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mercredi 31 août 2011

Sainte Croix : Exposition de photographies nature...


L'ancien monastère de Ste Croix accueille du 28 Août au 18 septembre une exposition de photos naturalistes.
Hervé Champlovier, photographe naturaliste amateur vous offre son regard sur la faune et la flore de la vallée de Quint.
De superbes clichés qui vous invitent à un voyage naturaliste dans un des plus beaux cirques du Diois...
Cordialement
Frédéric Sauvage
Le Monastère
26150 Sainte Croix en Diois
www.lemonastere.org
06 85 80 05 22
04 75 21 22 06

Les dettes illégitimes...

Les dettes illégitimes
Quand les banques font main basse sur les politiques publiques
François Chesnais, rédacteur de la revue Carré rouge, vient de publier un livre important, intitulé Les dettes illégitimes. Quand les banques font main basse sur les politiques publiques (Éditions Raisons d’agir, 2011). Un livre pédagogique dégageant les mécanismes financiers et bancaires à l’origine de la dette dite souveraine. Il indique aussi l’actualité d’une bataille européenne pour l’annulation des dettes illégitimes.
A l’heure où l’affrontement socio-politique en Grèce a atteint un nouveau stade, où la même question se pose au Portugal dans l’immédiat et en perspective en Espagne, la lecture de ce livre de François Chesnais permet de saisir les multiples facettes de la dite « crise de la dette souveraine » et trace les voies d’un mouvement européen et international contre une des machines capitalistes de destruction sociale et environnementale. François Chesnais, dans l’article ci-dessous, met en relief les traits saillants du thème qu’il traite dans son ouvrage. La lecture de cet article ne peut que susciter le besoin de lire son livre. (Rédaction, À l’encontre)
Au printemps de 2010, les grandes banques européennes, au premier chef les banques françaises et allemandes ont convaincu l’Union européenne et la BCE, que le risque de défaut de paiement de la dette publique de la Grèce mettait leur bilan en danger. Elles ont demandé d’être mises à l’abri des conséquences de leur gestion. Les grandes banques européennes ont été fortement aidées à l’automne 2008 au moment où la faillite de la banque Lehman Brothers à New York a porté la crise financière à son paroxysme. Depuis leur sauvetage, elles n’ont pas épuré tous les actifs toxiques de leurs comptes. Elles ont pourtant continué à faire des placements à haut risque. Chez certaines le moindre défaut de paiement signifierait la faillite. En mai 2010, un plan de sauvetage a été monté, avec un volet financier et un volet d’austérité budgétaire drastique et de privatisation accélérée : fortes baisses des dépenses sociales ; diminution de traitements des fonctionnaires et réduction de leur nombre ; nouvelles atteintes aux systèmes des retraites, que ceux-ci soient par capitalisation ou par répartition. Les premiers pays, tels la Grèce et le Portugal, à les avoir appliquées ont été pris dans une spirale infernale dont les couches populaires et les jeunes sont les victimes immédiates. Elle concerne de mois en mois un nombre plus important de pays en Europe occidentale et méditerranéenne, après avoir ravagé les pays baltiques et balkaniques. C’est aux travailleurs, à la jeunesse et aux couches populaires les plus vulnérables qu’on impose le coût du sauvetage du système financier européen et partant du système mondial.
A-t-on besoin des banques dans leur forme actuelle ? Faut-il continuer à les sauver ?
Deux séries d’idées étroitement entremêlées nous sont assénées, à quelques nuances près, par le gouvernement comme par les dirigeants de l’UMP, du Parti socialiste et des partis dits centristes. Les premières concernent la dette publique, les secondes les banques. Les « sacrifices » demandés sur le plan des retraites, du gel du point d’indice dans la fonction publique, les nouvelles coupures drastiques dans le budget de l’enseignement, etc., etc., sont nécessaires, nous dit-on, afin que « la dette de la France soit honorée ». Il faut éviter aussi que la France ne perde pas la note AAA que lui accordent les agences de notation, et qu’elle ne soit pas obligée de payer des intérêts sur la dette publique plus élevés que ceux qu’elle paie actuellement. Pour ce qui est des banques, elles ont des fonctions indispensables qu’elles rempliraient bien, ou en tous les cas suffisamment bien, pour qu’il soit nécessaire et légitime de leur venir au secours chaque fois qu’elles ne le demandent.
L’injonction « d’honorer la dette » comme celle d’aider les banques repose sur l’idée que des sommes représentant le fruit d’une épargne patiemment amassée par un dur labeur, auraient été prêtées. « La plupart des économistes, écrit un spécialiste du crédit travaillant aux Etats-Unis, pensent que les banques sont de simples intermédiaires entre les déposants et les emprunteurs. Une autre façon d’exprimer cette croyance largement partagée est de dire que les banques collectent l’épargne et financent l’investissement. De là, il n’y a qu’un petit pas pour conclure qu’un montant donné d’épargne doit s’être constitué avant qu’un investissement puisse se faire » [1]. La réalité est toute autre. Les banques prêtent sans commune mesure avec le montant des dépôts et de la petite épargne qui leur est confiée. Elles n’ont jamais été de simples intermédiaires. Depuis leur transformation en groupes financiers diversifiés aux opérations transnationales, elles le sont moins que jamais. Les profits bancaires proviennent de leurs opérations de création de crédit. Leur source se trouve dans le flux de richesse (valeur et plus value) venant des activités de production. Le chemin emprunté différera selon l’emprunteur. Dans le cas d’un Etat, il passe par l’impôt et le service des intérêts de la dette publique. Dans celui d’une entreprise, il s’agit d’une fraction du profit. Dans le cas de particuliers et de ménages, c’est une partie de leur salaire ou de leur retraite qui est absorbée par les intérêts qu’ils paient sur leurs crédits hypothécaires ou leurs cartes de crédit. Plus une banque prête, plus ses profits sont élevés. Au cours des deux dernières décennies, elles ont conçu les moyens qui ont semblé leur permettre de le faire. Les « innovations financières » ont donné naissance à un réseau très dense de transactions interbancaires. C’est à partir de ces « innovations » que les banques ont pu actionner ce qui est nommé « l’effet de levier », c’est-à-dire un ratio de prêts à leurs capitaux propres et encaisses disponibles, dont la hauteur (jusqu’à plus de 30%) les met en permanence en situation de grande fragilité. Elles le savent, mais elles comptent sur les gouvernements pour leur assurer en toutes circonstances et quel qu’en soit le coût social un filet de sécurité et en cas extrême la socialisation de leurs pertes.
Le FMI publie tous les six mois à peu près simultanément deux grands rapports, l’un sur les perspectives de l’économie mondiale et l’autre sur l’état du système financier mondial. Le premier attire l’attention de tous les économistes. Le FMI y présente ses projections macroéconomiques. Ils sont donc en terrain familier. Le second n’est lu que par ceux qui accordent, dans le cadre de la mondialisation commerciale et financière, une importance à la finance et aux crises financières. En janvier 2011, FMI estimait déjà que l’une des grandes incertitudes de la situation économique mondiale tenait à ce qu’en Europe « l’interaction entre les risques souverain et bancaire s’intensifie » [2]. Le premier chapitre du nouveau rapport sur la situation du système financier mondial confirme cette appréciation. Il met l’accent sur la vulnérabilité des banques, en particulier des banques européennes[3]. L’appréciation du directeur du département des marchés financiers et monétaires du FMI est la suivante : « Près de quatre ans après le début de la crise financière, la confiance dans la stabilité du système bancaire global doit toujours être entièrement restaurée ». Et de souligner pour ce qui est des banques européennes : « Certaines banques ont toujours un ratio d’effet de levier trop important, ont des capitaux propres insuffisants, compte tenu de l’incertitude sur la qualité de leurs actifs. Ces faibles niveaux de fonds propres rendent certaines banques allemandes, ainsi que les caisses d’épargne italiennes, portugaises et espagnoles en difficulté, vulnérables à de nouveaux chocs. » [4]
Le rôle des banques est de fournir du crédit commercial (l’escompte des effets commerciaux à très court terme) et des prêts à plus long terme aux entreprises pour leurs investissements. Ce rôle est indispensable au fonctionnement du capitalisme. Il le serait aussi pour toute forme d’organisation économique fondée sur des modalités décentralisées de propriété sociale des moyens de production supposant le recours à l’échange. Le bilan de trois décennies de libéralisation financière et de quatre années de crise pose, en tout état de cause, la question de l’utilité économique et sociale des banques dans leur forme actuelle. Devenues des conglomérats financiers, les banques ont-elles droit au soutien des gouvernements et des contribuables chaque fois que leurs bilans sont menacés du fait de leurs propres décisions de gestion ? Beaucoup de gens commencent à en douter. Ils l’expriment parfois, comme l’a fait Eric Cantona [footballeur français qui a eu son heure de gloire en France et en Angleterre, et qui avait appelé à un retrait des dépôts bancaires en décembre 2010], dans des formes que les médias ne peuvent pas ignorer. Non pas détruire les banques, mais les saisir afin qu’elles puissent remplir les fonctions essentielles qui sont en principe les leurs, est la réponse que je donne avec d’autres dont Frédéric Lordon [5].
Vers une définition de l’illégitimité des dettes publiques
La notion de dette odieuse a été appliquée depuis les années 1980 à la dette des pays du Tiers-monde. Son application possible au cas de la dette de la Grèce a été discutée. Il s’agit d’une notion qui remonte à l’entre-deux-guerres. La première définition appartient à Alexander Sack, juriste russe et professeur de droit international à Paris ; « dette contractée par un régime despotique (nous dirions aujourd’hui « dictature » ou « régime autoritaire ») pour des objectifs étrangers aux intérêts de la Nation, aux intérêts des citoyens »[6]. Le Center for International Sustainable Development de l’université McGill de Montréal en a donné au début des années 2000, une définition assez semblable, plus directement en phase avec la financiarisation contemporaine. Les dettes odieuses sont « celles qui ont été contractées contre les intérêts des populations d’un État, sans leur consentement et en toute connaissance de cause du côté des créanciers »[7]. Cette définition s’applique parfaitement à la dette spécifique qui pèse en France même sur des municipalités, des conseils régionaux et même certains hôpitaux, dont les élus ou les directeurs viennent de se constituer en association pour mener des actions judiciaires collectives contre les banques[8]. Ils ont été incités par celles-ci à acheter des « produits structurés », censés faciliter par leur rendement élevé le financement de projets d’investissement lourds dans un contexte de transfert de dépenses par l’Etat vers les régions. Ces titres financiers opaques, devenus des « actifs toxiques » avec la crise de l’automne 2008, grèvent les budgets. Le fait qu’ils aient été achetés, illustre bien entendu le fait que le fétichisme de l’argent n’est pas le propre des seuls traders, puisqu’il emporte le jugement des élus et des administrateurs locaux. Mais les banques savaient parfaitement les risques qu’elles leur faisaient prendre, le jeu de casino dans lequel elles les faisaient entrer. Le supplément d’endettement contracté par les municipalités du fait de l’achat de titres pourris, relève des « dettes odieuses ».
La notion plus large de dette illégitime me paraît correspondre de plus près à la dette des pays capitalistes avancés, notamment ceux d’Europe. C’est la position aussi des militants du Comité pour l’annulation de la dette du Tiers-monde (CADTM) [9]. Les facteurs qui sont mis en avant le plus fréquemment, concernent les conditions qui ont conduit un pays à accumuler une dette élevée et à se mettre dans les mains des marchés financiers. Ici l’illégitimité trouve sa source dans trois mécanismes : des dépenses élevées ayant le caractère de cadeaux faits au capital ; un niveau bas de la fiscalité directe (impôts sur le revenu, le capital et le profit des entreprises) et sa très faible progressivité ; une évasion fiscale importante. On retrouve ces trois facteurs aussi bien dans le cas de la Grèce que de la France, de même bien entendu de tous les pays attaqués aujourd’hui par les fonds spéculatifs et les banques. S’agissant de la France, la dette est née, à partir de 1982, du cadeau fait au capital financier lors des nationalisations du gouvernement d’Union de la gauche. Sa croissance a épousé ensuite le mouvement de la libéralisation financière, dont la première phase des années 1980 a été marquée par des taux d’intérêts réels très élevés. L’endettement de l’État a sa source dans la faiblesse de la fiscalité directe (impôt sur le revenu et impôt sur les entreprises) et dans l’évasion fiscale. Plutôt que d’affronter les groupes sociaux qui en bénéficient et qui y ont recours, les gouvernements du Parti socialiste comme ceux du RPR-UMP, ont « contourné » le problème de la façon la plus favorable au capital et à la fortune. Ils ont emprunté à ceux qu’ils renonçaient à taxer. L’imposition du capital et des hauts revenus a été diminuée d’abord prudemment, puis sous les gouvernements Jospin (1997-2002), Raffarin (2002-2005) et de Villepin (2005-2007) de façon plus forte avec la multiplication des niches fiscales, avant que Sarkozy ne mette en place, avec le bouclier fiscal [2007, Villepin avait fait un premier pas dans cette direction dans la loi de finance de 2006], des mécanismes restituant aux plus riches une partie de l’impôt. L’analyse des origines de la dette de la France aidera à cerner la notion de dette illégitime et donc à poser la question de son annulation, non seulement d’un point de vue économique, mais comme question politique à fondement éthique.
Mais l’illégitimité repose aussi sur la nature des opérations des « prêts » qu’il faut « honorer », pour lesquels il faut payer des intérêts élevés et assurer le remboursement. L’injonction de payer la dette repose, il faut le répéter, implicitement sur cette idée que des sommes, fruit d’une épargne patiemment amassée par un dur labeur, auraient été prêtées. Cela est peut-être le cas de l’épargne des ménages ou des fonds des systèmes de retraite par capitalisation. Ce n’est pas celui des banques ou des Hedge Funds. Lorsque ceux-ci « prêtent aux Etats » en achetant les bons du Trésor mis en adjudication par les ministères des Finances, il s’agit de sommes fictives dont la mise à disposition repose sur le réseau de relations et de transactions interbancaires. Le transfert de richesse, celle qui naît du travail, a lieu dans l’autre sens. La dette et le service des intérêts sont une composante de la « pompe à phynance », joliment nommée par Frédéric Lordon en hommage à Jarry et à son Père Ubu. La nature économique des sommes prêtées est un facteur de plus qui interroge la légitimité de la dette publique.
L’audit de la dette publique et son annulation
Le CADTM défend depuis toujours la nécessité de l’audit de la dette comme étape vers son annulation. L’audit a pour but d’identifier les facteurs qui permettent de caractériser la dette comme illégitime, ainsi que ceux qui justifient ou même qui exigent néanmoins le remboursement d’une fraction de la dette à certains créanciers. Je n’étais guère convaincu jusqu’à ce que des militants grecs en montrent la portée. Jusqu’ici le seul exemple d’audit est celui réalisé en Équateur en 2007. Il a résulté d’une décision gouvernementale, le président de l’Équateur, Rafael Correa (2007-), voulant connaître des conditions dans lesquelles la dette du pays était née. L’audit a permis au gouvernement de décider de suspendre le remboursement de la dette, constituée de titres de la dette venant à échéance les uns en 2012, les autres en 2030. Il a forcé ainsi les banquiers, surtout nord-américains, détenteurs des titres à négocier. L’Équateur a pu racheter des titres estimés à 3,2 milliards de dollars pour la somme d’un peu moins de 1 milliard de dollars. Un scénario similaire à celui de l’Équateur n’est pas concevable en Europe. La revendication du moratoire immédiat et de l’audit préparatoire à l’annulation, doit évidemment être adressée aux partis politiques au moment de campagnes électorales. Des militants, peut-être même quelques dirigeants, y seront sensibles. Cependant, il n’y a que des comités du type de ceux qui sont nés lors de la campagne de 2005 contre le projet de Traité constitutionnel européen ou, plus récemment, sur la question des retraites, qui puissent porter ces revendications. Il y a un seul pays où un comité national a été créé permettant à des comités locaux de se former : il s’agit de la Grèce où s’est mis en place le Comité grec contre la dette. Voici comment il définit ses objectifs [10].
AUDIT DE LA DETTE ET EXERCICE DES DROITS DÉMOCRATIQUES
« Le premier objectif d’un audit est de clarifier le passé (…). Qu’est devenu l’argent de tel emprunt, à quelles conditions cet emprunt a-t-il été conclu ? Combien d’intérêts ont été payés, à quel taux, quelle part du principal a déjà été remboursée ? Comment la dette a-t-elle enflé sans que cela profite au peuple ? Quels chemins ont suivi les capitaux ? A quoi ont-ils servi ? Quelle part a été détournée, par qui et comment ? Et aussi : Qui a emprunté et au nom de qui ? Qui a prêté et quel a été son rôle ? Comment l’Etat s’est-il trouvé engagé, par quelle décision, prise à quel titre ? Comment des dettes privées sont-elles devenues « publiques » ? Qui a engagé des projets inadaptés, qui a poussé en ce sens, qui en a profité ? Des délits, voire des crimes, ont-ils été commis avec cet argent ? Pourquoi n’établit-on pas les responsabilités civiles, pénales et administratives ?
(…) Un audit de la dette publique n’a rien à voir avec sa caricature qui le réduit à une simple vérification de chiffres faite par des comptables routiniers. Les partisans des audits invoquent toujours deux besoins fondamentaux de la société : la transparence et le contrôle démocratique de l’Etat et des gouvernants par les citoyens. Il s’agit là de besoins qui se réfèrent à des droits démocratiques tout à fait élémentaires, reconnus par le droit international, bien que violés en permanence. Le droit de regard des citoyens sur les actes de ceux qui les gouvernent, de s’informer de tout ce qui concerne leur gestion, leurs objectifs et leurs motivations est intrinsèque à la démocratie elle-même puisqu’il émane du droit fondamental des citoyens d’exercer leur contrôle sur le pouvoir et de participer activement aux affaires communes. (…) Ce besoin permanent de transparence dans les affaires publiques acquiert à l’époque du néolibéralisme le plus sauvage et de la corruption débridée – sans précédent dans l’histoire mondiale – une énorme importance supplémentaire. Il se transforme en un besoin social et politique tout à fait vital. L’exercice des droits démocratiques des citoyens considérés jadis comme « élémentaires » est vu par les gouvernants presque comme une déclaration de guerre à leur système par « ceux d’en bas ». Et naturellement, elle est traitée en conséquence, de manière très répressive (…). L’audit de la dette publique acquiert une dynamique socialement salutaire et politiquement presque subversive. (Son) utilité d’un audit ne peut pas se résumer uniquement à la défense de la transparence et de la démocratisation de la société. Elle va beaucoup plus loin, puisqu’elle ouvre la voie à des processus qui pourraient s’avérer extrêmement dangereux pour le pouvoir établi et potentiellement libérateur pour l’écrasante majorité des citoyens ! En effet, en exigeant d’ouvrir et d’auditer les livres de la dette publique, et encore mieux en ouvrant et en auditant ces livres, le mouvement de l’audit citoyen ose « l’impensable » : il pénètre dans la zone interdite, dans le saint des saints du système capitaliste, là où, par définition, n’est toléré aucun intrus ! » (souligné dans l’original).
Ainsi comprise, la revendication de l’audit de la dette et surtout son début de mise en œuvre par la création de comités, en tant qu’instances populaires où les preuves de l’illégitimité seraient réunies et débattues, constitueraient un formidable outil de « re-démocratisation »[11].
S’agissant des détenteurs de la dette publique, la sauvegarde de la petite épargne est souvent soulevée, comme question importante quand ce n’est pas comme obstacle déterminant. Elle ne poserait aucun problème. Lors des déclarations d’impôt direct, les banques calculent au centime près les montants afférents à différentes formes d’épargne des ménages. Elles leur seraient garanties, car elles ne représentent qu’une minuscule partie des « créances » réclamées. L’annulation des dettes publiques ne peut évidemment pas être une mesure isolée. Ici, on portera d’abord l’accent, très brièvement, sur deux aspects. Le premier est l’appropriation sociale des banques et leur reconfiguration de façon à restaurer leurs fonctions essentielles de création des formes déterminées et limitées de crédit et à les mettre au seul service de l’économie. Le second est la reconfiguration de la fiscalité, qui doit cesser de peser lourdement sur les salariés et les couches populaires. Les syndicats, SNUI (syndicat des impôts) et Sud Trésor, ont des propositions prêtes. Tout aussi important est l’utilisation qui est faite de l’impôt, qu’il soit perçu nationalement ou localement. Le contrôle démocratique de l’usage de l’impôt est devenu purement formel.
Plus largement l’enjeu est celui défini dans ce document grec, à savoir la création d’une dynamique politique dans laquelle celles et ceux qui ont montré, de façon répétée, une forte capacité de mobilisation verraient la campagne pour l’annulation comme une question essentielle qui conditionne l’avenir. En France mais aussi dans toute l’Europe, les salariés sont confrontés aux questions cruciales de l’emploi et de la précarité. Leur solution passe par le contrôle social de l’investissement. Il ne peut pas continuer à dépendre des stratégies de maximisation des profits des grandes entreprises. La satisfaction de besoins sociaux pressants a pour contexte la crise écologique dans toutes ses dimensions. Il est indispensable qu’elle repose sur de profondes transformations dans les modes techniques de production dans l’industrie comme dans l’agriculture. Le financement en serait assuré par l’impôt et le crédit bancaire contrôlé. La « sobriété énergétique » et la dé-marchandisation en seraient les compléments. La libéralisation des échanges, dont le coût écologique est immense, est un socle du capitalisme financiarisé. Le contrôle social de l’investissement permettrait la relocalisation de nombreuses activités et un raccourcissement des chaînes de d’approvisionnement, de production et de commercialisation. L’annulation des dettes dans les pays où les peuples se mobiliseraient pour l’imposer, créerait ainsi les conditions d’une vraie « sortie de crise ».
Saisir l’opportunité d’un combat dans un ensemble de pays
La campagne contre la dette ne peut pas se mener « par procuration ». Le peuple grec ne peut le mener pour d’autres peuples européens. Les agences de notation ne s’acharnent pas encore sur la France ; celle-ci ne subit pas encore des écarts de taux d’intérêt significatifs. L’injonction de « la dette à honorer » n’en pèse pas moins lourdement sur la situation économique et sociale comme sur la vie politique française. Le gouvernement ainsi que les dirigeants de l’UMP et du Parti socialiste comme des partis dits centristes, répètent jour après jour que la décence exige des citoyens qu’ils « acceptent des sacrifices » afin que la France paie ses dettes. Ils ne diffèrent que sur la façon exacte de le faire, sur le meilleur policy mix. La dette obstrue l’avenir, celui des classes populaires bien sûr, mais celui de la société tout entière. Mener campagne pour l’annulation n’est pas au-delà de la capacité du mouvement social français. La mobilisation que des centaines de milliers de gens ont eue à l’automne dernier sur les retraites place les associations, les syndicats et les partis français dans une situation responsabilité particulière. Le refus des travailleurs français de payer la dette serait aussi le soutien internationaliste le plus efficace qu’ils puissent apporter à ceux de Grèce, du Portugal, de l’Irlande. Une campagne populaire menée par des comités pour le moratoire immédiat et l’audit de la dette, préparerait le mouvement social aux nouveaux épisodes de crise financière. Les publicistes et les responsables politiques qui préconisent aujourd’hui la restructuration de la dette de la Grèce et de l’Irlande reconnaissent que les risques que soulignent les adversaires de cette mesure sont réels. La vulnérabilité du système financier européen, mais aussi mondial, rend une nouvelle crise possible. La faillite de pans du système bancaire n’est pas exclue. Dans des pays où le paiement de la dette aura été mis en cause par le mouvement social, les travailleurs et les jeunes tournés de diverses manières vers les questions « politiques » y seront préparés, au moins un peu.
L’un des grands arguments des partisans de la sortie de l’euro, est que ceux qui misent sur un mouvement social européen poursuivent une chimère. L’enjeu est de saisir l’occasion pour le faire naître. Plusieurs pays sont confrontés très durement au problème de la dette. D’autres le seront plus ou moins tard. Tous sont soumis aux politiques économiques et monétaires pro-cycliques. Même la Confédération européenne des syndicats a été obligée de se démarquer de la Commission européenne et de la BCE. L’opportunité est créée de construire, entre les citoyens des pays d’Europe, une véritable union. La solution progressiste n’est pas la sortie de l’euro. Elle est d’aider à la convergence des luttes sociales et politiques menées aujourd’hui de façon dispersée vers un objectif de contrôle social démocratique commun de leurs moyens de production et d’échange, donc aussi de l’euro. « Saisir les banques » ! Oui, dans tous les pays où le mouvement social en aura la force ; oui en incluant la BCE dans leur nombre.
La campagne pour l’annulation des dettes publiques européennes doit s’accompagner, bien entendu, de l’annulation de la dette de pays du Sud détenue par les banques et les fonds de placement européens. Pour les peuples des pays européens cette campagne est un passage obligé et aussi un tremplin. Passage obligé, parce qu’aucune politique tant soit peu progressiste au plan social comme au plan écologique ne peut être menée ni aucun grand investissement fait tant que la saignée du service des intérêts continue. Tremplin, parce que toute victoire arrachée sur ce terrain constituerait un véritable séisme pour le capitalisme mondial. L’annulation des dettes modifierait profondément les rapports de force politiques entre le travail et le capital. Elle libérerait les esprits sur « l’ampleur du possible ». Lorsqu’une occasion comme celle-ci se présente, ne faut-il pas s’en saisir.
Notes
[i] Robert Guttmann, How Credit-Money Shapes the Economy, M.E. Sharpe, Armonk, New York, 1994, page 33.
[ii] FMI, Rapport sur la stabilité financière dans le monde, Note intérimaire, Actualité des marchés, janvier 2011. (www.imf.org/external/french/index.htm)
[iii] FMI, Global Financial Stability Report, avril 2011, chapitre 1, tableau 1.1.
[iv] Propos de José Vinals cités par Martine Orange, Mediapart, 15 avril 2011.
[v] Frédéric Lordon, « Pas détruire les banques, les saisir ! », La pompe à Phynance, blog.mondediplo.net/2010-12-02
[vi] http://www.cadtm.org/Dette-odieuse/
[vii] Voir Global Economic Growth Report, Toronto, July, 2003.
[viii] “Prêts toxiques : les élus s’allient pour attaquer les banques”, Le Monde, 9 mars 2011.
[ix] Voir Eric Toussaint, « Face à la dette du Nord, quelques pistes alternatives », www.cadtm.org/, 19 janvier 2011.
[x] Yorgos Mitralias, « Face à la dette : l’appétit vient en auditant !… » 12 avril 2010 (www.cadtm.org/ ). L’auteur est le principal animateur du Comité grec contre la dette.
[xi] Par opposition à la dé-démocratisation née du néolibéralisme, Voir Wendy Brown, Les Habits neufs de la politique mondiale, trad. de Christine Vivier, Les Prairies ordinaires, Paris, 2007, ainsi que Pierre Dardot et Christian Laval, La nouvelle raison du monde, Essai sur la société néolibérale, La Découverte, Paris, 2009, pages 457-468.
APL

Biovallée : expérience d' extinction des éclairages nocturnes...

« Suze sur Crest : extinction des feux la nuit »
Biovallée a posté un nouvel article, 'Suze : extinction des feux la nuit'
Serge KRIER, maire de Suze et son équipe municipale souhaitaient donner une forte coloration environnementale à leur mandat. Deux ans plus tard, force est de constater qu’ils ont tenu parole. Une de leurs mesures phares a été de travailler sur les économies d’énergie. « Depuis août 2008, nous éteignons la trentaine de points lumineux de la commune une partie de la nuit » précise Serge KRIER. Entre minuit et 6 heures du matin, Suze est donc dans l’obscurité. La situation est bien vécue par ses habitants et la commune s’y retrouve sur différents plans. Ecologique tout d’abord parce qu’elle apporte sa pierre à l’édifice d’une baisse de la consommation énergétique. Financière ensuite parce que la commune réalise 30% d’économie sur son budget d’éclairage public. Seul investissement dans cette opération : l’achat de deux horloges astronomiques, amorti en 2 ans. En comparaison, le changement du système d’éclairage (ampoules basse consommation, supports…) nous aurait couté 7 à 8 fois plus cher ».
Vous pouvez le consulter à l'adresse suivante :
Selon une statistique nationale, la facture d’éclairage public pèse en moyenne 23% de la facture énergétique communale. La part est encore plus importante dans les communes rurales et de petite taille.
Le sujet de l’éclairage public est donc une forte préoccupation pour Biovallée®, d’autant que les factures de 2011 seront plus importantes que 2010 (hausse de tarif d’août 2010, application de la TCFE –taxe sur la Consommation Finale d’électricité depuis le 1er janvier 2011…)
Un voyage d’étude est proposé aux élus des communes de Biovallée®, sur le sujet de l’éclairage public. Pour en savoir plus, contactez Laure CHARPENTIER (lcharpentier(at)val-de-drome.com).

mardi 30 août 2011

Eurre 26400 : le Village des possibles.... (J-5)

« Le Village des Possibles »
Du 3 au 21 septembre à Eurre (Drôme)
Réalisons ensemble un espace de création, de transmission, d’information et de partage…
Descriptif du projet :
Animés par une envie commune de vivre de manière plus autonome, respectueuse de soi, des autres et de l’environnement, nous voulons créer un espace participatif où chacun pourra se rencontrer, apporter et partager ses savoirs, ses expériences, son énergie, ses idées…Cet espace s'appellera « le Village des Possibles ». Cet événement temporaire (2 semaines et demi) aura lieu sur un terrain de 4 à 6 ha mis à disposition par un agriculteur bio sur la commune d'Eurre.
Ce « village » naîtrait de l’union de différents individus, collectifs, associations et entreprises éthiquement cohérentes. Durant trois semaines, il deviendrait un espace d’échanges ludiques et pratiques témoignant des alternatives existantes en matière d’habitats, de savoirs faire, de savoir être…
Nous aimerions qu’une grande diversité de sujets soit abordée (environnement, santé, éducation, énergies, habitats, communication, arts et cultures...). Nous demandons à chacun de diffuser ses informations par le biais d'activités, d'ateliers participatifs, qui feront vivre le « village ». Nous souhaitons que ce regroupement ne soit pas une vitrine de potentiels mais bien un événement VIVANT, un événement qui n'en soit pas un... étant tout simplement un bout de vie de chaque personne qui le composerait...
Objectifs de cette rencontre:
- Réunir différents acteurs oeuvrant pour l'épanouissement d'une société respectueuse et solidaire de tout un chacun et de notre environnement.
- Créer un espace de vie témoignant des intérêts et de la viabilité de nouveaux modes de vie écologiquement responsables.
- Apprendre de nouveaux savoir faire, expérimenter de nouveaux savoir être…
- Participer l'espace d'un temps à une vie quotidienne en autogestion collective.
- Informer sur les législations en vigueur et les actions citoyennes en cours.
- Contribuer à la mise en réseau des initiatives.
Mise en oeuvre du projet :
Déroulement : Le projet se déroulera sur deux semaines et trois week-ends, du 3 au 21 septembre 2011.
Cette date de clôture correspond à la journée mondiale de la paix.
- 1er week-end: installation et construction participative du village (montage de yourtes et autres structures, fabrication de toilettes sèches, de systèmes de cuissons, de lavage, création du coin enfant, etc.)
Pour mobiliser les énergies autour de la construction nous demandons à chacun d'amener des victuailles à partager.
- 2ème week-end : « ouverture au grand public », festivités, spectacles, soupe populaire et déambulation aux marchés des villes voisines pour inviter les gens à venir découvrir le village...
- 3ème week-end : mise en place des prochaines réunions, des prochaines actions, bilan de l'impact local et déconstruction du village...
- 21 septembre, journée mondiale de la paix : animation autour de cette journée, bilan du village, clôture définitive de l'événement.
Et entre chaque week-end, deux semaines où le village s'organisera autour des tâches quotidiennes, des ateliers proposés et des activités collectives.
Les Acteurs :
Citoyens, associations, collectifs et entreprises.
Une fiche d’inscription est disponible pour tous les acteurs afin de préciser le type d'intervention proposé, sa temporalité ainsi que ses besoins.
Ce «pré- programme » ne sera évidement pas figé, le but étant que chaque personne présente puisse à tous moments proposer une action.
Le site :
Le champ concerné est actuellement occupé par une culture de luzerne qui sera récoltée avant le début de l'événement. Suite à celui-ci, la culture sera relancée, ce qui accentue l'importance du respect écologique du lieu pour ne pas perturber la récolte future.
Le site sera divisé en plusieurs zones accueillant les pôles thématiques et les espaces communs.
Énergie, gestions des déchets :
Cet événement se veut tendre au maximum vers une autonomie énergétique. Des solutions sont en cours de recherches et d'expérimentations comme des vélos générateurs d'électricité, des équipements solaires...
Le tri et la gestion des déchets se feront en partenariat avec la SYTRAD et le CCVD.
Les déchets verts et organiques seront récupérés par un ou des agriculteurs locaux.
Accueil des participants:
Le parking se situera à l'extérieur du site dans un rayon d'environ 2 km. Seuls les véhicules nécessaires au transport du matériel ou de personnes à mobilité réduites pourront accéder au site. Des navettes seront peut être organisées, dans le meilleur des cas à l'aide de charrette tirées par des chevaux, mais rien n'est pour l'instant assuré.
Les nouveaux arrivants passeront par un stand d'accueil où seront présentés la charte du village et le règlement intérieur. Ils expliqueront les valeurs partagées pour un bon fonctionnement de l'événement, rappelant les droits et devoirs de chacun sur le site.
Des brouettes seront mises à disposition pour acheminer le matériel des voitures aux campings.
Habitats et vie collective :
Le village serait composé d’habitats légers et démontables : yourtes, tipis, roulottes, zoomes, construction en bois… qui seront destinés soit à accueillir les ateliers, les expo… soit pour l’hébergement des participants. Il sera néanmoins préférables que les visiteurs se munissent de leur propres tentes, ne pouvant pas définir aujourd'hui la capacité d'accueil que l'on pourra fournir.
Les taches quotidiennes (nettoyage des lieux communs, des douches, des toilettes sèches, gestion des ressources...) seront faites de manière autogérée par l'ensemble des participants.
La Cuisine collective :
Les repas du midi et du soir seront proposés à prix libre pour tous les « villageois ».
Une partie de l’approvisionnement sera fournie par des agriculteurs locaux (en échange de journées de chantiers collectifs), le reste sera acheté à ses mêmes agriculteurs ainsi qu'aux magasins d'alimentation biologique des environs.
Afin que les repas soient des moments conviviaux de partage et de détente, et pour des raisons pratiques, des plages horaires seront à respecter.
La préparation des repas se fera grâce à une équipe tournante de bénévoles (auto-désignés au repas précédent) : une équipe du matin préparera le repas du midi et une, l'après-midi, pour celui du dîner.
Les repas proposés seront végétariens (nous veillerons à l'apport de protéines), biologiques (labellisé ou non) et un maximum locaux.
N'ayant pas de moyen de conservation frigorifique sur le lieu (pas de 220 volt sur le site) le lait et ses dérivés (yaourt, fromage, beurre...) seront, à part exception (exemple : mission pâtisserie, crêpes...) absents des préparations collectives.
Pour des questions de gestion, les menus servis aux villageois répondront à la base diététique et énergétique de l'alimentation, à savoir légumes, légumineuses, céréales et fruits.
Si vous souhaitez compléter ces repas par d'autres mets chers à vos papilles, libre à vous de les
amener. Pour les amateurs de viande, un barbecue sera disponible.
Les bénévoles de chaque équipe mettront en commun tous leurs savoirs et leur créativité pour nous concocter des recettes qui raviront nos yeux et nos papilles ! Avis aux cuistos !
Le petit déjeuner : Des volontaires prépareront des boissons chaudes (infusions, thé et café) ainsi que du pain et des fruits. Nous invitons chaque villageois à apporter et partager de quoi compléter ces menus en fonction de leurs envies (céréales, fruits secs, beurre, confitures , gâteaux....).
Une patrouille de clowns sera organisée pour veiller à ce que tous se passe dans le respect des uns et des autres et du site. Elle contribuera à l’application du règlement intérieur mise en place pour cet événement.
Quotidiennement des cercles de paroles ouverts à tous pourront être organisées pour échanger sur le déroulement de l'événement. Un mur d'expression pourrait être mis à disposition pour faciliter la communication entre tous.
Questions financières :
L'entrée au site sera gratuite.
En ce qui concerne le budget cuisine, après chaque repas, une collecte sous forme de chapeau sera réalisée pour demander à tous une participation.
A priori aucune vente ne se fera sur le site (exemption peut être pour des stands alimentaires les 2ème et 3ème we). Les ateliers nécessitant des fonds pour le matériel pourront proposer un chapeau magique à prix libre.
Pour les besoins matériels, nous essayons au maximum de favoriser la recup ou le prêt.
L'organisation nécessitant quand même un budget de départ, une collecte de fond a été lancée.
Tout don est le bienvenu. Un événement musical proposant à prix libre repas et boissons a déjà été organisé. Toute initiative pour récolter des fonds nous aiderait.
Organisation de l'événement
Le projet a débuté début avril. L'organisation est ouverte à tous ceux qui aimeraient s'investir à nos côtés. Nous cherchons de nombreux bénévoles pour permettre la concrétisation et le bon déroulement de ce projet... Alors avis à tous les motivés!!
Nous nous sommes organisé en groupe de travail :
- Alimentation : Référente : Mylène – mylène.wery@laposte.net ou 06.79.85.14.46
- Santé/bien être : Réf. : Simon - tsaionara@hotmail.com ou 06.26.39.24.18
- Organisation/Logistique : Réf. : Christophe - el_libanais@hotmail.fr ou 06.73.31.17.69
- Eco-construction : Réf. : David - 06.76.06.64.75 ou david@jopida.net
- Energie : Réf. : Freddy - f.mantelli@laposte.net ou 06.40.34.92.58
- Art/Education/Culture : Réf. : Evelyne - accordmajeur26@gmail.com ou 06.03.60.80.87
- Décisions publiques : Réf. : Mélina - melinasendra.m@gmail.com ou 06.22.99.16.24
- Communication : Réf. : Noémie - villagedespossiblesdrome@laposte.net
- Patrouille des Clowns, Conseil des sages : Réf. : Mélina - melinasendra.m@gmail.com ou
06.22.99.16.24
Nous vous offrons un lieu de co-création, à vous de nous aider à le faire vivre !
Pour plus d'info contactez nous sur l'adresse mail : villagedespossiblesdrome@laposte.net

La journée de la Femme c'est tous les jours

Le féminisme, tendance  pour 2012 ?
Alors que le sexisme a fait irruption dans le débat public, l’égalité femmes-hommes pourrait bien devenir un enjeu de  la campagne présidentielle, à condition que les politiques s’emparent réellement du sujet. Les féministes sont là pour y veiller. Et se mobiliseront pour que le féminisme soit un des sujets majeurs de ces élections. Ces derniers temps, on a pu sentir en France un  ras-le-bol des inégalités s’exprimer toujours plus fortement. Au point que, selon un sondage réalisé il y a quelques semaines pour le Laboratoire de l’Égalité, 73% des Français jugeraient impor­tant que l’égalité entre les femmes et les hommes soit à l’ordre du jour des élections présidentielles de 2012. L’appel contre le sexisme, signé en quelques jours par 30 000 personnes, en fut une des illustrations.
Mais la montée de l’indignation contre le sexisme ne date pas de l’affaire de New-York.
À l’automne 2010 déjà, les iné­galités entre les retraites des femmes et celles des hommes avaient été un enjeu important des manifestations contre la réforme des retraites, avec en miroir les iné­galités salariales et la précarité au travail qui touche en premier lieu les femmes.
Depuis, l’indignation n’est pas re­tombée
Nous observons, chaque semaine, des mobilisations contre la ferme­ture des centres d’IVG et des ma­ternités de proximité.
Sur le site « Vie de Meuf » s’exprime chaque jour l’expression du ras-le-bol du sexisme ordinaire au travail et dans la vie quotidienne. Nous assistons donc bien à une évolution profonde dans la société française.
Une aspiration profonde
Cette aspiration qui traverse la société française est le fruit de  mobilisations féministes qui ont permis de mettre sur le devant de la scène la question des inégalités et offert des modes d’interven­tion variés aux personnes qui voulaient passer à l’action. Ces m o b i l i s a t i o n s ont contribué à élever le niveau d’exigence en ma­tière d’égalité.
Un certain nombre de revendi­cations ont été clairement expri­mées lors des Rencontres d’été  « Féministes en mouvement ».
Notre texte de sortie l’affirme : « 2012 ne se fera pas sans les  féministes : nous exigeons l’égalité maintenant ! » (Voir ci-dessous).
Ainsi, le mouvement féministe, dans sa grande diversité, se fait le porte-voix de toutes celles et de tous ceux qui veulent en finir avec les inégalités.
Il met en avant dès maintenant un projet global et des priorités à l’adresse des pouvoirs publics et des partis politiques qui ont pour ambition de diriger le pays demain. Parmi les mesures à prendre d’ur­gence, une véritable politique de lutte contre les violences faites aux femmes, un accès véritablement libre et gratuit à la contraception, des sanctions – appliquées – dans les entreprises qui ne respectent pas l’égalité professionnelle et salariale.
Pas d’instrumentalisation !
Avec l’arrivée à grands pas des  élections présidentielles, cer­tains partis politiques ont pris conscience de cette aspiration et font mine ou tentent de proposer des réponses, y compris ceux, qui,
à priori, ne se sont pas fait connaître pour leur féminisme invétéré.
Ainsi, le Nouveau Centre - qui ne compte aucune femme dans son groupe à l’Assemblée nationale - a organisé en mars une convention in­titulée « Où sont les femmes ? » (?!!).
Si les partis politiques pren­nent enfin conscience de l’im­portance de l’inégalité femmes-hommes, c’est tant mieux. A condition que cela ne soit pas un engagement de circonstance.
Dans la course électorale qui s’annonce en 2012, on pourrait craindre que la thématique de l’éga­lité ne soit absente des débats.
Mais, inversement, le danger peut être grand de voir instrumentaliser les droits des femmes.
Certains, sur ce sujet, avancent cachés. Ainsi, derrière sa nouvelle image plus policée que du temps de Jean-Marie Le Pen, le Front Na­tional prévoit toujours sur son site internet un référendum pour re­mettre en cause le droit à l’IVG. Dé­fenseur d’une politique familialiste, il s’est toujours opposé aux acquis féministes.
2012, le moment d’interpeller !
Nous en sommes convaincu-e-s, la politique, les politiques, peuvent changer les choses. En bien ou en mal. Ainsi, depuis 4 ans, la politique du gouvernement a eu des consé­quences désastreuses pour les femmes, comme nous l’avons dé­noncé à maintes reprises. Mais par le passé, nous avons constaté que la politique peut aussi améliorer la situation des femmes.
Les plus grandes avancées obte­nues en matière d’égalité femmes-hommes ces dernières décennies ont été le fruit d’une volonté poli­tique réelle des pouvoirs publics.
Ne l’oublions pas, ces avancées ont d’abord pris la forme d’exigences et de luttes féministes. Combien de manifestations, de pétitions, d’ac­tions coup de poing, pour obtenir le droit de vote, le droit à la contracep­tion, à l’avortement, ou, plus tard, laloi sur la parité ?
Mais si nous, féministes, ne forçons pas les partis politiques à prendre en compte nos exigences et à  prendre des engagements concrets en matière d’égalité, qui les mettra en oeuvre ?
Dans notre pays, la campagne qui précède les élections présiden­tielles et législatives est un moment unique de débat public.
Nous en avons fait l’expérience dou­loureuse en 2002 avec la sécurité ou en 2007 avec le « travailler plus pour gagner plus » : les thèmes de la campagne présidentielle influent fortement sur les politiques mises en oeuvre les cinq années suivantes.
Dans les mois qui viennent, il sera de notre responsabilité d’offrir des dé­bouchés concrets à l’indignation qui s’est exprimée ces derniers temps. Les responsables politiques doi­vent entendre que l’égalité femmes-hommes n’est pas – n’est plus - un sujet annexe. Plus nous serons nombreuses et nombreux dans la société à nous mobiliser, plus l’éga­lité aura une chance d’avancer.
Alors, c’est décidé, en 2012, les fémi­nistes s’invitent dans la campagne !
Venez mener cette bataille excitante à nos côtés !
Thalia Breton

L’égalité c’est maintenant !
Plus de 600 personnes se sont retrouvées les 2 et 3 juillet derniers à Évry, pour les Rencontres d’été « Féministes en mouvement ». À l’initiative de Osez le féminisme !, ce sont au total 44 associations qui ont organisé ces rencontres.
Un texte a été adopté, posant 10 exigences pour 2012 :
1. La création d’un ministère d’État des droits des femmes et d’une ad­ministration dédiée, dotés de moyens d’intervention conséquents et ap­propriés.
2. Que l’égalité professionnelle et salariale devienne une priorité natio­nale : en contraignant les employeuses et employeurs à mettre en place l’égalité réelle sous peine de sanctions, en développant le service public de la petite enfance et en créant celui des personnes dépendantes.
3. Que l’éducation à l’égalité entre les femmes et les hommes fasse par­tie intégrante de la formation des actrices et acteurs éducatifs, comme des programmes d’enseignement, de la petite enfance à l’université.
4. Que la lutte contre toutes les formes de violences et de discrimina­tions envers les femmes se traduise notamment par la mise en oeuvre des dispositifs existants et l’affectation de moyens adaptés.
5. Que l’accès libre et gratuit à la contraception et à l’IVG soit garanti sur l’ensemble du territoire et que l’éducation à la sexualité devienne une priorité.
6. Que la parité dans les instances de décision politique soit effective à tous les niveaux de représentation dès les législatives de 2012 et que la réforme territoriale soit profondément revue sous cet angle.
7. Que les droits des personnes soient les mêmes pour toutes et tous quelle que soit leur identité ou leur orientation sexuelle.
8. Que l’État impose à l’échelon européen une harmonisation par le haut des droits des femmes.
9. Que l’État favorise toutes les politiques en faveur des droits des femmes dans le monde et accorde le droit d’asile aux victimes de vio­lences sexistes ou sexuelles, dont les femmes victimes du système prostitueur. Il faut enfin régulariser les travailleuses et travailleurs sans papiers.
10. Que l’État reconnaisse comme essentiel le travail mené par les asso­ciations féministes et leur affecte des financements pluriannuels consé­quents, indispensables à la mise en oeuvre d’actions pérennes.

Biovallée : 1000 rénovations basse énergie...


« Appel à projet : 1000 rénovations basse énergie »

Rénover son logement en faisant baisser sa facture énergétique est un enjeu prioritaire pour les habitants de la Biovallée®.
La prochaine règlementation thermique (RT2012) qui entrera en vigueur début 2013, imposera aux nouvelles constructions des performances énergétiques au niveau des logements BBC actuels (Bâtiment Basse Consommation)
Aider les habitants à faire baisser les consommations énergétiques des 31 000 logements existants de la Biovallée® est donc le vrai défi pour Biovallée®.
Le Clip vidéo sur le projet de rénovation d’une maison des années 1970, illustre qu’il est possible de diviser par 4 sa facture énergétique grâce à des travaux de rénovation thermiques.
http://www.biovallee.fr/blog/?p=662
Télécharger la vidéo -  Télécharger VLC pour lire la vidéo
La Région Rhône-Alpes propose aux propriétaires un Appel à Projet nommé « 1000 rénovations basse énergie », qui vise à démontrer que la rénovation basse consommation des logements existants est accessible.
Habitants de la Biovallée®, pour plus d’information sur les économies d’énergie dans l’habitat, un conseil personnalisé (appuyé par une visite de votre habitation au besoin), des informations sur les aides financières et sur l’opération « 1000 rénovations basse énergie », contactez le service « Biovallée® chez Vous ».
Cordialement,
aimberteche(@)val-de-drome.com
Contact
Pour toute question, n’hésitez pas à nous contacter.

lundi 29 août 2011

"Diois-Transition", ce jeudi à Espenel 26...

Relocaliser la richesse? Avec « Diois-Transition »
Convertissez-vous à la Monnaie Locale Complémentaire…
Contre la crise financière, les monnaies solidaires redeviennent à la mode un peu partout en France. Et dans la Diois, l’association Ecologie au quotidien travaille depuis 2 ans à cette émergence… 
Réunion "Territoires en Transition" intergroupes crestois et diois : Jeudi 1er Septembre à 18h à Espenel. Chez Georges Roussel (04 75 21 75 47 - agroussel26@gmail.com)
Ailleurs
Depuis trois mois, les Toulousains peuvent payer leur baguette en monnaie solidaire, le sol-violette. Pourtant aussi vieux que l'argent lui-même, le concept de monnaie complémentaire semble retrouver écho en France et les projets fleurissent.  Le sol, projet national qui s'inscrit dans le projet européen Equal, veut ramener les échanges à une taille humaine et favoriser la production locale.
L'ambition de cet argent est d'avoir une odeur, celle de la réappropriation d'un outil qui a été confisqué par la finance.
Fi de la spéculation !
Quelques principes le définissent :
- le social,
- la proximité,
- l'échange.
Il s'inscrit contre la spéculation, grand mal économique désigné en ces temps de turbulences. Une cagnotte de sols ne gagne pas à être stockée car le billet perd 2% de sa valeur s'il n'est pas passé en d'autres mains avant trois mois. Fi de la spéculation, la monnaie est un moyen d'échange !
Ce discours trouve aujourd'hui de nombreuses oreilles attentives. Jean-Paul Pla, conseiller municipal délégué à l'économie sociale et solidaire, est le père du projet toulousain. Il se montre lui-même surpris par le succès de son sol-violette : « On a bien plus d'adhérents que prévu. Chaque mois, une dizaine de nouvelles entreprises demandent à entrer dans le réseau. »
Les chiffres ne mentent pas : en trois mois sont parties 500 cartes d'adhésion, soit le nombre prévu pour une période d'un an. 22 000 sols sont en circulation dans un réseau d'une cinquantaine d'entreprises, et au terme du trimestre fatidique, aucun sol n'a encore perdu de sa valeur faute d'être passé en de nouvelles mains.
La luciole, la mesure, l'occitan, le déodat et le sol alpin
Les expériences de monnaie complémentaire ne datent pas d'hier, depuis la théorisation de la monnaie franche par Silvio Gesell jusqu'à l'expérimentation : de nature sociale, comme en 1956 à Lignères-en-Berry, ou bien pratique, comme le WIR, toujours en circulation, ou le credito, durant la crise économique argentine. Mais le mouvement s'est subitement accéléré.
L'abeille de Villeneuve-sur-Lot fait un peu figure de vétérante parmi ces nouveaux arrivés, elle a déjà un an et demi. A ses côtés ou encore en projet, la luciole d'Ardèche, la mesure du pays de Romans, l'occitan de Pezenas, le sol alpin de Grenoble (une des rares monnaies à posséder un compte Twitter) ou le déodat des Vosges.
La ville de Lille travaille également à son propre projet et le sol circule déjà dans un centre de loisirs. Toulouse participe à donner l'exemple, comme le montre Jean-Paul Pla :  « Beaucoup de villes sont venues me contacter : Brest, Nantes, Le Havre, Lyon, Perpignan, Barcelone… Toutes étaient très intéressées par l'expérience. »
L'agglomération du Grand Lyon est aussi sur les rangs. La formule a été testée trois jours cet été pendant le festival Dialogues en humanité, dont Geneviève Ancel est coordinatrice :  « Je vois dans ces monnaies l'opportunité de réinvestir dans le développement local, de retrouver une prise sur la monnaie. »
Donner un sens à l'argent
L'argumentaire est rodé : un euro confié à la banque disparaît sans que l'on sache exactement où. Un sol reste sur place et profite aux acteurs économiques locaux, de préférence sociaux, et personne ne spécule avec.
La défiance actuelle vis-à-vis des banques et de la finance explique en grande partie ce soudain développement. Françoise Lenoble, la présidente de l'association qui a mis en place l'abeille de Villeneuve, le reconnaît :  « On a le sentiment de répondre à un besoin, celui de donner un sens à la vie et à l'argent. Aujourd'hui, les gens voient les conséquences de notre économie et se disent qu'il faut changer les choses. »
Pour Philippe Derudder, consultant en économie alternative, la crise agit comme un électrochoc :  « Amérique latine, Japon, Canada, Allemagne… Le mouvement est mondial et existe depuis longtemps. La crise a été un catalyseur, c'était le moment. »
Le sol travaille sur le terrain et dans les esprits
Personne ne cherche à changer le monde avec des sols, mais le bénéfice de ces expériences est double. Il y a un résultat concret pour les associations sociales et les acteurs locaux qui bénéficient d'une certaine valorisation. Fabrice Domingo, gérant de la librairie Terra Nova, à Toulouse, l'admet même si c'est la dimension militante qui l'a décidé de s'engager :  « On a gagné en visibilité et en presse. Il y a des clients qui découvrent notre existence par notre appartenance au réseau. »
Le second bénéfice est surtout symbolique, à en croire Philippe Derudder. Il relève de la sensibilisation aux problématiques des circuits courts et de l'écologie. Mieux encore, de la démocratie :  « Ces monnaies solidaires sont avant tout un outil pédagogique, une élévation de la conscience.
Patrick Viveret, philosophe et ancien conseiller à la Cour des comptes, militant altermondialiste, est aussi à l'origine du projet sol à l'échelle nationale et partage cette analyse :  “La crise financière se double d'une crise démocratique, nous n'avons plus le contrôle. Reprendre pied sur la monnaie, c'est reprendre pied sur le bien public. Mais le sol est aussi le prototype d'une solution à l'aggravation de la crise qui se profile.”
Bref, le sol travaille sur le terrain, et surtout dans les esprits.
Une monnaie parfois difficile à écouler ?
Sol comme solution ? Encore faut-il que le système arrive à maturité. Dès le début du sol-violette, les commerçants ont vu apparaître des problèmes qui ne pourront se résoudre qu'avec un plus grand développement du réseau. Notamment, comme le souligne Fabrice Domingo, le souci de l'écoulement de sa cagnotte de monnaie complémentaire :  “On a dû revendre beaucoup de nos sols en euros car de nombreux fournisseurs ne les acceptent pas, en particulier les distributeurs de livres. Alors on se replie sur notre activité de restauration, sur les artisans comme les plombiers, sur les salaires dont une partie pourra être réglée en sols.”
Le libraire, qui a vu passer près de 1 000 sols dans sa caisse, ne regrette cependant pas sa perte de 5%. C'est la rançon du militantisme. A Villeneuve, selon Françoise Lenoble, après un décollage difficile, l'abeille tourne doucement avec 8 000 unités en circulation :  “C'est finalement entré dans le paysage. Certains commerçants font des remises exclusives de 15% aux porteurs de sols.”
Disparition naturelle ou alternative au pillage
Patrick Viveret le rappelle, jamais ces microsystèmes n'ont été pensés pour remplacer l'euro, ni comme béquille si le système venait à s'effondrer. Comment voit-il alors son avenir ?
“Cela dépend des scénarios. Si les gouvernements mènent des politiques régulatrices à la hauteur, toutes ces monnaies disparaîtront d'elles-mêmes puisqu'elles n'auront plus d'objet.
A l'inverse, elles pourront devenir une alternative au pillage pour faire circuler les richesses au niveau réel.”
La monnaie solidaire serait en quelque sorte une réaction naturelle face aux troubles économiques qui nous agitent. Son pouls, lui aussi, fidèlement calqué sur celui des soubresauts financiers.
Exemple pratique du sol-violette :
- Adhésion à l'association : 15 euros.
- Coupures : 1, 5 et 10 sols.
- Les bénéfices de l'association vont à des associations de chômeurs.
- Accepté par 40 commerces.
- Fonte : il perd 2% de sa valeur s'il n'est pas échangé pendant un trimestre.
- Il est Indexé sur l'euro mais 100 sols s'achètent et se revendent 95 euros. On gagne à en acheter, pas à le revendre.
- 22 000 sont en circulation pour plus de 500 adhérents.
« Diois-Transition »
Suite à Trois réunions au printemps 2011, et à l’abandon du projet SOL par la Communauté des Communes du Val de Drôme, Ecologie au quotidien lance une réflexion sur une  Monnaie Locale Complémentaire avec vocation de s’imposer sur les 52 communes du Diois.
Après les témoignages des militants de l’Ardèche (La Luciole)  et de Romans sur Isère (La Mesure) le groupe Diois « Diois-Transition » (Une trentaine de personnes), aidé par l’association  Ecologie au quotidien, (qui sensibilise et informe sur les alternatives citoyennes et émergences écologiques et les depuis 1999 sur le territoire), la possibilité d’imaginer une monnaie locale se fait jour.
Réunion "Territoires en Transition" intergroupes crestois et diois : Jeudi 1er Septembre à 18h à Espenel. Chez Georges Roussel (04 75 21 75 47 - agroussel26@gmail.com)
Le Village des Possibles (ouvert du 3 au 21 septembre à Eurre) accueillera le groupe "Alimentation en Transition" le week end des 17 et 18 Septembre
Plus d'infos : villagedespossiblesdrome.blogspot.com
Ecologie au Quotidien
DIE, Rhône-Alpes, France
Le Chastel 26150 DIE
Tel : 04 75 21 00 56