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samedi 19 mars 2011

Il est temps de prendre des décisions courageuses...


Nucléaire en France : arrêtons le réacteur de Fessenheim !
Le monde entier a vu exploser le bâtiment qui abrite le réacteur de Fukushima. Mis en service en 1970, c'est l'un des plus anciens au Japon. Il devait être fermé le mois dernier.
Mais, à la demande de l'opérateur Tepco, les autorités japonaises ont accordé un permis d'exploitation pour dix années de plus. On connaît la suite : séisme de 8,9 sur l'échelle de Richter, arrêt automatique de la centrale, tsunami qui inonde les installations électriques de secours, échauffement puis fusion partielle du cœur : un scénario catastrophe qui a mis les « experts » en sûreté nucléaire en défaut.
En France, le réacteur le plus ancien est celui de Fessenheim. Il a été construit à partir de 1970 en bordure du grand canal d'Alsace, entre Bâle et Strasbourg, dans une zone d'activité sismique. Il a été construit avec les normes antisismiques des années 60 qui sont très éloignées des normes actuelles.
En 2000, un rapport de l'Autorité de sûreté nucléaire indiquait que certaines fonctions de sauvegarde assurant le refroidissement du réacteur pourraient ne plus être assurées en cas de séisme. Malgré la vétusté des installations et les risques sismiques, EDF a demandé à prolonger l'exploitation de la centrale. Un grand nombre d'élus et de citoyens s'y opposent. Le 9 mars, le tribunal administratif de Strasbourg a débouté les élus qui demandaient la fermeture de Fessenheim pour cause de vétusté et de dangerosité. Aurait-il prononcé le même jugement aujourd'hui ?
C'est dans quelques semaines, au mois d'avril, que l'Autorité de sûreté nucléaire doit rendre son avis autorisant ou non une prolongation de l'exploitation du réacteur numéro 1 de la centrale de Fessenheim pour dix ans supplémentaires.
Le risque zéro n'existe pas
Après la catastrophe de Fukushima, il n'est plus acceptable de mentir sur les dangers du nucléaire, en particulier dans les zones sismiques. L'accident de Fukushima démontre que, même dans un pays réputé pour son expertise en matière nucléaire, le risque zéro n'existe pas.
Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Ecologie, explique que la centrale de Fessenheim a été construite pour résister au risque sismique maximal constaté sur les 1 000 dernières années, augmenté d'une marge de sécurité. C'est avec les mêmes arguments que les Japonais ont prolongé l'exploitation du réacteur de Fukushima.
Le désastre japonais démontre qu'il n'est plus possible de raisonner ainsi. Voilà pourquoi les signataires demandent l'arrêt immédiat de la centrale de Fessenheim et invitent tous les citoyen-nes qui partagent leur analyse à co-signer cet appel sur ArreterFessenheim.net.
Michèle Rivasi, députée européenne, Europe Ecologie - Les Verts ; Pierre Larrouturou, conseiller régional Ile-de-France, Europe Ecologie - Les Verts ; Jacques Fernique, conseiller régional d'Alsace, Europe Ecologie - Les Verts ; Alain Jund, adjoint au maire de Strasbourg, Europe Ecologie - Les Verts ; Jean-Marie Brom, réseau Sortir du nucléaire ; Philippe Meirieu, vice-président de la région Rhône-Alpes, Europe Ecologie - Les Verts. Ecologie au Quotidien
DIE, Rhône-Alpes, France
Le Chastel 26150 DIE
Tel : 04 75 21 00 56       

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