Information Participative

Médias Citoyens Diois continu !

Retrouvez-nous sur notre nouveau site :

http://mediascitoyens-diois.info

vendredi 5 octobre 2012

19 centrales atomiques françaises sont défaillantes...



Les défaillances de sécurité des 19 centrales nucléaires françaises pointées par Bruxelles
Les contrôles de sécurité systématiques menés par l'Union européenne ont révélé des défaillances de sécurité dans l'ensemble des centrales nucléaires françaises, affirme lundi 1er octobre Le Figaro, citant "un bilan encore confidentiel". Les 19 installations de l'Hexagone "manquent d'instruments de mesure sismique adaptés aux exigences post-Fukushima", note le quotidien sur son site Internet.
Ces carences avaient déjà été pointées par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) française dans son long rapport publié en juin et imposant des milliers de prescriptions aux exploitants.
Néanmoins, observe Le Figaro, la centrale de Fessenheim, que François Hollande s'est engagé à fermer en 2016, "présente moins de mauvais points dans le tableau récapitulatif du document européen. Un exemple : les procédures prévues en cas d'accident grave sont jugées insuffisantes à Chooz et Cattenom, mais adéquates [dans la centrale alsacienne]".
D'après le journal, le parc français doit revoir ses dispositifs pour "les scénarios extrêmes envisagés par Bruxelles : tremblement de terre, inondations, résistance par conception à des secousses ou à des impacts comme la chute d'un avion".
Le commissaire européen à l'énergie, Gunther Oettinger, dont les équipes ont inspecté l'ensemble des 147 réacteurs européens, espère être en mesure de soumettre son rapport et ses recommandations aux dirigeants de l'UE lors du sommet des 18 et 19 octobre à Bruxelles. "Nos contrôles de sécurité ont été stricts, sérieux et menés en toute transparence. Ils ont permis de révéler ce qui allait bien et là où il fallait apporter des améliorations", a-t-il assuré dans une déclaration écrite transmise à la presse. "En général, la situation est satisfaisante, mais nous ne devons avoir aucune complaisance", a-t-il ajouté.
Nucléaire : les injonctions de l'ASN pour améliorer la sûreté du parc français
C'est un "pavé" de plus de 300 pages. Il réunit 32 décisions comportant chacune une trentaine de mesures. Soit, au total, près d'un millier de prescriptions faites par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) aux exploitants des installations nucléaires françaises : EDF pour les 58 réacteurs en activité et l'EPR en construction à Flamanville (Manche) ; Areva pour la fourniture et le retraitement du combustible ; le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) pour les installations de recherche.
Ce volumineux catalogue d'injonctions, présenté jeudi 28 juin par le président de l'ASN, André-Claude Lacoste, et son directeur général, Jean-Christophe Niel, fait suite aux "évaluations complémentaires de sûreté" – les stress tests – demandées par le gouvernement français et par le Conseil européen, après l'accident de Fukushima du 11 mars 2011. Il est destiné à garantir "un renforcement significatif des marges de sûreté" des sites atomiques français, face à des catastrophes naturelles (tremblement de terre, inondation, tempête) ou à une perte d'alimentation en électricité ou en eau (causée par un aléa naturel, un attentat ou le crash d'un avion).
"NIVEAU DE SÛRETÉ SUFFISANT"
Début janvier, au vu des rapports remis par les exploitants, l'ASN avait estimé que "les installations examinées présentent un niveau de sûreté suffisant pour qu'elle ne demande l'arrêt immédiat d'aucune d'entre elles". Toutefois, ajoutait-elle, "la poursuite de leur exploitation nécessite d'augmenter dans les meilleurs délais, au-delà des marges de sécurité dont elles disposent déjà, leur robustesse face à des situations extrêmes". L'Autorité de contrôle avait alors esquissé plusieurs pistes pour y parvenir.
Il aura donc fallu six mois pour les transformer en prescriptions qui s'imposent désormais aux exploitants. Un délai qui peut paraître bien long, au regard du traumatisme provoqué par la catastrophe japonaise. Mais nécessaire, explique l'ASN, pour formaliser par le menu toutes les exigences. EDF, Areva et le CEA, qui s'y sont préparés, ont du reste jusqu'au... 30 juin seulement pour remettre "un dossier détaillé" présentant la façon dont ils se conformeront à l'une des injonctions prioritaires : la mise en place d'un "noyau dur" préservant, en toutes circonstances, les fonctions vitales des installations nucléaires, à commencer par les centrales d'EDF.
Ce noyau dur, précise aujourd'hui l'ASN, appelle des "dispositions matérielles et organisationnelles" visant à "prévenir un accident avec fusion du combustible ou en limiter la progression", à "limiter les rejets radioactifs massifs" et à "permettre à l'exploitant d'assurer les missions qui lui incombent dans la gestion d'une crise". Pour les réacteurs nucléaires, "des moyens électriques bunkerisés" devront "être en place partout avant 2018", et des groupes électrogènes de secours supplémentaires installés dès la fin 2013.
CRÉATION D'UNE "FORCE D'ACTION RAPIDE"
Autre obligation : la création d'une "force d'action rapide nucléaire", pouvant intervenir en moins de vingt-quatre heures sur toute centrale accidentée. Elle devra pouvoir être mobilisée dès la fin de 2012 et "être complètement opérationnelle au plus tard fin 2014". S'y ajoutent, pour l'usine de La Hague (Manche) d'Areva, la mise en œuvre de "moyens robustes de réalimentation des piscines d'entreposage [des combustibles usés]". Et, pour plusieurs réacteurs de recherche du CEA, des "améliorations des installations" face au risque d'inondation, de séisme, de perte de refroidissement ou de feux de sodium.
Ces consignes vont contraindre les exploitants à "des travaux massifs", a conscience M. Lacoste, qui juge que le coût de 10 milliards d'euros auquel les a évalués le PDG d'EDF, Henri Proglio, est "un ordre de grandeur raisonnable". Ces travaux s'étaleront sur plusieurs années, le calendrier des prescriptions courant jusqu'à 2018.
Une fois toutes ces mesures appliquées, la sécurité du parc nucléaire sera-t-elle assurée ? "Fukushima a confirmé ce que j'ai toujours dit : un accident ne peut jamais être exclu", répond le président de l'ASN. Autrement dit, "personne ne peut garantir qu'il n'y aura jamais d'accident nucléaire en France". Ce que le gendarme du nucléaire résume encore d'une formule tout sauf lénifiante : "Nous savons aujourd'hui que l'improbable est possible."
Pierre Le Hir
Une hausse inquiétante des doses reçues par imagerie
"Assez satisfaisante." C'est ainsi que l'Autorité de contrôle (ASN) qualifie l'année 2011, dans son rapport annuel sur "l'état de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France". Sur cette période ont été enregistrés 1062 "événements significatifs", dont deux classés au niveau 2 sur une échelle de gravité comptant 7 degrés. S'y ajoutent trois événements de niveau 2 survenus dans les activités de radiothérapie, sans conséquences pour les patients.
L'ASN se montre toutefois "préoccupée" par l'augmentation des doses de rayonnement délivrées dans le cadre d'examens faisant appel à l'imagerie médicale. En cinq ans, les doses reçues par le public ont progressé en moyenne de 47 %. Un scanner complet du corps équivaut ainsi à une dose de 20 millisieverts, soit la limite annuelle admise pour les travailleurs du nucléaire. L'ASN estime donc "nécessaire de rechercher une meilleure maîtrise des doses".
Ecologie au Quotidien
DIE, Rhône-Alpes, France
Le Chastel 26150 DIE
Tel : 04 75 21 00 56       

« Réseau Diois Transition Biovallée de la Drôme »

Vidéos des Rencontres de l'Ecologie
Film de 1,56mn : http://www.terrealter.fr/voir.php?id=4
2009 Film de 2,30mn : http://www.dailymotion.com/video/xa2yh4_ecologie-au-quotidien_webcam?from=rss

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire