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mercredi 29 mai 2013

Sortir de la confusion...



Nous entrons dans une période préélectorale : les Municipales sont annoncées pour Mars 2014, dans 10 mois. Il est évident que nous allons les suivre attentivement ces élections dioises. Comme à notre accoutumée nous publierons tous les textes de toutes les équipes en lice, (sans attaques personnelles) et surtout nous serons vigilants à l’égalité de publication, tant en longueur que fréquence. Et en cela nous nous réservons la possibilité de rétablir cette égalité. Claude Veyret, rédacteur à MCD : claude.veyret26@gmail.com
  
Dans un forum de discussion de EELV, une phrase écrite par un thuriféraire  de Jean Luc MELENCHON m'a incité à sauter sur mon clavier. C'est un débat qu'on pourrait bien avoir à Die. 
- la Phrase: " On ne voit pas bien ce que l'écologie "autonome" pourrait bien dire par exemple sur la répartition des richesses, à part (ce qu'elle fait d'ailleurs...) que la crise écologique retombera en premier sur les moins favorisés de la société. Le reste du débat est commun avec les "autres pensées" de gauche, qu'il conviendrait, au minimum, de ne pas mépriser..."
- Du coup, j'ai envoyé ça:  
il se trouve que l'écologie a posé des questions sur la répartition mondiale de richesses ( par exemple sur l'exploitation du tiers monde et donc le déplacement de la barrière de classe) depuis 40 ans; il se trouve que l'écologie à questionné la croissance et le productivisme depuis 40 ans, alors que les "autres pensées de gauche n'y sont pas encore; il se trouve que l'écologie s'est située d'emblée sur le champ libertaire, quand les autres en étaient encore à la dictature du prolétarariat ou sont encore aujourd'hui sur des postures parfois proches du bonapartisme; il se trouve que l'écologie a posé la question de la finitude de la planète, quand "les autres pensées de gauche" en sont encore à vouloir que le monde entier consomme plus demain qu'aujourd'hui...
- L'écologie dès le départ, était bien plus qu'une "pensée de gauche". L'écologie à pensé une représentation des questions politiques qui ne s'inscrivait pas uniquement sur l'axe droite-gauche au sens classique du terme ( répartition des richesses, justice sociale versus individualisme et loi de la jungle) , mais également sur l'axe libertaire-autoritaire, sur l'axe productivisme-non productivisme, sur l'axe primauté de l'économique ou primauté de l'humain dans son milieu  , et cette représentation en 4D a du mal a se satisfaire de la seule explication droite-gauche.
- "Le reste du débat est commun avec les "autres pensées" de gauche,"? Je ne partage pas. La droite et la gauche ont partagé les totalitarismes sanglants sans les écolos, la droite et la gauche ont partagé la destruction de l'environnement à très hautes doses sans les écolos, la droite et la gauche partagent toujours le nucléaire (et tout ce qu'il contient de totalitarisme, militarisme, mépris des générations futures, déni du bien commun...) sans les écolos, la droite et la gauche partagent toujours une primauté de l'économique sur l'humain depuis près de deux siècles , et aussi une techno-idolatrie que les écolos ont contesté depuis bien longtemps.
Ajoutez les OGM, défendus encore par une (petite) partie de la gauche, le refus des médecines alternatives, les combats d'arrière garde contre les pédagogies alternatives, un rapport toujours prédateur avec la nature, une grande méfiance des pratiques de développement personnel, un positivisme qui produit ses effets jusque dans les politiques de recherche qui ont abandonné sciences sociales et botanique... je stoppe la liste, il se fait tard.  
Il est évident que sur l'axe "partage des richesses- justice sociale, écolos et gauche sont presque d'accord. Presque, car il faudra quand même parler d'un modèle économique extensible aux 9 milliards d'habitants de la planète, si on veut vraiment l'égalité.  Par contre sur les autres axes, il y a de très grandes différences, peut être plus profondes qu'entre le PS et la gauche critique, parce qu'elles interrogent les fondamentaux de la vie en société, du rapport à l’autre, du rapport entre l'homme et la nature, et du sens à donner au progrès. 
Didier Jouve,

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