâcher… lisez. On y trouve une Olympe de Gouges qui aurait été élue, plus tard, une Georges Sand, côtoyant les plus grands de la Gauche. Un lyrisme politique, un discours qui se souvient des meilleurs du genre ; des effets de manche à l’ancienne qui tiendraient sous le coude des dossiers impeccablement maîtrisés et travaillés. Voilà l’effet Taubira, dont me parlait récemment un… notaire revenu d’un congrès national des tabellions. « On avait très peur de Madame Taubira », confiait-il, « or, elle a emballé le congrès ; elle connaît à fond ses dossiers ».
Et puis cet air de liberté… ficelée par personne, la dame ! Leader, un temps, du Parti des Radicaux De Gauche, engagée actuellement aux côtés du PS, avec la loyauté qu’on devine, elle a dans le passé, croisé des lois portées par Balladur, et rédigé pour N. Sarkozy un rapport contesté, en son temps, par l’Élysée. A Gauche, bruyante, pour le moins : se souvient-on de son opposition à la loi sur les signes religieux à l’école, au motif que « faire simple œuvre législative plutôt que mission pédagogique, c’est perdre foi en la république ! ». Hollande l’a voulue, imposée au poste « masculin » de Garde des Sceaux, soutenue avec sa ténacité tranquille, au début du quinquennat, face aux ronchons de toutes tendances. Bon choix, qu’on ne sautait regretter à gauche, en ces heures où se pose enfin un des socles du travail du président.

On se rappellera longtemps, dans nos mémoires républicaines, de ces débats de l’hiver, avant, ou pendant les foules « barjotisées » où nageait un peuple souterrain mi-16ème endimanché, mi-porte de sacristie… Pages entières, calibrées au centimètre près, répondant point par point – long et précis match de ping-pong, et parfois de boxe – aux cent amendements d’une opposition farouche, qu’excitaient au fur et à mesure les « aboiements » de la rue… Fatiguée, la ministre ? Probablement, dans ces nuits de paroles échangées comme autant de balles, mais avançant, encore, digne, courageuse, faisant « le boulot », simplement. L’a-t-on vue, parfois, éclatant de sa voix si particulière, lorsque là, « c’en était trop » ! le doigt pointé, vers celui qui… un homme souvent, la harangue à la Danton, en bandoulière ; philippique toujours argumentée, refusant – on le sentait – les sentiers faciles des coups bas : respectueuse de ses opposants, mais tellement tenace dans ses convictions républicaines. Chapeau bas, disions-nous tous. Et j’en connais, à Droite, qui le pensaient à bouche fermée.
Alors, quand, enfin, au bout du marathon d’une loi qui a donné aux assemblées les débats les plus vifs et passionnés de la Vème République, on la vit, il y a peu – on avait l’impression qu’elle avait grandi ! – ovationnée au Parlement, trouvant – qui de nous ne l’a alors apprécié – les mots qu’il fallait pour remercier ses contradicteurs. Rassembleuse, cette furie-électron libre, comme le veut une démocratie vivante et avançante.
Et nous, tout soudain, d’être fiers de ce beau visage sombre de la République, qui, en cet automne frileux, nous a tous réchauffés de sa lumière…
M.L.P.

Questions des Jeunes de Sainte Croix :
Christiane Taubira et la création d'une peine de probation hors prison.
Le projet doit faire partie de la prochaine réforme pénale. La ministre de la Justice Christiane Taubira a annoncé la création d’une «peine de probation», hors prison dans le cadre de la prochaine réforme pénale.
 «Nous créons une peine de probation, qui est une peine en milieu ouvert, restrictive de liberté que nous appelons la contrainte pénale», a déclaré la ministre, précisant que cette peine ne concernerait que les délits punis de 5 ans de prison ou moins et que les juges pourraient «bien entendu» prononcer à la place des peines de prison. Jugeant que «la prison ne peut remplir son rôle» actuellement et que «les sorties sans encadrement sont des facteurs aggravants pour la récidive et donc un danger pour la société», la ministre a souligné son intention de «réduire de façon drastique les sorties sèches», c’est-à-dire «sans contrôle et sans contrainte alors que nous savons qu’il faut un retour progressif à la liberté». «C’est pour ça que nous avons mis en place un dispositif libération sous contrôle et sous contrainte, qui n’est absolument pas automatique, mais qui rend obligatoire l’examen aux deux-tiers de l’exécution de la peine du dossier du détenu», a-t-elle poursuivi. (Photo : Rencontre Christiane Taubira et Lela Bencharif , Vice Pte de la Région Rhône-Alpes).

«L’automatisme dirait: le jour des deux-tiers de la peine voilà on regarde votre situation, vous sortez, vous ne sortez pas. Ce n’est absolument pas ça. Le fait de mettre un examen obligatoire ça veut dire qu’en amont des conseillers d’insertion et de probation travaillent avec le détenu de façon à ce qu’ils préparent ensemble la disposition que le juge d’application des peines pourrait être amené à prendre sur la base des éléments qui lui seront présentés». Cette mesure «peut être une libération conditionnelle, un placement sous bracelet électronique, un placement extérieur» ou une autre des dispositions existantes. «Les récidivistes, plus encore que les autres, doivent sortir progressivement avec un contrôle et des contraintes», a souligné la ministre, rappelant qu’il y avait actuellement 81% de «sorties sèches» et «98% de sorties sèches des maisons d’arrêt, c’est-à-dire des courtes peines». Soulignant que les conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation seraient «les piliers de cette réforme pénale», Mme Taubira a rappelé son engagement à en embaucher quelque 1000. La ministre a, par ailleurs, annoncé qu’elle allait «installer le mois prochain l’observatoire de la récidive», afin de disposer des «outils fins» pour mesurer le phénomène. Le projet de réforme pénale, doit notamment matérialiser l’engagement de campagne de François Hollande à supprimer les peines plancher. C.V.
Dans la salle : Christiane TAUBIRA, le discours soutenu, l'élévation de la pensée, la richesse du débat, la parole claire, l'intelligence et la conviction... que ça fait du bien!

Le bon sens Taubira.
En hommage à Christianne Taubira qui intervenait lors du débat parlementaire sur le mariage pour tous. Ne cherchez plus: La Gauche c'est elle!  Ce qu’a fait Christiane Taubira pendant ces journées de débat sur le mariage pour tous, dépasse l’enjeu de la loi qu’elle a défendue avec courage, engagement, en y mettant de la passion, de l’amour et parfois de la colère…Elle n’a pas seulement recontextualisé cette loi, en en faisant une étape du combat pour l’égalité des droits et l’émancipation humaine ; elle a sorti la loi du ghetto dans lequel la droite voulait l’enfermer, en démontrant cette vérité historique que les minorités sont l’avant garde des droits pour tous, en rappelant ces « devenirs minoritaires » qui tracent l’horizon des nouveaux droits pour tous…
C’est un changement de paradigme politique qui a été  rendu possible par un triple déplacement.
Primo, déplacement de la scène politique majeure : des chaînes du tout info (téléréalité politique) à l’assemblée nationale (scène du débat démocratique). Le temps de ce débat elle a redonné à la scène parlementaire, sa primauté : on ne l’a pas vu dans les médias mais à son pupitre de l’Assemblée. Pour une fois c’était la télé (24/7) qui regardait l’Assemblée et non l’inverse. En remettant le débat parlementaire au centre de l’attention, elle a restauré la dignité du débat démocratique…
Secundo, elle s’est battue non seulement pour changer la loi, mais elle a opéré un changement de perception. Taubira a démasqué la droite, et mis fin, le temps d’un débat, à cette imposture qui veut que la droite se prétende depuis trente ans, moderne, révolutionnaire quand il s’agit de s’attaquer au droit du travail ou de déréguler la finance… Pour une fois une partie de la droite était renvoyée d’un coup à son archaïsme, à ses fantômes biologistes, à ses fantasmes d’exclusion, homophobes, Triangle rose. Biologisme. Petits pois de Lamarck. « Vous avez la fascination du biologique de la génétique, leur a lancé Taubira, vous en êtes encore aux lois de Mendel qui travaillait sur les petits pois. »
Tertio, elle a su rendre contagieux un certain état d’esprit que M. Bakhtine a qualifié dans son grand livre sur Rabelais de  « carnavalesque », cet esprit du carnavalesque qui annonce et prépare les grands « revirements » : le renversement ironique du haut et du bas, le mélange du sérieux et du comique, du sacré et du profane. C’est ce qu’a fait Ch. Taubira, citant le poète Léon-Gontran Damas : « Nous les gueux/ nous les rien/ nous les peu/ nous les chiens/ nous les maigres/nous les Nègres/ Qu’attendons-nous/ Qu’attendons-nous pour faire les fous/ pisser un coup/ tout à l’envi/ contre la vie/ stupide et bête/ qui nous est faite ? »
Rien d’autre qu’une invitation à changer d’imaginaire, ce que la gauche, le nez dans ses dossiers, a bien du mal à faire. Loin des « élements de langage » qui sclérosent le langage politique, Taubira a convoqué dans le débat démocratique une langue poétique et politique, la syntaxe du droit et le langage des symboles, plusieurs registres de langues… Un plurilinguisme qui est l’alchimie de la démocratie et qui fait qu’un ensemble de causes irrationnelles trouvent à un moment donné, une expression politique adéquate, c’est-à-dire une syntaxe et un récit dans lesquels une majorité se reconnaît.
C’est à l’émergence d’une langue nouvelle qu’on repère un changement possible. Le droit de nommer les choses autrement, d’abattre les murs rhétoriques, de changer d'imaginaire: l’acte que nous allons accomplir est “fort comme le cri aigu d’un accent dans la nuit longue”» “grand comme un besoin de changer d’air”. Il était temps, on étouffe ! C.S.
Dans la salle : Mme Taubira ne passe pas son temps à blablater pour son seul prestige du présent et sa carrière future. Elle fait. Et quand elle a pris la parole pour l'égalité des droits au mariage et à l'adoption, c'est avec dignité, une véritable culture et une certaine grandeur.
Elle a donné en effet une belle image du politique.
C'est une des rares qui nous sort d'un sentiment de dégoût général. Est-ce que ce sera suffisant pour empêcher que la crise de confiance envers les politiques ne nous ramène vers des temps sombres ?

Christiane Taubira la combattante

Être au coeur d'une polémique incessante depuis 2012 ne lui fait ni chaud ni froid. Et, à tout prendre, elle préfère susciter l'irritation que l'indifférence. Elle est comme cela, Christiane Taubira, devenue, en un an - après qu'on l'a vue se battre en faveur du mariage gay devant un hémicycle électrisé -, une superstar de la politique. Elle n'est pas née d'hier, certes, et marque son territoire depuis des années. Ce n'est qu'aujourd'hui pourtant qu'elle est devenue l'ennemie n° 1 de la droite, dans le même temps où, à l'université d'été du PS à la Rochelle, elle est tombée spectaculairement dans les bras de Martine Aubry tandis qu'à l'applaudimètre, elle devançait largement le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls. C'est dire que Christiane Taubira entre désormais dans le cercle restreint des invités de premier plan…
Elle est tout sauf une figure consensuelle
Rassembler : le mot n'est sans doute pas bien choisi pour évoquer Christiane Taubira. Elle est tout sauf une figure consensuelle. On peut la considérer, même, comme particulièrement clivante. Elle a des convictions bien établies sur beaucoup de choses, et depuis longtemps. Elle a été, dans une vie précédente, avant 1981, militante indépendantiste de la Guyane, ce qui n'était pas une attitude majoritaire dans ce pays français d'outre-mer. Depuis, elle a été candidate aux élections européennes en 1994. Pour le compte du PS, déjà ? Non, c'est sur la liste des radicaux de gauche, alors conduite par Bernard Tapie pour tailler des croupières au candidat socialiste Michel Rocard. Elle a même été candidate à l'élection présidentielle de 2002, ou Lionel Jospin, le Premier ministre socialiste ne sera pas présent au second.
Pourquoi, alors, est-ce elle que François Hollande a appelée, pendant sa campagne présidentielle, pour le représenter outre-mer ; pourquoi l'avoir choisie, après son élection à l'Élysée, pour la Place Vendôme, où la nomination de tant d'autres ministres - Martine Aubry, Bertrand Delanoë - avait été annoncée ? D'abord parce qu'elle partageait sur la justice une partie, sinon la totalité, des convictions du candidat socialiste telles qu'il les avait exprimées dans son discours devant le fameux club Droit, justice et sécurité en février 2012. Elle avait même, a-t-elle raconté, passé des mois à le faire lire et relire outre-mer. Sa nomination, inattendue, a été la surprise du gouvernement Ayrault de juin 2012.
Elle s'est révélée une combattante née
Savait-on qu'elle avait dompté, comme elle l'a laissé entendre dans le livre-récit de ses batailles politiques paru en 2012, Mes météorites, les mauvais esprits de la forêt guyanaise ? Connaissait-on alors son éloquence torrentueuse, sa combativité farouche, son maniement raffiné de la langue française et son incoercible lyrisme, tout ce dont elle a fait preuve hier ? Quelques-uns, sans doute, parmi lesquels Bernard Tapie, le premier à l'avoir choisie pour figurer sur sa liste européenne, ou Jean-Marc Ayrault qui l'aida, alors qu'elle était députée de Guyane, et lui seulement député-maire de Nantes, à porter la loi de 2001 qui a fait de la traite et de l'esclavage un crime contre l'humanité. Pour l'ensemble de la classe politique, elle était jusqu'à l'année dernière une députée parmi d'autres, femme et noire de surcroît.
Elle s'est révélée une combattante née, on l'a vu tout au long du débat sur le mariage gay, une "tueuse" selon ses ennemis, et aussi certains de ses amis. Elle a été fidèle à son personnage, ne laissant rien passer, luttant pied à pied contre ceux qui lui faisaient le reproche de penser plus aux délinquants qu'à leurs victimes, ou de vouloir davantage vider les prisons que les remplir. Donc, elle était là samedi  après midi à Sainte Croix en Diois, et bien là. Attachée à défendre ce qui lui tient à coeur depuis longtemps, même si elle sait, elle n'est pas sourde, que l'opposition l'accuse de laxisme, et plus encore d'angélisme. À l'origine de la politique qu'elle a choisi d'incarner, sa conviction, partagée par une partie de la gauche, et vilipendée par toute l'opposition, que le système carcéral français, avec ses prisons surpeuplées, n'interdit pas la récidive, et, dans certains cas, va jusqu'à la provoquer. Que les peines planchers, instituées par Nicolas Sarkozy pendant son quinquennat, sont à la fois contraires à la personnalisation des peines, nocives pour le surpeuplement des prisons et sans effet sur la récidive.
Elle ne cherche pas le consensus

Bref, il a suffi de quelques mois et d'une réforme pénale pour que Christiane Taubira incarne à elle seule l'utopie de la gauche au sujet de la possible rédemption des délinquants, Pour l'imposer dans la réforme qu'elle porte, elle a été insensible aux arguments de Manuel Valls, et sans doute, derrière les sourires, s'est-elle battue contre lui farouchement - on reproche à son cabinet d'être à la source des fuites sur l'immigration et le regroupement familial lors du séminaire gouvernemental de rentrée. Le résultat est que, même si le texte tel qu'il est sorti du conseil des ministres insiste, conformément à la volonté du ministre de l'Intérieur, sur la fermeté vis-à-vis des éventuels récidivistes, il reprend essentiellement la "contrainte pénale" défendue par la garde des Sceaux. Une peine effectuée à l'extérieur du monde carcéral pour certaines catégories de délinquants. Même si cette peine est prévue, et exécutée dans d'autres pays, comme l'Allemagne, les pays scandinaves ou le Canada, elle déchaîne, ici, les passions. Surtout à un moment où une violence nouvelle, kalachnikov aidant, terrorise Marseille ou les banlieues parisiennes. Rien n'ébranle la foi de Christiane Taubira, qui hier, a répété son argumentation : dans la France d'aujourd'hui, plus de 80 000 peines ne sont pas exécutées dans l'année qui suit la condamnation prononcée par les juges. Loin d'être, dans son esprit, une façon d'élargir les délinquants plus vite que prévu, la contrainte pénale a le mérite d'être immédiate, et d'imposer immédiatement des contraintes et des obligations aux condamnés.
Reste que la garde des Sceaux n'a pas cherché une seconde le consensus : elle a été ce qu'elle est, séductrice par moments, pleine de gaîté à d'autres, mais surtout considérablement sûre d'elle-même et de ses convictions. Combattante, certes, mais scindant les Français en deux camps plus antagonistes que jamais : ceux qui croient possibles la réinsertion et la rédemption, et ceux qui, au contraire, doutent de la possibilité de changer un délinquant en un futur honnête homme.
M.C.
Dans la salle : Christiane Taubira fait honneur à toutes les femmes, à tous les hommes. Son humanité, sa passion, son humour formidable, la joie de vivre qu'elle dégage en fait une "lumière" pour ce gouvernement.

"Madame Taubira va dans le bon sens"
La politique pénale dessinée par Madame Taubira va indiscutablement dans le bon sens. Il est essentiel que les peines planchers soient abrogées. La personnalisation de la peine est une règle intangible pour toutes justice démocratique. Victor Hugo, dans  "Les Misérables", l'a démontré beaucoup mieux que je ne pourrai jamais le faire.
Il est nécessaire que les mesures de liberté conditionnelle maintiennent un semblant d'ordre dans les prisons, et que les personnes qui en ressortent puissent être suivies et contrôlées le temps nécessaire ce que ne permet pas la remise en liberté après exécution totale de la peine, n'en déplaise aux plus démagogues de nos politiciens.
Il est enfin souhaitable de chercher une forme de sanction qui, tout en punissant, n'implique pas l'incarcération, aujourd'hui facteur important de récidive.
Mais il faudra aller plus loin dans les réformes.

Tout d'abord, il est choquant que les victimes d'infractions violentes ou assorties de menaces ne soient pas consultées par le Juge de l'Application des Peines au même titre que la Défense. Il appartient certes au Juge et à lui seul de décider. Il est nécessaire qu'il entende tous les intéressés.
Par ailleurs il faut bien comprendre que nombre de délinquants, et notamment parmi les plus jeunes ne parlent plus aujourd'hui la même langue que la police ou que la justice, quel que soit le lieu de leur naissance ou leurs origines proches ou lointaines. Il s'agit d'une rupture culturelle et en aucun cas ethnique. Parler utilement aux jeunes de ce qu'on appelle les quartiers suppose que des personnes formées et qualifiées prennent en charge cette fonction, nous pourrions dire ce sacerdoce que ce soit pendant une éventuelle détention dans des lieux spécialement affectés et à l'abri du grand banditisme ou dans la rue, quand des comportements apparaissent aux limites sans être réellement délinquants et que les parents baissent les bras.
La prévention peut être aujourd'hui une contrainte, la répression peut être aussi utilisée pour une formation civique.
Certes, une telle politique coûtera de l'argent au contribuable, mais de l'argent seulement et beaucoup moins après un premier temps qu'une répression mécanique. E.T.
Dans la salle : J’ai pu constater que cette femme politique humaniste et chaleureuse provoque toujours autant d'enthousiasme et d'engouement  qu'il y 10 ans. N'en déplaise à la droite qui se répand en calomnies et fausses rumeurs espérant faire de sa nomination un repoussoir en flattant les pires instincts de certains électeurs à la manière du FN...

Vie privée : Christiane Taubira veut des décisions communes en Europe
Le gouvernement français a réclamé, lundi 7 octobre, un mécanisme de codécision au niveau européen pour protégerla vie privée des citoyens contre les abus des plateformes en ligne, mais cette demande est peu soutenue par ses partenaires. La ministre de la justice, Christiane Taubira, a dû revenir à la charge à l'issue d'un débat avec ses homologues à Luxembourg pour obtenir l'assurance que la demande de la France n'était pas enterrée. La discussion portait sur la création d'un guichet unique compétent pour veiller à l'application des règles pour les transferts transfrontaliers de données personnelles collectées dans plusieurs pays de l'Union européenne par des entreprises ou des plateformes comme Amazon, Google ou Facebook. Les ministres dans leur grande majorité ont annoncé leur soutien au principe de ce guichet unique, qui donnerait compétence à l'autorité de protection de la vie privée de l'Etat dans lequel l'entreprise à son siège principal.
UN RÈGLEMENT EUROPÉEN SOUS PRESSION

"Mais il n'y a pas encore de convergence sur les instruments" pour faire fonctionner ce guichet unique, a souligné Mme Taubira. Plusieurs questions sont restées sans réponse, notamment celle des sanctions à infliger en cas de violation de la vie privée. "Les données personnelles sont devenue une devise en ligne. Il faut trouver un équilibre entre les opportunité données aux entreprises et le besoin de protection des citoyens", a déclaré le ministre polonais de l'administration et de la numérisation, Michal Boni. Cette discussion s'intègre à la réforme du règlement européen sur la protection des données personnelles, qui mobilise l'Union européenne et les responsables du lobbying des grands groupes du numérique, principalement américains. La réforme vise à une meilleure information des utilisateurs, tout en contrôlant mieux les capacités de traitement des données de ces géants, au grand dam notamment des GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple) et de l'Etat américain. Dans ce cadre, la question de la sanction est cruciale.
"Un mécanisme de codécision qui associerait à la prise de décision l'ensemble des autorités nationales chargées de la protection des données serait la solution optimale", a plaidé Mme Taubira.
"Nous ne souhaitons pas que l'autorité chargée du guichet unique ait seule le pouvoir de décision", a-t-elle insisté. Cette demande a reçu peu de soutien et a été farouchement combattue par l'Irlande, où la plupart des plateformes et des sociétés de vente en ligne américaines ont leur siège européen. "Nous sommes contre la codécision, car elle risque d'ajouter de la complexité et de paralyser le processus de décision", a soutenu le ministre irlandais de la justice, de l'égalité et de la défense, Alan Shatter. "Le débat montre qu'il y a encore beaucoup, beaucoup de travail à faire", a commenté le ministre britannique de la justice, Chris Grayling. "Le débat a montré qu'il y a un réel soutien au principe d'un guichet unique, mais une majorité dit qu'il y a du travail à faire pour arriver à une décision", a conclu le ministre lituanien de la justice, Juozas Bernatonis, dont le pays assure la présidence semestrielle de l'Union européenne.
UN MÉCANISME FLEXIBLE POUR LA CNIL
Le principe d'un guichet unique européen "à compétence exclusive" n'a pas l'aval de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) française, qui estime que les violations de la vie privée doivent être traitées par le pays de l'utilisateur du service. "Il ne faut pas que le lieu de sanction soit décorrélé du lieu de traitement des données ou de la résidence de l'utilisateur, même si l'idée d'un guichet unique pour l'entreprise est légitime. Dans un système de codécision, les CNIL compétentes sur un traitement votent ensemble pour l'approuver, procéder à des contrôles conjoints et l'interdire s'il y a lieu. Pour cela, on peut mettre en place une plateforme informatique mutualisée. Les décisions pourraient se prendre par un vote formel où, on peut imaginer, le silence vaut acceptation", affirme Edouard Geffray, secrétaire général de la CNIL. La proposition est de décider des sanctions entre les autorités nationales concernées, qui ne soient pas l'affaire d'une CNIL seule, pour un montant pouvant aller jusqu'à 2 % du chiffre d'affaires mondial.
La commissaire européenne chargée de la justice, Viviane Reding, a elle dit espérer un compromis "pour décembre". Le principe du guichet unique est un des éléments-clés de son projet de cadre réglementaire européen pour la protection des données personnelles.

Le féminisme a-t-il une couleur spécifique lorsqu’on est une femme de « couleur » engagée en politique et dans le féminisme ?

Je m’interdis d’appartenir à une catégorie ‘femme de couleur’. D’abord parce que je ne me laisse pas définir par d’autres. Il n’y a pas une norme, une référence, le blanc, par exemple, et le reste, la couleur. Ensuite parce que cela contribuerait à enfermer les petites filles, mais les petits garçons aussi, dans des compartiments limitant leur horizon, leurs possibilités, leurs ambitions, leurs audaces. Je raisonne comme Frantz Fanon : ‘Il y a ma vie prise au lasso de l’existence. Il y a ma liberté qui me renvoie à moi-même’.  
Le mot “féminisme” est-il encore d’actualité ? Le restera-t-il encore longtemps ? Le sexisme est-il la seule résistance au féminisme ?
Pour moi, le féminisme est un humanisme. Je veux dire qu’il se charge de tout l’héritage des luttes pour les libertés et pour l’égalité, et qu’il pose clairement le rejet de discriminations fondées sur le genre. Nous portons de plus, nous des Outremers et des pays du sud en général, la mémoire de l’exclusion et de l’oppression. Et je pense comme Louis Delgrès que ‘La résistance à l’oppression est un droit naturel’. Le sexisme est une vision essentialiste qui croit que la destinée d’une personne est déterminée par son genre. Ce n’est pas une résistance au féminisme, c’est juste une imbécillité.

Quels ont été vos guides vers le féminisme ? Quelles sont les femmes qui vous ont inspirée, lesquelles vous font encore croire à ce combat ?
Je parlerais davantage de guides vers ma conscience de femme que vers le féminisme. La plus grande et la plus belle figure fut ma Maman par son courage et son art de détourner la pauvreté. Après, le féminisme est un choix de lutte, où l’on dépasse le souci de son propre sort.
La lutte pour les droits des femmes doit-elle changer de formes ?
Quelles sont les actions qui restent à mener ? La parité et l’égalité
sont elles vraiment accessibles dans ce monde ? Avec l’évolution de la société, y a-t-il de nouveaux droits à conquérir ?

La question de l’égalité est majeure. La parité est plus facile à atteindre, elle se traduit par un plus une. L’égalité, c’est une égale un. Elle ramène chacun d’entre nous à la fois à sa singularité et à son intégrité. Le défi de l’égalité c’est l’altérité, qui conduit à accepter l’autre différent comme étant à la fois soi et un autre.

Les agressions contres les femmes voilées sont aussi des atteintes aux droits humains … Christiane Taubira a envoyé un mail à Sainte Croix pour préciser sa pensée après une réponse trop rapide à son grés…Dés que nous serons en possession de ce mail intégral, lu aux Jeunes, nous le publieront sur MCD. C.V.

Nota : Christiane Taubira
Garde des Sceaux, ministre de la Justice
Christiane Taubira est Garde des Sceaux, ministre de la Justice au sein du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, nommée à ce poste le 16 mai 2012 suite à l'élection de François Hollande à la Présidence de la République. Candidate PRG à l'élection présidentielle de 2002, elle a été députée de la 1ère circonscription de Guyane de 1993 à 2012, et députée européenne de 1994 à 1999. Très engagée au sein de l'Hémicycle puis du gouvernement actuel, elle a donné son nom à deux lois, celle du 21 mai 2001 "tendant à la reconnaissance des traites et des esclavages comme crime contre l'humanité" (dont elle était rapporteur) et celle du 17 mai 2013 ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe (qu’elle a déposé puis défendu devant le Parlement). Attention nos textes ont été écrits avant, pendant et après ces trois journées : MCD
Christiane Taubira est également l'auteur de plusieurs essais
- "L'esclavage raconté à ma fille" (Bibliophane, 2001)
- "Rendez-vous avec la République" (La Découverte, 2006).
- "Mes météores : combats politiques au long cours" (Flammarion, 2012), un ouvrage retraçant son parcours politique comme militante. C.V. pour MCD

lundi 28 octobre 2013

Die 26150 : Conseil Municipal ce 30 octobre 2013...



OBJET : Convocation Conseil municipal 
Vous êtes prié d’assister à la séance du Conseil municipal qui aura lieu le :
Mercredi 30 octobre 2013 – à 19H00 en Mairie
Salle « Martial JOUVENE »
ORDRE DU JOUR :
- Présentation de l’étude de faisabilité : projet de chaudière à bois déchiqueté
- Délégation de Service Public pour la gestion du Théâtre de Die : validation du choix du délégataire, approbation du contrat de délégation et signature
- Autorisation pour utiliser les crédits d’investissement 2013 jusqu’au vote du budget 2014
- Travaux d’aménagement des places : avenants au lot n°4 fontainerie
- Dénomination de la salle Beauvoisin et tarif de location
- Création d’un budget annexe micro-centrale hydroélectrique
- Autorisation de balisage itinéraire de randonnée sur les pas des Huguenots
- Restaurant scolaire : modification de poste
- Décisions du Maire prises en vertu des délégations du conseil municipal
- Questions et informations diverses
Comptant sur votre présence,
Le Maire,
Georges BERGINIAT

Die 26150 : les animations des "Locaux Loco"...



Au LOCAUX LOCO
Mercredi 30 octobre de 15h à 20H
GARAGE A FRINGUES
Atelier couture animé par Marianne Godez. Ouvert à tous. Participation libre aux frais.
Jeudi 31 octobre à 20h00
CERVEAU: MODE D'EMPLOI avec Stéphanie Dumas
Conférence "La neurophysiologie" par Stéphanie Dumas.
"(...) nous avons tous non seulement la responsabilité individuelle mais aussi la possibilité de nous transformer, et ce, grâce à notre cerveau
(...)". Ouvert à tous. Participation libre aux frais.
Samedi 2 novembre de 10H à 12h
DES LOCOS MOTIVENT LA PAIX
Les violences faites aux humains, atelier d'échange et de discussion.
Animation, Pierre et Perrine. Ouvert à tous. Thé et café offerts.
Jusqu'au 30 novembre
LE GOUT DU PAYSAGE
Exploration sensible sur le territoire de l'abeille.
Exposition par l'association RELIEFS. Entrée libre.
Au LOCAUX LOCO
9 rue de l'Armellerie à Die.
Renseignements au 04 75 22 11 24
Ou 06 85 27 20 67.

Valence : Santé : que fait l' Europe ?



Invitation :  15 Novembre Valence. 
La santé? Que fait l'Europe pour nous protéger ?
Le Bureau d'information du Parlement européen de Marseille vous invite à débattre avec vos députés européens et des experts locaux au Midi du Parlement européen sur le thème
LA SANTÉ ? QUE FAIT L'EUROPE POUR NOUS PROTÉGER ? 
Vendredi 15 novembre 2013 de 12h15 à 14h15
À la CCI de la Drôme à Valence  (52-74, rue Barthélemy de Laffemas, bus lignes 20 et Cité 4, arrêt IUT Valence)
En présence de députées européennes élus dans la région électorale Sud-Est :
- Françoise GROSSETÊTE
- Sylvie GUILLAUME
- Michèle RIVASI interviendra sur les dossiers qu'elle défend en matière de radioprotection, sur les perturbateurs endocriniens, le tabac, la pollution de l'air et les ondes électromagnétiques.
Et de :
- Armel ROCHE, président de l'association UFC-Que Choisir de la Drôme
- des représentants d'entreprises et organisations du secteur de la santé (sous-réserve)
Le débat sera animé par Alain REGUILLON, président du Centre d'information Europe Direct de Rhône-Alpes.
RSVP au 01 44 90 25 55
Invitation 15 Novembre Valence
La santé? Que fait l'Europe pour nous protéger ?