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lundi 10 juin 2013

Les syndicats complices des Pétroliers...



Les syndicats complices pour défendre les gaz de schiste et détruire la planète…
ENERGIE – Dans un rapport présentant des solutions pour relancer la croissance, les organisations patronales et les syndicats de salariés défendent cette piste, la pire en matière de destruction de notre environnement...
Les syndicats et le patronat ne sont pas toujours dans la confrontation. La preuve avec le rapport qu’ils ont présenté ensemble mardi pour «réinventer la croissance». Pour la relancer, ils proposent différentes pistes et défendent notamment… les gaz de schiste.
«L’enjeu central est aujourd’hui de bâtir une politique énergétique qui soit un levier à la fois de développement durable ( si, si), de compétitivité et de croissance», écrivent les syndicats signataires de ce rapport, à savoir le Medef, la CGPME, l’UPA mais aussi la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC. (La CGT non signataire s’est toujours prononcée pour l’extraction des Gaz de schiste). Rappelons qu’il s’agit des organisations qui avaient signé en janvier dernier l’accord sur l’emploi, désormais transformé en loi.
82% du déficit commercial français serait lié à l’énergie…
Ces syndicats recommandent donc de poursuivre les investissements dans le nucléaire, de développer les filières de production des énergies renouvelables et de l’hydrogène, mais aussi de se pencher sur les gaz de schiste. «Pour les organisations signataires, les réflexions en cours sur la politique énergétique ne sauraient exclure les gaz de schiste», affirment-ils.
Et pour défendre cette piste, que le gouvernement a pour l’heure rejetée, ils touchent plusieurs cordes sensibles. D’abord, ils mettent en avant les gains d’une telle exploitation en matière d’indépendance énergétique. Ils expliquent ensuite que les gaz de schiste pourraient améliorer la balance commerciale de la France, extrêmement déficitaire. Certes, l’objectif de Jean-Marc Ayrault est de ramener cette balance à zéro en 2017, hors énergie.
Mais lorsque l’on croit qu’en 2012, 82% du déficit commercial français serait lié à l’énergie, soit 69 milliards d’euros, l’argument peut interpeller les naïfs, si l’on croit à une croissance toujours illimitée et se fout totalement de la santé de nos concitoyens. Surtout, les organisations rappellent les bénéfices en termes de compétitivité et d’emplois… Autrement dit, les bêtes noires du gouvernement.  
«L’aspect emploi est absolument décisif» : Les syndicats rappellent que, grâce aux gaz de schiste, le gaz est désormais actuellement 2,5 fois moins cher aux Etats-Unis qu’en Europe et que son exploitation pourrait créer des emplois (précaires et sans lendemain, ndlr), y compris industriels. D’après eux, elle entraînerait en aval «une stimulation et un regain  ponctuel d’activité de branches industrielles, à l’instar de la chimie américaine en cours de relocalisation et développement». 
C’est d’ailleurs «l’aspect emploi, absolument décisif», comme l’a rappelé Serge Bru, conseiller économique de la CFTC, lors de la présentation du rapport, qui incite les syndicats de salariés à défendre l’évaluation des ressources en gaz de schiste de la France. Les organisations suggèrent également que la France pourrait s’associer avec d’autres pays européens pour mettre au point «de nouvelles techniques d’exploitations respectueuses de l’environnement».  
La technologie dominante à l’heure actuelle, la fracturation, est jugée très polluante, notamment pour les nappes phréatiques, et c’est ce qui a conduit la France à annuler les permis d’exploration précédemment accordés. Les écologistes reprochent également à ces gaz de schiste d'être une source d'énergie non renouvelable et productrice de gaz à effet de serre.
Céline Boff


Hulot: le nucléaire et le gaz de schiste, «une trajectoire suicidaire»
Ne pas réduire la part du nucléaire et céder à la «tentation» du gaz de schiste est une «trajectoire suicidaire», a déclaré jeudi Nicolas Hulot auditionné à Paris dans le cadre du débat sur la transition énergétique.
«Si nous gardons le nucléaire, et même comme certains le préconisent, nous augmentons le nucléaire, avec le gaz de schiste, la seule chose que je peux vous dire, c'est qu'il n'y a pas de dénouement heureux», a déclaré le défenseur de l'environnement.
«C'est une trajectoire suicidaire», a-t-il ajouté lors de la réunion mensuelle du «Parlement» du débat qui réunit une centaine de représentants d'associations, syndicats, élus...
Le Medef plaide, au sein de ce débat, pour prolonger la vie du parc nucléaire français et ne pas se priver des gaz de schiste. Pour sa part, le président François Hollande s'est engagé à réduire la part du nucléaire dans la production d'électricité de 75 à 50% d'ici 2025.
«Dans mon esprit il est bien clair que c'est par rapport à la capacité de production d'aujourd'hui, et non la capacité de production de demain», a souligné Nicolas Hulot.
Mettant en garde contre la «tentation» d'aller vers des «solutions qui peuvent apparaître dans un premier temps comme miraculeuses», «l'envoyé spécial du président de la République pour la protection de la planète» a jugé que les deux priorités de la transition étaient la «sobriété» et le développement des énergies renouvelables.
«On doit engager un grand virage historique», a-t-il estimé, rappelant notamment que la France prévoit d'organiser en 2015 la grande conférence climat qui doit déboucher sur un accord ambitieux et global de réduction de gaz à effet de serre.
«Si la France n'a pas d'ici 2015 sa propre part d'ambition, d'audace, de créativité, je ne vois pas comment on pourra entraîner notamment les pays émergents sur le chemin de la transition», a-t-il averti.

Gaz de schiste: dégâts environnementaux prévient Batho, relance pour Parisot. "Dégâts environnementaux" pour l'une contre levier pour "relancer ...
 «Dégâts environnementaux» pour l'une contre levier pour «relancer l'économie» pour l'autre, la ministre de l'Ecologie Delphine Batho et la dirigeante du Medef Laurence Parisot ont débattu mercredi sur BFMTV et RMC à propos de la question très explosive du gaz de schiste.
Durant près d'une demi-heure, les deux responsables ont échangé sur un ton passionné mais courtois les arguments bien rôdés des opposants et des partisans de cette source d'énergie non conventionnelle, très controversée en raison du recours à la fracturation hydraulique qu'elle implique, et de ses risques pour l'environnement.
La ministre a d'emblée rejeté tout assouplissement de la loi de juillet 2011 bannissant la fracturation hydraulique en France (et qui a donc fermé la porte à l'exploration et à l'exploration du gaz de schiste). Elle a qualifié cette décision de «victoire démocratique» consécutive à une «mobilisation sans précédent».
Mme Batho a justifié l'interdiction par les lourdes conséquences environnementales liées selon elle à l'extraction du gaz de schiste, évoquant «des séismes de plus de 5 sur l'échelle de Richter dans plusieurs états américains» et «des pollutions des nappes phréatiques».
«Nous nous interdisons de considérer une ressource qui pourrait tout changer pour la situation économique du pays», et «il y a un enjeu d'indépendance énergétique, de prix du gaz et d'indépendance par rapport (au fournisseur russe) Gazprom» a rétorqué la patronne des patrons.
Et à l'animateur du débat Jean-Jacques Bourdin, qui lui demandait si elle accepterait un derrick au fond de son jardin, Mme Parisot a répliqué: «si cela permet de relancer l'économie de la France, oui ça ne me gênerait pas !».
«La réalité, c'est que le coût de sortie du gaz de schiste aux Etats-Unis ne prend pas en compte les dégâts environnementaux» et ce «dumping environnemental (...) n'est ni possible ni souhaitable» en France, a contre-attaqué la ministre de l'Ecologie.
«Moi aussi je veux lutter contre le chômage, et la façon dont nous allons le faire c'est en investissant massivement sur les économies d'énergies et les énergies renouvelables», a défendu Mme Batho.
De plus, le gaz de schiste ne couvrirait que «10% de la consommation française» et «on n'est pas obligés de sacrifier l'environnement» pour produire du gaz en France, a assuré la ministre, disant soutenir la production de biogaz (gaz naturel issu de végétaux et autres déchets organiques) dans l'Hexagone.
Cet échange, diffusé en direct sur BFMTV et RMC, avait été proposé par Mme Batho à la présidente du Medef, après que celle-ci eût accusé le gouvernement d'esquiver tout débat sur cette question.
MCD avec AgencePresseLibertad

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