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samedi 21 janvier 2012

Die 26150 : le Larzac ce 29 janvier au Cinema Le Pestel....

Notre mémoire vivante
Lutte contre le camp militaire du Larzac
En octobre 1971, le gouvernement français, sous la direction du ministre de la Défense, Michel Debré, décida de l'agrandissement du camp militaire du Larzac. Les paysans et leurs sympathisants s'opposèrent à ce projet d'extension, qui fut finalement annulé en 1981 par le nouveau Président de la République, François Mitterrand, après dix ans de luttes non-violentes.
- Le 28 octobre 1971 : Michel Debré, ministre de la Défense, prend la décision d'extension du camp militaire du Larzac créé en 1902. Cet agrandissement ferait passer la surface du camp de 3 000 à 17 000 hectares. Plus de cent fermes sont incluses partiellement ou en totalité dans le nouveau périmètre.
- 6 novembre 1971 : manifestation de 66 000 personnes à Millau, à l'appel de la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles).
- 7 novembre 1971 : prise de position de l'évêque de Rodez contre l'extension du camp.
- 19 mars 1972 : fondateur de la Communauté non-violente de l’Arche située dans l’Hérault à proximité du Larzac, Lanza del Vasto, âgé de 75 ans, débute un jeûne de 15 jours à la Cavalerie, sur le Larzac. À ce jeûne sont associés des paysans, des habitants de Millau et les évêques de Montpellier et de Rodez.
- 28 mars 1972 : les paysans concernés par l’extension du camp décident à l’unanimité de refuser toute vente de terrain à l’armée quelles que soient les conditions d’achat, c’est le « Serment des 103 ».
- 14 juillet 1972 : une manifestation à Rodez rassemble 20 000 personnes derrière 70 tracteurs.
- 25 octobre 1972 : un troupeau de soixante brebis est conduit par des paysans du Larzac sur les pelouses du Champ-de-Mars à Paris.
26 décembre 1972 : le préfet de l'Aveyron signe le décret déclarant d'utilité publique 13 500 hectares du causse du Larzac.
- 7 janvier 1973 : montée de 26 tracteurs et de nombreux marcheurs jusqu'à Paris. Après 8 jours, cette première marche sera bloquée à Orléans par les CRS. Ce sont les paysans des environs d’Orléans qui vont prêter leurs tracteurs afin que la marche des 26 du Larzac puisse arriver à son terme.
- 10 juin 1973 : pose de la première pierre de la bergerie de la Blaquière. 3 000 personnes participeront financièrement à cette reconstruction hors de toute autorisation officielle.
Jean-Marie Muller, Lanza del Vasto, Jacques Pâris de Bollardière sur le plateau du Larzac
- 25-26 août 1973 : rassemblement au Rajal del Guorp (cirque naturel dolomitique au nord-ouest de la Cavalerie) et marche sur le Larzac organisée par les paysans-travailleurs. 80 000 personnes venant de toutes les régions de France et d’Europe convergent pour la première fois vers le Larzac.
- 4 octobre 1973 : ouverture d'une école sur le Larzac.
- 16 février 1974 : inauguration de la bergerie de la Blaquière construite durant l’été précédent.
- 17-18 août 1974 : c’est le second rassemblement au Rajal del Guorp : plus de 100 000 personnes se rendent sur le Causse pour une fête des moissons intitulée « Moisson Tiers-monde ». Lors de cette manifestation, François Mitterrand se fera même caillasser par des militants maoïstes qui contestaient sa présence.
- 6 juin 1975 : parution du premier numéro du journal « Gardarem lo Larzac ». GLL comptera bientôt 4 000 abonnés.
- 2 juillet 1976 : procès des « 22 » à Millau, condamnés à cinq ou six mois de prison pour avoir détruit des documents concernant l’enquête parcellaire avant expropriation. Cette action avait été menée l’année précédente dans 10 mairies.
- 13-14 août 1977 : nouveau rassemblement d’environ 50 000 personnes au Rajal del Guorp. Défilé d’une centaine de tracteurs sur lesquels prennent place des appelés du contingent cagoulés et en uniforme (comités de soldats).
- 21 octobre 1977 : nombreux procès à Millau contre les paysans du Larzac pour insoumission, renvoi de livrets militaires, entrave à la circulation, etc. Au cours du procès un troupeau de brebis envahit le tribunal.
- Septembre à décembre 1978 : la préfecture signe les arrêtés d’expropriation des terrains de 14 communes. En riposte 150 tracteurs et 5 000 personnes vont labourer les terrains de l’armée.
- 28 octobre 1978 : journée nationale d’action organisée par les Comités Larzac : défilés, meetings, grèves de la faim mobilisent des dizaines de milliers de sympathisants.
- 2 décembre 1978 : 18 paysans ont marché 710 km en 25 étapes depuis le Larzac. Ils seront soutenus tout le long du trajet par des paysans de la FDSEA et des riverains qui les hébergent. À leur arrivée, 40 000 personnes défilent aux portes de Paris, le centre-ville étant bloqué par les CRS : ce sera la plus grande manifestation de l’année.
- Février 1979 : organisation de référendums locaux dans les communes environnantes (Millau, Creissels, La Couvertoirade). De 88 à 95 % des électeurs votent NON à l’extension du camp.
- Mai 1979 : assemblée plénière de tous les mouvements de soutien et d’action : Comités Larzac, GFA (Groupement Foncier Agricole créé en 1973), abonnés à GLL, Larzac-Université (créée en 1975), APAL (Association pour la promotion de l’agriculture sur le Larzac créée en 1975) etc.
- Été 1979 : des centaines de travailleurs bénévoles passent une partie de leurs vacances sur le causse pour y remettre en état les infrastructures (téléphone, voies de communication, bâtiments).
- Mai 1980 : annulation par la cour de cassation de 66 procédures d’expropriation. L’action de renvoi des papiers militaires commencée en 1972 continue et 1 030 livrets militaires sont déposés à Strasbourg à la présidence du Parlement européen ; 3 000 citoyens feront de même.
- Octobre 1980 : ouverture d’une nouvelle enquête parcellaire.
- 27 novembre 1980 : à Paris, 74 membres de plusieurs familles du Larzac montés pour une action sous la tour Eiffel, campent sur le Champ-de-Mars. Expulsés au bout de cinq jours, ils vont continuer leur séjour sur une péniche prêtée par la commune de Conflans-Sainte-Honorine jumelée avec Costeraste du Larzac. Cette campagne de jumelage a débuté en - 1979 : ainsi 14 municipalités de l’hexagone sont jumelées avec des fermes du causse (Montpellier / Montredon, Grenoble / Cavaliès, ...).
Mars 1981 : édition de Dessine-moi le Larzac. 1971 – 1981, dix ans de luttes dix ans de dessins par le Comité Larzac de Paris.
- 3 juin 1981 : François Mitterrand, élu président de la République le 10 mai, déclare en Conseil des ministres que le projet d'extension du camp militaire du Larzac est abandonné.
- Septembre 1985 : Des paysans du Larzac offrent symboliquement des terres et une « caselle » à la communauté kanake représentée par Jean-Marie Tjibaou, leader du FLNKS.
- 8, 9 et 10 août 2003 : Larzac 2003
 Du 8 au 10 août 2003, le plateau du Larzac a été le lieu d'une importante manifestation altermondialiste (appelée Larzac 2003), répondant à l'appel de la Confédération paysanne et d'un vaste collectif d'associations et de syndicats. Plus de 200 000 personnes se sont réunies pendant ces trois jours pour réfléchir aux impacts de la libéralisation du commerce sur leur vie quotidienne.
José Bové juste sorti de prison.
"Larzac 2003" a été également l'occasion de célébrer le triomphant retour au pays du porte-parole de la Confédération paysanne, José Bové, libéré le 2 août de la maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone (Hérault), où il était incarcéré depuis le 22 juin pour avoir arraché des plants transgéniques. Après son séjour derrière les barreaux, le paysan s'est aussitôt "remis dans le bain" pour organiser le rassemblement, puisqu'il travaillait à mi-temps pour une association du Larzac dans le cadre de l'aménagement de sa peine.
Trois ans après le dernier rassemblement de 2000 organisé au Larzac en soutien aux dix inculpés du démontage du McDonald's de Millau, José Bové, militant de la lutte contre la "malbouffe" et les OGM, ainsi inaugurait le premier forum du week-end consacré à l'OMC et aux "enjeux de Cancun".
Contre la marchandisation du monde
Mais si l'OMC restait la cible principale du rassemblement, le Larzac, fidèle à sa tradition de lutte sociale et solidaire, a servi également de tribune à tous les mouvements de protestation qui "ont secoué la France aux mois de mai et juin derniers", a déclaré Jean-Emile Sanchez, secrétaire national de la Confédération paysanne.
"Il y a une corrélation entre ce que veut imposer l'OMC et les politiques que les gouvernements respectifs mettent en place, notamment en France", a-t-il souligné, avant de conclure: "on veut marchandiser toute l'activité".
Retraites, décentralisation de l'Education nationale, modification du système de l'assurance-chômage des intermittents, réforme de la politique agricole commune (PAC): il n'y eu pas cette année là "de pause estivale" dans les mouvements sociaux, promet le collectif "Construire un monde solidaire" (Confédération paysanne, FSU, G-10, Greenpeace, MIB, ATTAC, etc.), à l'origine du rassemblement.
Inspirés par le mot d'ordre "Demain, il sera trop tard...", près de 200 associations ont ainsi répondu à l'appel du collectif afin de préparer la rentrée sociale en France et le sommet de l'OMC.
Les partis politiques seront également présents au "Larzac 2003" avec Martin Malvy, président de la région Midi-Pyrénées, pour le Parti socialiste, (dont le stand a été soigneusement démonté par les Altermondialistes). Parallèlement aux cinq grands débats tenus sur l'OMC, l'agriculture européenne, la libéralisation des services, les droits et acquis sociaux, douze autres forums  ont couvert de grands thèmes, des OGM à l'Ecole, en passant par le commerce équitable, le nucléaire ou "la gestion coloniale et guerrière de la planète".
(Fête altermondialiste avec Anne Tesson, Claude Veyret, Amélie Veyret, Susane Georges, Partick, Olivia, José,  etc…    ).

La lutte des paysans du Larzac (1971-1981)
En 1971, la décision prise, sans concertation préalable, d'agrandir de 14.000 hectares le camp militaire du Larzac (créé en 1902, sur 3.000 hectares), provoque d'abord une vague unanime de protestations en Aveyron. Très vite, les notables locaux se mobilisent, en espérant une solution à l'amiable, jugée finalement inacceptable par les paysans du Larzac. Ces derniers (103 familles concernées) prennent alors l'engagement de ne rien céder sous la contrainte (Serment des 103), et optent pour des formes d'action non-violente. Ils bénéficient du soutien de syndicats, de partis politiques et d'autres mouvements de la société civile, coordonnés à travers quelques cent cinquante "comités Larzac" à travers la France. D'abord locale, puis nationale, cette résistance a vite connu un écho international.
Pour mobiliser l'opinion publique, les dix années de résistance (1971-1981) sont ponctuées de grands rassemblements, mais aussi de très nombreuses manifestations, de blocages de manœuvres militaires, de "montées" sur Paris (avec des brebis, puis en tracteur, puis à pied), de jeûnes publics, d'entraves aux enquêtes administratives, de recours juridiques systématiques, d'actions de désobéissance civile (refus 3% de l'impôt, collecté par l'APAL ; renvois de livrets militaires), d'un séjour en prison pour vingt-deux personnes. La création d'un journal mensuel (Gardarem Lo Larzac) permet d'informer régulièrement le mouvement de soutien.
Cette résistance consiste par ailleurs à reconquérir les terres agricoles peu à peu désertées, en construisant des bergeries sans permis, en achetant collectivement des terres convoitées par l'armée (Groupements fonciers agricoles), en installant de nouveaux agriculteurs sur des terres abandonnées, en soutenant des occupations illégales de bâtiments, en cultivant les terres acquises par l'Etat, etc.
L'armée ne réussit pas à acquérir à l'amiable plus de 40 % des terres convoitées. Après avoir longtemps tergiversé, l'Etat finit par utiliser la contrainte juridique de l'expropriation, ce qui a pour effet, inverse à celui recherché, de relancer le soutien extérieur. En 1981, l'élection de François Mitterrand comme président de la République met fin au projet d'extension.
Non-violence, entrave et recours, fête et humour, organisation
 Les Paysans du Larzac ont fondé leur unité et la légitimité de leur lutte dans un serment solennel, le "Serment des 103", qui fonde leur solidarité autour de la défense des exploitations agricoles. Prêté en 1972, ce serment est renouvelé en 1975. C'est à la suite d'un jeûne de quinze jours de Lanza del Vasto (mai 1972) que les Paysans du Larzac font d'autre part le choix de l'action non-violente comme outil de leur résistance à l'extension du camp militaire. C'est le refus de la violence comme moyen d'action qui est le plus petit dénominateur commun. Ce qui n'empêche cependant pas de transgresser la légalité pour populariser la lutte ou construire. Les entraves au déroulement de la procédure d'expropriation sont ainsi aussi systématique que les recours aux procédures juridiques (destruction des dossiers de l'enquête parcellaire en 1975, recours jusqu'au Conseil d'État contre la déclaration d' utilité publique en 1977). La fête et l'humour sont aussi des moyens efficaces pour souder les gens, provoquer la solidarité extérieure et renforcer la détermination, tant individuelle que collective. L'organisation d'un réseau national de solidarité (environ cent cinquante "comités Larzac " en 1975) a par ailleurs permis de démultiplier localement le soutien et les actions de sensibilisation. Tous les mois des délégués se réunissent sur le plateau.
La lutte s'est construite au jour le jour, en fonction des opportunités (et donc sans stratégie) , autour de deux axes : des actions en direction de l'opinion publique aux niveaux départemental (pour sensibiliser une population conservatrice et représentée essentiellement par l'Église catholique et le syndicat agricole FDSEA), national et international (pour populariser la lutte et susciter du soutien) et des actions de terrain pour ré-occuper le territoire convoité par l'armée.
Des actions en direction de l'opinion publique
La lutte du Larzac se caractérise notamment par une très grande imagination. Toutes les formes d'action possibles ont été imaginées. et menées : des jeûnes (un jour à tour de rôle en mai 1972 ; trois jours à Rodez au début de la procédure d'expropriation en octobre 1978 ; six jours à Rodez lors de la venue de Valéry Giscard d'Estaing dans le département en novembre 1979), des marches et manifestations (en tracteur vers Rodez le 14 juillet 1972 ; en tracteur vers Paris début 1973 ; à pieds vers Paris en novembre 1978 ; très nombreuses manifestations à Millau tout au long du déroulement de la procédure d'expropriation, et en particulier la journée nationale de soutien en mars 1975 après l'attentat contre la maison d'une famille d'agriculteurs à la Blaquière), des rassemblements sur le Larzac (100.000 personnes en août 1973 avec le soutien des Paysans Travailleurs ; 100.000 personnes en août 1974 pour une Fête de la moisson en soutien au Tiers-monde affamé ; 50. 000 en août 1977 personnes dans le camp militaire avec une coordination des luttes locales pour "Vivre au pays"), des actions "spectaculaires" (en décembre 1972, 60 brebis broutent sous la Tour Eiffel ; en octobre 1979, 30 brebis investissent le Tribunal de Millau à l'occasion d'un procès pour renvoi de livret militaire ; en novembre 1980, 40 adultes et 30 enfants du Larzac campent quatre jours sous la Tout Eiffel avant d'être évacuées par la police , puis investissent une péniche sur la Seine), des actions de désobéissance civile pour provoquer la répression et amplifier le soutien (en 1972, 60 paysans renvoient leur livret militaire, ce qui incitera 3000 personnes à faire de même à raison de 10 nouveaux livrets renvoyés après chaque procès pour renvoi ; un appel au refus de 3% de l'impôt pour soutenir le développement agricole sur le plateau est lancé), un contact privilégié avec la presse (un soucis permanent de "l'image" amène à porter beaucoup d'attention à l'accueil des journalistes, à refuser la polémique par presse interposée tout en gardant une constante dans l'affirmation des mêmes objectifs, et à créer le mensuel Gardarem Lo Larzac à l'attention des sympathisants).
Des actions pour "occuper le terrain"
Ces actions sont essentiellement menées en lien avec la profession agricole, par des moyens légaux d'une part ( création en 1973 d' un Groupement Foncier Agricole pour acheter les terres mises en vente par des particuliers, puis de trois autres GFA qui totalisent bientôt 1.200 hectares de terres acquises contre l' État ; réfection de ruines, de nombreux chemins de ferme, des raccordements en eau , pour faciliter l'installation de nouve aux agriculteurs ou habitants ; interconnexion de nombreuses fermes grâce à la mise en service "sauvage" d'un réseau téléphonique public en cours d'installation et abandonné sous pression de l'armée), par des moyens illégaux d'autre part (labours de terre appartenant à des "spéculateurs présumés" et à l'armée ; constructions de bergeries sans permis, dont celle spectaculaire de la Blaquière de 1973 à 1975, occupations de fermes acquises par l'armée pour y installer des agriculteurs ou des militants ; creusement d'une tranchée en travers de la RN 9 pour amener la canalisation d'eau à l'intérieur du périmètre d'extension ; très nombreuses actions de blocage de véhicules, de convois, de manouvres militaires, à chaque fois qu'ils sont surpris en dehors du camp).
De très nombreuses actions sont menées dans l'illégalité dès lors que l'agrandissement du camp militaire a été déclaré et confirmé "d'utilité publique" par le Conseil d'État (1977).
La répression
La répression est utilisée par les Paysans du Larzac pour renforcer la sympathie de l'opinion publique. Les nombreux procès (qui ont donné lieu à des peines avec sursis, quelques fois des amendes pas toujours payées) pour renvois de livrets militaires, pour entrave à la circulation, pour construction illégale, ont été l'occasion de meetings, de manifestations de soutien aux inculpés, d'implication d'élus et de nouveaux actes de désobéissance civile . Par exemple, le procès en flagrant délit à Millau , avec application de la loi "anti-casseurs" , consécutif à l'intrusion de 22 personnes du Larzac dans des locaux militaires du camp pour s'informer sur les acquisition de terre en cours par l'armée (28 juin 76), est l'occasion d'une très grande mobilisation militante et syndicale. Les peines de prison ferme (1 à 3 mois) et de sursis (1 à 6 mois), reportées pour les agriculteurs , mais pas pour les objecteurs, à cause de la sécheresse, sont ramenées à du sursis par la Cour d'appel de Montpellier ( 3 mois pour tout le monde).
La règle du consensus
L'organisation interne de la résistance a pris différentes formes : un bureau très formel au départ, des assemblées générales de plus en plus fréquentes, un bureau composé de délégués de "quartiers" (Larzac-Est, Ouest, Nord, Sud et la Cavalerie) selon les périodes. Ne pouvaient participer aux décisions que les "habitants" de la zone d'extension. Cette règle a pu être maintenue pendant les dix années de la résistance, et au-delà, à raison d'au moins une réunion par semaine.
La règle du "consensus" (des décisions prises après rapprochement des points de vue divergents) a prévalu pendant les dix années. Seules deux décisions (notamment à propos de procédures de négociation avec l'État en 1977) ont été prises après un vote des seuls agriculteurs. C'est cette pratique du consensus qui a permis de conserver la cohésion du groupe des paysans.
Claude Veyret
Elu FDSEA pour le Canton de la Chapelle en Vercors.
Délégué Montagne de la FDSEA Drôme (Dissidente de la FNSEA) de 1974 à 1980, jusqu’ à  la création de l’ Inter-paysanne et la FDSP.
Délégué auprès des paysans du Larzac pour le syndicat drômois.
Porte parole des paysans drômois aux Rassemblements de 1973, 1974, 1977 et 1978.
Dimanche 29 Janvier                Agir Ici et Maintenant
9h30 Petit déjeuner au Cinéma le Pestel
10h30 Film Tous au Larzac  de Christian Rouaud 
Dix ans de résistance et de solidarité pour sauver des terres agricoles. Plus que jamais le Larzac est vivant !
Résonance Locale : Michel Terrail ( Paysan-Travailleur) et Claude Veyret (FDSEA-Dissidente-Interpaysanne-FDSP) syndicalistes paysans drômois, acteurs de cette lutte de 1971 à 1981.

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