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jeudi 18 août 2011

Die 26150 : intervention de Patrick Viveret


Patrick Viveret
Les sociétés aussi tombent amoureuses, puis dépriment...
« Être humain, c’est un métier, au sens étymologique, c’est-à-dire un ministère mystérieux. » « Dans cet état intermédiaire, qui s’appelle l’humanité, il y a quand même deux choses intéressantes : c’est l’humour et l’amour. » « La tâche aveugle du libéralisme comme du socialisme, c’est de ne s’occuper que des besoins et de les confondre avec le désir. » « Le désir est par nature illimité ; branché sur l’avoir, c’est donc une force destructrice catastrophique ; par contre, branché sur l’être on peut l’appliquer à l’infini, au bénéfice de tous. » « Comme Alberoni, il nous faut penser les grands mouvements sociaux comme des mouvements amoureux et toute relation amoureuse comme un mouvement social à deux. » Ces phrases sont toutes de Patrick Viveret. Philosophe et politologue, longtemps proche de Michel Rocard, conseiller à la Cour des comptes, directeur du Centre international Pierre Mendès France, participant actif du premier Forum social mondial, à Porto Alegre, en 2001, ancien rédacteur en chef de la revue "Transversales - Sciences et Culture", initiateur d’un « processus de dialogue en humanité », Patrick Viveret fait partie des penseurs les plus libres de la mouvance altermondialiste. Sa dernière publication : "Pourquoi ça ne va plus mal", éd. Fayard. Fondateur du Projet SOL, un système de monnaie libre, en expérimentation dans plusieurs régions de France, il aime faire la distinction entre « coopérateurs ludiques » et « guerriers puritains ». Nous reproduisons ici des extraits de son intervention aux Entretiens de Die de janvier 2006, organisés par Ecologie au Quotidien, sur le thème, cette année-là : comment décoloniser notre imaginaire?
REQ : La question au programme semble simple. Elle est complexe dès qu’on se penche dessus : peut-on décoloniser notre imaginaire ?
Patrick Viveret : Je pense qu’il faut d’abord faire un arrêt sur image sur le mot conscience. Parce que ce n’est pas de la tarte, l’émergence de la conscience au fil des trois règnes, minéral, végétal, animal ! Imaginez que vous preniez l’une des magnifiques citrouilles qui se trouvent devant nous et que par un coup de baguette magique, vous la dotiez de conscience. Le plus probable, c’est qu’aussitôt elle se demanderait : « D’où viens-je ? », « Où vais-je ? », « Y a-t-il d’autres citrouilles dans l’univers ? », « Suis-je la plus belle ? », « Quel rapport avec les concombres ? »... C’est à dire que d’entrée de jeu, la question égologique se substituerait à la question écologique, parce qu’elle est encore plus complexe. Elle n’est pas simplement dans son univers naturel. La conscience fait émerger une singularité radicale. Et comme en plus, la conscience, c’est la conscience de notre propre mort, vous passez directement de la question « comment survivre ? », question d’adaptation darwinienne, à la question « Pourquoi vivre quand on sait qu’on va mourir ? » Eh oui ! C’est pourquoi je plaide les circonstances atténuantes pour l’espèce humaine.
REQ : Expliquez-nous cela !
P.V. : C’est qu’il ne faudrait pas que nous opposions à la posture sadique des logiques destructrices (qu’on connaît bien, qu’elles soient écologiques, sanitaires, sociales, etc.), une espèce de posture masochiste qui consisterait à nous mettre tout sur le dos. J’aurais tendance à dire : « Les humains sont responsables, oui, mais pas coupables. » Que ce soit Dieu ou que ce soit la nature, nous ne nous sommes pas créés nous-mêmes et donc on part malgré tout d’une difficulté intrinsèque, qui est de doter un règne, surtout celui qui a déjà acquis le mouvement, le règne animal, d’une capacité de conscience. C’est-à-dire l’ouvrir à la singularité de la question vertigineuse : « Qu’est-ce que je fais là ? » Et la question de sa propre singularité dans son rapport aux autres. Si on ajoute à ça le fait que nous sommes tous des prématurés, nés à mi-terme, on se retrouve avec des circonstances bigrement atténuantes ! Je suis souvent étonné qu’on ne prenne pas davantage de temps pour réfléchir à cette évidence : le compromis qu’a trouvé l’évolution pour nous faire naître avec notre grosse tête et notre gros cerveau, sans que le bassin des femmes soit démesurément élargi, ç’a été de nous faire naître prématurés. Sur le plan physique c’est une évidence : n’importe quel autre animal acquiert son autonomie en quelques heures ; alors que nous, il nous faut pas loin de deux ans. Mais on est aussi des prématurés psychiques. Nous nous trouvons donc dans un état de vulnérabilité, donc de peur, ou dans sa projection inverse qui est qui notre désir de toute puissance, qu’on voit bien chez le petit enfant. Tout cela ne se dépasse pas facilement ! Un prématuré physique et psychique, que vous dotez d’une conscience de la mort et de l’illimité possible... Oui, franchement, nous avons des circonstances atténuantes !
REQ : Traduit en termes simples et quotidiens, ça donne quoi ?
P.V. : Le jour où apparaîtra une espèce supérieure à l’espèce humaine, qui sera plus mature que nous, ce serait sympa que l’on puisse au moins lui transmettre quelque chose de notre... comment l’appeler ? de notre « état intermédiaire ». Dans cet état intermédiaire, qui s’appelle l’humanité, il y a quand même deux choses intéressantes : c’est l’humour et l’amour. Ça n’est ni minéral, ni végétal, à peine un tout petit peu animal et c’est surtout plutôt humain. Bref, s’il y a des stratégies positives du côté de la « décolonisation de la conscience », je dirais qu’ayant d’abord pris en compte la nécessité d’un réalisme anthropologique (ce que j’appelle nos « circonstances atténuantes »), on peut commencer à regarder d’un autre œil ce qui est en même temps le côté passionnant et le côté difficile du « métier d’être humain », du ministère d’humanité.
REQ : Vous voyez ça comme un métier ?
P.V. : Vous savez que le mot métier est un mot formidable, formé à partir de deux mots latins : le ministère, le service, d’une part, et le mystère, d’autre part. Le métier est d’abord un « ministère mystérieux » ! Ça n’a rien à voir avec le job, le travail, etc. C’est d’ailleurs le même sens que le mot profession, dont la racine est aussi celle de prophétie : on professe ce qui nous habite, c’est le même mot que vocation. Le premier des métiers, le premier des ministères mystérieux, c’est le métier d’être humain. Accomplir ce ministère dans l’univers - c’est à dire pour l’essentiel, transformer du soleil en conscience, parce qu’en gros, c’est ça -, notre ministère se pose à la fois en conscience et en confiance, parce que la conscience débouche en même temps sur un changement de nature des enjeux de sensation. C’est l’accession à l’émotion et à la passion. Le règne animal connaît la sensation. Mais avec l’humain, on entre dans une situation où « je » me sens conscient, « je » sens une radicale singularité, « je » me pose la question vertigineuse du pourquoi. Et en même temps, ça déclenche en moi, puisque je sais que je suis mortel, un phénomène qu’on appelle la lutte contre la mort, qui est l’autre nom du désir. Donc, en même temps que la conscience, naît la question du désir. Et la question du désir, c’est quelque chose de beaucoup plus passionnant, mais aussi de beaucoup plus compliqué (pardon, mais après votre invitation à rendre les choses plus simples, je suis en train d’aggraver mon cas ! (rire) Mais vous allez voir qu’ensuite, ça se simplifie.
Nous ne sommes pas simplement des mammifères rationnels. Pas simplement des animaux auxquels on aurait rajouté une couche de conscience, qui serait limitée à la capacité de rationalisation et de recul par rapport à notre situation de mortel. La conscience de la mort déclenche du désir et le désir, à la différence du besoin, n’est pas autorégulé par la satisfaction. Il se situe d’emblée sur l’axe vie-mort, donc il est d’emblée illimité - eh oui !
Si vous ne prenez pas en compte que nous sommes des êtres de désir - et d’angoisse, le double du désir -, si nos systèmes sociaux, politiques, économiques, font comme si nous n’étions que des mammifères rationnels, eh bien je vous dis que ce sont eux qui, dans leur apparente simplicité, sont sûrs de se planter ! Car si nous n’étions que des mammifères rationnels, vu que le propre des besoins est d’être autorégulés par la satisfaction, eh bien, par exemple, la réponse libérale, qui consiste à tout faire reposer sur un marché autorégulé, fonctionnerait très bien. J’ai une offre, j’ai une demande de besoins, je mets un système d’autorégulation en perspective, ça finit forcément par s’ajuster. Si les humains étaient ainsi faits, le libéralisme aurait raison. Mais le socialisme de tradition planificatrice aurait tout aussi raison : je fais une planification rationnelle, qui me permet de répondre aux besoins, de les satisfaire, je les hiérarchise, je distingue les besoins individuels et collectifs, ça marcherait très bien aussi.
REQ : En quoi cela ne correspond-il pas à la réalité ?
P.V. : La tâche aveugle, dans les deux cas, c’est justement qu’on s’occupe des besoins et qu’on ne regarde pas ce qui se passe du côté du désir. Parce que si le besoin est autorégulé par la satisfaction (je mange et, une fois rassasié, même dans un excellent restaurant, je ne peux plus), le désir, lui, parce qu’il est illimité, ne s’autorégule pas. La tâche aveugle du libéralisme, c’est par exemple de ne pas voir que quand on est, non pas dans le besoin de richesse, mais dans le désir de richesse, donc dans une forme de lutte contre la mort, même si on est déjà très riche, on en voudra l’être toujours plus, indéfiniment plus. La tâche aveugle des traditions socialistes alternatives est, par exemple, de ne pas voir qu’en voulant réguler la passion de richesse par la passion de puissance, et en ne repérant pas que le désir de puissance est, lui aussi, illimité, eh bien, je peux produire un système parfaitement despotique, autoritaire, voire totalitaire. Et on pourrait continuer la suite du côté des traditions religieuses, en disant que le désir dans l’ordre du sens est encore plus illimité et que si vous avez des acteurs qui décident de se placer dans la posture de captation du sens, eh bien, la nature de leur possession sera aussi destructrice, voire davantage, que la possession de pouvoir ou que la possession de richesse. Donc la question la plus intéressante et aussi la plus difficile, c’est celle du rapport entre conscience et désir, et aussi celle de la nature du désir.
REQ : Comment traduire cette problématique en termes opérationnels ?
P.V. : Ces questions ont des conséquences directes sur le plan stratégique et je dirais même sur le plan politique, au sens fort. Prenez le programme de « décroissance » auquel nous invite Pierre Rabhi, qu’on pourrait appeler le « programme de la sobriété heureuse », dont nous savons qu’il est la condition impérative pour sortir des modèles de croissance insoutenable qui sont les nôtres (insoutenable aussi bien pour des raisons écologiques, que sociales, que sanitaires, que psychologiques...). Je pense qu’il faut se demander ce que cela voudrait réellement dire que de nous mettre pour de bon sur un programme et une stratégie de type « sobriété heureuse ». Ce qui est sûr, c’est que si l’on veut s’y mettre, il faut une réorientation de la nature du désir. Cela signifie qu’on ne peut plus se contenter de faire la liste rationnelle des raisons pour lesquelles nous allons vers la catastrophe si nous continuons avec nos modèles de croissance actuelle. Parce que le couple raison/peur, nous le connaissons parfaitement : il génère de l’impuissance et pas du tout de l’énergie créatrice. La seule façon de générer de l’énergie créatrice, c’est comme dans le sevrage face à des personnes toxicomanes : le sevrage leur apparaît comme nécessaire à un moment donné, parce que les dégâts ont été trop importants et parce qu’il s’accompagne d’une hypothèse positive, qui n’est autre que celle d’un vivre mieux, l’hypothèse de la joie de vivre. C’est pour cela que je dis : « N’opposons pas au sadisme des modes de croissance insoutenable le masochisme de comportements qui, non seulement feraient de l’espèce humaine la pire qu’on n’ait jamais connue, mais qui, en plus, nous enfermerait dans des stratégies où notre seule parole serait cet alliage de rationalité catastrophique et de peur.
REQ : Autrement dit ?
P.V. : Il faut jouer sur l’enjeu du désir. Et là où la question du désir est fondamentale, c’est que le désir peut être parfaitement illimité - c’est sa nature - quand il est de l’ordre de l’être. Cela ne pose pas de problème. Alors que quand il est de l’ordre de la possession et de l’avoir, il fait des dégâts considérables. Fouillons cette idée. Dans l’ordre de l’être, par exemple, prenez les trois grandes aspirations à une vraie communication - nous vivons dans des sociétés obsédées par les techniques de communication, mais qui ont poussé à un degré inédit dans l’histoire une triple rupture de communication : avec la nature, avec autrui (qui est en permanence considéré comme un rival menaçant), avec soi-même (la sérénité, la vie intérieure, le meilleur des traditions de sagesse et de spiritualité). Or, quelle est la réponse à cette triple rupture ? Du côté de la nature, ça s’appelle la beauté. Du côté de la relation à autrui, ça s’appelle la paix, l’amitié ou l’amour. Et du côté de la relation à soi, ça s’appelle la sérénité. Qui pourrait sérieusement dire que l’humanité serait menacée par un désir illimité dans l’ordre de la beauté, de la sérénité et de l’amitié ?
REQ : Certains regroupent tout cela sous le mot « amour »...
P.V. : Justement, la question la plus difficile, chez l’être humain, c’est la question amoureuse. Un livre de Francisco Alberoni m’a beaucoup stimulé : Le choc amoureux. L’originalité d’Alberoni, c’est de former l’hypothèse que les enjeux interpersonnels et les enjeux de grands mouvements collectifs peuvent être lus de la même façon, autour de la question amoureuse. Il a cette formule : « Il nous faut penser les grands mouvements sociaux comme des mouvements amoureux et il nous faut penser les relations amoureuses comme un mouvement social à deux. » Que dit-il dans Le choc amoureux ? Ça met bien le doigt sur l’une des difficultés du programme « sobriété heureuse », par exemple d’un Pierre Rabhi. En gros, il y a trois phases : la première est celle de l’énamouration, où tout est d’autant plus magique que chacun croit que le désir de l’autre est conforme à son propre désir. Donc tout marche bien. On le voit sur le plan interpersonnel, quand on tombe amoureux de quelqu’un, mais c’est la même chose sur le plan collectif. C’est pour ça que les grands mouvements sociaux, les grands mouvements révolutionnaires, les grands mouvements fondateurs sont euphoriques. C’est le Grand Soir. Ou la grève générale. Untel ou unetelle vient d’être élu à la présidence et « cette fois, tout va changer » - et vous avez la moitié du pays qui danse toute la nuit.
Seulement arrive ensuite la phase 2, qui est le moment où l’on découvre tout simplement que l’autre est autre : « J’imaginais que le désir de l’autre était conforme au mien et, manque de pot, je découvre qu’il est autre, donc qu’il a son propre désir, etc. » Le plus souvent, le stade 2 est celui de la déception, voire même de la dépression, et on en veut mortellement à l’autre d’avoir « trahi » nos rêves. C’est la raison pour laquelle les courants alternatifs (les révolutionnaires, les soixante-huitards, les utopistes, les écologistes, les inventeurs de nouveaux mondes) plongent en général beaucoup plus gravement dans la déception et la dépression que ceux qui vivent dans un cadre institutionnel classique, que ce soit en politique ou au travail, par exemple dans une grande entreprise, où vous n’imagineriez jamais que vos rêves puissent se réaliser. Alors que quand vous participez à un grand mouvement transformateur, qui dit par exemple qu’« un autre monde est possible », alors oui, vous pensez qu’on peut rêver ensemble. Et quand vous découvrez la phase 2, vous éprouvez plus que de la frustration et de la déception : c’est carrément la dépression et ça peut aller jusqu’à la haine et à la violence, parce que rien n’est pire que de ressentir que le cœur de ce qu’on croit a été trahi.
Alberoni nous dit : « Toute la question est de trouver comment passer à la phase 3. » Comment éviter de rester scotché à la phase 2 ? Comment transformer l’énamouration magique de la phase 1 en la construction d’un amour durable, capable non seulement de tolérer l’altérité d’autrui, mais de la déguster, d’en avoir besoin et d’être capable de la vivre dans le temps.
On comprend bien ce que cela veut dire sur le plan interpersonnel - et on sait bien que ça n’est pas facile. Mais c’est très difficile aussi sur le plan collectif ! Dans la phase 3, le goût de l’altérité va se retrouver au cœur de l’enjeu démocratique. Parce qu’une démocratie ne fonctionne bien que si l’autre n’est pas simplement toléré, mais rendu nécessaire. « J’ai besoin de la différence de l’autre, de sa divergence, pour me nourrir moi-même. » Ça n’est plus simplement de la quantification démocratique, c’est de la qualité...
REQ : La quantification, c’est quoi : le pouvoir écrasant de la majorité ?
P.V. : La quantification a été en son temps un progrès dans la gouvernance des sociétés. Parce que passer du pouvoir d’une minorité infime à un pouvoir exercé par une majorité, c’est déjà un progrès. Mais tant qu’on reste dans la quantification, on ne touche pas la vraie question, qui est celle de la qualité. La qualité démocratique, c’est le moment où je me dis : « Peu importe si je représente 35%, ou 56% ou 68%, ce qui m’intéresse, c’est la qualité de mise en débat - ou en expérimentation, ou en transformation - qui fait que je vais pouvoir m’approprier les approches différentes des miennes. À ce moment-là, on entre dans ce qu’on pourrait appeler, par analogie avec la Haute Qualité Environnementale, de la « Haute Qualité Démocratique ». Or, ça n’est rien d’autre que le cœur de la question amoureuse.
Je crois beaucoup que l’avenir de l’humanité se joue sur ce terrain-là. Nous sommes des êtres de conscience, mais des prématurés. Nous sommes confrontés à la question de la conscience de la mort et le moment décisif, c’est quand on parvient à l’écrire en latin : « l’amor ». Le savoir vivre et le savoir mourir sont directement liés à la qualité amoureuse. Si nous en restons seulement au stade 1 de l’énamouration, nous vivrons nécessairement le moment de la déception et donc nous revivrons en permanence les tentatives de répétition, parce que le sentiment amoureux est tellement magique que nous en pouvons en avoir perpétuellement besoin - c’est pour ça que nous ne sommes pas fidèles, parce que nous avons besoin de répéter sans cesse cette expérience magique. Mais à ce moment-là, nous demeurerons prisonniers d’une situation où nous n’avons pas rencontré l’autre. Le « vivre ensemble » de l’humanité se joue à mon avis essentiellement sur la question de la capacité à sortir des logiques de désamour et de construction d’une véritable logique amoureuse - et c’est pour ça qu’on a besoin de l’humour, parce que c’est un très grand facilitateur des rapports inter-amoureux !
Patrick Viveret est intervenu aux Rencontres de l’ Ecologie au Quotidien de Die (REQ).
Ecologie au Quotidien
DIE, Rhône-Alpes, France
Le Chastel 26150 DIE
Tel : 04 75 21 00 56       

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