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dimanche 4 décembre 2011

Il était une fois , l' université des Centres Sociaux... à Crupies

Compte rendu de l’Université des Centres Sociaux de Rhône-alpes à Crupies, 26. (Première partie)
DIMANCHE matin :
Tempête sous les crânes
A partir de Résistances philosophiques de Véronique BERGEN, (PUF, Mars 2009), le dimanche matin à permis un éclairage
théorique sur les 3 principales postures de résistance mises en évidence par l’auteure et jouées la veille.
« Pour garantir ces droits (les droits inaliénables à la vie, à la liberté, à la recherche du bonheur), les gouvernements sont établis parmi
les hommes et leur juste pouvoir émane du consentement des gouvernés. Toutes les fois qu'une forme de gouvernement devient
destructive de ce but, le peuple a le droit de le changer ou de l'abolir et d'établir un nouveau gouvernement en le fondant sur les
principes et en l’organisant en les formes qui lui paraîtront les plus propres à lui donner la sûreté et le bonheur. Mais, en présence d'une
longue suite d'abus, il est de leur droit, il est de leur devoir de rejeter un tel gouvernement ». Patti SMITH, extrait du film Patti SMITH,
Dream of life, de Steven Sebring, 2007
Quand on pense « résistance » il nous vient des images de la guerre, de maquis… des images du passé. Il existe sans doute plusieurs formes, plusieurs visages de la résistance, dont nous avons aperçu les contours ces 3 jours. Véronique
Bergen dans son ouvrage nous en donne 3 ; ce sont ces 3 figures qui ont guidé notre travail de préparation.
Cet essai insolite et inspiré scrute et interroge les formes de résistance inaugurées par trois grands courants philosophiques contemporains. Véronique Bergen y propose une lecture plurielle et rigoureuse des oppositions possibles à une logique néolibérale débridée. Tissant Sartre, Deleuze et Badiou, elle compose une authentique trame de résistance.
Sophocle, Melville et Gracq comme un triptyque. Plus précisément : Antigone, Bartleby et Aldo comme visages de la résistance ; en lien avec trois animaux totems : la taupe, le serpent et l'oiseau. La question n’est pas ici celle de la vitalité,
de l’efficacité ou de la pérennité du système capitaliste. Elle est moins encore celle de la légitimité ou du bien-fondé de l’opposition. Elle est plutôt celle des formes, des contours, des frontières, des postures et des figures de la résistance.
L’ouvrage aborde la question de la résistance suivant plusieurs problématiques, chacune d’elles étant scrutée, analysée et recomposée au travers de trois prismes : dialectique, vitaliste et axiomatique.
Le premier est porté par les figures de Hegel, Marx, Sartre et de l’Ecole de Frankfort. Le second est incarné par Deleuze et, dans une moindre mesure, par Bergson et Negri. Le troisième est presque exclusivement représenté par Badiou.
En s’interrogeant sur les nouages, les articulations, les opérateurs, les postures, les impacts, les états de choses, les visages, les animaux-totems, les situations, les temps et les limites des trois schèmes de résistance considérés, Véronique
Bergen souligne tout autant les divergences structurelles des approches que leurs connivences souvent implicites. Elles s’entremêlent dans le geste insurrectionnel. Suivant le célèbre aphorisme de Deleuze, la résistance est ici jouée sur le
mode de la création.
Chaque pensée de la résistance élit un personnage conceptuel abritant en lui les vertus de l'insurrection. Sophocle, Melville
et Gracq fournissent l'incarnation d'un personnage acquis au désalignement : Antigone comme figure emblématique de la dialectique, Bartleby comme l'épigone du vitalisme et Aldo comme le porte parole de la pensée de Badiou.
L’approche dialectique, Antigone de Sophocle – La taupe en animal totem. C’est la figure classique de la résistance, celle qui invite à prendre les armes. Dans le schéma dialectique, la résistance se fait par opposition frontale qui a pour nom ou pour syntaxe le motif guerrier. La logique est frontale, négative, c’est celle du combat affiché contre l’adversaire qu’il faut détruire ou bien dont il faut détruire les fondements. La mort est une des issues envisagée. Dans ce cas, résister reste intimement lié à une situation d’exception, à un accident de l’histoire. Ceux qui s’y engagent n’ont qu’un souhait ; que tout redevienne comme avant. Ce qu’ils vivent ressemble à une sorte de parenthèse,
une existence hors de la vie qui n’a rien a voir avec le cours habituel des choses. En ce sens, la résistance frontale, ne dure que le temps du conflit. Dans cette approche, la figure d’Antigone représente cette forme de résistance frontale face à un
état de chose marqué par l’injustice.
Antigone de Sophocle : Cette oeuvre sous forme de pièce de théâtre, écrite vers 441 avant Jésus-Christ, raconte la résistance d'Antigone, fille d'OEdipe. Eteocle et Polynice sont les 2 frères d’Antigone. L'action de la tragédie de Sophocle commence au moment où le nouveau roi, Créon, vient de célébrer les funérailles d'Étéocle et de proclamer l'interdiction d'en faire autant pour Polynice, considéré comme traître à sa patrie pour lui avoir fait la guerre. Son corps est à l'extérieur des murs et pourri au soleil, mangé par les oiseaux. Antigone, au nom de la piété filiale et des lois divines supérieures aux lois humaines, refuse la décision de Créon et procède aux rites funéraires. Antigone tente de persuader sa soeur Ismène de profiter de la nuit et de venir avec elle l'aider à accomplir son devoir: donner une sépulture décente à leur frère. Mais Ismène, comme la plupart des citoyens, approuve la décision de sa soeur mais n’ose s’opposer au décret du roi “le roi est le roi, il nous faut bien obeir à son ordre, et peut être à de plus cruels encore[...] mais je n’ai pas le choix, je m’inclinerai devant le pouvoir”. Les ordres de Créon sont stricts : il y a interdiction d'ensevelir le corps du rebelle et quiconque tenterait de le
faire serait exécuté ! Antigone n'hésitera pas : elle ira tenter d’ensevelir son frère et sera arrêtée. C’est de manière frontale qu’elle s’oppose au roi :
Creon: “et bien toi, reconnais tu les faits,”
Antigone: je les reconnais formellement
C: réponds en peu de mots, connais tu mon Edit?
A: comment ne l’aurais-je pas connu, il était public
C: et tu as osé passer outre mon ordonnance?
A: oui [...) tous ceux qui m’entendent oseraient m’approuver, si la crainte ne leur fermait la bouche...
C: tu es seule, à thèbes, à professer de pareilles opinions
A: désignant le choeur (le public): ils pensent comme moi mais ils se mordent les lèvres.
S’ensuivra alors un long dialogue entre Créon, le pouvoir, et Antigone la révolte. Antigone défend les droits fondamentaux
de l’homme contre la raison d'état, les lois dictées par le pouvoir ou par des hommes non respectueux de ces droits
humains inaliénables. Créon, lui, défend l’inverse : il est le Roi, il est l’état et doit respecter ses lois. C’est la peur du soulèvement du peuple, guidé par la résistance héroïque, légitime et déterminée d’Antigone, qui fera capituler le roi.
Sophocle a mis en évidence grâce à cette tragédie l'opposition qui peut exister entre la loi écrite de la Cité et la loi morale des individus. Antigone va aller à l’encontre de la loi injuste jusqu’a la détruire pour suivre ses propres convictions...
Antigone : Alors comme la taupe son animal totem, la résistance frontale opère par la destruction et l’affrontement. Elle s’attaque aux fondations, manoeuvre dans l’obscurité, noyaute clandestinement.
La taupe comme animal totem : Marx prit la taupe comme symbole du capitalisme. Comme une taupe aveugle, le capitalisme creuse des trous sombres dans les coeurs des petites gens, parcourant les labyrinthes vampiriques, amenant des bénéfices croissants pour la plus méprisable minorité et des souffrances innombrables pour la plus stupide majorité. « La taupe creuse encore, cette vieille amie au regard fatigué. L'éclipse de l'événement n'abolit pas l'obscur travail de résistances où se préparent discrètement, lorsque tout dort, de nouveaux surgissements. Un cheminement têtu de résistances irréconciliables, d'errances orientées, le long de galeries qui semblent ne mener nulle part, et qui débouchent pourtant au grand jour, dans l'étonnement d'une lumière aveuglante ». Nous allons vous guérir avec du poison - Alexandre Dugin
L'approche vitalise, Bartleby de Herman Melville – Le serpent en animal totem
Bartleby : « I would prefer not to », traduite en français par « je ne préférerais pas », ou encore « j'aimerais mieux pas ».
Bartleby, le Scribe (Melville 1853) est une histoire de la résistance passive ou non violente. Et comme le narrateur est forcé d'admettre: «Rien n’aggrave plus une personne sérieuse qu’une résistance passive." Embauché depuis 3 jours comme copiste dans un cabinet juridique de Wall Street, Bartleby est appelé par son patron pour examiner un document avec lui, mais "sans bouger de son ermitage», il répond « I would prefer not to », traduite en français par « je ne préférerais pas », ou « je préférerais ne pas » ou encore « j'aimerais mieux pas ». Il refuse poliment de faire ce qu'on lui demande de faire.
Dans cette histoire on apprend que Bartleby copiait autrefois des lettres destinées au rebut. Tâche absurde qui loin de l’avoir rendu fou, l’a rendu conscient et critique vis à vis des procédures administratives. Bartleby, c’est aussi l’histoire d’un homme pale, soigné, pitoyablement respectable, incurablement triste, qui refuse les courbettes devant les exigences de son employeur, et en travaillant à sa propre règle individuelle, représente un défi pour les capitalistes. Il est une figure discrète, " qui travaille «en silence, pâle, mécaniquement", mais il exerce un pouvoir énorme en refusant de se conformer aux demandes simples et peu exigeantes de son patron.
Vers la fin de l'histoire, le patron découvre que Bartleby élu domicile au bureau. Le patron cherche à se défaire de cet employé mais ne trouve aucun argument ni aucun moyen. C’est le patron lui-même qui va devoir partir.
- Bartleby : c’est donc l’histoire d’une obstruction verbale qui devient physique. L'expression «préférerais ne pas», ou ce que Gilles Deleuze a appelé la «formule», pleine de politesse, de simplicité et d’ambiguité parvient à désarmer :
« vous préferiez pas ? , que voulez vous dire, vous avez la berlue ? je veux que vous m’aidiez à collationner ce feuillet-ci… tenez »
« je préfèrerais pas » dit il, je le regardais fixement. […] je restai quelques temps à le considérer , tandis qu’il poursuivait ses propres écritures, et puis
je retournai m’asseoir à mon bureau. Voilà qui est étrange, pensai-je. Quel parti prendre ?
- Bartleby ne se révolte pas en termes d'une attaque physique. Mais par un ensemble de refus répétés verbal, il obtient l'effet de la révolte. Son combat est calme, moins concerné par l'attaque que la défense. Il est un grain de
sable dans la machine implacable de Wall Street. Au niveau social et politique, ce mode de résistance est très efficace car capable de déstabiliser des gouvernements oppressifs et des régimes militaires.
- De même il ne se déplace plus (vit au bureau) ne se nourrit que très peu, économise ses paroles…Bartleby atteint ainsi une forme de pureté ascétique, et cela est confirmé par des références significatives à son «ermitage», un lieu de silence et de solitude pour lui. Une figure absente dans de nombreuses manières , Bartleby a néanmoins
une présence puissante.
Ref à Thoreau: «Je désire simplement refuser l’obéissance, me retirer » "Essai sur la désobéissance civile" et rappelle l'idée que la partie psychologique de l'homme ne peut pas être emprisonnée car elle ne fait pas partie du domaine civil ou politique.
Fondamentalement continuiste, le vitalisme considère la pensée comme un « pli » du monde, une prolongation de la matière. Elle opère par affirmation. La voie vitaliste frayée par Deleuze fonctionne suivant une logique de guérilla : ni
activisme militant ni retrait dans le culte de l’intériorité, elle ne se cantonne pas à l’actuel mais explore un champ de virtualités. L’animal-totem associé serait le serpent : aux creusements en profondeur de la taupe, se substituent des glissements de surface.
« Gilles Deleuze a remarqué à juste titre que le capitalisme moderne a changé de symbole. La taupe habituelle a épuisé ses possibilités. Ses sales trous ont tellement grêlé le pauvre sol que la réalité est devenue un tamis à l'échelle mondiale, d'où les habitants
de ce coté-ci du grand mur font des grimaces. L'ère de la taupe est terminée. Le capitalisme, comme le dit Gilles Deleuze, entre dans une nouvelle phase : la phase du serpent. Derrière les portes closes, l'animal et son propriétaire se regardent mutuellement avec un regard froid et avec des paupières immobiles et lourdes. Le Maître de la Société du Spectacle, l'hypnotiseur des foules eurasiennes
dupées et paralysées, qui sont les dernières à attendre en bas du lumineux escalator qui les fera tomber dans l'enfer mondialiste de la fin de l'Histoire ». Nous allons vous guérir avec du poison (un essai sur le Serpent) - Alexandre Dugin
Le serpent, comme symbole bénéfique : vertu thérapeutique ou rédemptrice ; simulacre déposé par Moïse dans le Temple, et dans lequel les Hébreux voyaient pour la plupart un téraphin guérisseur ; comme symbole maléfique : esprit du mal (la Vierge l'écrase sous son talon), tentation, séduction ; connaissance intellectuelle en tant que luciférienne
L'approche axiomatique. Aldo de Julien Gracq (le rivage des Syrtes) – L'oiseau en animal totem.
Le roman de Julien GRACS, le rivage des Syrtes, évoque les derniers moments de la principauté d'Orsenna , avant sa destruction par le Farghestan, l'adversaire de toujours. A la suite d'un chagrin d'amour, Aldo, un jeune aristocrate de la principauté d'Orsenna souhaite quitter cette ville moribonde. Il demande et obtient un poste d'observateur dans une garnison lointaine. Il se retrouve dans la province éloignée et côtière des Syrtes. La mission, à laquelle le destinent son origine aristocratique et son éducation, consiste en la surveillance du rivage des Syrtes. De l'autre côté de la mer se trouve le Farghestan, un pays dont la principauté d'Orsenna est en guerre depuis trois siècles. Depuis longtemps, les hostilités se sont enlisées dans une sorte de trêve tacite. Aldo personnifie cette attente. « Sa vie de garnison se déroule lentement, dans une atmosphère pesante, entre de longues promenades et d'interminables soirées dans la ville voisine, villégiature à
la mode ». Mais rien n'arrive jamais. Son regard reste braqué sur le rivage adverse. Pour tenter d'échapper à cet ennui, Aldo consulte les cartes, ce qui semble effrayer les autres officiers. Ils craignent que toute initiative puisse rompre cette
trêve incertaine.
Au cours d'une sortie en mer, Aldo s'approche trop près des côtes du Farghestan. Il va franchir la ligne fatidique et provoquer ainsi la rupture du cessez-le-feu tacite et la reprise des hostilités. En cédant à ce désir, Aldo choisit inconsciemment le cataclysme plutôt que la lente asphyxie. Il perce ainsi l'abcès qui immobilise la principauté. Il est
convaincu de répondre, en s'en faisant l'instrument, à un puissant souhait de réveil qui parcourt le pays, même si cette sortie de l'anesthésie doit le mener à sa perte.
 Le Rivage des Syrtes transpose dans un monde inventé le processus qui conduit au déclenchement d'une guerre, tel que Gracq avait pu le vivre entre 1936 et 1939; L'attente fascinée suscite des signes puis des actes. Que croire face au néant ? Que faire face aux forces de destruction qui nous menacent obscurément ? Doit-on agir ? Ou au contraire, comme le voudrait le supérieur d'Aldo, faire comme si de rien n'était, profiter du monde tel qu'il est, le laisser en l'état, sans intervenir, sans essayer de donner plus de sens à sa propre vie ?Le récit se construit autour du mouvement de l'attente vers l'évènement. Le rivage, figure centrale du récit, délimite l'espace licite de l'espace illicite. La frontière réaliste qui existe entre les deux pays en guerre devient à travers les yeux du personnage un seuil limite, métaphorique, l'ouverture vers un monde poétique et onirique.
- Aldo combine deux mouvements : se laisser complètement pénétrer par des signes et trancher, « culbuter l’impossible dans le registre du possible ».
« Il y a dans notre vie des matins privilégiés où l’avertissement nous parvient, où dès l’éveil résonne pour nous, à travers une flânerie désoeuvrée qui se prolonge, une note plus grave, comme on s’attarde, le coeur brouillé, à manier un à un les objets familiers de sa chambre à l’instant d’un grand départ. Quelque chose comme une alerte lointaine se glisse jusqu’à nous dans ce vide clair du matin plus rempli de présages que les songes; c’est peut-être le bruit d’un pas isolé sur le pavé des rues, ou le premier cri d’un oiseau parvenu faiblement à travers le dernier sommeil; mais ce bruit de pas éveille dans l’âme une résonance de cathédrale vide, ce cri passe comme sur les espaces du large, et l’oreille se tend dans le silence sur un vide en nous qui soudain n’a pas plus d’écho que la mer. Notre âme s’est purgée de ses rumeur et du brouhaha de foule qui l’habite; une note fondamentale se réjouit en elle qui en éveille l’exacte capacité. Dans la mesure intime de la vie qui nous est rendue, nous renaissons à notre force et à notre joie, mais parfois cette note est grave et nous surprend comme le pas d’un promeneur qui fait résonner une caverne: c’est qu’une brèche s’est ouverte pendant notre sommeil, qu’une paroi nouvelle s’est effondrée sous la poussée de nos songes, et qu’il nous faudra vivre maintenant pour de longs jours comme dans une chambre familière dont la porte battrait inopinément sur une grotte. »Julien Gracq
Le troisième mode évoqué dans l’ouvrage de Dominique BERGEN, la voie axiomatique, érige les mathématiques au rang de pensée de l’être. La résistance y est affaire de logique. La rupture, la sécession avec l’état de choses se produit d’abord
dans le champ de la pensée. La posture est celle du décrochage. En exception aux lois de la situation, il s’agit de faire apparaître ce qui était relégué dans l’inexistant, de « culbuter l’impossible dans le registre du possible ». La vérité de l’acte
de résistance est la fidélité à l’événement.
C’est l’oiseau qui se détache ici du bestiaire philosophique parce qu’il procède par « un double mouvement de retrait et d’agencement, de rupture avec le cours du monde et de ré-immersion dans un état de choses reconfiguré ». Ni réactivation, ni rémanence, le temps de l’axiomatique est celui du recommencement : l’événement vaut en tant qu’il peut être absolument et éternellement re-commencé.
L'oiseau ou ses caractéristiques associées (comme l'oeuf, les plumes, les ailes ou les serres) peuvent être considérés comme symbole.
Le vol de l'oiseau est naturellement porteur d'un symbole de liberté comme l'exprime le mythe grec d'Icare. La plupart des oiseaux sont considérés comme symboles positifs, mais il existe cependant des exceptions en fonction des cultures (les vautours par exemple).
« Qu’elles soient dialectiques, vitalistes ou axiomatiques, les voies de résistance dé configurent les agencements de l’ancien substrat. La résistance crée plus que de l’étonnement : elle actualise ce qui n’était pas même virtuel, elle ouvre les
potentialités a posteriori. Elle se place au-delà ou en deçà de l’horizon. Quelque chose échappe absolument au déterminisme » V.B..
Le livre scrute avec une précision chirurgicale les formes de résistance mises en oeuvre par les courants philosophiques considérés (Guerre/Guérilla/Décrochage, Négation/Affirmation/Césure, Contradiction/Continuité/Discontinuité). La démarche
n’est pourtant pas simplement descriptive, loin s’en faut. Les résonances, les dissonances et les échos que l’auteure déploie entre les modes de déstructuration du système établi ne vont pas de soi.
En guise de conclusion et comme un voeu lancé à tous vents, Françoise Rahard, Présidente de l’URACS, nous livre cet acrostiche : Réunissons (l') Energie Suffisante Imaginons Simplement Toute Action Nouvelle Créatrice (d') Emancipation.
Bon vent à tous et à l’année prochaine !!
Rendez-vous dans la Loire/Haute Loire.
Comme tous les ans, l’université d’été se prépare de manière collective et conviviale. N’hésitez pas à rejoindre l’équipe de préparation pour construire ensemble ce temps fort de notre réseau! La première réunion aura lieu le 13 Janvier 2012 pour plus d’infos, contactez
Sylvaine Antouly au 04-75-05-04-14
ou par mail sa@rhone-alpes.centres-sociaux.org
Union régionale Rhône-Alpes Centres Sociaux
BP28 26101 Romans Cedex
Tél . 04.75.05.04.14 - Fax 04.75.05.32.12
Mail : uracs@rhone-alpes.centres-sociaux.org
Site internet : www.rhone-alpes.centres-sociaux.org
Base d'information et d'échanges : www.seracs.org

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