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jeudi 29 novembre 2012

Die 26150 : Depuis plusieurs semaines des habitant-e-s réoccupent des logements vides à Caucause...



Kom Média Bibliothèque-Cantine-Infokioske-la-Kokoserie.
Bonjour,
Plusieurs squatts ont été ouverts les dernières semaines dans le quartier de Cocause, à Die, qui abritent désormais une cantine (des repas végétariens à prix libre chaque mercredi midi ­  vous êtes bienvenu-es ­ également, si le coeur vous en dit, pour venir préparer), mais aussi un infokiosque et une bibliothèque, et pas mal d'autres activités et espaces dédiés...
Ci-dessous, une brève présentation, et l'annonce d'une réunion publique vendredi prochain, à laquelle vous êtes convié-es !
N'hésitez pas à passer, même avant vendredi : de tels lieux sont intéressants par les rencontres qu'ils permettent ! (...)
Cocause, une barre H.L.M. en partie réquisitionnée par une Bibliothèque-Cantine-Infokioske, la Kokoserie, dès le 27 octobre 2012, et par des habitant-es, nouvel-les, puis ancien-nes.
Une réaction violente : le bailleur social frise l'apoplexie, l'affaire immobilière était pourtant dans le sac, le boutiquier d'InterMarché prêt à cracher la monnaie pour avoir la place de construire sa galerie marchande sur des terres déjà habitées...
Alors Drome Aménagement Habitat, propriétaire... ­ ou usurpateurs, après tant d'années de loyers chèrement payées par plusieurs générations de travailleur-euses, l'immeuble datant de 1962 a déjà été remboursé plusieurs dizaines de fois!­ D.A.H. donc, qui doit quand même gratter pour équilibrer son budget... envoie à plusieurs reprises les forces du désordre, ici, les gendarmes de Die, des autres cantons, les agents de la préfecture, certain-es de ses employé-es peu délicat-es : privation de courrier et autres tracasseries, violation de domicile avec violence physique, et tout récemment saccage des appartements vides...
Pour l'instant, résistance victorieuse. C'est à ceux/celles qui habitent de décider. Non à la grande surface. Immeuble autogéré ! Soutien bienvenu... 
Réunion publique vendredi 30 nov. à 19h00
La Kokoserie / Appartement 202 / Batiment B / Quartier Cocause / F25150 Die
Retrouvez du son, et les communiqués diffusés par Kokoserie sur le site internet de Radio Diois Rdwa.fr, émission Die-ambulation du 22 XI 2012 :
Bibliothèque-Infokisoque : La Kokoserie, http://www.rdwa.fr/Bibliotheque-Infokisoque-La-Kokoserie_a1775.html
Mots clés : habitat collectif, pédagogie sociale, jardin, cantine, supermarché, enfant, enfants, radio...
Cocause toujours : Les ateliers de rue, style pédagogie sociale, du samedi après midi, qui existent depuis près d'un an, continuent, et un appartement socialisé il y a une dizaine d'années et géré en bail gratuit par l'Espace social & culturel du Diois (ESCDD) accueille des activités toutes les semaines...
Yves Bonnardel
kokoz kokoz

Crest, Cobonne et Montvendre : Formation à la Pleine Conscience...



Formation à la réduction du Stress par la Pleine Conscience (MBSR) en Drôme : Cobonne, Crest et Monvendre.
Bonjour (1),
Je vous rappelle la Journée de Pleine Conscience en silence prévue dans le cadre du cycle MBSR à lieu ce dimanche 2 décembre.
Dimanche 2 décembre de 9h30 à 17h30
Dans le Dodécadome (photo jointe) de la Ferme de Baume Rousse à Cobonne-26 (5 kms de Crest, route à partir de Aoüste).
Co-voiturage à 8h15 à Die sur le parking de U devant le Bar à Pâtes ou à 8h45 à la gare de Crest.
Les repas sont pris en silence avec les plats apportés par chacun.
Merci d'apporter tapis, couverture, coussin de façon à être confortable pour les pratiques.
Au plaisir de vous retrouver et de pratiquer ensemble,
Amicalement,
Anne
PS: Les personnes qui désirent participer à la journée Mouvements et Pleine Conscience qui a lieu le lendemain, lundi 3 décembre à Art'aime à Montvendre peuvent dormir au gîte d'Art'aime le dimanche soir.
Bonjour (2),
Vous trouverez ci-dessous les informations concernant les Ateliers et Journées Mouvements et Pleine Conscience ouverts à toutes et tous. La participation financière est libre.
Ces ateliers sont basés, en plus des outils pour pratiquer la Pleine Conscience,  sur des mouvements de relaxation dynamique doux ( Kiryuho), avec de la musique. Ces pratiques favorisent la souplesse physique et mentale, apporte une sensation intérieure de bien-être et aide à atténuer les tensions, à développer son calme, son intuition et sa créativité.
  Si vous êtes intéressé-e-s, merci de vous inscrire sur les liens ci-dessous. Pour les personnes intéressées dont je n'aurais pas les adresses mail, merci de bien vouloir me les transmettre afin de pouvoir les informer de toute modification.
Au plaisir de s'ouvrir au mouvement conscient avec vous,
PS: Vous trouverez ci-joint un article de Jon Kabat Zinn sur la Pleine Conscience
www.associationresonance.blogspot.com
Mouvements et Pleine Conscience : Ateliers et Journées pour explorer son être dans le Mouvement Conscient.
Libérer l'énergie de vie à travers son corps et ainsi s'ouvrir à la créativité
Observer dans le mouvement. 
- Développer une qualité de Présence à l'instant présent dans le Mouvement
- Éveiller son corps aux sensations, à la respiration et à la musique
- Laisser le corps s'exprimer dans l'accueil et le lâcher-prise
- Accueillir les mouvements du corps sans jugement
et ainsi 
- Prendre conscience de ses fonctionnements limitants
- S'ouvrir à la circulation de l'énergie vitale
- Laisser son corps se réharmoniser
- Développer un bien-être intérieur
Si vous êtes intéressé-e-s pour participer à ces ateliers et à ces journées, merci de vous inscrire en cliquant sur le lien ci-dessous :
Toutes les dates proposées sont prévues et ne correspondent pas à un sondage pour un choix 
Ateliers " Mouvements et Pleine Conscience"  de 18h30 à 20h30  
Lieu : Monastère Ste Claire de Crest, 53 rue des Auberts : 
Jeudi 20 décembre 2012
 S'inscrire : http://framadate.org/gd221mabkj6e63h8
Suivi d'un repas partagé pour fêter la fin d'année.
Journées " Mouvements et Pleine Conscience"  de 9h30 à 17h30
Lieu : Gîte Art'Aime - Montvendre-26
Lundi 3 décembre 2012
S'inscrire : http://framadate.org/76llallmcnt6le9o
La journée "Mouvements et Pleine Conscience" du 3 décembre se déroule au Gîte Artaime-Les Dourcines 26120 Montvendre Drôme
contact@artaime.com
Tél.: 04 75 59 24 27 ou 06 43 16 51 40
Accès : Le gîte Artaime se trouve au lieu-dit "Les Dourcines" entre Crest et Romans (à 4 km au sud de Chabeuil en direction de Crest).
Possibilité de dormir sur place (20€ ou 25€ avec le petit déjeuner : réserver en téléphonant au gîte Art'Aime).
Repas partagé à partir des plats apportés par chacun. Une cuisine est mise à notre disposition.
Pour les pratiques, apportez une tenue souple, un tapis de sol, une couverture, un coussin pour s'asseoir par terre (sinon il y a des chaises hautes ou des sièges bas avec dossier.
http://associationresonance.blogspot.fr/p/ateliers-et-journees-mouvements-et.html
Amicalement,
Anne Tesson
Chastel 26150 Die
04 75 21 00 56


Le PCF vote contre le Budget 2013... et contre la Gauche....



Le projet de budget 2013 rejetée par le Sénat
L'abstention des communistes a fait échouer son vote...C’est la 3ème fois que le PCF vote contre la Gauche et joint ses voix à la Droite.
Le Sénat a rejeté ce mercredi le premier projet de budget du quinquennat Hollande qui prévoit 24 milliards d'euros de hausses d'impôts dont la fameuse taxe à 75%, en votant contre son volet recettes.
Le budget de la Sécurité sociale avait  déjà été rejeté dès sa première partie, l'UMP, l'UDI-UC (centriste) et le CRC (communistes) votant contre.
Sur le budget général, les communistes seront jusqu'au-boutistes et devraient s'abstenir comme ils l'ont déjà fait en commission. Voter contre les classe dans l'opposition.
Encore une fois, la majorité de gauche sénatoriale, qui n'a que 6 voix d'avance, n'a pas fait bloc, les communistes s'abstenant, ce qui a permis à la droite UMP et UDI-UC centriste de mettre en minorité le gouvernement. Le volet recettes a été rejeté par 165 voix contre 156. Ce rejet équivaut à celui de l'ensemble du projet de loi de finances pour 2013.
Le gouvernement pas suivi
Le gouvernement avait demandé une deuxième délibération et un vote bloqué sur la plupart des modifications votées précédemment par les sénateurs, comme la suppression de l'article «pigeons» sur la taxation des plus-values de cessions d'entreprises ou la taxation de l'huile de palme ou de l'aspartame. Il n'a pas été suivi.
L'article d'équilibre des finances publiques avait ainsi placé le déficit budgétaire de l'Etat à 61,9 milliards d'euros, soit 707 millions de plus que celui voté par l'Assemblée nationale (61,277 milliards d'euros). Il a été rejeté. Le rapporteur général du Budget, François Marc (PS), en a appelé en vain à toutes les composantes de la majorité pour que «dans une mer tempétueuse», on «suive le capitaine».
Aucun amendement écologiste accepté
André Gattolin (Ecolo) a déploré «qu'aucun des amendements écologistes n'ait été accepté» mais a souligné que «malgré tout» le texte «s'inscrit dans une politique de gauche». Marie-France Beaufils (CRC, communiste) a regretté que les propositions de son groupe pour plus de justice fiscale n'aient pas été prises en compte. Jacques Mézard (RDSE, à majorité PRG) aurait «souhaité d'avantage d'économies sur la dépense» mais a estimé que le texte «va dans le bon sens».
Le président UMP de la commission des Finances, Philippe Marini, a critiqué une «politique fiscale inacceptable contrecyclique». «Nous ne cautionnerons pas un choc fiscal de 20 milliards d'euros pour les ménages et entreprises», a souligné François Zocchetto (UDI-UC). Le PLF 2013, après un échec probable de la CMP (commission mixte paritaire, 7 sénateurs, 7 députés), repartira pour une nouvelle lecture à l'Assemblée nationale puis au Sénat avant que les députés n'aient le dernier mot.
C'est la version votée par l'Assemblée en première lecture qui sera discutée en nouvelle lecture. Elle prévoit 24 milliards d'euros de hausses d'impôts, dont la fameuse taxe à 75%, et 10 milliards d'efforts sur les dépenses afin de tenir les 3% de déficit public par rapport au PIB. Elle est fondée sur une hypothèse de croissance de 0,8% l'an prochain.
La ministre Marisol Touraine souhaite que les élus communistes du Sénat jouent «pleinement» leur rôle
Marisol Touraine a souhaité ce dimanche que les élus communistes du Sénat jouent «pleinement» leur rôle, estimant qu'en rejetant les textes qui leur sont présentés, ils ne pouvaient pas «peser» sur ces textes.
La ministre des Affaires sociales et de la Santé s'exprimait trois jours après le rejet au Sénat du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2013, les communistes ayant voté contre.
«Le Sénat aujourd'hui est le lieu d'expression de la diversité de la majorité présidentielle», a affirmé Marisol Touraine dimanche, dans le cadre de l'émission .
«Il est souhaitable que les discussions puissent avancer»
«Je souhaite que le Sénat joue pleinement son rôle. C'est une institution importante et elle sera d'autant plus importante qu'elle souhaitera jouer ce rôle-là puisque les textes finalement reviennent à l'Assemblée nationale. Donc, si le Sénat souhaite peser sur les textes, il est souhaitable que les discussions puissent avancer», a-t-elle ajouté.
Au Sénat, la gauche dispose d'une majorité étroite de quelques voix alors qu'à l'Assemblée nationale, le groupe PS et ses alliés radicaux de gauche ont la majorité absolue.
L'Assemblée nationale ayant constitutionnellement le dernier mot, le rejet de textes au Sénat n'empêche pas leur adoption.
MCD-APL

mercredi 28 novembre 2012

Que les élus ressemblent enfin aux citoyens....

Réforme territoriale: pour que les élus ressemblent enfin aux citoyens

Par Gwendoline Delbos-Corfield
Dans une tribune parue dans la revue Prospective Rhône-Alpes Méditerrannée,  Gwendoline Delbos-Corfield expose sa vision de la réforme territoriale : mode de scrutin unique, simplification du millefeuille de collectivités, statut de l’élu et refonte de la fiscalité, autant de moyens pour revitaliser la société et ouvrir la voie à des politiques publiques audacieuses.

Les politiques publiques sont-elles des leviers pour agir réellement sur les évolutions économiques, sociales et environnementales du pays et changer la vie quotidienne des citoyens ? La politique peut-elle apporter des solutions aux problèmes rencontrés par les habitants ? Tout nouveau pas de décentralisation doit commencer par cette question.
Peu nombreux sont ceux qui s’intéressent au choix des projets et des élus qui décident de l’utilisation de l’argent public aux différents échelons territoriaux. L’abstention augmente, et ce sont justement ceux qui auraient le plus besoin d’améliorations structurelles qui votent le moins.
Comment pourraient-ils avoir confiance ? Le personnel politique et l’organisation administrative ne représentent ni les citoyens, ni les logiques de territoires, ni les idées nouvelles de la société. Obsolète, la réalité politique et administrative de ce pays est profondément injuste, adaptée à une minorité seulement de la population. L’innovation est souvent freinée par ces édiles et ces collectivités conservatrices, inégalitaires, mal réparties sur le territoire.

POUR QUE LES ÉLUES RESSEMBLENT ENFIN AUX CITOYENS : UN MODE DE SCRUTIN UNIQUE

Observez une assemblée de conseil régional : diversité des âges, parité des sexes, reflet des vagues d’immigrations, mixité sociale (encore insuffisante) mais aussi mélange des apparences et des looks à l’image de la société. Penchez-vous maintenant sur une séance de conseil général : de 0 à 10% de femmes, 50 ans de moyenne d’âge, cheveux grisonnants impeccables, costume cravate de mise, …
A l’image des cénacles, des conseils d’administration des grandes entreprises, mais aussi malheureusement de nos parlementaires. Sauf à vouloir garder des privilèges d’oligarchie politique, une rénovation institutionnelle doit instaurer le scrutin de liste proportionnel. Voilà qui permettrait l’émergence de toutes les sensibilités sociales, culturelles et politiques de la société et la parité nécessaire.

POUR RENDRE NOTRE MODÈLE COHÉRENT AU NIVEAU EUROPÉEN, SIMPLIFIER LE MILLEFEUILLE AUTOUR DE LA COMMUNE, L’INTERCOMMUNALITÉ ET LA RÉGION

Le grand enjeu incontournable des prochaines décennies, c’est évidemment l’adaptation au changement climatique et le défi du partage de l’énergie sans pollution supplémentaire. Nous devons apprendre à mieux mutualiser sur un territoire, éviter les gaspillages et les superpositions, avoir des productions soutenables. Pour mettre fin aux baronnies et à la compétition des territoires, il faut aller progressivement vers la disparition des conseils généraux, incompétents à l’échelle européenne.
Comme chez nos voisins, la région, renforcée, aura un rôle stratégique de prévision du développement des territoires, avec des schémas directeurs en matière d’aménagements, de déplacements, d’économie. Partenaires de ces régions chef de file, les intercommunalités, correspondants à des bassins de vie, seront autorités organisatrices pour le logement, le transport, la gestion des grands équipements.
La commune, terrain de la démocratie locale, répondra aux exigences de proximité. Les pôles métropolitains, super-structures technocratiques, institutionnalisant l’abandon des territoires ruraux, n’ont d’intérêt que pour leurs futurs présidents cumulards, trop heureux d’être chefs de riches principautés.

MODERNITÉ ET ÉQUITÉ SONT POSSIBLES EN ÉCHO À LA VITALITÉ DE LA SOCIÉTÉ

Deux chantiers déterminent la réussite de nos réformes : la démocratisation du statut de l’élu et la refonte de la fiscalité. Il ne pourra y avoir démocratie exemplaire avec le statut de l’élu actuel. Plus d’élus choisis par leurs pairs comme dans les communautés de communes. Suffrage direct pour tous.
Plus de cumul qui empêche la confrontation d’idées et qui concentrent tout le pouvoir dans quelques mains. En revanche, les élus ont besoin d’une protection sociale, d’un accompagnement pour le retour à l’emploi et d’un droit réaffirmé à la formation. Sinon, ne resteront que les rentiers, les fonctionnaires, les professions libérales surreprésentés parmi les élus locaux.
Les impôts locaux sont injustes et n’ont pas été révisés, les collectivités territoriales n’ont pas d’autonomie fiscale, les systèmes de péréquation entre territoires riches et pauvres demandent à être renforcés. Aujourd’hui, les habitants de certaines zones en difficulté et moins protégées payent parfois plus d’impôts. Si les taxes locales étaient harmonisées, la redistribution était favorisée, et la fiscalité écologique existait, nous retrouverions autonomie et équité.
Le système actuel est conçu pour conforter ceux qui sont élus dans un conservatisme confortable et frileux, les innovations sociales et environnementales sont empêchées, et le mille-feuille apparaît au citoyen toujours plus incompréhensible. Avec une proportionnelle généralisée, des échelons clarifiés et simplifiés, un statut de l’élu et une réforme de la fiscalité, nous pourrons espérer des politiques publiques audacieuses, prospectives, en adéquation avec les besoins de la société et de la planète. 
Gwendoline Delbos-Corfield

Ré-oxygéner la Démocratie...

En Rhône Alpes, la démocratie participative : à quoi ça sert?

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Par Lela Bencharif
S’engager : pour quoi et comment ?
A l’heure des crises multiples, sur un territoire vaste comme Rhône Alpes, quels outils mobilisés pour que chacun s’approprie la chose publique et puisse agir : démocratie 2.0, médias participatifs, interpellation citoyenne, atelier citoyen, conférence de consensus… ?
Notre démocratie ne se mesure pas seulement au nombre de voix glissées dans une urne, ou exprimées dans la rue ! En complément de la démocratie représentative, il existe désormais différentes instances à vocation d’information/sensibilisation, de concertation, de consultation voir même parfois de co-construction des politiques publiques, et, cela en complément de la société civile organisée (les réseaux associatifs, les syndicats, le CESER).
Mais ce n’est pas suffisant ! La démocratie participative ne se décrète pas. Elle n’est ni un slogan politique, ni un objet de communication. Elle se construit dans la durée et se nourrit sans cesse d’initiatives individuelles et collectives, de débats publics. Ce qui est au cœur de ces démarches, c’est bien l’engagement individuel au service de l’intérêt général et du bien commun.
Une politique régionale de démocratie participative doit offrir aux rhônalpins un cadre de mise en ouvre de la participation citoyenne.
Le conseil régional propose déjà, par exemple :
- pour les jeunes, une expérimentation depuis septembre 2012 de démarche participative dans les Lycées et CFA,
- au plus près des territoires, en accompagnant financièrement les initiatives citoyennes et collectives permettant d’apporter du débat public (avec une attention particulière pour l’outil média participatif).
- des atelier citoyens, pour construire et faire évoluer ensemble les politiques régionales.
Un des outils de démocratie directe voté par les élus régionaux dès la fin de l’année 2010, n’a hélas pas pu se mettre en place parce qu’il était ouvert aux résidents étrangers : le droit d’initiative citoyenne. Vous pouvez compter sur ma détermination pour que ce droit de pétition, outil clef d’une citoyenneté active, soit véritablement mis à la disposition des rhônalpins en 2013 Alpes.
Par ailleurs, à l’heure ou les citoyens exigent « plus de démocratie », il est urgent de renforcer les conditions et les formes de dialogue entre le conseil régional et les habitants : avec une ouverture au numérique, avec des débats ou conférence de consensus sur des enjeux sociétaux tels que les droits humains et droits citoyens, la transition énergétique, l’éthique et la politique…
Une citoyenneté active en Rhône Alpes est possible ! 
Lela Bencharif

Tentation....



Nous avons de l'or sous nos pieds et nous ne nous baissons même pas pour le ramasser. Telle est, peu ou prou, la pensée des partisans de l'exploitation des gaz de schiste. La plus grande partie de la presse économique et des milieux d'affaires mène sur ce sujet, depuis de longs mois, un lobbying forcené pour faire céder les résistances du pouvoir politique.
A défaut de partager leur sentiment, on peut comprendre la tentation qui les habite. Il suffit de regarder ce qui se passe outre-atlantique pour se dire qu'une telle manne ne nous ferait pas de mal en ces temps de désindustrialisation accélérée : ces nouvelles ressources fossiles contribuent en effet de manière significative au redressement du secteur manufacturier américain en faisant baisser les coûts de production d'un certain nombre de filières industrielles. Mieux, elles sont en passe de hisser les Etats-Unis au rang de premier producteur mondial d'hydrocarbures. Inversement, quand on songe aux quelque 60 milliards d'euros que l'Hexagone dépense chaque année en importations énergétiques, on se prend à rêver de l'extraordinaire bouffée d'oxygène (si on ose dire) et de compétitivité que cet or noir domestique pourrait apporter à notre économie. Le Royaume-Uni de Margaret Thatcher avait connu son cadeau du ciel avec le Brent de mer du Nord, l'Europe en crise des années 2010 tiendrait le sien avec les gaz de schiste. Et nous nous entêterions à le refuser ?
Pourtant François Hollande l'a redit : dans l'état actuel des technologies, pas question d'autoriser l'exploitation de ces richesses qui attendent sagement dans notre sous-sol depuis quelques millions d'années. En effet, la fracturation hydraulique pollue les nappes phréatiques, consomme de gigantesques quantités d'eau et dégage d'importants volumes de méthane dans l'atmosphère. Dans de telles conditions, l'exploitation de cette ressource serait un crime contre l'environnement. Mais François Hollande, qui s'entend à la nuance, l'a bien précisé : dans l'état actuel des technologies… Du coup, l'espoir renaît dans le camp des lobbyistes : laissons la porte ouverte et le progrès technologique aura bientôt raison de ces quelques inconvénients passagers.
A supposer qu'il en soit ainsi, faudrait-il pour autant autoriser l'extraction des gaz de schiste ? Il y a lieu d'en douter. L'exploitation de ces ressources nous ferait retomber dans la dépendance aux énergies fossiles et retarderait d'autant la mise au point de modes de production et de consommation plus sobres, plus efficaces et plus respectueux à la fois de notre écosystème et de notre intérêt de long terme. Bref, elle différerait dangereusement notre rendez-vous avec la réalité. Car, tandis que chacun a l'oeil rivé sur les compteurs d'une conjoncture économique incontestablement préoccupante, le réchauffement climatique se poursuit et s'aggrave. Décidément, les gaz de schiste ont tout du cadeau empoisonné.
Thierry Pech

Saillans : Les Rendez vous du Mercredi...



Les Rendez vous de Saillans
Voilà l'hiver qui arrive...
Alors pour continuer à partager des moments avec les copains et ne pas rester enfermés dans nos tanières,
l'Oignon lance :
Le goûter des marmots et marmottes
les mercredis après-midi de 16h à 18h

L'occasion de faire partager  vos talents de pâtissier, vos jeux ou lectures favorites aux copains et aux parents.
On vous attend nombreux!
L'Oignon
L’Oignon Local Associatif
26 Saillans
Catherine Jammes
04 75 21 61 06

mardi 27 novembre 2012

Die 26150 : Elections municipales 2014...



Les élections municipales de Die ont commencées ce 20 novembre 2012.
Le mouvement écologiste se lance le premier dans « un grand rassemblement des bonnes volontés » sur un projet et un programme, loin des marchandages partisans et les luttes de pouvoirs obsolètes. Nous publierons tous les textes et les interventions sur le sujet de tous les partis. A égalité de lignes et d’ interventions. MCD.
Municipales 2014. (Photo de Die : Le marché : seul l' intérêt de la population... au futur rendez vous.)
« Les élections municipales sont encore loin, et d'autres sujets plus importants préoccupent à juste titre les diois.
Cependant, ayant été sollicités par un parti politique sur notre position, et pour ne laisser aucune place à la spéculation politique, nous faisons connaitre publiquement nos intentions.
Lors des prochaines élections municipales, nous proposerons un projet  de développement économique, écologique et  solidaire pour les habitants de Die. Nous le ferons en toute indépendance, avec la conviction que la vie municipale doit se construire surtout avec les initiatives positives.
Notre liste sera composée de citoyennes et citoyens partageant les mêmes valeurs de gauche, humanistes, écologistes;  Ils et elles  resteront libres de leurs engagements. Notre liste ne dépendra pas de structures ou de négociations partisanes. Nous pensons que le Diois en a trop souffert.
Nous serons à l'écoute de celles et ceux qui partagent le projet d'une société plus fraternelle, et cherchent à conjuguer dans leur action l'efficacité économique, la solidarité sociale et la protection de notre environnement. Ils et elles  construisent chaque jour l'avenir et sont de plus en plus nombreux,  leurs initiatives ont besoin du soutien de l'action publique et des habitants de notre ville.
En janvier 2013, nous engagerons la construction de ce projet commun et vous invitons à y participer ».
Les écologistes du Diois.

L' Etat recule d' un pas....



Notre-Dame-des-Landes: Une «commission de dialogue» ou de discorde?
Manifestation contre le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le 17 novembre 2012. FABRICE ELSNER
ENVIRONNEMENT - Les opposants au projet d'aéroport sont pour la plupart méfiants face à la commission promise par le Premier ministre...
Un dialogue qui pourrait être un monologue: c’est ce que redoutent les opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, en Loire-Atlantique, au lendemain de l’annonce par le Premier ministre de la création d’une «commission de dialogue». Destinée à «exposer ce projet et entendre toutes les parties prenantes», la commission n’a toutefois pas convaincu les opposants du bien-fondé de la construction d’un nouvel aéroport dans la métropole nantaise.
Dialogue ou explication de texte?
Pour Dominique Fresneau, président de l’Association citoyenne intercommunale des populations concernées par le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Acipa), «le Premier ministre veut amener des mesures d’apaisement alors que c’est lui qui a allumé des incendies partout», déclarait-t-il après les violents affrontements entre militants anti-aéroport et forces de l’ordre ce samedi. «M.Ayrault peut toujours se comporter en pompier aujourd’hui mais s’il veut revenir à la discussion, il va falloir que l’apaisement soit réel sur le terrain et qu’il n’y ait plus de forces de police à Notre-Dame-des-Landes.» Choqué par la répression qui a eu lieu sur le site du futur aéroport et devant la préfecture à Nantes, Dominique Fresneau estime qu’il faut d’abord «panser et compter nos blessés, et on verra après quel mode de discussion on pourra adopter».
Le dialogue semble donc mal parti entre des opposants qui se posent désormais en victimes et un gouvernement inflexible, comme l’a rappelé le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, qui estime que le dialogue doit se faire «sans conditions». Pour l’avocat spécialisé en droit de l’environnement Arnaud Gossement, on est très loin du «dialogue environnemental» promis par le chef de l’Etat lors de la conférence environnementale de septembre dernier: «Le Premier ministre a donc annoncé la mise en place d'une "commission du dialogue" qui n'a aucunement pour objet d'entretenir un dialogue mais bien celui de confirmer une décision déjà prise par le Premier ministre lui-même», écrit l’avocat. «A quoi servira cette "commission du dialogue"? A deux choses: "exposer" et "entendre". Elle n'a donc nullement pour but le dialogue mais l'explication de texte.»
Des solutions pour sortir de l’impasse
La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a d’ailleurs déclaré ce dimanche que le rôle de la commission se limiterait à «exposer à toutes les parties prenantes la réalité des travaux réalisés, de leur impact sur la biodiversité» et qu'il ne s'agissait «aucunement de revenir sur le projet d'aéroport». Les écologistes du gouvernement, qui ont applaudi dans un premier temps la création de cette commission, ne sont pas dupes: le co-président du groupe Europe-Ecologie-Les Verts à l’Assemblée nationale, le député François de Rugy, a reconnu que «bien sûr, nous n'avons pas compris que cette commission de dialogue signifiait l'arrêt pur et simple du projet». Il espère néanmoins que ce ne soit pas «une commission de propagande». La Confédération paysanne a pour sa part averti qu’elle était prête à dialoguer «mais sur les modalités d'arrêt du projet, pas sur un moindre impact écologique comme ils le souhaitent», a déclaré Cyril Bouliguand.
Comment sortir de l’impasse?
La députée européenne Corinne Lepage (Cap21) estime qu’il faut «inventer pour ce projet une modalité totalement nouvelle de prise de décision. Cela impliquerait de la part du gouvernement qu’il accepte de geler cette décision, c’est-à-dire éventuellement de la remettre en cause, à l’issue du débat national, ou au moins régional, qui serait organisé». L’euro-député écologiste Daniel Cohn-Bendit appelle lui à «prendre exemple sur le conflit qui a eu lieu il y a deux ans en Allemagne à propos de l’enfouissement de la gare de Stuttgart»: «Devant la virulence des manifestations, l’ancien ministre-président du Land Bade-Wurtemberg, qui était de droite, a nommé un médiateur, qui était reconnu par les deux parties. Il a organisé un débat public pendant trois semaines, retransmis par la télévision locale. Et proposé un référendum.»
Le Parlement européen à la rescousse
En attendant l’instauration d’une véritable concertation, voire d’un vote, plusieurs recours contre le projet d’aéroport sont en cours d’instruction. La pétition déposée par deux associations auprès du Parlement européen pour non-respect de plusieurs directives européennes (notamment sur l’évaluation des impacts sur l’environnement, sur l’eau, les directives «oiseaux» et «habitats»), aurait des chances d’aboutir. Mais d’ici là, les opposants aimeraient un moratoire sur le projet qui soit plus convaincant que la seule promesse du gouvernement de ne procéder à aucun défrichement avant six mois.
Audrey Chauvet
En décidant de faire un geste envers les opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), le gouvernement a placé Europe Ecologie-Les Verts (EELV) dans une position de force, car il la demandait depuis 40 jours. Eux qui réclamaient depuis des jours la nomination d'un médiateur "pour faire baisser la pression" n'ont pu que se réjouir de l'annonce, samedi, de la mise en place d'une "commission du dialogue". "Une excellente nouvelle", avait salué dans la foulée Jean-Philippe Magnen, porte-parole du parti dans un communiqué.
Trois jours plus tard, les associations réclament comme préalable au dialogue le départ des forces de l'ordre du site de Notre-Dame-des-Landes. Une demande sur laquelle EELV s'est aussi  engagée mardi lors d'une conférence de presse organisée au siège du parti en présence de plusieurs responsables d'EELV. Après avoir salué les annonces de ce week-end, Pascal Durand, le Président des écologistes, a "regretté – et c'est un euphémisme – que les opérations policières ne soient pas arrêtées". "C'est une évidence qu'en démocratie il ne peut pas y avoir de dialogue dès lors qu'il y a des violences sur le terrain", a-t-il ajouté avant de marteler : "Il faut que les forces de police se retirent de la zone !"
"Propos regrettables"
M. Durand, qui doit être reçu mercredi par François Hollande dans le cadre des consultations sur la réforme des institutions, a écrit au chef de l'Etat pour lui demander que le sujet de Notre-Dame-des-Landes soit abordé lors de cette rencontre. La partie s'annonce d'autant plus serrée que la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, comme celle du Parti socialiste, Frédérique Espagnac, ont toutes deux répété bêtement depuis que l'aéroport se fera même contre les populations.
"Des propos regrettables" pour François de Rugy, coprésident des députés écologistes : "Quand on veut mettre en place une médiation, on ne commence pas par dire qu'on en connaît déjà la fin." Mais les écologistes veulent malgré tout croire à l'utilité de la commission.
"Il faut rester sur la communication de Jean-Marc Ayrault, a plaidé Ronan Dantec, sénateur de Loire-Atlantique. Dans son communiqué de samedi, il souligne que 'des interrogations subsistent'. C'est un mot d'ouverture." "Nous ce qu'on souhaite, c'est que les arguments objectifs soient posés, glisse Yannick Jadot, député européen. Et nous n'avons aucun doute sur le fait que les irrationalités du projet vont apparaître."  "Si la commission du dialogue aboutit à la conclusion que l'aéroport n'est pas pertinent, j'espère que le gouvernement en tirera les conclusions", veut également croire M. Magnen.
Composition de la commission ?
En attendant, les écologistes restent vigilants sur cette commission dont ni la feuille de route, ni la composition n'ont encore été dévoilées trois jours après l'annonce de sa création. "Les personnalités choisies seront un signe de crédibilité de la démarche", a prévenu M. de Rugy, qui avait mis en garde dès dimanche contre la tentation d'en faire "une commission de propagande" comme le PS sait si bien en meettre en place.
"On est très attentif à la composition et au cahier de route de la commission", a renchéri José Bové, député européen. "Comment elle va travailler ? Avec des auditions ? Est-ce qu'on se donne du temps ? C'est important de ne pas avoir de date butoir", a aussi ajouté l'ancien leader de la Confédération paysanne. Honnête, M. Magnen a précisé qu'EELV, "qui n'est pas neutre", ne postulait pas pour y siéger.
Face aux questions sur les relations au sein de la majorité sur ce sujet, M. Durand a souhaité que le débat "ne se limite pas à un échange entre EELV et PS". En effet ici la parole est à la Société Civile. Interrogé sur la pertinence de rester au gouvernement, il a de nouveau répondu que les écologistes sont à leur "place dans cette majorité", notamment "pour faire en sorte que les discours correspondent aux actes".
"Nous ne sommes pas là pour marcher derrière des décisions bonapartistes", a-t-il redit. Des propos partagés par toute la famille écologiste. Oubliées les divisions de la présidentielle ou du traité budgétaire européen, désormais Pascal Durand, François de Rugy, Yannick Jadot ou encore José Bové posent ensemble sur la même photo.
MediasCitoyensDiois-AgencePresseLibertad

Die 26150 : Théâtre Les Aires

Dimanche 2 décembre, 17h

Musiques festives et théâtrales au siècle des Lumières

Concert

Choeur, soprano, ensemble instrumental, danseurs
Au programme : Campra, Rameau, Rousseau
Promenade musicale au siècle de Rousseau en trois tableaux qui concrétisent par le chant, la musique et la danse, des univers musicaux et des sensibilités sociales, politiques et philosophiques qui s’opposeront dans la Querelle des bouffons.
1er tableau : La lagune vénitienne renvoie aux artistes français une image fascinante et irréelle. Pour Watteau, elle est une île enchantée et pour Campra, un lieu de carnaval et de fête perpétuelle. Extraits du Carnaval de Venise (1699).
2e tableau : Au voyage exotique, nous vous invitons, dans l’extrait des Indes galantes (1735), opéra tragique de Rameau, musique raffinée et savante, française par excellence, liée aux fêtes royales et au faste de la cour de Versailles.
3e tableau : La musique pastorale et mélodique de Rousseau, compositeur amateur, charma le «coin de la reine» avec Le Devin du village (1752): simplicité, naturel, spontanéité. Rousseau s’adresse au peuple au-delà de la cour.
Clin d’oeil diois pour le final : une gigue, dont la partition fut peinte par Louis Farjon, au 18e siècle sur le plafond de la chapelle du Château de Saint Laurent, situé sur la route de Ponet.
Conception et direction : Monique Cieren / Soprano : Anne L’Espérance / Ensemble instrumental : Delphine Viry (violoncelle), Kate Goodbehere (violon), Marion Fermé (flûte à bec), Monique Cieren (clavecin) / Danseurs : Cie Talon Pointe / Chrorégraphie : Véronique Elouard et Frédéric Vershoore / Choeur : Die Cantat
Production : Die Cantat en partenariat avec L’Association Dioise des Amis des Arts et du Musée
Tout public / Durée : 1h30
P.T. : 12 € / T.R. (étudiants) : 8 € / Gratuit – 12 ans

Mercredi 5, 16h30 Super Fiston
Compagnie du Jabron Rouge

 Genre : Marionnettes

Durée : 40 min.
Public : Tout public dès 3 ans
T.U. : 5 € 
Fiston n’a pas sommeil, trop occupé par ses bricolages et ses histoires de Super Héros combattant  vaillamment ennemis et monstres imaginaires.
Mais il est tard, il faut se coucher. Là-haut, dans le ciel, le marchand de sable passe, qui l’aide à s’endormir.
Pendant la nuit, Fiston rêve d’un monstre et se réveille, paniqué. Ses parents le rassurent comme tous les autres parents, gentiment mais maladroitement : « Les monstres, ça n’existe pas ! ».
Mais voilà, Fiston est sûr que son monstre existe. Et qu’il va revenir. Alors il prépare un piège et il attend… Mais le soir venu, aucun monstre ne s’est montré.
Très dépité, Fiston doit accepter les explications de son père : le monstre n’existe que dans ses rêves.
-          Mais si je m’endors, le monstre va revenir et qu’est-ce que je vais faire ?
-          Tu vas te défendre ! Tu peux être un Super Héros même dans tes rêves !
-          Tu crois ?
Fiston se couche, s’endort et rêve… Le monstre apparaît… À toi de jouer, Super Fiston !
Si ses qualités assurent la marionnettiste de l’attention complète du jeune public, c’est le superbe castelet dessiné par le scénographe René Delcourt qui fait le reste du travail. Collage de boîtes, de portes qui s’ouvrent sur le vide, de poulies et d’une boîte à musique, ce décor tout de guingois frappe par sa richesse du détail et subjugue sans réserve les spectateurs, petits et grands. » – Le Courrie
Texte, marionnettes et interprétation : Nathalie Roques / Scénographie, décor et musique originale : René Delcourt / Mise en scène : Pierre Richards
Production : Compagnie du Jabron Rouge

Renseignements et réservations : 04 2658 80 35

billetterie@est-ouest.com


www.theatre-de-die.com

Le capitalisme détruira tout et tous....



Les deux tiers des arbres dans le monde sont menacés de dépérissement
Les forêts, poumons de la Terre, sont menacées de dépérissement. Les arbres se montrent beaucoup plus vulnérables à la sécheresse que ce que les scientifiques imaginaient. Quand ils manquent d'eau, ils font des embolies : des bulles d'air obstruent les vaisseaux de transport de la précieuse sève des racines à leurs cimes. Un dessèchement fatal les guette. Toutes les espèces sont concernées : feuillus ou conifères. Tous les climats également : humides ou secs.
Pour la première fois, une vaste étude internationale jette un regard global sur ce phénomène. Sur plus de 220 espèces réparties dans 80 régions aux climats variés, leurs conclusions, publiées en ligne dans la revue Nature mercredi  21 novembre, pointent une vulnérabilité alarmante pour l'avenir des écosystèmes.
Environ 70 % des arbres étudiés seraient sur le fil du rasoir, fonctionnant à la limite de l'embolie. Leurs marges de manœuvre sont étroites, qu'ils poussent en zone tropicale, en zone tempérée ou en zone de type méditerranéen. "Tous les arbres et toutes les forêts du globe vivent en permanence à la limite de leur rupture hydraulique. Il y a donc une convergence fonctionnelle globale de la réponse de ces écosystèmes à la sécheresse", résume Hervé Cochard, chercheur à l'INRA, à Clermont-Ferrand, et coauteur de l'étude pilotée par Brendan Choat, de l'université Western Sydney (Australie), et Steven Jansen, de l'université d'Ulm (Allemagne).
Cette découverte étonnante conduit à envisager des scénarios catastrophe, sur lesquels les chercheurs ne se prononcent pas : les évolutions prévues du climat devraient être marquées par des épisodes de sécheresse plus fréquents. Une mortalité accrue des arbres fait planer sur les écosystèmes une nouvelle menace, non prise en compte actuellement dans les scénarios climatiques.
DES CHERCHEURS TRANSFORMÉS EN PLOMBIERS DE LA BIOSPHÈRE
Pour aboutir à ces constats, les chercheurs se sont transformés en plombiers de la biosphère, afin de sonder l'état de santé des systèmes vasculaires de transport du liquide nutritionnel chez les plantes. La probabilité d'apparition de bulles d'air dans la sève augmente si l'arbre est contraint d'aspirer plus fort la sève dans ses ramifications. C'est ce qui arrive en cas de fortes chaleurs, qui augmentent la transpiration de l'arbre, ou lors d'une carence en eau, qui oblige la plante à pomper intensément.
Ce phénomène d'embolie ou de cavitation a été mesuré dans les années 1960 en utilisant des microphones enregistrant l'éclatement de ces bulles. Depuis, les techniques ont été perfectionnées et les chercheurs sont capables de mesurer à partir de quelle pression dans la sève la conduction hydraulique est diminuée de moitié par la formation de bulles. Ce seuil de vulnérabilité est ensuite comparé à la pression de sève, mesurée in situ pour différentes espèces.
Mauvaise surprise, les scientifiques ont découvert que cette différence est finalement faible pour la majorité des espèces recensées. "Que les forêts de type méditerranéen, soumises à des sécheresses, soient proches de ce seuil n'est sans doute pas étonnant. Mais même les forêts tropicales ont peu de marge de manœuvre", constate Hervé Cochard.
"J'ai pu récemment observer en Guyane que la saison sèche, particulièrement aride cette année, a causé des dégâts. Les plantes pourront sans doute s'en sortir, mais que se passera-t-il si ces épisodes se multiplient ?", s'interroge Jérôme Chave, du laboratoire Evolution et diversité biologique du CNRS, à Toulouse.
LES ARBRES PEUVENT "MOURIR DE FAIM", PAS SEULEMENT DE SOIF
En 2010, dans la revue Forest Ecology and Management, une autre équipe avait alerté sur le nombre inquiétant de forêts affaiblies par la sécheresse. Les 88 zones recensées depuis 1970 n'étaient pas toutes en zone aride, et leur nombre était en augmentation.
"La tendance à la hausse se poursuit. En vingt ans, les superficies connaissant un dépérissement des forêts ont été multipliées par quatre. Dans l'Ouest canadien, c'est une zone équivalente à la forêt française qui est dans ce cas", précise Michel Vennetier, de l'Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture, à Aix-en-Provence, coauteur de l'étude de 2010. Le chef de cette équipe, Craig Allen, plaide d'ailleurs pour un observatoire mondial du dépérissement des forêts, trop de zones, comme la Russie, restant hors des radars faute de données fiables.
"Il est un peu exagéré de faire des problèmes d'embolie la cause unique des dépérissements et mortalité des arbres. D'autres causes existent", note Hendrik Davi, de l'INRA à Avignon. Les arbres peuvent, par exemple, également "mourir de faim" à la suite d'une sécheresse, et pas seulement de soif.
Le premier réflexe d'un arbre soumis à un stress hydrique ou de température est de fermer les organes qui lui permettent d'échanger avec l'extérieur, les stomates. Cela pour éviter la transpiration. Mais ce faisant, le CO2 n'est plus absorbé, et la photosynthèse ne peut plus produire les sucres nécessaires à la croissance. Celle-ci ralentit. L'arbre puise alors dans ses réserves, jusqu'à l'épuisement et éventuellement la mort.
"DISPOSER DE DONNÉES PHYSIOLOGIQUES MONDIALES"
La fin peut être accélérée par l'arrivée d'insectes, comme les scolytes, qui profitent de cet affaiblissement du végétal pour le coloniser. Les "légistes" ont donc souvent du mal à identifier une cause unique lors d'un décès. "Au minimum, ce phénomène de cavitation est un facteur déclenchant. Le seuil que nous avons estimé est aussi le seul trait physiologique pour lequel nous ayons une vision globale", indique M. Cochard.
Son équipe a constaté que les arbres ont des capacités d'adaptation. Ainsi, selon leurs estimations, 40 % des feuillus vivent au-dessus du seuil d'embolie, alors que seuls 6 % des conifères en sont capables. Ce qui prouve que des stratégies de résistance existent. Mais leurs mécanismes ne sont pas encore compris, et les auteurs notent que "ces réparations ne peuvent fonctionner que si les périodes de sécheresse sont suivies de précipitations suffisantes pour revenir à la normale".
"En Provence, les années suivant la canicule de 2003 ont également été très sèches, et nous avons constaté des mortalités importantes sur les pins sylvestres, les sapins et les chênes-lièges quelques années après", rappelle Michel Vennetier.
"C'est important pour nous de disposer de données physiologiques mondiales. Nous pourrons ainsi les intégrer dans nos modèles climatiques tenant compte de la végétation et faire le lien entre les échelles globales et locales. Mais il est trop tôt pour se prononcer sur les conséquences de la découverte de ces risques d'embolie", estime Nicolas Viovy, du Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (CEA-CNRS-université de Versailles-Saint-Quentin), spécialiste de ces questions de modélisation.
David Larousserie

lundi 26 novembre 2012

Anthropologie méditative...



Bonsoir à toutes et tous, Nous avons reçu ce texte de Jean Loup Pintaux de Romeyer (26). Jean Loup est un vieux Diois qui connaît bien la Vallée de la Roanne où il a vécu longtemps. A Romeyer,  il lit, étudie et philosophe depuis des années. "Il développe ici une anthropologie métaphysique très personnelle et ...parfois elliptique qui met en perspective l'ampleur de la crise écologique et met en valeur la spécificité mythique du Diois ainsi que l'aptitude de ses habitants à faire face aux enjeux environnementaux, énergétiques, économiques et culturels auxquels les générations successives seront confrontés pour trouver les réponses vitales destinées à protéger la vie locale".
Claude Veyret, rédacteur.

Gentes dioises et gentils diois du livre,
- Après un fort long séjour au désert (1), l'assimilation d'un nombre significatif de documents touchant à peu près tous les domaines (2)  du savoir humain, de nombreuses séances de méditation, quelques séquences de consciences non ordinaires ou j'ai appelé l'allié, le frottement à l'esprit de bon nombre de gens, une vie quoi, quelques éléments me semblent susceptibles de valoir partage.
- Nous sommes à un moment clé de l'évolution. Cela va se traduire par une mutation, tant concernant notre environnement externe - notre biosphère - que concernant notre biologie individuelle intime, que collective, touchant notre clade dans son ensemble.
- Nous faisons partie d'un méta organisme - 19 ou 20éme niveau de complexité, selon les critères d'analyse -, constituant nous même un sous méta organisme émergent - nous le nommerons Humanité -, commensal du premier. Nous le nommerons, pour plus de facilité Gaïa.
Ce méta organisme évolue depuis son émergence - près de 4 milliards d´années - et tend vers une complexité de plus en plus grande, menant à l'émergence de la conscience. Il semblerait que le méta-organisme Humanité, constituerait l'équivalent d'un système neural mobile de Gaïa. Certains situent EARTH. RISE - première photo de la terre depuis Apollo en 1969 -, comme la première prise de conscience de soi du méta organisme Gaïa.
Selon les analyses de Groff, ce méta organisme - comme tous les mammifères supérieurs -, l'Humanité passe par quatre Matrices Périnatales fondamentales, et nous sommes dans la troisième matrice - la plus violente et la plus redoutable - et nous allons entrer dans la matrice quatre. Selon toute vraisemblance, bon nombre d´humains sont déjà parvenus dans cette quatrième matrice, et encore plus sont encore en deuxième matrice.
Il semble que les différents clades humanoïdes qui se sont succédé depuis à peu près 7-8 millions d´années, ont évolué - comme leur matrice Gaïa - par saut évolutifs adaptatifs, en fonction de crises écologique, énergétiques, successives - plus ou moins violentes et dévastatrices, liées aux cycles cosmiques, et à des «rencontres» de Gaïa avec plusieurs corps célestes. Ces crises énergétiques se sont traduites, jusqu'à maintenant, par cinq grande crises d'extinction biologiques successives, qui ont sélectionné et façonné la vie sur Terre. Homo Sapiens Sapiens constituerait donc l'aboutissement évolutif d´une forme d'intelligence et de conscience sur terre.
L'élément nouveau, inédit dans l´évolution, est que notre clade, par les capacités phénoménales que lui procure l'intelligence expérimentale cumulée - notamment grâce à l'invention de l'écriture, du livre, qui a permis l'émergence de l’exo-mémoire, spécificité humaine unique - permise par son énorme néo cortex, fruit de l'adaptation évolutive, est devenue la première force géologique sur la planète. Par notre industrie, nous avons modifié l'équilibre géologique, hydrologique et gazeux de notre biosphère, et par voie de conséquence, notre climat. Cette modification massive va, elle aussi, amener une sixième extinction de masse - 50 60 % de la biomasse - et l'émergence d'une nouvelle mutation de notre clade. Nous sommes peut-être en train d'assister à l'émergence de Homo Sapiens Sapiens Sapiens, celui qui se sait clade commensal clé du méta organisme Gaïa.
- Une puissante transgression énergétique est en train de nous tomber dessus, qui va bouleverser tout notre biôme, et bousculer tous nos modes.
Cela va alors se traduire, sur le moyen terme, par l'inhabitabilité de la plus part des zones actuellement habitées, urbanisées pour la plupart, pour cause de non disponibilité d'eau potable, empoisonnement et
épuisement biologique des terres cultivables, érosion massive, détérioration par des épisodes climatiques brutaux répétitives, réduction massive de la biodiversité, non viabilité énergétique des habitats urbains, effondrements des réseaux de distribution énergétiques, des services. Ces territoires vont progressivement perdre leurs populations qui va migrer vers des zones disposant encore de terres cultivables, de ressources hydriques, d'espace, abritées de certains épisodes climatiques destructeurs. Le plus souvent en altitude, et loin des côtes.
Une des principales conséquences de la transgression énergétique sera donc un phénomène migratoire de grande ampleur. Il suffit de considérer les documentaires animaliers sur la flore et la méga faune africaine pour saisir le problème.
Les zones que la première et la seconde révolution industrielle avaient marginalisées, la moyenne montagne, comme à chaque fois dans l'histoire, vont alors devenir le but de ces flux migratoires. Au 19 ème siècle, le Diois comptait 38 000 habitants. Les modes culturaux de l'époque avaient amené une véritable catastrophe écologique : sur-culture, sur-pâturage entraînant sur érosion et désertification. Cela s'est traduit, logiquement, par un fort flux d’exode rural, et une vaste entreprise de reboisement massif pour stabiliser les sols et rétablir le couvert végétal. Hélas en monoculture résineuse, mais il faudra bien s'en contenter et faire avec ce dont nous disposons.
En adoptant certaines techniques expérimentées ailleurs, et d'autres façons d’être, je pense que nous sommes capables de fournir toit, nourriture, boisson, vêtements, travail, éducation, à une population dépassant les 38 000 habitants du siècle dernier, et ce de façon durable! Mais cela passe par une entreprise colossale d'adaptation de l'environnement, pour la maîtrise des sols, de l´eau, de la biomasse, de l'énergie solaire et éolienne.
Cela va passer par une mobilisation massive des ressources humaines, facilitées par les flux migratoires, unissant aussi bien les autochtones -souvent issus d'anciens flux migratoires - que les nouveaux arrivants.
Et cela pour faire face à cette transgression énergétique.
Un des avantages indéniables du Diois et des Diois (es), est son affinité avec le Livre. L´exo-mémoire.
Le Diois est le Pays du Livre. Et les Diois (es) sont les Gens du Livre. Il n´y a qu'a considérer le taux de fréquentation de la médiathèque, et la quantité et la variété de livres disponibles dans les bibliothèques particulières, le succès d’un Café bibliothèque, ou encore la lecture disponible au TRESOR !
Je crois que le Diois sera la matrice nourricière - tant matériellement que spirituellement, grâce à la mise en valeur de l’exo-mémoire - de l'équivalent d'une cellule souche de l'Humanité - Homo sapiens 3 - en gésine.
Pour faire face à la transgression énergétique et à ses effets dévastateurs qui vont délier ce qui était relié, nous allons réunir, dans le Diois, l’Osiris dispersé. Et cela grâce à l’exo-mémoire. Et de cette réunion, naîtra un Horus. Comme pour d'autres zones de moyenne montagne qui devront affronter la même évolution.
Ces cellules souches seront alors amenées à se mettre en réseaux horizontaux en toile d'araignées, comme un réseau neural planétaire, à même de s'intégrer commensalement dans notre méta organisme matriciel bio-sphérique.
Mais cela implique donc la mise en valeur de paramètres existants localement de façons encore non dominantes, ou mal orientées. C'est sur le développement et le mise en valeur de ces paramètres que vont se jouer le devenir du pays, et le notre. Nous allons devenir les acteurs conscients de notre évolution et de notre adaptation à notre bio-sphère. Nous sommes l'évolution consciente en marche! Nous portons l'émergence d'un nouveau mythe fondateur. Celui d'une Humanité unifiée et consciente, intégrée dans sa biosphère! Il y a du pain sur la planche !
L'expérience permet de comprendre les manifestations extérieures d'une réaction immunitaire, face à une attaque extérieure, quelle qu’elle soit, pour un organisme supérieur, un mammifère, ainsi que lors de la mise bas d'une femelle parturiente. L'intelligence de l'écologie permet- en changeant le point d'application
- d'appréhender ce que cela peut donner pour un méta organisme planétaire. Nous serions alors à la fois les géniteurs, la parturiente, le nouveau né et la sage femme! Même après travaux, je ne suis pas sur que la maternité de Die soit prévue pour ce genre de situation! Mais c'est une perspective intéressante. Je conviens que cela est aussi audacieux que terrifiant !
C'est une perspective digne de géants. Mais - comme l'a écrit un paysan philosophe régional - ce pays produit des géants ! Pour mémoire, je rappelle que dans la mythologie antique, les géants, descendants de
Jupiter - le Dieu de l'antiquité -, sont à l´origine de l’Humanité telle que nous la connaissons.
Bien évidement, une telle perspective ne pourrait advenir sans adhésion et participation pleine et entière, volontaire - avec l´intention - de la population. Le financement - qui ne dépasserait guère ce que le sieur
Tapie s'est mis dans les fouilles à nos frais - pourrait s'organiser de plusieurs façons. A étudier! Mais c'est de l'ordre du réalisable.
Aussi délirant que cela puisse paraître, je crois néanmoins que c'est ce qui nous attend pour le siècle et demi à venir. A peut près 7 générations!
On peut en discuter, et c'est le but de ce texte.
A bientôt!
Le vieux dans la montagne
- 1- Il a longtemps habité à Saint Nazaire le Désert.(NDLR)
- 2 - Autodidacte, philosophe local et grand lecteur en tout genre (NDLR).
3 Photos de statut de Cybelle : Déesse  adorée de Dioises et Diois