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mardi 16 juillet 2013

Occupation de la Centrale atomique de Tricastin (26)...



Genèse d' une incursion  par ceux qui l'ont fait...
Action à la centrale de Tricastin – liveblog
Des dizaines d’activistes de Greenpeace sont entrés ce matin dans la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme) et sont montés sur les structures de chargement des réacteurs n°1 et n°3.
Entrés à 5h20, ils ont atteint les réacteurs en 15 minutes. Ils y ont déployé deux banderoles avec le message : « Tricastin, accident nucléaire. François Hollande, président de la catastrophe ? »
Dans le même temps, depuis la berge en face, d’autres activistes symbolisaient la fragilité de cette centrale nucléaire en projetant une fissure en cours de formation sur le réacteur n° 1 et les messages : « Tricastin, accident nucléaire », « Président de la catastrophe ? » et « Prêt à payer le prix ? »
ce jour : 29 militants, lanceurs d'alerte citoyenne, sont en garde à vue et devraient être déférés devant le tribunal de Valence... 
12h30 : Plus aucun grimpeur sur la structure.
12h10 : la vidéo de l’intégralité de l’action est en ligne :
11h55 : 6 heures après leur arrivée, les deux derniers grimpeurs sur corde sont en train de se faire déloger.
11h40 : plus que 2 grimpeurs en place, tous les autres sont en garde à vue à la gendarmerie de Pierrelatte
11h30 : 3 grimpeurs encore sur corde
Pourquoi sommes nous là ? Tous nos outils pour comprendre et s’approprier le sujet de l’énergie ; http://greenpeace.fr/energie/
Pour mémoire : 50 % de nucléaire : 5 centrales nucléaires à fermer en priorité (rapport)
10h20 : les deux bannières ont été décrochées, les arrestations se poursuivent … les militants sont délogés par le PGHM
10h00 : Toutes les photos de l’action sont en ligne :
09h35 : L’équipe encore en place est celle des grimpeurs sur corde
09h30 : On apprend sur le site de TF1 que le ministère de l’Intérieur annonce l’arrivée imminente par hélicoptère d’une équipe du Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne de Briançon pour venir déloger les derniers militants qui se sont accrochés en hauteur aux structures de la centrale
08h50 : On apprend dans une dépêche AFP que les ministres Valls et Martin demandent “un rapport d’inspection sur les conditions” de l’intrusion. Mais l’intrusion n’est pas le problème, l’enjeu est que le Tricastin n’est pas moins dangereux que Fessenheim et il doit être fermé tout de suite par François Hollande.
08h40 : Il reste des activistes à Tricastin (si, si, ce sont ces petites taches jaunes sur l’image)
08h23 : Les premières arrestations ont lieu
08h00 : Un hélicoptère survole le site . Les gendarmes sont à la manœuvre.
07h40 : Activistes toujours en place …
la vidéo de la projection en intégralité
07h15 : Les forces de l’ordre sous la bannière
06h50 : Première apparition des autorités sur le site. Des employés présents ont applaudi la banderole déployée qui demande : “François Hollande, président de la catastrophe?”
06h45 : Des dizaines d’activistes sont dans la centrale nucléaire sur les structures de chargement des réacteurs n°1 et n°3. Entrés à 5h20, ils ont atteint les réacteurs en 15 minutes.
06h00 : première image :
Ils symbolisent la fragilité de la centrale en projetant une fissure en cours de formation accompagnée de messages : “tricastin accident nucléaire” “Président de la catastrophe?” “Prêt à payer le prix ?”
05h45 : Des activistes de Greenpeace sont en ce moment à la centrale de Tricastin.
Ce billet va évoluer tout au long de la journée au fil des informations reçues du terrain, pour vous faire vivre cette action. Restez connectés !
La situation étant amenée à évoluer rapidement, nous fermons les commentaires sous ce billet.
Avec cette action, Greenpeace demande à François Hollande d’annoncer la fermeture de la centrale du Tricastin, parmi les cinq plus dangereuses de France.
Lire notre rapport : 5 centrales nucléaires à fermer en priorité
Un cumul de risques pour une centrale qui ne sert à rien
Comme Fessenheim, la centrale du Tricastin est une de celles qui connaît le plus de risques de sûreté et d’agressions externes naturelles ou humaines.
Elle a notamment une vingtaine de fissures sur la cuve du réacteur n°1. C’est la troisième centrale la plus âgée du parc français. Elle a dépassé les 30 ans, durée de vie prévue initialement. Elle est comme Fessenheim exposée aux risques d’inondation et de séisme. Elle fait aussi face à un important risque industriel –explosion, nuage toxique- puisque située dans un des plus grands complexe nucléaire et chimique de France. La centrale du Tricastina été construite pour alimenter l’usine d’enrichissement d’uranium George Besse I voisine. Cette usine est fermée depuis le 31 mai 2012. Depuis avril 2013, sa remplaçante, Georges Besse II, a pris le relais en consommant 50 fois moins d’électricité.
Quand on sait que l’usine Georges Besse n’a plus besoin de l’électricité produite par les quatre réacteurs de Tricastin, sa fermeture relève du simple bon sens.
Le choix de la transition énergétique passe par la fermeture de plus de réacteurs
Le débat nationale sur la transition énergique se termine jeudi. Si François Hollande veut tenir sa promesse de réduire la part du nucléaire à 50% d’ici 2025, cela passe par la fermeture d’au moins 10 réacteurs d’ici 2017 et 20 réacteurs d’ici 2020.
La transition énergétique ne pourra se faire sans la fermeture de plus de centrales nucléaires que l’unique Fessenheim. La prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires, prônée par EDF, n’est pas une option : elle mobiliserait des capitaux indispensables pour la transition. Même si cela déplaît aux industriels du nucléaire, François Hollande va devoir faire preuve d’autorité en faisant un choix : annoncer la fermeture de Tricastin et d’autres centrales dans la foulée.
http://energie-climat.greenpeace.fr/action-a-la-centrale-de-tricastin-liveblog?utm_source=silverpop&utm_medium=email&utm_campaign=20130715 Action Tricastin (1)
Ne jamais aborder les questions de fond…
Ce jour, une trentaine de militants de Greenpeace France sont parvenus, en moins de 20 minutes à pénétrer au plus près des réacteurs de la centrale nucléaire du Tricastin. Les médias locaux et nationaux ont largement couvert l'intrusion, sans jamais aborder les questions de fond, relatives tant à la sécurité qu'à la sureté des centrales.
Ce n'est pas une première, et pourtant cela choque encore l'opinion , au point de faire l'ouverture de certains journaux télévisés. En plein débat sur la transition énergétique ou sur l’enfouissement des déchets nucléaires à Bure dans la Meuse, l'Etat, complice et actionnaire majoritaire d'EDF, ne trouve pour seule réponse que de réfléchir à un durcissement des punitions pour un tel délit. Que les français se rassurent , le code civil s’épaissit : si un réacteur est victime d'une malveillance, nul doute que probablement d'autres articles de loi permettront de demander justice ... quand il sera trop tard !
Assez ! Assez d'omerta, de négation et de complicité. Les enjeux énergétiques sont forts, les lobbys également, mais les citoyens le sont encore plus. Greenpeace Avignon est depuis peu membre de la Commission Locale d'Information des Grands Équipements Energétiques du Tricastin (CLIGEET) au côté de la FRAPNA, qui a poussé à son intégration. De par ces actions au retentissement national, il va de soi que notre représentant de SDN26-07, membre de la FRAPNA, fort de l'aura de ses nouveaux partenaires ne manquera pas d’assoir ses demandes de fermeture du site du Tricastin ,tel qui le faisait auparavant.
 SDN 26-07, membre du Collectif STOP-Tricastin ( comme Greenpeace Avignon), rappelle que la sécurité des centrales nucléaires doit être à la hauteur des risques que cette industrie criminelle et mortifère fait courir au bien commun et aux populations au quotidien. Si les experts s'accordent a dire que le coût d'une telle sécurité serait exorbitant, alors, parions sur l’arrêt du nucléaire, seule garantie de sureté, pour développer les alternatives génératrices d'emploi et de retombées colossales sur le bassin Rhône-Alpin et bien au-delà.
 Avec la fin de l'ordre atomique, les défis d'aujourd'hui seront les succès de demain, nul doute que les générations futures nous remercieront, comme Greenpeace d'avoir tiré la sonnette d'alarme avant qu'un accident ne survienne, que ce soit sur des réacteurs qui ont dépassé leur limite d'âge, comme au Tricastin, ou sur d'autres qui n'offrent pas plus de garantie face à la malveillance.
  L'action continue auprès des marcheurs de Footprint For Peace, qui étaient au Tricastin ce jour et qui depuis Narbonne le 1er juillet, se dirigent vers le Bugey, et vont donc traverser notre territoire cette semaine. Venez les rejoindre, pour une demi-journée, une étape ou quelques jours, cela sera l'occasion de dénoncer la pieuvre nucléocrate mondiale, qui salit autant nos territoires, que ceux des aborigènes australiens qui marchent à leur côtés. Plus d'info ici (http://groupes.sortirdunucleaire.org/Marche-internationale-contre-le).
SDN 26-07, membre du collectif Stop Tricastin.

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