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samedi 31 mars 2012

Biovallée : vers une appellation de qualité....


Label « Biovallée »
Je vous confirme par la présente notre prochain RV du 11 avril de 7h45 à 10h dans les locaux de la CCC à Aouste sur Sye (entrée porte de droite du bâtiment de la mairie), annoncé suite à la réunion d’information du 6 mars dernier sur la création de l’association de gestion de la marque biovallée® (cf courriel ci-dessous). Les collectivités porteuses de biovallée® et tous les bénéficiaires d’aides du Grand projet Rhône-Alpes (GPRA) ou du Pôle d’excellence rurale (PER) Biovallée® sont invités à devenir des membres fondateurs de cette association.
Certains d’entre vous ont demandé soit du temps, soit des précisions afin de pouvoir préparer au mieux le positionnement de leur instance de décision. Nous vous proposerons donc une réunion en deux temps : ce 11 avril pour construire ensemble des propositions à adopter formellement dans une AG de création programmable le 9 mai prochain au matin (date à confirmer selon les disponibilités de chacun).
Merci par avance de votre présence sur ces deux dates fin que les débats tenus le 11 avril n’aient pas être reconduits le 9 mai.
Adoption des statuts (document joint) : si questions : les soulever / débattre le 11/4 pour adoption formelle ensuite
Election du conseil d’administration : identification de candidats le 11/4 pour établissement d’une liste et éventuel appel à candidatures complémentaires
Définition du siège social : proposition « pépinière de l’écosite d’Eurre », avec bureaux disponibles.
Proposition de domiciliation bancaire : NEF ? A formuler le 11/4 pour demandes d’informations et comparaisons éventuelles entre banques
Proposition de composition du comité d’agrément : identification de candidats le 11/4 pour établissement d’une liste et éventuel appel à candidatures complémentaires
Adoption de la charte : (voir documents joints) si questions : les soulever / débattre le 11/4 pour adoption formelle ensuite
Approbation du contrat de cession de la marque de la CCVD à l’association : présentation en séance le 11/4 pour amendements éventuels
Adoption d’un barème d’adhésion : voir document joint à amender en séance le 11/4 pour discussion formelle et adoption en mai
Approbation d’un budget prévisionnel pour 2012 : voir document joint à amender en séance le 11/4 pour discussion formelle et adoption en mai (hors budget communication)
Calendrier de travail : voir document joint
Plan de communication : à présenter à la séance de mai si suffisamment de temps disponible
Création d’un poste de directeur(trice) pour assurer la gestion et le développement de l’association (profil joint à débattre le 11/4 avec calendrier de création)
Modalités d’accompagnement de la phase de création de l’association dans l’attente d’un recrutement (par les agents des collectivités)


La formulation par retour de mail / téléphone des questions que vous vous posez sur la charte, les statuts, le budget et le barème d’adhésion me sera utile pour préparer au mieux la réunion du 11 avril. Je serai joignable pour cela : lundi 2 avril après 16h30, jeudi 5 avril matin (à la CCVD) vendredi 6 avril 10h-12h.
Philippe MEJEAN
Chef de projet Biovallée
Ligne directe 04 75 22 47 95 (lun, mar, ven)
Standard de la CCVD les jeudis 04 75 25 43 82
Absent les mercredis

Quel sens de la Vie....


La crise comme diversion et le sens de la vie (économique)
L’un des aspects les plus méconnus de la crise actuelle est peut-être à quel point elle représente une diversion désastreuse. On ne peut même pas dire que ce soit une diversion fictive ou frivole. Non. Nous sommes bel et bien, collectivement, les otages d’une logique qui nous prend à la gorge et nous empêche de nous poser la question du sens même de notre vie économique. Car il y a urgence.
Le «sauve-qui-peut» qu’ont engendré le sauvetage des banques et des institutions financières en 2009, puis la crise monétaire de la zone euro liée à l’explosion des dettes souveraines en 2010-2011, accaparent l’attention des dirigeants et du public à un point tel que les enjeux cruciaux de notre temps ont été éclipsés. C’est à croire que l’actuelle architecture monétaire et financière - qui est en tout point responsable de la crise qui nous frappe - possède ce pouvoir inquiétant d’évincer les vraies questions, en produisant régulièrement des effondrements au nom desquels toutes les énergies politiques doivent être mobilisées.
L’idée d’une transition postcarbone faisait doucement son chemin comme projet politique positif et enthousiasmant. L’urgence écologique d’une décroissance concertée et équitable s’imposait lentement à certaines consciences. Comme par enchantement, à ce moment précis, les excès de l’obligation de croissance inscrits dans notre système monétaire et financier ont donné lieu à un cataclysme économique d’une ampleur telle que la seule réponse - véritablement désespérée - qui ait la faveur des gouvernants est… une décroissance non concertée et injuste, maquillée sous le vocable de l’austérité. La cure budgétaire va coûter des points de croissance du PIB, les programmes sociaux de nombreux pays vont souffrir - ce qui concrètement se traduira surtout, comme souvent, par la souffrance des plus vulnérables et par l’affaissement des conditions de vie des classes moyennes. Croire que, sous cette forme, cette crise soit une aubaine est un contresens. Que nenni. Le mot d’ordre, plus que jamais, est et sera : «Peu importe l’écologie ! A bas la pauvreté subie ! Faisons revenir la croissance !». Et le tour est joué.
Quelle croissance ? Pour quels emplois ? Et pour produire quoi, comment, où ? Qui consommera tout cela ? Et la biosphère est-elle capable de supporter une remise en route de plus du système qui la détruit déjà ? Toutes ces questions, si essentielles pour l’avenir, n’ont quasiment plus droit de cité quand, à gauche comme à droite, on tente de satisfaire les investisseurs internationaux en «faisant du chiffre» dans le domaine de l’austérité…
Savoir comment concilier emploi et écologie est absolument essentiel. Comprendre comment créer de la prospérité dans une économie stationnaire est crucial. Mais il est strictement impensable de se poser ces questions dans les partis politiques et dans les cercles d’affaires ou dans les syndicats au moment où les citoyens craignent pour leur poste de travail et leur épargne. Le diagnostic ne saurait être plus clair : grâce à la crise actuelle, le capitalisme financiarisé a remplacé une crise de sens rampante par une crise monétaire et une crise des finances publiques. Diversion, en effet.
Car notre système économique souffre bel et bien, et depuis longtemps, d’une profonde crise de sens. La croissance de la production et de la consommation n’est pas, et n’a jamais été, l’objectif ultime de l’économie. Le but, c’est la prospérité de chaque être humain. Produire et consommer toujours davantage n’ont de sens que si l’on fait l’hypothèse que les biens priment toujours sur les liens - et c’est bien ce modèle d’un être humain acquisitif et possessif qui a guidé la naissance et le déploiement de notre système depuis trois siècles. Notre manière d’exploiter les ressources, de travailler, de produire, de créer et de faire circuler l’argent - tout ceci a été façonné de manière à pousser le plus loin possible le potentiel de consommation de l’économie. Dans quel but ? Celui de donner un sens à la vie. Celui de permettre à chacune et à chacun une existence prospère. Ce projet a été mené tambour battant pendant trois siècles. Non seulement - comme le montrent de multiples enquêtes - il a échoué quant au bonheur qu’il promettait, mais il a engendré des inégalités massives et tenaces et il a rendu l’humanité aveugle sur les conséquences environnementales de sa fuite en avant.
Il nous faut de nouveaux projets associant solidarité et autonomie des personnes. Des solutions d’avenir existent, notamment dans le domaine d’une économie écologique ne se limitant pas à la seule promotion d’un capitalisme vert. Ces perspectives pratiques ne se cantonnent pas à l’évaluation marchande des «services écologiques» que nous rend la biosphère. Poursuivant la tradition d’une écologie politique à la fois radicale et pragmatique, elles tracent des voies exigeantes pour concilier la nécessaire réduction de la croissance avec la tout aussi nécessaire redécouverte d’un fait essentiel : la vie prospère, celle qui a un sens profond, passe par l’exploration, en nous, de notre «alternatif intérieur» - cette part de nous-mêmes qui est capable de vivre en paix avec les limites de la nature et de valoriser les liens humains, est capable aussi d’une nouvelle forme de militantisme. Militer, aujourd’hui, c’est d’abord reconnaître que les misères qu’engendre le système actuel ne sont que la contrepartie d’un refus collectif des limites naturelles et humaines. Militer, c’est commencer par reconnecter l’économique et le philosophique - la vie réfléchie, consciente, lucide, sensée afin de ne pas confondre une fois de plus prospérité et croissance, richesse et opulence, liberté et surconsommation.
Dernier ouvrage paru : «L’homme économique et le sens de la vie. Petit traité d’alter-économie» (éditions Textuel, collection «Petite encyclopédie critique»).
CHRISTIAN ARNSPERGER Economiste à l'université de Louvain, Belgique.

vendredi 30 mars 2012

Agenda des Diois et Crestois...


Le programme du forum de la mobilité en Biovallée: 31 mars et 1er Avril.
Samedi 31 mars à l’Ecosite d’Eurre
16h : Accueil
Ouverture du forum par Annie Agier, élue Régionale et Bernard Farigole, président du CLD
16h30 : Lancement festif du forum avec spectacle familial par la Cie Ziganime
BRICOLO est très sollicité par ses clients, il doit répondre à de nombreuses commandes...
Toute l'équipe se met au travail.
Un Spectacle surprenant en évolution permanente avec toujours plus d'acrobaties, d'humour et de vélos délirants. A voir en famille !
17h30 : visio-conférence de Nicolas Mercat
Écomobilité, mobilité douce, mobilités actives, transport en commun... De quoi parle-t-on exactement ? Et quels sont les enjeux de mobilité auxquels les espaces ruraux et péri-urbains vont être confrontés : augmentation des prix des carburants, allongement des distances, dominance de la voiture individuelle, limites financières des collectivités dans l’organisation des transports en commun, précarité énergétique des ménages. Comment collectivités et citoyens peuvent ensemble inventer des nouvelles solutions ?  Fin 18 h 30.
Conférence retransmise en direct au CFFPA de Die sous réserve que l’ Ecosite soit en capacité de retransmettre (réserv. auprès du CLD du Diois : 09 54 74 41 72)
Dimanche 1er avril à la fondation Ardouvin à Vercheny-le-Bas
9h30 : accueil
Ouverture par le CLD et le chef de projet du CDDRA
10h : un panorama des pratiques locales
Restitution des résultats suites à la consultation réalisée auprès des habitant-e-s de la vallée de la Drôme en janvier 2012
10h15 : première série d’ateliers participatifs
Au choix : L’articulation des transports publics (avec Bernard Collignon de l’ARDSL et Bernard Cusenier du Conseil Général de la Drôme) ou les déplacements domicile-travail (avec les entreprises Enertech et l’Herbier du Diois)
12h15 > 13h30 : Pause repas
Pique-nique tiré du sac, snack sur place avec les jeunes de l’Espace social et culturel du Diois, ou repas à la fondation Ardouvin sur réservation avant le 15/03
13h30 : émission Radio Saint-Férréol en public
14h30 : deuxième série d’ateliers participatifs
Au choix : Où trouver l’information (avec la MoPI, la maison de la mobilité du Pilat) ou la voiture autrement (avec le Collectif Bouge Tranquille du Royans)
16h30 : Séance plénière de clôture
Restitution des ateliers et clôture du forum
Et tout au long de la journée :
- les stands d’acteurs de la mobilité
- des espaces d’expression et de documentation
- des expositions pédagogiques
- des expositions de véhicules anciens (vélos, mobylettes, voitures…)
Les intervenants et les invités du forum de la mobilité
Samedi 31 mars à l’Ecosite d’Eurre
La Compagnie Ziganime
Fondée en 2004 par Didier Gomard, la compagnie Ziganime rassemble des artistes de l'école du cirque du Nord Isère et de l'association sportive Pour Ailes. Au départ BRICOLO a inventé et construit une douzaine de vélos : Les vélos de BRICOLO. Il intervenait seul sur scène. Mais pour dynamiser et enrichir les spectacles, il s'est rapidement fait épauler par d'autres artistes : MECANO, GIRO, BIDOUILLE et ZIGOTO. Une alchimie clownesque et acrobatique pour le plus grand plaisir du public.
Nicolas Mercat
Nicolas Mercat est co-fondateur d’Altermodal, bureau d’études spécialisé dans les écomobilités, au sein du groupe d’ingénierie du développement durable INDDIGO dont le siège est à Chambéry.
Consultant reconnu nationalement dans les mobilités actives, il travaille actuellement principalement sur la mobilité en milieu rural et dans les secteurs péri-urbains et sur les problématiques d’accompagnement des changements de comportement.
Dimanche 1er avril à la fondation Ardouvin à Vercheny-le-Bas
L’atelier l’articulation des transports publics
Bernard Collignon - ARDSL
L'Association Rail Dauphiné Savoie Léman est le partenaire de tous les usagers du train du Sillon Alpin. Genève et Grenoble sont les têtes d’un vaste ensemble géographique appelé « Sillon Alpin ». Il rassemble les villes de Genève, Annecy, Aix-les-Bains, Chambéry, Valence et Grenoble dans une des zones les plus dynamiques d’Europe. L'ARDSL milite pour un important développement des liaisons ferroviaires dans le Sillon Alpin. L'ARDSL est le lien officiel entre les Usagers, la SNCF, les CFF et la
Région Rhône-Alpes.
Bernard Cusenier – Conseil Général de la Drôme service transports
Le Département investit pour améliorer et développer la qualité des transports collectifs interurbains et scolaires. En charge des transports scolaires et des lignes régulières interurbaines, le Conseil Général a également mis en place le transport à la demande, un système original pour l'arrière-pays assuré par taxi ou transporteurs, sur réservation auprès d'un organisme relais. Bernard Cusenier, chef du service transports du Conseil Général de la Drôme évoquera les objectifs et les contraintes de son service.
L’atelier déplacements domicile-travail
L’Herbier du Diois – La prime Verte
Inciter ses salariés à venir au travail autrement qu’en véhicule à énergies fossiles, voilà le sens de la prime verte de l’Herbier du Diois, Fournisseur de plantes aromatiques biologiques depuis 30 ans. L’entreprise verse une prime de 100€ aux salariés qui viennent au travail par un moyen de transport qui n’émet pas de CO2 (à pied, vélo, voiture électrique, vélo électrique etc…), plus de 75% du temps. En 2010, la prime verte a permis de parcourir 31 000 km sans voiture. Non seulement les salariés ont réduit leur budget voiture, mais ils ont touché en moyenne 0.25€ par kilomètre.
Enertech – covoiturage
Société d’ingénierie énergétique appliquée aux bâtiments, Enertech s’est implantée dans la Drôme (Félines-sur-Rimandoule) il y a bientôt 15 ans.
Un système de covoiturage interne à l’entreprise s’est mis en place pour faire les trajets domicile-travail, dans un souci écologique et de convivialité. 11 personnes covoiturent actuellement depuis Crest et Félines sur Rimandoule. Depuis la mise en place de cette organisation, l’équipe d’Enertech identifie avec recul les contraintes et les atouts de cette organisation.
L’atelier Où trouver l’information ?
La MoPi, la Maison de la Mobilité du Pilat
La maison de la mobilité du Pilat a pour vocation de promouvoir
et animer la multimodalité sur le territoire du Parc Naturel
Régional du Pilat. Cela passe par :
- La mise à disposition d’information sur les transports en commun et le covoiturage
- La mise en place de Pédibus (information et apports méthodologiques et logistiques)
- L’animation du covoiturage en s’appuyant sur un réseau de personnes relais
Les publics visés sont toutes les populations du territoire, qu’elles soient motorisées ou non.
L’atelier la voiture autrement
Collectif Bouge Tranquille – Royans
En 2010, des habitants, des élus et des associations se sont rassemblés pour chercher des solutions aux problèmes de déplacement sur le canton.
Les Points Stops « Bouge Tranquille » sont une des solutions proposés par ce collectif à tous les habitants du Royans. C’est un auto stop organisé, dans lequel les automobilistes et les passagers s’inscrivent pour voyager ensemble de manière conviviale et solidaire. Des points stops sont disposés dans les communes du canton. Les usagers pourront fixer d’autres rendez-vous à leur convenance en respectant l’esprit du projet.
Les animations
Des expositions de véhicules anciens avec des collectionneurs passionnés de vélos, mobylettes et voitures !
- Clôture  vers 18 heures
Conseil Local de Développement
Ecosite du Val de Drôme – 26400 EURRE
Tel/Fax : 04.75.25.34.17
secretariat@aider-initiatives.fr
www.cld-vallee-drome.fr

Diois-Gervanne-Roanne :  Avril 2012
1 Avril :  Sortie ethnobotanique
Fleurs et herbes sauvages comestibles. Cette demi-journée a pour objectif de retrouver la connaissance des usages alimentaires des plantes qui nous entourent : identification botanique, usages populaires, cueillette respectueuse des plantes et de leur milieu, modes de transformation et de conservation. Grégory Lemoine
floremonts@orange.fr
1er Avril :  Sortie photo aux gorges d'Omblèze
De la Gervanne au Canyon des Gueulards. Découverte de la haute vallée de la Gervanne : la rivière elle-même, la chute de la Druise, le rocher d’Anse, le Moulin de la Pipe, la chute de la Pissoire, la Ferme du Pescher et le Canyon des Gueulards - 4 heures de marche environ - dénivelé 300m - Pic-nic sorti du sac. Pour tous niveaux en photo. Infos : « la balance des blancs » Aude Lavenant 06 74 55 20 12
1er Avril :   Pratique de la pleine conscience
Afin de faire découvrir la pratique de Pleine Conscience ou de permettre à des personnes de pratiquer pendant une journée,  Anne Tesson propose une journée de Pleine Conscience de 9h30 à 17h au Centre d'Eco-Anthropologie de Chastel-Arnaud. Repas partagé à partir des plats apportés par chacun. Participation financière libre.
2 Avril Atelier pain à Aucelon
Aurélie et Alexandre vous proposent d'apprendre à faire du pain au levain, apprendre à pétrir, diviser et façonner à la main. Vous réaliserez une cuisson au feu. De 9h00 à 17h00. 25€. Contact : 04 75 22 04 19
2 au 15 Avril :  Exil et tolérance – randonnées de l’Amitié
Cette manifestation regroupe des propositions de randonnées guidées, des visites, des découvertes et des animations au fil de l’itinéraire Huguenot dans le Diois, les pays de Dieulefit et de Bourdeaux et sur le plateau du Trièves. Programme à télécharger sur http://www.surlespasdeshuguenots.eu/animations-exil-et-tolerance-2012---mail1.pdf
5 et 6 Avril :   Qu'est ce que c'est que ce cirque ... ?
Soirées organisées par Chabestan sous chapiteau devant l'école.
Jeudi 5 à 20h30 : spectacle de cirque : King Size compagnie et Cie Silembloc
Vendredi 6 à 20h30 : soirée musique avec Caillasse, Sur la route, Coco Sun Shine.
Entrée 5€. Gratuit pour les moins de 12 ans.
9 Avril  Chasse aux oeufs
L'association Valdec'Quint invite les enfants du Diois, de Drôme et de France à une chasse aux oeufs au monastère de Ste Croix qui nous reçoit gracieusement pour l'occasion. Stéphane Hugan.  A 9h00 précises. Animation par la coop'aire de jeux. Casse croute partagé. PAF : 2€. Réservations au 09 64 47 82 18
Pour les 12 et 13 mai :  participation de photographes
Participez à l'expo-photos de la Fête de la Nature de Luc en diois. Thème précis de l'exposition " L’eau, sa faune et sa flore des sources de la Drôme au Claps". Tous les photographes amateurs ou professionnels sont invités à venir exposer sur ce sujet à l'occasion de la Fête de la Nature qui aura lieu du 9 au 13 mai. Renseignements : 04 75 21 34 14

Nous sommes toutes et tous des "IndignéEs" chiliens....


Chili : l'étudiante qui fait trembler le gouvernement
Chef de file d'un mouvement étudiant, cette jolie et intelligente jeune femme de 23 ans est devenue le visage de la contestation étudiante qui secoue le Chili depuis plus de trois mois. Son nom : Camila Vallejo.
Certains la surnomment "l'Angelina Jolie de Santiago" ; d'autres la comparent à Che Guevara. Avec son joli minois et son éloquence dure mais posée, Camila Vallejo, leader d'un des principaux syndicats étudiants chiliens, s'est imposée comme le symbole du mouvement de contestation qui secoue actuellement le pays. Pour la jeune femme de 23 ans, ni pipe ni béret comme le révolutionnaire d'origine argentine mais un piercing dans le nez et un regard perçant.
Ce que Camila Vallejo appelle le "printemps du peuple chilien" débute il y a trois mois dans les universités de la capitale et d'ailleurs. Ici, pour s'inscrire à la fac, la plupart des étudiants doivent lourdement s'endetter. Un jour, ils disent "Basta !". Et de sécher cours et examens pour peindre leurs revendications sur les banderoles. Ils veulent une éducation gratuite et de qualité. A force de pavés battus, le mouvement se durcit, s'étend et, comme un détonateur, secoue d'autres catégories de la société chilienne, secteur public en tête. Ils réclament au très impopulaire président conservateur et milliardaire Sebastian Piñera des réformes à un ordre social et politique en partie hérité de la dictature d'Augusto Pinochet, de 1973 à 1990.
Point d'orgue de la grogne, deux jours de grève nationale la semaine dernière endeuillés par la mort d'un étudiant. C'est du jamais-vu depuis le retour à la démocratie en 1990. "Il est temps de changer de système politique, de système économique, afin de parvenir à une redistribution plus juste du pouvoir et des richesses", explique Camila Vallejo à Reuters.
"Nous sommes tous amoureux d'elle"
Dotée d'un charisme indéniable et bonne oratrice, la jeune communiste sait convaincre. Il y a quelques mois, cette étudiante en géographie est élue à la tête de la Fédération des étudiants chiliens. En 105 années d'existence du syndicat, elle est la deuxième femme à occuper ce poste. En juin, son organisation contribue à faire descendre des milliers de jeunes dans les rues de Santiago et d'autres villes chiliennes. Elle est de tous les cortèges, de tous les plateaux de télévision. A chacun, inlassablement, elle explique avec calme leur quotidien, leur colère. Son discours n'est pas le seul qui séduit. Son visage fin et ses yeux bleu-vert conduisent des milliers de personnes, étudiants ou pas, à se dire prêts à la suivre jusqu'au bout.
"Nous sommes tous amoureux d'elle", a dit à son sujet le vice-président... bolivien. Et Alvaro Garcia Linera d'encourager les autres jeunes d'Amérique latine de suivre la voie tracée par Camila Vallejo. Les plus conquis vont jusqu'à lui dédier des odes sur You Tube. L'une de ces vidéos est une succession de clichés de la belle brune. Camila qui sourit, Camila l'air grave, Camila qui tient une banderole, Camila haranguant la foule. La jeune révolutionnaire agace aussi. Sur le Net, certains se jouent de sa plastique qu'elle ne met pourtant pas en valeur. Elle leur rabat tant bien que mal le caquet en reconnaissant que oui, certains viennent sans doute à ses discours pour sa plastique mais qu'elle a ensuite tout loisir de leur transmettre ses idées. D'autres la mettent en scène dans des montages grossiers avec le ministre de l'Education Felipe Bulnes.
"Si on tue la chienne..."
Mais cet agacement dépasse la moquerie facile derrière l'écran d'ordinateur. Récemment, elle et sa famille ont été placées sous protection policière suite des menaces physiques. L'une d'elles est venue d'une responsable du ministère de la Culture. Cette femme, Tatiana Acuña avait écrit sur son Twitter au sujet de Camila Vallejo : "Si on tue la chienne, on se débarrasse de la portée". Une phrase de sinistre mémoire prononcée par le général Pinochet, le 11 septembre 1973, jour du coup d'Etat contre le président Salvador Allende. Tatiana Acuña a présenté ses excuses mais a quand même été virée.
Avec un tel parcours, nombreux sont ceux prédisant à Camila Vallejo un bel avenir politique. Pour le moment, elle botte en touche. Chaque chose en son temps, répond-elle en substance. Prochaines étapes de ce "printemps du peuple chilien" : une rencontre syndicats étudiants-président Pinera prévue mardi et une nouvelle manifestation le 11 septembre. Nul doute que la "Che Guevara" du XXIe siècle sera en tête du cortège.
Le point sur les revendications
La contestation étudiante pour une réforme de l'éducation a réveillé des pans de la société qui réclament à présent des réformes à un ordre social et politique en partie hérité de la dictature. Jamais, depuis le retour de la démocratie il y a 21 ans, des secteurs de la société, comme les étudiants, ouvriers, ménages des classes moyenne, n'avaient paru aussi unis dans une contestation comme celle qui a culminé en 48 heures de grève générale mercredi et jeudi.
Les revendications touchaient, pêle-mêle, au code du travail, au régime des impôts, à l'éducation, la santé, au changement de la Constitution de 1980, qui reste héritée du dictateur Augusto Pinochet, malgré d'importantes réformes depuis. "Il s'agit aujourd'hui de (demandes pour) changer jusqu'à la légalité même du système institutionnel hérité de la dictature, dans le modèle d'éducation, le modèle socio-économique, le modèle politique", analyse pour l'AFP Manuel Antonio Garreton, sociologue de l'Université catholique.
En cause aussi, le système électoral, favorisant à outrance deux blocs, et excluant les minorités, un système sanctionné par les jeunes : 75% des 18-29 ans n'étaient pas inscrits sur les listes aux élections générales de 2009. "La population est excédée de la façon dont le pouvoir se distribue et s'exerce, et davantage que de petites réformes, ce qui est demandé est un changement des règles du jeu", résume l'analyste politique Jorge Navarrete, dans une chronique du quotidien La Tercera.
Amélie Gautier

Die 26150 : "Journée de la Terre et la Biodiversité" ce 22 avril 2012


Dimanche 22 Avril 2012 : Journée de la Terre et la Biodiversité à Die (26).
Agriculture : Printemps des semences paysannes et fermières
Alors que l’utilisation libre des semences est remise en cause par l’adoption de la loi sur les certificats d’obtention végétale, le collectif Semons la biodiversité lance une campagne pour que la souveraineté alimentaire ne soit pas laissée aux mains de quelques multinationales. L’enjeu : obtenir l’abrogation de cette loi, et la remplacer par une loi de reconnaissance des droits des paysans et des jardiniers sur leurs semences. Ecologie au quotidien relaie leur appel et participe à cette action.
Avec le printemps viennent les semis... Le collectif Semons la biodiversité réclame l’abrogation de la loi sur les Certificats d’Obtention Végétale [1] du 8 décembre dernier, l’interdiction des cultures et de la commercialisation de plantes OGM, le rejet du brevet européen unitaire sur les gènes et les procédés d’obtention des semences dont le Parlement Européen doit débattre en mai prochain, ainsi que de l’accord ACTA [2] qui oblige les États à lutter eux-mêmes contre l’utilisation libre des semences de ferme tout autant que d’internet. Il est urgent en effet de reconnaître le rôle des paysans dans le renouvellement et la gestion dynamique de la biodiversité cultivée et de leur rendre leurs droits sur leurs semences !
Cet appel s’adresse à tous : organisations, citoyen(ne)s, paysan(ne)s, jardinier(e)s, élu(e)s... pour que notre souveraineté alimentaire et notre agriculture ne soient pas délaissées aux mains de quelques firmes semencières et chimiques. Les politiques écoutent les citoyens avant tout lorsqu’ils sollicitent leurs suffrages. L’objectif est de nous mobiliser pour obtenir avant les élections (présidentielles et législatives) l’engagement de chaque candidat à tout faire pour abroger cette loi inique et la remplacer par une loi de reconnaissance des droits des paysans, des jardiniers et des artisans semenciers sur leurs semences. Un autre objectif consiste à organiser aussi des événements destinés au grand public.
Mode d’emploi
Vous pouvez :
-  organiser des événements locaux, par exemple, des bourses de semences pour continuer à échanger librement nos semences paysannes et fermières, des semis volontaires de semences paysannes et fermières pour que la biodiversité cultivée puisse continuer à pousser dans nos champs et nos jardins
- interpeller des responsables politiques, professionnels ou administratifs qui ont appuyé la loi
- diffuser des informations sur les marchés...
- vous mobiliser localement pour répercuter chez vous l’action du 12 mai de semis de maïs population. Le 12 mai, des semeurs de biodiversité sèmeront du maïs population dans de nombreuses régions françaises. Vous pouvez vous aussi organiser vos semis de maïs non OGM.
- inviter vos élu(e)s et les candidats à ces évènements et allez les rencontrer pour qu’ils signent l’engagement d’abroger la loi COV
- interpeller vos élus régionaux, départementaux et municipaux pour que leurs assemblées adoptent des motions de demande d’abrogation de la loi
-  rencontrer les différents candidats aux élections (présidentielles et législatives) pour qu’ils s’engagent à faire abroger la loi une fois élu (exemple de vœu d’engagement dans le kit « printemps des semences paysannes et fermières »).
Suivant l’évolution du feuilleton de l’interdiction de culture du MON 810 [3], d’autres initiatives seront éventuellement organisées.
Ecologie au Quotidien
DIE, Rhône-Alpes, France
Le Chastel 26150 DIE
Tel : 04 75 21 00 56       
Plus d’informations sur les actions programmées et les outils de la campagne : http://www.semonslabiodiversite.com/
Télécharger l’appel en cliquant ici.
Notes
Journée Internationale de la Terre et de la Biodiversité
Dimanche 22 Avril 2012
A Die - 26
12h : « Pique-Nique Citoyen »
Troc de Graines, Plants et d’Outils de Jardins dans les Jardins du Perrier chez Hélène Bernard et Gilbert David.
Suivre les panneaux à partir du parking  de l’Ecole Maternelle de Chabestan
15h : Montée à la Croix de Justin
Lecture poético-politique de Paysage - Claude Veyret
Identification des Oiseaux - Gilbert David
04 75 21 00 56   www.ecologieauquotidien.fr

jeudi 29 mars 2012

Dérèglement climatique : çà chauffe sec...



Le climat méditerranéen se rapproche de Lyon


carte Climat ()
ETUDE - Le climat méditerranéen gagne du terrain. De 1979 à 2009, il s'est déplacé d'au moins 100 kilomètres vers le Nord. Si Lyon bénéficie toujours d'un climat tempéré, la ville affiche une hausse de ses températures de l'ordre de 1,5°C sur 30 ans. Les conséquences, observables à l'échelle de quelques décennies, impactent déjà l'agriculture. Précisions.
En 2009, la température moyenne à Lyon correspondait à celle qu'affichent en 1980 des villes méridionales comme Montpellier ou Avignon. La ville pourrait à terme troquer son climat tempéré pour un climat méditerranéen. Alors qu'en 1980 la limite du climat méditerranéen s'établissait au nord d'Avignon, elle se situe aujourd'hui au dessus la ville de Montélimar, au sud de Valence. C'est ce que révèle une étude réalisée par quatre chercheurs de l'Institut national de recherche agronomique (INRA) en partenariat avec le Centre national de recherche scientifique (CNRS). Sur la base de données récoltées entre 1979 et 2009 dans 14 stations météorologiques du sud-est, les chercheurs ont établi que la température moyenne à Lyon avait augmenté de 1,5°C sur une période de 30 ans; de 2,4°C s'il on isole la période estivale. Et les effets sur l'agriculture sont bien visibles. ''De façon générale, de nombreux signes traduisent l'influence de la hausse des températures'' estime Bernard Seguin, ancien chercheur à l'INRA de Montpellier. Mais ''même si c'est spectaculaire ça se fait sur plusieurs décennies et pas en 1 ou 2 ans'' tempère Christophe Gratadour, spécialiste arboricole à la maison d'agriculture du Rhône.
''Potentiellement des oliviers peuvent pousser à lyon''
La première conséquence qu'évoque Bernard Seguin c'est ''la précocité des dates de floraison, de moisson et de vendange''. En ce qui concerne la culture viticole, il explique que la période de floraison des vignes a avancé d'une semaine, celle de la varaison de 2 semaines et que la vendange peut avoir lieu jusqu'à 3 semaines avant les dates que l'on connaissait il y a une cinquantaire d'années. ''Aujourd'hui on vendange début septembre, il y a 50 ans, on vendangeait début octobre'' assure-t-il. Et ''la température est l'élément fondamental en la matière'' estime le chercheur qui relève que ''potentiellement, avec une température de 20° des oliviers peuvent pousser à Lyon''. Potentiellement seulement car le Lyonnais subit régulièrement des invasions d'air froid et ne bénéficie pas toujours d'un éclairement suffisant. Reste que, potentiellement, Lyon remplit de plus en plus les critères d'une ville méditerranéenne, notamment avec de fréquents déficits en eau.
''2012 s'annonce comme une année relativement sèche''
Un constat que partage Christophe Gratadour qui rappelle que 2011 a été une année ''particulièrement précoce en termes de récoltes; 15 jours d'avance sur une année moyenne''. Le spécialiste arboricole estime que les effets du changement climatique se manifestent à 2 autres niveaux : la généralisation des périodes de sécheresse qui réduit la quantité d'eau stockée et les besoins en froid croissants des arbres fruitiers. ''On observe par la suite des anomalies florales, des fleurs qui ne sont pas fertiles ou des chutes de bourgeons'' s'inquiète-t-il. Mais le spécialiste reste optimiste : ''même si les experts prédisent qu'à terme le climat de Lyon sera méditerrannéen, une adaptation de l'agriculture est possible''. Un livre blanc sur la recherche arboricole est en cours d'élaboration et l'adaptation des cultures au dérèglement climatique en est un point central. En tout état de cause, cette année comme en 2011, la tendance dans le Lyonnais sera au réchauffement pour cause de stocks d'eau déjà insuffisants : ''2012 s'annonce comme une année relativement sèche'' prévoit-il.
Jérémy Mlaka

Interdire les OGM, pour l' homme et la biodiversité....


Contre le maïs insecticide
Avant c'était facile : il y avait les plantes alimentaires et les plantes insecticides, par exemple le pyrèthre. On ne mangeait pas les plantes insecticides. On les cultivait - on cultive toujours le pyrèthre au Kenya - pour fabriquer des poisons plus violents quelquefois que ceux de l'industrie, mais sans résidu, qui disparaissent avec la dépouille de leur victime, par décomposition.
Avec les OGM tout change : une toxine insecticide empruntée à une bactérie du sol se reproduit dans l'aliment et agit de l'intérieur. La culture ne résiste pas aux insectes, comme on l'allègue, elle les tue. La plante alimentaire devient insecticide. Reste à savoir ce qui peut y résister.
Les abeilles sont des insectes, victimes des insecticides en général. Les obtenteurs de plantes comestibles insecticides prétendent vendre, assez cher, de merveilleuses exceptions. Des apiculteurs pensent au contraire que ces OGM fragilisent les ruches, déjà sous la menace d'autres dangers. A l'appui de cet argument ils ne peuvent fournir que leurs observations et leur métier : si le maïs insecticide Mon 810 tue les abeilles, on ne pourra pas le prouver.
LE CRIME SERAIT PRESQUE PARFAIT
Les butineuses voyagent à 10 km et plus (travaux de Luc Belzunce à l'INRA), effort considérable et elles ont faim. Elles se nourrissent de pollen bourré de protéines qui s'attache à leurs brosses quand elles visitent les fleurs (et prélèvent avec leur trompe du nectar dont la ruche tire le miel). Le maïs émet son pollen en nuage visible et le confie au vent. Les abeilles cherchent plutôt celui, lourd et nourrissant, des plantes mellifères, mais le maïs OGM produit beaucoup de pollen.
Le maïs OGM fabrique davantage de pollen que ses cousins si bien (certains disent "en sorte") qu'il se croise avec les maïs alentour et dénature leurs grains. Une firme a ainsi pu poursuivre au Canada Percy Schmeitzer, cultivateur de vieux maïs américains, pour contrefaçon (ou copie illégale) d'OGM, et les juges l'ont condamné. D'évidence le pollueur n'est pas toujours le payeur.
Les ailes de l'abeille vrombissent si vite qu'on ne les voit pas. Ce métabolisme ultra rapide, vorace en énergie, digère aussi à toute vitesse. Si la butineuse avale un toxique, mettons un pollen insecticide, tombé par extraordinaire dans une fleur à nectar, elle succombe en vol et ne revient jamais. Le miel est propre mais la preuve du crime : le cadavre de l'abeille, a disparu. Allez le découvrir dans un rayon de 10 km... Le doute profite à l'accusé.
DU CÔTÉ DES COCCINELLES
Les larves de coccinelles dévorent les pucerons. Les jardiniers le savent et évitent de traiter à la première attaque, de crainte d'éliminer les bêtes à Bon Dieu et leurs précieux rejetons.
Des chercheurs ont élevé des larves de coccinelles à deux points (Aralia bipunctata) sur des œufs de mites de farine ("pyrales"), enduits de toxines microbiennes utilisées dans les OGM insecticides. Les larves ont vite succombé. Cette étude (parmi d'autres), a entraîné l'interdiction du maïs Mon 810 en Allemagne. D'autres chercheurs ont contredit ces résultats : les larves de coccinelles auraient survécu. Il apparaît maintenant selon Sciences citoyennes qu'ils les ont ôtées, à la fin, de leur nourriture badigeonnée de toxines pour varier leur menu.
FRAGILITÉ DES OGM (ET DE L'INFORMATION)
Trois laboratoires de biologie moléculaire, à Barcelone en Espagne, à Lucknow en Inde et à Florence en Italie, ont vérifié le génome du maïs Mon 810 (insecticide) et découvert que sa description ne correspondait plus au produit : de l'ADN a bougé et s'est re-mélangé; ils y ont par exemple trouvé le gène assez ennuyeux nptii, de résistance à 2 antibiotiques (kanamycine et néomycine), qui ne figurait pas dans la carte génétique soumise aux autorités. Comment y est -il venu ? Mystère. La biologie moléculaire emploie des antibiotiques comme outils. Les résultats ont paru dans les revues de spécialistes, et se retrouvent par exemple sur le site Institute of Science in Society fondé par la bio-physicienne Mae-Wan Ho.
Ceci pose la question du transfert horizontal d'ADN, d'espèce à espèce, par opposition au transfert vertical de génération en génération. Les constructions génétiques artificielles semblent en effet plus fragiles que les gènes d'origine et susceptibles de se promener et fabriquer par exemple, de nouveaux microbes infectieux.
Un scientifique de l'université de Iéna, en Allemagne, aurait selon Ho, élevé des larves d'abeilles sur du pollen OGM et retrouvé le transgène (transféré dans la plante) parmi les gènes des bactéries de leur tube digestif ... Un journaliste l'a raconté dans The Observer en Angleterre. Puis un reporter de la télévision ZDF lui a rendu visite et, au passage, annoncé que sa publication serait refusée par Nature : il le tenait de Monsanto qui l'a su avant le chercheur. Ainsi va notre métier.
Marie-Paule Nougaret est l'auteure de La cité des plantes, en ville au temps des pollutions (Editions Actes Sud, 2010).

mercredi 28 mars 2012

Aix les Bains : Forum "Incarner l' Utopie" les 7, 8 et 9 avril 2012


26e Forum Terre du Ciel : « Incarner l’Utopie »
7-8-9 avril (Pâques) 2012 au Centre des Congrès d’Aix-les-Bains (73) : Le forum d’une convergence des réseaux
Comité de pilotage : Alain Aubry, Alain Chevillat, Éric Julien
Mise en oeuvre : Association Terre du Ciel, Centre Vedantique Ramakrishna
Sous la présidence de : Pierre Rabhi
L’esprit du Forum :  Diverses paroles vont se côtoyer et se croiser : la parole des sages et experts (conférences, séances en duo, conférences-échanges...) la parole des explorateurs de ceux qui déjà incarnent des réalisations innovantes la parole des colibris qui, chacun dans leur espace, se sont mobilisés et sont passés à l’acte. Une convergence de réseaux
Plus de 120 réseaux se sont déclarés partenaires de ce Forum.
Nous voulons affirmer ainsi, tous ensemble, que par delà la spécificité de nos domaines d’engagement, et par delà certaines divergences pouvant exister sur certains points, il existe une convergence de fond importante entre nous que nous devons exprimer et mettre en avant.
« Incarner l’utopie : Le vingtième siècle finissant a été dominé par la connivence de la science et de la technique au service du “Progrès”. Certes, des prouesses considérables ont été réalisées dans divers domaines, mais qu’en est-il du destin des humains et de celui de la planète qui les héberge ?
Dans cette épopée matérialiste, la violence de l’homme contre l’humain n’a jamais atteint des seuils aussi désastreux, et la Création a subi des détériorations sans précédent. La technologie au service de la destruction nous donne, pour la première fois de notre histoire, le pouvoir de nous éradiquer totalement. Ces constats rendent plus que jamais nécessaire et urgente une alternative globale. Mais nous sommes de ceux qui pensent que le XXIe siècle ne pourra ÊTRE sans tenir compte du caractère sacré de la réalité, et sans les comportements et les organisations qui témoignent de cette évidence, car les bons voeux, les incantations, les analyses et les constats cumulés ne suffiront pas. La première utopie est à incarner en nous-même. Les outils et les réalisations matérielles ne seront jamais un facteur de changement s’ils ne sont les oeuvres de consciences libérées de ce qui les maintient dans le champ primitif et limité de la peur et de la violence. La crise de ce temps n’est pas due aux insuffisances matérielles. La logique, qui nous domine, nous gère et nous digère, est habile à faire diversion en accusant le manque de moyens. La crise est à débusquer en nous-même dans cette sorte de noyau intime qui détermine notre vision, notre relation aux autres et à la nature, les choix que nous faisons et les valeurs que nous servons.
Incarner l’utopie, c’est avant tout témoigner qu’un être différent est à construire. Un être de conscience et de compassion, un être qui, avec son intelligence, son imagination et ses mains rend hommage à la vie dont il est l’expression la plus élaborée, la plus responsable et la plus subtile ».
Pierre Rabhi
Structure du Forum
Le Forum est constitué d’une alternance de séances en plénier dans l’amphithéâtre, et de séances en sous-groupes dans les diverses salles du Centre des Congrès. Pendant les pauses, peuvent être visités : le village des Utopies, le Kiosque alternatif et une librairie thématique. Quelques réunions, projections et ateliers seront aussi proposés pendant les pauses-repas.
Conférences plénières Des paroles de sagesse : Chaque invité parlera pendant 15 min sur un aspect du thème général du Forum. Sont programmés : Eric Julien – Alain Aubry – Pierre Rabhi – Faouzi Skali – Marianne Sébastien – Hesna Cailliau – Lama Lhundroup – Stan Rougier – Pierre-Yves Albrecht – Annick de Souzenelle – Jean-Marie Pelt – Jean Baptiste de Foucauld – Philippe Leconte – Claude Alphandéry – Dena Merriam – Christoph Quarch – Shraddhalu Ranade.
Conférences échanges ; Des approfondissements : Marguerite Kardos (Les médecines sacrées), Bernard Ginisty (Vaclac Havel, l’éthique en politique), Marianne Sébastien (L’Utopie de Voix Libres), Annick de Souzenelle, Michèle Decoust (Les Utopies de Findhorn et
Auroville),, Jean-Marie Pelt (La raison du plus faible).
Duo ; Une réflexion globale de fond : Si j’étais ministre… quelles mesures s’imposent : Deux personnalités à la profonde expérience échangeront sur leur thématique. Pierre Rabhi sera le grand témoin de chaque réunion. Économie : Claude Alphandéry et Frédéric Bosqué
Éducation : Philippe Meirieu et Isabelle Peloux
Santé : Thierry Janssen et Gilles-Eric Séralini
Terre Nature : Serge Orru et Philippe Desbrosses
Art de Vivre : Pierre-Yves Albrecht et Faouzi Skali
Gouvernance : Cyril Dion et Jean-Baptiste de Foucauld
AGIR individuellement et/ou collectivement, Forum open space ou Forum ouvert « Il n'est plus temps de parler, mais d'agir. » Kogi Marco Barro
Le forum ouvert se distingue fortement des formes classiques des grands rassemblements, c’est une nouvelle architecture pour :
• Rassembler des personnes d'horizons divers autour d'une thématique commune autour de la laquelle ils ont un intérêt réel
• Expérimenter une nouvelle façon d'être et de travailler au-delà du caractère événementiel
• Mettre en avant les connaissances et expériences de chacun et non l'expertise de quelques intervenants
• Inviter chaque participant à être acteur et force de proposition pour contribuer à la création de plans d'actions
• Favoriser l'élaboration collective de propositions répondant à la problématique posée.
Les porteurs de projets innovants solicitant le soutien financier de Klub-Terre y défendront leur dossier
6 forums ouverts seront proposés :
• Rêver l'utopie - atelier de rêve éveillé.
Nous sommes en 2027, décrivez l'agriculture, l'éducation, la santé... ce qui existe en 2027
• Dans les domaines de la terre et la nature, de la santé, quelles idées, quels projets, quelles actions ai-je envie de proposer pour incarner mon utopie ?
• Dans le domaine de l'art de vivre, la gouvernance, quelles idées, quels projets, quelles actions ai-je envie de proposer pour incarner mon utopie ?
• Dans le domaine de l'éducation, quelles idées, quels projets, quelles actions ai-je envie de proposer pour incarner mon utopie ?
• Dans le domaine de l'économie, quelles idées, quels projets, quelles actions ai-je envie de proposer pour incarner mon utopie ?
• Et demain, quelles suites ? Atelier de convergence.
Réalisations innovantes, Des explorateurs ont incarné...
Des créateurs de projets viendront nous partager l’aventure de l’incarnation de leur utopie.
Sophie Rabhi (la Ferme des Enfants), Caroline Sost (la Living School), Pascal Corniquet (Intelligence collective), Laurent Bouquet (le Hameau des Buis), Rachel Liu (Ideo), Marcelle Godefroid (Oxalis), Philippe Leconte (la Nef), Marc Vella (la Caravane amoureuse), Éric Julien (Tchendukua et Klub Terre), Charles Hervé-Gruyer (Le Bec Hellouin), Michel Valentin (les Amanins), Emmanuel Bailly (Ecorégions et Indice de souveraineté alimentaire), Jean et Marie-Noëlle Besançon (Les Invités au Festin), François Choffat (Centre de santé holistique La Corbière)
Clôture en plénière
La session de clôture se fera dans l'amphithéâtre, lundi de 15 h à 17 h. Elle incluera :
- un feed-back électronique général géré par Jocelyn Denis
- un partage des jeunes (18/30 ans)
- un partage des animateurs d'Open Space
- un partage sur la suite à donner à la convergence des réseaux
- l'annonce des lauréats de l'appel à projets de Klub-Terre
- la conclusion de Pierre Rabhi.
Michel Podolak fera chanter ensuite tout l'amphithéâtre.
Le Forum est une globalité. Il est conçu comme un stage, avec une progression, un début et une fin. C’est pourquoi nous ne prenons d’inscription que pour une participation à l’ensemble des 3 jours.
Prix par personne
Participation au Forum : 110 €
Adulte faible budget 90 €
Personne désirant apporter son soutien au prix exceptionnel
(ou gratuité) accordé aux jeunes : 150 €
Enfants et adolescents :
Jeunes de 18 à 25 ans 30 €
Enfants et jeunes de moins de 18 ans : gratuit - Ils restent en permanence sous la responsabilité des parents.
•La “Maison des Enfants” peut garder les enfants de 6 à 12 ans pendant les heures d’activité du Forum. Participation : 30 € par enfant pour les 3 jours du Forum.
Une « Maison des enfants » sera ouverte aux enfants de 6 à 12 ans, permettant ainsi aux parents de suivre l’ensemble des programmes.
Elle proposera des jeux, et divers animateurs viendront proposer des ateliers : Sylvie Petiot (yoga), Marianne Sébastien (chant), Voix libres (mandalas) …
Ouverture : Samedi de 14 h à 19 h 15 et 20 h 45 à 22 h 45
Dimanche de 8 h 45 à 13 h 15, 14 h 45 à 19 h 15, et 20 h 45 à 22 h 45
Lundi de 8 h 45 à 13 h 15 et 14 h 45 à 17 h 15
Participation aux frais : 30 € / les 3 jours
Inscription préalable nécessaire.
Inscriptions
Des inscriptions à la journée ne pourront se faire que sur place, dans l’éventualité où il reste de la place (Sam. 35 €, Di. 50 €, Lu. 35 €). Il n’est pas possible de donner à l’avance le programme quotidien.
La cotisation annuelle (01/10/11 au 30/09/12) à l’association Terre du Ciel (30 € membre actif - 50 € membre bienfaiteur - 100 € membre donateur ou plus) est obligatoire – même pour une inscription éventuelle à la journée.
Accueil
L’accueil se fera au Centre des Congrès le samedi 7 avril 2012 à partir de 12 h. Le Centre des Congrès se trouve rue Jean Monard, dans le centre ville d’Aix-les- Bains, en bordure d’un grand parc. Le Forum commence à 14 h 30.
Tous les programmes commencent à l’heure précise.
Un badge vous sera remis à l’accueil et il vous servira de laissez-passer pendant les trois jours.
Aix-les-Bains est facile d’accès : Par la route : Aix-les-Bains est à 70 km de Genève par l’autoroute A 41, 95 km de Lyon par l’autoroute A 43, à 80 km de Grenoble par l’autoroute A 41. Des espaces parkings sont disponibles aux abords immédiats du Centre des Congrès, et le parking sera gratuit dans les parkings municipaux notés “zone vert”. Pour cela un macaron spécial vous sera remis à votre arrivée (ou vous sera envoyé soit par le Centre des Congrès avec votre réservation d’hôtel, soit par Terre du Ciel si vous joignez une enveloppe timbrée lors de votre inscription).
L’accès au Centre des Congrès est flèché dans toute la ville.
Par le train : La gare d’Aix-les-Bains est à 7 mn à pied du
Centre des Congrès. Aix-les-Bains est desservie depuis
Paris (TGV direct de 3 h arrivant le matin vers 10 h), Genève,
Lyon, Valence, etc.
Possibilité d’une réduction sur les tarifs de train : demander le formulaire à la centrale de réservation au 04 79 88 68 05 - fax 04 79 88 68 11, e-mail : reservation@aixlesbains.com ou à Terre du Ciel avec enveloppe timbrée.
Les réservations d’hôtel peuvent être gérées par la centrale de réservation du Centre des Congrès, tél. 04 79 88 68 05 (du lundi au vendredi), fax 04 79 88 68 11 ou par e-mail : reservation@aixlesbains.com
Si malgré vos recherches, vous rencontrez des problèmes d’hébergement, prendre contact avec Terre du Ciel au 03 85 60 40 33.
Pour allier économie, écologie et convivialité, nous encourageons les personnes venant en voiture à partager route et frais de route avec d’autres personnes se rendant au Forum. Pour cela, un site est spécialement dédié aux participants du Forum Terre du Ciel :
Covoiturer pour venir au Forum :
Forum Pâques 2012 à renvoyer à
Association Terre du Ciel
30 rue de Chardenoux - 71500 Bruailles
ou à faxer au 03 85 60 40 31
Ecologie au Quotidien est partenaire de ce Forum
DIE, Rhône-Alpes, France
Le Chastel 26150 DIE
Tel : 04 75 21 00 56       
Tous les renseignements et les modalités d’inscriptions sont disponibles sur le lien suivant :