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vendredi 5 juillet 2013

Les lobbies ont eu raison de la ministre de l' Ecologie...



Delphine Batho sur son renvoi : «J’assume ma responsabilité de lanceuse d’alerte»
Trop tard Trop fort : En débarquant Delphine Batho, François Hollande et Jean-Marc Ayrault font montre d’une vétilleuse célérité qui leur fit défaut quand, il y a peu, des poids lourds du gouvernement jouaient leur partition avec une arrogance et une violence verbale décomplexée. La désormais ex-ministre paye donc pour tout le monde et, sur le fond, pour avoir simplement dit la vérité. Considérant l’importance des questions écologiques, le budget de son ministère est bel et bien «mauvais». Quant à la «déception à l’égard du gouvernement» et le «doute sur la volonté de changement», qui ne les a éprouvés ? Ce limogeage ne suscitera pas, par magie, l’autorité qui depuis le début du quinquennat manque cruellement à l’exécutif. En s’appliquant trop tard, trop fort et de manière mal ciblée - la foudre tombant comme par hasard sur une femme -, cette sanction révèle plus qu’elle ne résout les dissensions, majeures qui travaillent l’équipe gouvernementale. A commencer par l’écologie, ce synonyme parfait d’une autre manière d’envisager l’économie, alors que celle-ci reste au point mort et que les choix se résument à l’alternative entre la rigueur et l’austérité. La gauche semble, comme la droite, incapable de négocier ce virage vers d’autres modes de développement, si ce n’est dans des discours incantatoires. Après Nicole Bricq remerciée en quelques semaines, Delphine Batho, après quelques mois et sans vrai bilan, fait place à Philippe Martin qui gérera ces contradictions sur le fauteuil le moins durable du gouvernement. NICOLAS DEMORAND
Eviction de Delphine Batho: Batho, la « bien bonne élève» avant de «l'ouvrir bien tard» selon Voynet…
Hollande «Fort avec le faible et faible avec le fort» pour NKM…
11h17: Cherki défend Batho et tacle la «République exemplaire»
11h08: «Elle nous quitte au plus mauvais moment», selon Hulot
Invité de RTL, Nicolas Hulot a également réagi au départ de Delphine Batho. «Elle nous quitte au plus mauvais moment parce qu'il y a le débat sur la transition énergétique qu'elle devait arbitrer», a déclaré l'écologiste. «Honnêtement, ce n'est pas une bonne nouvelle d'autant que Delphine Batho,c'est quelqu'un qui a beaucoup beaucoup travaillé, beaucoup appris (...). Au moment où, je pense, elle a une perception assez rationnelle des enjeux, elle nous quitte», a-t-il regretté.
10h45: Voynet tacle Batho, la « bien bonne élève» avant de «l'ouvrir bien tard». Dominique Voynet, la maire EELV de Montreuil, a estimé sur France 2 que Delphine Batho s'était comportée «en bien bonne élève» avant de «l'ouvrir bien tard», sans se battre pour défendre les points importants de son budget.  «On attend d'un ministre non pas qu'il soit capable de fermer sa gueule ou de démissionner comme l'avait dit Jean-Pierre Chevènement, mais qu'il soit capable de démontrer qu'il est rationnel, efficace, créateur d'emplois dans un contexte ou d'autres choix budgétaires doivent être faits», a fait valoir l'ancienne sénatrice, pour qui «Delphine Batho a pris un peu tôt l'opinion publique à témoin».
10h: Hollande a eu une réaction de «macho», selon Cohn-Bendit
Grande gueule de l’écologie, Daniel Cohn-Bendit n’a pas approuvé le limogeage de Delphine Batho. «Je donne tort à François Hollande parce que ces actes d’autorités, ça ne sert à rien», a-t-il lâché sur Europe 1. «Sur la méthode, quelque chose est troublant: ce gouvernement a limogé deux femmes, Nicole Bricq et maintenant Delphine Batho. Bon, elle a dit qu’elle n’est pas d’accord avec son budget… ce n’est pas si grave que ça», a-t-il commenté. «Ce sont des machos, la manière dont ont été licenciées et Nicole Bricq et Delphine Batho, par rapport au traitement paternaliste» dont a bénéficié, selon lui, Arnaud Montebour ».  «C’est là où il a machisme», a-t-il lâché. «C'est quand même bizarre que deux femmes se (fassent) licencier alors qu'un Montebourg peut dire toutes les insanités du monde et personne ne lui dit rien. Parce que c'est un homme, parce que c'est un macho (...) et on n'y touche pas.»
9h10: NKM critique la «personnalité de François Hollande»
Sur Europe 1, NKM s’est montrée distanciée sur le sort fait à Delphine Batho. «Je n'ai pas trouvé que l'action de Delphine Batho comme ministre de l'Ecologie pendant un an ait été formidable. A vrai dire, j'ai trouvé qu'il ne se passait rien. Mais la manière dont c'est fait en dit très long sur la personnalité de François Hollande».Et de développer: «Il y en a eu beaucoup des ministres qui se sont opposés au Premier ministre ou au président de la République. Montebourg, Hamon, il y en a bien eu des clashes dans ce gouvernement. Finalement, on veut faire acte d’autorité mais on fait acte d'autorité sans prendre trop de risque. Ça dit des choses sur la personnalité de François Hollande : fort avec le faible et faible avec le fort.»
8h57: «L'écologie c'est un budget mais c'est aussi une conviction partagée», dit Philippe Martin, le nouveau ministre de l'Ecologie. Il rappelle aussi que l'écologie est une «exigence», parle de «la transition énergétique». «L'écologie c'est un budget mais c'est aussi une conviction partagée», a-t-il ajouté, assurant qu'il y a «beaucoup de travail à faire».
8h54: Philippe Martin salue Delphine Batho
Le nouveau ministre de l'Ecologie dit rendre «hommage» à Delphine Batho. Il «comprend l'émotion» des «collaborateurs» de Delphine Batho.
8h52: Batho donne rendez-vous demain à 15 heures
«Vous servez une grande cause qui en vaut la peine», lance-t-elle à son équipe. Elle souhaite ensuite «bonne chance» à son successeur Philippe Martin. Elle donne enfin rendez-vous pour une conférence de presse à 15 heures demain sur «les circonstances» de ce limogeage.
8h50: Delphine Batho remercie son équipe
Sur le perron de son ministère, l'ex-ministre de l'Ecologie a remercié l'ensemble de son équipe qui l'accompagnée pendant plusieurs mois.
8h22: Pascal Canfin menace d'un départ des ministres verts
S'il n'y a pas d'avancées rapides sur la transition écologique, a-t-il déclaré ce mercredi.
8h19: Hollande a appelé Batho
Juste après sa sortie de Matignon, le chef de l'Etat a appelé Delphine Batho pour lui dire, en substance, «dommage», rapporte Libé. «Dommage», lui a-t-elle également répondu.
8h16: Une liste autonome à Nantes
Hasard ou coïncidence: EELV a annoncé mardi soir, après l'éviction de Delphine Batho, qu'une liste autonome serait montée à Nantes. Tout sauf un symbole puisque le parti est engagé dans un bras de fer contre le projet de Notre-Dame-des-Landes, porté pat Jean-Marc Ayrault.
8h02: «Visage autoritaire, machiste et violent» de Hollande, selon Mélenchon. Le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a estimé mercredi que le président François Hollande «aux abois» avait montré «un visage autoritaire, machiste et violent» en limogeant Dephine Batho et dit espérer que cette décision accélèrera «l'indispensable recomposition politique (...) dont le peuple a besoin». «François Hollande avait déjà divisé la gauche politique, puis les syndicats. Il divise à présent son gouvernement. Et du même coup son parti, comme il va le voir bientôt. Il s'en mordra les doigts», écrit-il sur son blog.
7h24: Passation de pouvoir prévue pour 8h45
La passation de pouvoir entre Delphine Batho et Philippe Martin aura lieu au ministère de l'Ecologie à 8h45, a annoncé le ministère.
7h22: La menace par SMS
Libé revient en détail sur les minutes qui ont précédé l'éviction de Batho. Jean-Marc Ayrault lui aurait envoyé un SMS: «soit tu fais un communiqué, soit tu démissionnes». La ministre lui répond alors qu'elle veut bien en parler mais qu'elle «ne peut pas dire qu'elle n'a pas dit ce qu'elle a dit». Son sort est scellé.
7h18: «Un symbole dramatique» pour José Bové
Pour José Bové, la démission forcée de Batho est «un symbole dramatique».«Je ne sais pas si cela a à voir avec le fait que (Nicole Brick et Delphine Batho) sont des femmes, mais le fait est qu'elles sont parties plus vite qu'un Arnaud Montebourg, qui lui peut se permettre de dire tout ce qu'il veut, y compris le pire. (...) Le symbole est absolument dramatique!», a développé l’eurodéputé.
7h12: «Deux poids deux mesures» selon François Fillon
En meeting à Saint-Cloud, l'ex-Premier ministre a parlé de «deux poids deux mesures» à propos de l'éviction de Delphine Batho alors que Hollande laisse «divaguer sur la place publique» Arnaud Montebourg et Cécile Duflot, rapporte Europe 1. Ce renvoi est «un épisode désolant», a-t-il dit.
L'ambiance sera plombée ce mercredi en Conseil des ministres, après l'éviction de Delphine Batho ce mardi. L'ex-ministre de l'Ecologie a eu le malheur de critiquer son budget, qu'elle jugeait «mauvais». Un acte d'autorité de la part de Matignon qui a ouvert une crise ouverte avec les écologistes.

« Hollande va le regretter…électoralement »
Limogeage de Batho: Hollande n'a pas la main verte et provoque les écologistes. La presse souligne que c'est la deuxième ministre de l'Ecologie à être débarquée...
Le limogeage d'une seconde ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, après celui de Nicole Bricq également «remerciée», montre que François Hollande «n'a vraiment pas la main verte avec ses alliés gênants», si ce n'est que «l'écologie n'est plus une priorité» estiment mercredi de nombreux éditorialistes de la presse quotidienne.
«Le chef de l'État - mais là, ce n'est pas nouveau, décapite pour la seconde fois le ministère de l'Écologie comme pour mieux indiquer qu'il n'a vraiment pas la main verte avec ses alliés gênants», estime Yann Marec dans Le Midi Libre. «L'écologie n'est plus une priorité», estime-t-il.
Dans Libération, Nicolas Demorand fait chorus. «Après Nicole Bricq remerciée en quelques semaines, Delphine Batho après quelques mois et sans vrai bilan, fait place à Philippe Martin qui gérera ces contradictions sur le fauteuil le moins durable du gouvernement».
«Une provocation en duel au petit matin»
«François Hollande disait pendant la campagne qu'il voulait faire de la France la nation de l'excellence environnementale. Il envoie pourtant cette fois, l'exact signal inverse», regrette Olivier Pirot (La Nouvelle République du Centre Ouest)
«Peut-être le Président a-t-il fini par comprendre qu'il peut tenir sa majorité sans dire oui à tout le monde », s'amuse Hubert Coudurier dans Le Télégramme.
Dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace, Pascal Coquis n'y va pas par quatre chemins : «Virer deux ministres de l'écologie en un petit peu plus d'un an n'est pas qu'un record, c'est une provocation en duel sur le pré au petit matin.»
Un «avertissement» aux écologistes
«La valse des ministres de l'écologie (trois en un an) souligne une absence de réelle considération. Pendant combien de temps encore, les Verts accepteront-ils de mendier quelques avancées ?» affirme Jacques Camus de La Montagne Centre-Presse.
 «En coulant Delphine Batho, l'Elysée et Matignon adressent un avertissement à l'allié écolo qui, ces temps-ci, faisait entendre des états d'âme sur sa participation au gouvernement», juge Philippe Waucampt du Républicain Lorrain.
«Batho paie une erreur qui la dépasse»
Alors que dans Ouest-France, Michel Urvoy note que le départ de la ministre «est aussi un message politique du Président et du Premier ministre à leur majorité, aux autorités européennes et aux bailleurs internationaux qui douteraient de la rigueur annoncée.» «Delphine Batho paie une erreur qui la dépasse,» conclut-il.
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Moralité. Ayrault appelle Hollande. Ils se mettent d’accord sur le nom de Philippe Martin, député PS du Gers, pour la remplacer. Il ne reste plus qu’à rédiger le communiqué. Dans la soirée, les leaders écolos et leurs deux ministres décident de rester au gouvernement. Mais s’engagent à faire pression sur le budget. Moralité d’un pilier de la majorité : «Sur le fond, elle a eu raison. Le développement durable, la transition écologique sont les seuls sujets où on peut mettre un peu de perspective pour ce quinquennat. Mais, contrairement à Montebourg, elle ne pèse rien dans le parti, elle n’est même plus ségoléniste…»
Pascal Canfin demande des «actes» sur la «transition écologique»
A défaut, menace l'un des deux ministres EE-LV du gouvernement, son mouvement en tirera «toutes les conséquences».
Le ministre délégué au Développement, Pascal Canfin (EE-LV), a menacé mercredi d’un départ des ministres verts du gouvernement, au lendemain du limogeage de Delphine Batho, si des «actes» n’étaient pas rapidement posés pour faire «la transition écologique». «Nous considérons qu’il faut maintenant davantage d’actes posés par ce gouvernement pour faire que la transition écologique soit réellement une priorité de la France et du gouvernement. Il y a devant nous des rendez-vous qui sont déterminants et si ces rendez-vous étaient ratés, à ce moment-là (...) bien évidemment nous en tirerons toutes les conséquences», a expliqué le ministre écologiste.
Pascal Canfin avait auparavant détaillé les rendez-vous «très concrets» sur lesquels il attendait des avancées rapides : «il y a le budget, la fin du débat transition (énergétique) et la future loi sur la transition énergétique et, dès la semaine prochaine, l’annonce par le Premier ministre d’investissements d’avenir pour la prochaine décennie». «Et, il serait pour le coup incompréhensible qu’il n’y ait pas dans ces investissements d’avenir une dose importante d’écologie parce qu’on sait que c’est là que se joue en partie l’avenir de la France», a-t-il souligné en parlant du limogeage de Delphine Batho comme «d’un signal d’alarme». «Le prochain rendez-vous, très rapide, nous permettra de voir s’il y a bien, comme cela est annoncé dans les discours depuis un an, une volonté d’engager la transition énergétique», a insisté l’ancien eurodéputé pour qui tout n’a pas cependant été négatif depuis un an en matière de politique écologique. «On ne peut pas dire que rien n’a été fait, l’arbitrage sur le gaz de schistes par exemple est un arbitrage très fort, la réforme du code minier... il y a eu des actes qui ont été posés mais nous considérons que ce n’est pas suffisant», a-t-il précisé.
APL

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