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jeudi 31 mars 2011

Die 26150 : "Antigone", Place du Mazel...

"Ou rêvent les arbres"
Suite à une résidence à La Griotte, La compagnie de théatre d'objets
et marionnettes "Ou rêvent les arbres", présente son spectacle "Ismène",  les 1 et 2 avril à 21h,  à La Forge d'Auguste, à Die,
Place du Mazel.
Spectacle forain librement inspiré  du mythe d'Antigone,
pour une comédienne et des objets, pour adultes, et enfants
à partir de 10 ans,
durée: 45 min.
Entrée plus ou moins 5 euros,
buvette sur place
Luxe 2000

Que la Montagne est belle....ou projet de vacances

Nettoyages remarquables de la montagne par Mountain Wilderness
L’association Mountain Wilderness organise 2 opérations de nettoyage de la montage avec le démontage de téléskis obsolètes de la station de ski de la montagne de Lure (Alpes de Haute Provence) les 14 et 15 mai prochains, et la collecte de restes d’anciennes activités militaires et civiles à Meyronnes et Larche en Ubaye, les 1er et 2 juillet.
Chantier du 14 et 15 mai - Montagne de Lure ( photo : restes de remontées mécaniques )
Cette petite station de ski a connu ses heures de gloire dans les années 60/70. Elle proposait à ses clients 12 pistes avec 6 remonte-pentes. L’enneigement aléatoire et l’évolution des normes de sécurité ont contraint un des exploitants à abandonner son activité depuis une quinzaine d’années. 4 des 6 téléskis installés sur Lure ne fonctionnement plus. Ils rouillent depuis sur place, inutiles. C’est donc Mountain Wilderness – association nationale « d’alpinistes qui prennent la défense de la montagne » relayée sur place par son délégué, Emmanuel, qui a initié ce démontage.
Cette opération débutera le samedi 14 mai 2011 au soir avec une présentation du chantier du lendemain ainsi que des actions de Mountain Wilderness à la médiathèque de Saint Etienne-les-Orgues. Le dimanche 15 mai, les bénévoles sont attendus nombreux pour procéder au nettoyage à proprement parlé (voir détails techniques et logistique ci-dessous).
Le démontage de ces téléskis obsolètes permettra de rendre cette montagne plus sûre et plus en accord avec la nature. Retenue par la région PACA dans l’appel à projet “Activités de Pleine Nature”, la communauté de communes Pays de Forcalquier – Montagne de Lure réfléchit à un développement maîtrisé des activités touristiques de nature sur le site, été comme hiver et plus largement sur son territoire (13 communes, 9 000 habitants). Ces deux collectivités sont d'ores et déjà partenaires de cette opération ainsi que les entreprises Sperian, fournisseur d'équipements de protection individuelle et Satoriz, magasins d'alimentation bio. La société CMR mettra à disposition des bennes pour la récupération des matériaux.
Programme :
Samedi 14 mai : rendez-vous à 17h30 à la médiathèque de Saint Etienne-les-Orgues pour la présentation du chantier du lendemain, ainsi que des actions de Mountain Wilderness, suivi d'un pot d'accueil aux participants.
Dimanche 15 mai : rendez-vous à 7h30 à la médiathèque de Saint Etienne-les-Orgues pour le départ sur le chantier. Il s'agira d'enlever les 50 piquets en ferraille qui délimitent le domaine skiable, les piquets de balisage des pistes, de casser et débarrasser les cabanons de service, d'enlever les câbles des téléskis et de ramasser tout ce qui a été abandonné sur place.
 Chantier du 1er au 3 juillet Parc du Mercantour Ubaye
Rendez-vous à partir de vendredi soir 1er juillet
Situés au nord-est du Parc National du Mercantour en Haute-Ubaye, les deux chantiers à Meyronnes et Larche (04) sont étroitement liés à la forte histoire militaire de cette zone frontalière. On y retrouvera
les restes d’anciennes activités militaires et civiles : barbelés, ardillons, queues-de-cochon,
tôles, cornières, décharges variées…
Il est indispensable de s’inscrire au préalable auprès de Carmen chargée du projet Installations Obsolètes à Mountain Wilderness.
Contact, informations et inscriptions :
Carmen Grasmick :
cg@mountainwilderness.fr
Tél : 04 76 01 89 08
Pour en savoir plus voir le
mountainwilderness france
5 place bir Hakeim –
38000 Grenoble

Le risque absolu...

Le risque absolu
La catastrophe nucléaire qui frappe le Japon relance le débat sur la pertinence du choix nucléaire français. Si nos centrales sont sans doute plus sûres que celle de Fukushima, la question fondamentale soulevée par ce mode de production d'énergie se pose en France dans les mêmes termes qu'au Japon.
Ce qui fait problème dans l'énergie nucléaire, c'est la nature spécifique du risque qui lui est lié. En l'occurrence la possibilité, même réduite, qu'un accident au caractère irrémédiable se produise. Rappelons-le : il faut des dizaines de milliers d'années pour que le plutonium perde sa radioactivité. Dit autrement, le risque nucléaire, par son caractère absolu, rend caducs les calculs probabilistes chers aux ingénieurs et autres experts. A l'heure où nous écrivons ces lignes, on ne peut encore prendre la pleine mesure des conséquences de la catastrophe de Fukushima. Mais une chose est sûre : nous sommes passés à deux doigts d'une explosion pire que celle de Tchernobyl en 1986. Une explosion qui aurait pu contaminer jusqu'à l'agglomération de Tokyo, où vivent 35 millions de personnes.
On mesure ici que la décision de sortir ou non du nucléaire est moins un choix technique qu'un choix politique, un choix de société, un choix éthique, qui pose la question de notre responsabilité d'êtres humains à l'égard de nos semblables et des générations futures. C'est aussi un choix en termes de mode de vie, qui questionne les finalités d'un système économique qui, au nom du toujours plus, fait courir des risques énormes à l'humanité.
Le poids du nucléaire dans la production électrique française rend impossible toute volte-face du jour au lendemain. Et il faudra, en tout état de cause, assumer l'héritage : gérer le stock de déchets en évitant les solutions irréversibles, démanteler progressivement les installations. Pour autant, une telle sortie n'a rien d'impossible. Elle suppose un effort majeur en matière d'économie d'énergies. Il faudrait également recourir massivement aux différentes énergies renouvelables et réorganiser le réseau et nos modes de consommation d'énergie pour s'adapter à une offre plus flexible et décentralisée. Il faudrait en outre accroître le prix de l'énergie électrique pour rentabiliser la production renouvelable, inciter les offreurs d'équipement à développer des produits plus économes en énergie et modifier les comportements des consommateurs, en protégeant les moins aisés. Enfin, le recours aux renouvelables profiterait à l'emploi, comme le montre l'exemple allemand, où le développement de l'éolien et du photovoltaïque a déjà engendré plus de 350 000 emplois.
Le choix du nucléaire a été porté depuis plus de cinquante ans par les certitudes de nos ingénieurs, l'intérêt de nos industriels et la volonté de puissance de notre Etat. De quoi interdire tout débat. Il est plus que temps de revenir à la démocratie.
Philippe Frémeaux
Alternatives Economiques, avril 2011

La Pauvreté gagne l' Europe...

Manifestation record à Londres : 
500 000 contre les mesures d’austérité ! (info. pratiquement invisible)
Un demi-million de Britanniques ont manifesté dans le centre de Londres ce samedi pour protester contre l’austérité. Il s’agit de la plus forte mobilisation sociale en vingt ans.
«La participation est au-delà de tout ce dont nous avions rêvé. C’est fantastique. C’est la plus grande manifestation depuis une génération à Londres», s’est enthousiasmé le secrétaire général du syndicat Unite, Len McCluskey. «Il y a une colère palpable dans ce pays et des centaines de milliers de personnes sont venues ici pour le dire», a-t-il assuré.
Aucune estimation officielle du nombre de manifestants dans les artères de la capitale britannique n’était disponible. Mais à en croire l’un des responsables de l’organisation de l’évènement, un demi-millions de Britanniques, venus des quatre coins du pays, sont descendus dans les rues de Londres. Avant la manifestation, la confédération des syndicats britanniques, Trades Union Congress (TUC), prédisait «plus de 100.000 personnes, et sûrement beaucoup plus» et les médias tablaient sur 250.000 à 300.000 personnes. Les syndicats espèrent que ce rassemblement sera le plus important à Londres depuis celui de 2003 contre la guerre en Irak (un million de personnes) et le plus vaste mouvement social depuis deux décennies.
Environ 4.500 policiers ont été mobilisés dans la crainte de débordements, comme ceux survenus pendant les manifestations étudiantes cet automne. Les syndicats ont aussi prévu un important service d’ordre, pour préserver «l’atmosphère familiale» de cette manifestation, réunissant des gens de tous âges. Les gens sur place sont venus avec enfants et poussettes, sifflets et vuvuzelas, pour ce rassemblement bon enfant qui a transformé en marée de couleurs, bannières et ballons les bords de la Tamise avant le départ. Des orchestres, des choeurs, des danseurs et des artistes de rue égayaient le défilé.
«Ne cassez pas la Grande-Bretagne !»
«Ne cassez pas la Grande-Bretagne !», «défendons nos services publics !», proclamaient les pancartes des manifestants. Beaucoup étaient venus en famille, avec des poussettes et des vuvuzelas, ces fameuses cornes utilisées par les supporters au moment de la coupe du monde de football en Afrique du Sud. «Je suis ici parce que le gouvernement nous fait payer pour réparer ce qu’on fait les banquiers. Il est en train de bâtir une société où les riches le sont encore plus et les faibles encore plus démunis», a expliqué Gillian Siddons, un retraité de 60 ans. «Nous voulons montrer au gouvernement ce que nous pensons de sa politique», a renchéri Jim Waters, 62 ans.
Dans l’après-midi, à Hyde Park, point d’arrivée du défilé parti des rives de la Tamise, Ed Miliband, le chef de file de l’opposition travailliste, a pris la parole devant les manifestants. «Notre combat est de lutter pour protéger, préserver et défendre les services publics que nous chérissons car ils représentent ce que le pays que nous aimons a de meilleur», a-t-il lancé. Dénonçant les choix du gouvernement qui «détruisent le tissu même de nos communautés», il a tout de même récolté quelques sifflets lorsqu’il a admis que «certaines réductions» étaient nécessaires.
«Nous savons tous que le pays est confronté à des temps difficiles. Mais nous savons aussi qu’il y a une autre voie. Nous tenons à quelques vérités simples : nous avons besoins d’emplois pour réduire le déficit. Le chômage n’est jamais un prix qu’on peut se permettre de pays. Les générations à venir ne devraient jamais voir leurs espoirs sacrifiés sur l’autel d’une réduction dogmatique du déficit», a-t-il ajouté.
Le gouvernement a décidé d’imposer une cure de rigueur sans précédent au Royaume Uni, avec des coupes budgétaires de plus de 90 milliards d’euros d’ici à 2015.
Hermann Jones
London

Conseil Général de la Drôme : Nouveau bureau ...

Apres élection : Conseil général de la Drôme : composition du Bureau
Didier Guillaume (PS) a été élu président du conseil général de la Drôme par 27 voix contre 9 pour Gilbert Bouchet, le candidat de Drôme Alternance. C'est la troisième fois que Didier Guillaume, conseiller général de Bourg-de-péage et par ailleurs sénateur, préside l'assemblée départementale. Il sera assisté dans sa tâche par dix vice-présidents : Hervé Rasclard, Alain Genthon, Gérard Chaumontet, Pierre Combes, Anne-Marie Rème-Pic, Pierre-Jean Veyret, Patrick Royannez (EELV), Bernard Buis, Marie-Josée Faure et Alain Matheron.
Le bureau de l'assemblée départementale, en partie renouvelée à l'issue du scrutin du 27 mars 2011, a été élu le 31 mars 2011.
Il est composé du président Didier Guillaume et de ses 10 vice-présidents, ayant chacun une ou plusieurs délégations, ainsi que de 5 conseillers généraux délégués.
Didier GUILLAUME              
Président du Conseil général
Hervé Rasclard
1er Vice-Président
Finances, solidarités territoriales et TIC.
Alain GENTHON
2ème Vice-Président
Social, santé et solidarités humaines
Gérard CHAUMONTET
3ème Vice-Président
Economie, emploi et innovation
Pierre COMBES
4ème Vice-Président
Tourisme, agriculture et développement rural
Anne-Marie REME PIC
5ème Vice-Présidente
Culture, et enseignement supérieur
Pierre-Jean Veyret
6ème Vice-Président
Sport, jeunesse, éducation populaire, affaires patriotiques
Patrick ROYANNEZ
7ème vice-président
Environnement
Bernard Buis
8ème Vice-Président
Personnel départemental, voirie départementale, administration générale
Marie-Josée Faure
9ème Vice-Président
Logement, personnes handicapées
Alain Matheron
10ème vice-président
Education, vie des collégiens, transports
Conseillers Généraux délégués :
Pierre PIENIEK
Conseiller général délégué à la santé et aux Personnes âgées
Jean-Louis BONNET
Conseiller général délégué aux bâtiments et à la coopération décentralisée
Jean SERRET
Conseiller général délégué aux services publics et aux déplacements doux
Philippe LEEUWENBERG
Conseiller général délégué à la filière bois
Philippe BERRARD
Conseiller général délégué à l'insertion.

mercredi 30 mars 2011

Saillans 26340 : les Elus tuent bien le petit commerce....

Lutte des habitantes et habitants de Saillans contre une Grande Surface de Distribution
A la suite de nos communiqués de presse des 16-18 et 27 février, et du 4 mars, nous vous informons du VOTE PRÉVU DEMAIN par la Communauté de communes du Pays de Saillans de la délibération concernant l'organisation ou non d'une CONSULTATION DES ÉLECTEURS sur le sujet de l'implantation d'un supermarché en périphérie de Saillans.
À votre disposition pour toute information complémentaire.
Communiqué de presse
LES CITOYENS DE SAILLANS (DRÔME) DEMANDENT UNE CONSULTATION DES ÉLECTEURS
Alors que l’abstention record aux élections cantonales pourrait laisser penser que les électeurs français se désintéressent de la politique, les 2 000 habitants du Pays de Saillans se mobilisent et demandent l’organisation d’une consultation des électeurs.
Bien que 20 % de signatures seulement soient requises par le Code général des collectivités territoriales, près de 30 % des inscrits sur les listes électorales du territoire ont signé une lettre sollicitant ce scrutin.
À l’origine de ce large mouvement citoyen, la Communauté de communes du Pays de Saillans a envisagé puis voté le principe de la vente d’un terrain public en périphérie de Saillans à un groupe international de la grande distribution, projet considéré par beaucoup comme nocif pour la vie commerçante et la convivialité des villages.
Devant le silence et le manque d’arguments et de justification de leur décision par les élus, les citoyens se sont donc constitués en collectif pour organiser leurs actions et faire vivre la démocratie participative.
Depuis le mois d’octobre 2010, une pétition riche de 850 signatures, des réunions publiques, un affichage régulier, de fréquents reportages dans la presse écrite, radio et télé… prouvent la détermination d’une grande partie de la population à demander la parole dans ce dossier conflictuel.
Le vote des délégués de la communauté de communes est à l’ordre du jour de leur conseil demain jeudi 31 mars, à 19 heures, à la mairie de Saillans. Les habitants espèrent que leur requête sera entendue et que leurs élus décideront d’organiser cette consultation, qui permettra à tous et à chacun d’exprimer son opinion.
Contact : coeurdesaillans@free.fr
Christian Caron, 04 75 21 68 32
Dossier de presse à votre disposition

Recoubeau 26 : Contes avec "Le Coq qui dit Certes"

Marie POUILLAUDE attrape au vol une petite souris égarée qui cherche un jardin, thym et romarin, trois fleurs de lupin.
Ensemble, elles créeront ce jardin, malgré le chat qui rôde et la plante
maléfique qui pique.
Une histoire pour les 2-8 ans, racontée avec des boîtes à musique, des
peluches, des petites marionnettes et des décors sortis de la poche de
la conteuse.
MERCREDI 30 MARS 17H
Au « Coq qui dit certes » à Recoubeau
(
Réservation au 04 75 21 42 07)
Ghislain Papin
Le Prieuré
26310 Recoubeau
Tel : 06 78 48 33 38    
OU / 04 75 21 42 07

Tribulations d' un Grenoblois en Drôme...

Tricastin, Romans-sur-Isère : le week-end où je suis devenu presque négatif.
C'était le vendredi 18 Juillet 2008, dans l'après-midi. J'écoutais les infos à la radio, pas vraiment captivé par le nom du nouveau dopé démasqué sur le Tour de France ou par l'avis de Jack Lang sur la réforme des institutions. Au milieu de ces inepties, une nouvelle retint mon attention : "Après Tricastin, un nouvel incident nucléaire : des rejets d'effluents radioactifs ont été constatés dans une usine exploitée par une filiale d'Areva à Romans-sur-Isère (Drôme) à la suite d'une rupture de canalisation."
D'ordinaire je ne m'intéresse qu'à des évènements concernant directement Grenoble et sa cuvette, où j'habite. Non que le reste ne m'intéresse pas, mais parce qu'il est plus facile et pertinent d'enquêter sur des sujets proches permettant de s'exprimer - exemples à l'appui – sur des questions globales.
J'ai longtemps perçu le nucléaire comme un thème has been, tout juste bon à remplir les étagères de l'histoire des luttes des années 1970. Jusqu'à ce que j'assiste à une simulation d'accident nucléaire à Grenoble et Fontaine le 8 avril dernier1. Et que je m'aperçoive que ce sujet est - aujourd'hui autant qu'hier - un des fronts les plus brûlants du conflit entre dominants et dominés.
La répétition des incidents de ce mois de juillet réveilla ma curiosité. Romans est à 80 kilomètres de Grenoble, j'eus envie d'aller y voir de plus près. Le travail ne me laisse que du samedi midi au dimanche soir, mais je me décide quand même et motive un ami pour m'accompagner. On a quelques contacts sur place; en début d'après-midi, nous partons en stop de Grenoble.
J'avais suivi de loin les évènements de la centrale du Tricastin : une fuite dans une cuve le 8 juillet ; 74 kg d'uranium déversés dans les eaux de rivière ; une alerte tardive ; une interdiction temporaire de la consommation d'eau, de la pêche et de la baignade dans les alentours ; la découverte d"irrégularités dans l'exploitation" du site de la Socatri (filiale d'Areva) et sa fermeture partielle; puis la révélation le 15 juillet de traces d'uranium dans les nappes phréatiques proches de Tricastin, dues à l'enfouissement dans les années 70 de déchets radioactifs militaires.

Une catastrophe monstre

Une catastrophe monstre
En 1958, le philosophe allemand Günther Anders (1902-1992) se rendit à Hiroshima et à Nagasaki pour participer au 4e congrès international contre les bombes atomiques et les bombes à hydrogène. Il tint pendant tout ce temps un journal. Après de nombreux échanges avec les survivants de la catastrophe, il note ceci : "La constance qu'ils mettent à ne pas parler des coupables, à taire que l'événement a été causé par des hommes ; à ne pas nourrir le moindre ressentiment, bien qu'ils aient été les victimes du plus grand des crimes - c'en est trop pour moi, cela passe l'entendement." Et il ajoute : "De la catastrophe, ils parlent constamment comme d'un tremblement de terre, comme d'un astéroïde ou d'un tsunami."
A peu près en même temps que Hannah Arendt (1906-1975), sa condisciple, qui fut aussi sa femme, Anders tentait d'identifier un nouveau régime du mal. Arendt parlait d'Auschwitz, Anders d'Hiroshima. Arendt avait diagnostiqué l'infirmité psychologique d'Eichmann comme un "manque d'imagination". Anders montrait que ce n'est pas l'infirmité d'un homme en particulier, c'est celle de tous les hommes lorsque leur capacité de faire, qui inclut leur capacité de détruire, devient disproportionnée à la condition humaine.
Alors le mal s'autonomise par rapport aux intentions de ceux qui le commettent. Anders et Arendt pointaient ce scandale qu'un mal immense peut être causé par une absence complète de malignité ; qu'une responsabilité monstrueuse puisse aller de pair avec une absence totale de méchanceté. Nos catégories morales sont impuissantes à décrire et juger le mal lorsqu'il dépasse l'inconcevable. Il faut se résoudre à dire alors qu'"un grand crime est une offense contre la nature, de sorte que la terre elle-même crie vengeance ; que le mal viole l'harmonie naturelle que seul le châtiment peut rétablir".
Le fait que les juifs d'Europe aient substitué au mot "holocauste" celui de Shoah, qui signifie catastrophe naturelle et, singulièrement, raz de marée, tsunami, atteste cette tentation de naturaliser le mal lorsque les hommes deviennent incapables de penser cela même dont ils sont victimes. Voici que la tragédie qui frappe le Japon semble inverser les termes de cette analyse et qu'un véritable tsunami, une onde on ne peut plus matérielle, vient réveiller le tigre nucléaire. Certes, il s'agit d'un tigre en cage : un réacteur électronucléaire n'est pas une bombe atomique. Il en est en un sens la négation puisqu'il consiste à brider une réaction en chaîne qu'il a lui même provoquée. Cependant, dans l'imaginaire, la dénégation affirme cela même qu'elle nie. Dans la réalité, et nous y sommes, il arrive que le tigre s'échappe de sa cage.
Au Japon plus qu'ailleurs, le lien entre le nucléaire militaire et le nucléaire civil est dans tous les esprits. On rapporte les propos du premier ministre Naoto Kan : "Je considère que la situation actuelle, avec le séisme, le tsunami et les centrales nucléaires, est d'une certaine manière la plus grave crise en soixante-cinq ans, depuis la seconde guerre mondiale." Il y a soixante-cinq ans, il n'y avait pas de centrales nucléaires, mais deux bombes atomiques avaient déjà été lancées sur des civils. En prononçant le mot "nucléaire", c'est à cela sans doute que pensait le premier ministre.
C'est comme si la Nature se dressait face à l'Homme et lui disait, du haut de ses rouleaux déferlants de vingt mètres : "Tu as voulu dissimuler le mal qui t'habite en l'assimilant à ma violence. Mais ma violence est pure, en deçà de tes catégories de bien et de mal. Je te punis en prenant au mot l'assimilation que tu as faite entre tes instruments de mort et ma force immaculée. Péris donc par le tsunami !"
Tandis que les destructions humaines et matérielles s'accroissent chaque jour, une grande partie du drame actuel se joue sur la scène des symboles et de l'imaginaire. Parmi les régions qui furent les premières à être évacuées figurent les îles Mariannes. Le nom de l'une d'entre elles, Tinian, évoque pour ceux qui se souviennent le lieu d'où décollèrent, au petit matin du 6 août 1945, les B29 qui allaient pulvériser Hiroshima en cendres radioactives suivis, trois jours plus tard, par la flottille qui allait faire de même à Nagasaki. Comme si la vague géante venait se venger de ces minuscules territoires qui avaient eu le tort d'abriter le feu sacré.
La tragédie japonaise a ceci de fascinant qu'elle mêle inextricablement trois types de catastrophes que l'analyse traditionnelle distingue soigneusement : la catastrophe naturelle, la catastrophe industrielle et technologique, la catastrophe morale. Ou encore le tsunami, Tchernobyl et Hiroshima. Cette indifférenciation, dont j'ai tenté de comprendre la genèse dans mes ouvrages de ces dernières années, résulte de deux mouvements en sens inverse qui viennent se heurter aujourd'hui dans l'archipel nippon.
Le plus récent, contemporain des horreurs du siècle précédent, est la naturalisation du mal extrême dont j'ai parlé en citant deux de ses plus grands théoriciens, Hannah Arendt et Günther Anders. Pour parler de l'autre, il faut remonter au premier grand tsunami de l'histoire de la philosophie occidentale, celui qui suivit le tremblement de terre de Lisbonne, le jour de la Toussaint de l'an 1755.
Des interprétations rivales qui tentèrent de donner sens à un événement qui frappa le monde de stupeur, celle qui devait l'emporter fut celle de Rousseau dans sa réponse à Voltaire. Non, ce n'est pas Dieu qui punit les hommes pour leurs péchés, oui, on peut trouver une explication humaine, quasi scientifique, en termes d'enchaînement de causes et d'effets. C'est dans L'Emile, en 1762, que Rousseau allait tirer la leçon du désastre : "Homme ne cherche plus l'auteur du mal : cet auteur c'est toi-même. Il n'existe point d'autre mal que celui que tu fais ou que tu souffres, et l'un et l'autre te vient de toi."
Que Rousseau ait gagné est évident dans la manière dont le monde a réagi à deux des plus grandes catastrophes naturelles de ces dernières années : le cyclone Katrina et le tsunami asiatique de Noël 2004. C'est leur statut de catastrophe naturelle qui a été mis en doute. "A man-made disaster" (une catastrophe due à l'homme) titrait le New York Times à propos du premier ; la même chose avait été dite à propos du second avec de bonnes raisons. Si les récifs de corail et les mangroves côtières de Thaïlande n'avaient pas été impitoyablement détruits par l'urbanisation, le tourisme, l'aquaculture et le réchauffement climatique, ils auraient pu freiner l'avancée de la vague meurtrière et réduire significativement l'ampleur du désastre.
Quant à La Nouvelle-Orléans, on apprit que les jetées qui la protégeaient n'avaient pas été entretenues depuis de nombreuses années et que les gardes nationaux de Louisiane étaient absents parce qu'ils avaient été réquisitionnés en Irak. Et d'abord, qui avait eu l'idée saugrenue de construire cette ville dans un endroit aussi exposé ? On entend déjà dire que jamais le Japon n'aurait dû développer le nucléaire civil, puisque sa géographie le condamnait à le faire dans des zones sismiques exposées aux tsunamis. Bref, c'est l'homme, seulement l'homme, qui est responsable, sinon coupable, des malheurs qui l'accablent.
Entre les catastrophes morales et les catastrophes naturelles se trouvent les catastrophes technologiques et industrielles. Contrairement aux secondes, les hommes en sont de toute évidence responsables mais, contrairement aux premières, c'est parce qu'ils veulent faire le bien qu'ils produisent le mal. Ivan Illich appelait contre-productivité ce retournement tragique. Il affirmait que les plus grandes menaces viennent aujourd'hui moins des méchants que des industriels du bien.
On doit moins redouter les mauvaises intentions que les entreprises qui, comme l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA), se donnent pour mission d'assurer "la paix, la santé et la prospérité dans le monde entier". Les antinucléaires qui se croient tenus pour mener leur combat de dépeindre leurs ennemis de la façon la plus noire ne comprennent pas qu'ils affaiblissent ainsi leur critique. Il est beaucoup plus grave que les opérateurs des méga-machines qui nous menacent soient des gens compétents et honnêtes. Ils ne peuvent comprendre qu'on s'en prenne à eux. J'ai réservé pour la fin la catastrophe la plus monstrueuse et la plus grotesque : la catastrophe économique et financière. Qu'est-ce que le marché mondialisé sinon une grosse bête stupide et sans nerfs, qui s'affole au moindre bruit et réalise cela même qu'elle anticipe avec terreur. Le monstre s'est déjà emparé du Japon. Il le connaît bien.
A la fin des années 1980, la capitalisation boursière nippone représentait la moitié de la capitalisation boursière mondiale. On en vint à croire que le pays du Soleil-Levant allait régner sur toute la planète. Le monstre ne le permit pas et il fallut deux décennies à sa victime pour redresser la tête. Aujourd'hui, il sent que l'industrie nucléaire, qui est peut-être la seule au monde à ne pouvoir se relever d'une catastrophe majeure, vacille sur ses bases. Il ne lâchera pas prise.
Jean-Pierre Dupuy
Philosophe, Professeur à l'université Stanford, Jean-Pierre Dupuy est également président du comité d'éthique et de déontologie de la Haute Autorité de sûreté nucléaire. Il a publié au Seuil : "Pour un catastrophisme éclairé" (2002) ; "Petite métaphysique des tsunamis" (2005) ; "Retour de Tchernobyl. Journal d'un homme en colère" (2006).

Vercheny sur Drôme : Journée de la Terre, le Dimanche 17 avril 2011

17 Avril 2011: « Journée internationale des luttes paysannes » mariée avec la « Journée Mondiale  de la Terre et de la Biodiversité »
Le Dimanche 17 Avril 2011à Vercheny sur Drôme ( le Bas), école du Village d’ enfants de la Fondation Robert Ardouvin. De 10 heures à 22 heures.
Enterrons le système alimentaire agro-industriel! L'agriculture paysanne peut nourrir le monde! 
(Djakarta, le 22 février 2011) Le système alimentaire agro-industriel dominant a échoué. Les promesses du Sommet mondial de l'alimentation de 1996, reprises par l'objectif du Millénaire pour le développement visant à réduire la faim en 2015 ne seront pas tenues.
La faim et l'insécurité alimentaire augmentent. Environ un milliard de personnes souffrent actuellement de la faim, un autre milliard de malnutrition – avec un manque important de vitamines et de minéraux – alors qu’un milliard sont suralimentés. Un système alimentaire global = 3 milliards de victimes!
Les politiques alimentaires mises en place au cours des 20 dernières années ont été fortement défavorables envers l'agriculture paysanne, qui néanmoins continue de nourrir plus de 70% de la population mondiale.
La terre, les semences et l'eau ont été privatisées et cédées à l'agrobusiness, entraînant la migration des membres de communautés rurales vers les villes, en laissant derrière eux des terres fertiles pour que les entreprises multinationales produisent des agrocarburants, de la biomasse ou des aliments destinés à l’exportation pour les consommateurs des pays riches.
Les politiques néolibérales partent de l’hypothèse que la main invisible du marché partagera le gâteau d'une manière efficace et juste. A Davos cette année, les gouvernements du monde ont parlé de conclure le cycle de Doha des négociations de l’OMC en juillet 2011 pour, précisément, sauver le monde des crises alimentaires récurrentes. En réalité, la crise alimentaire endémique actuelle démontre que la libéralisation accrue des marchés agricoles n'aide pas à nourrir le monde, mais qu'au contraire elle accentue la faim et contraint les paysans et paysannes à quitter leurs terres. Les gouvernements ont donc tort.
En effet, les matières premières alimentaires sont entrées en masse sur les marchés spéculatifs, surtout depuis 2007. Pour ces marchés, les denrées alimentaires sont des produits de base dans lesquels les investisseurs peuvent soudainement investir des milliards, ou les retirer, gonflant ainsi des bulles qui éclatent par la suite en semant la misère partout. Les prix des aliments sont élevés, hors de la portée des consommateurs pauvres. Or, les prix payés aux paysans sont bas, ce qui les appauvrît d'avantage. Les gros négociants, les supermarchés et les spéculateurs continuent d'accroître leurs profits au détriment des peuples victimes de la faim.
Le temps est venu de changer radicalement le système alimentaire agro-industriel. La Via Campesina, mouvement représentant plus de 200 millions de paysans et paysannes à travers le monde, propose la souveraineté alimentaire comme moyen efficace et juste de produire et de distribuer de la nourriture dans toutes les communautés, toutes les provinces et tous les pays.
La mise en place de la souveraineté alimentaire signifie de défendre partout l'agriculture de petite échelle, l'agroécologie et la production locale, partout où cela est possible. Elle requière que les gouvernements soutiennent ce nouveau paradigme en donnant aux paysans et paysannes accès à la terre, à l'eau, aux semences, au crédit et à l'éducation, tout en les protégeant des importations bon marché par la mise en place de stocks publics ou appartenant aux paysans et la gestion de leur production.
La défense de la souveraineté alimentaire permetrait d’assurer des moyens d’existence pour des milliards de personnes et réduirait la pauvreté, qui est en grande partie un phénomène rural. Sur les 1,4 milliards de personnes qui souffrent aujourd'hui d’extrême pauvreté dans les pays en développement, 75% vivent et travaillent dans des zones rurales.
La production alimentaire locale et la vente directe du paysan au consommateur garantissent que la nourriture reste en dehors du jeu de Monopoly capitaliste. Cela la rend moins sujette à la spéculation. En outre, l'agriculture durable permet la régénération de l'environnement et des sols, protégeant ainsi la biodiversité et la santé des peuples. Elle est également plus résiliente au changement climatique et aide à arrêter le réchauffement climatique.  
C'est cela que la Via Campesina défendra durant la réunion de la Banque Mondiale et du FMI en avril, du G20 sur l'Agriculture en juin, du Comité pour la Sécurité Alimentaire en octobre, et de l'OMC en décembre 2011.
Joignez-vous à notre journée mondiale d'actions!
Le 17 avril est une journée spéciale. A travers le monde, nombreux sont ceux et celles qui se mobilisent pour soutenir les paysans, les paysannes et les ruraux dans leur lutte pour survivre et continuer de nourrir le monde. Cette journée commémore la mort de 19 paysans du Brésil qui furent assassinés alors qu’ils luttaient pour leur terre et leur dignité.
Chaque année, plus d'une centaine d'actions et d’événements ont lieu à travers le monde pour défendre un nouveau système alimentaire fondé sur la souveraineté alimentaire, la justice et l'égalité.
Où que vous soyez, qui que vous soyez, vous êtes invité( e)s à vous joindre à la célébration: organisez une action, une mobilisation, un marché, une projection de film, une exposition de photos, un débat, une fête, un programme spécial de radio, de télé…  
Rejoignez-nous
Faites-nous savoir ce que vous organisez à l'avance. Envoyez-nous des posters, des vidéos, des photos, des articles. Nous les publierons sur www.viacampesina.org
Inscrivez-vous à notre liste de diffusion spéciale en envoyant un message blanc à l'adresse suivante:  via.17april-subscribe@viamcampesina.net
Lisez notre nouvelle publication: "L'agriculture familiale, paysanne et durable peut nourrir le monde"
La Via Campesina
Via Campesina is an international movement of peasants, small- and medium-sized producers, landless, rural women, indigenous people, rural youth and agricultural workers. We are an autonomous, pluralist and multicultural movement, independent of any political, economic, or other type of affiliation. Born in 1993, La Via Campesina now gathers about 150 organisations in 70 countries in Asia, Africa, Europe, and the Americas.
International Operational Secretariat:
Jln. Mampang Prapatan XIV
no 5 Jakarta Selatan,
Jakarta 12790 Indonesia
Tel/fax: +62-21-7991890/+62-21-7993426
Email: viacampesina@viacampesina.org
Cette journée sera célébrée  le Dimanche 17 avril pour la journée de la Terre et la Biodiversité à Vercheny (26). A LA Fondation Ardouvin (Ex-Enfants de Paris) de 9h à 21 heures.
Vercheny 3ème année
Les Quatre Saisons de la Vallée de la Drôme : Se réapproprier la Terre.  D’ou nécessité de poursuivre notre action pour trouver et mettre en œuvre ENSEMBLE des solutions pour :
- Permettre de conserver nos terres nourricières
   (80000ha disparaissent par an en France)
- Garantir leur disponibilité aux petits paysans
- Revivifier la biodiversité végétale et animale
- Régénérer les terres qui s’épuisent
- Préserver les haies, forêts, ripisylves et écosystèmes
- Protéger les eaux, nappes phréatiques et cours d’eau
Pour atteindre ces buts, tous les acteurs sociaux et économiques doivent travailler ENSEMBLE avec les élus. Nous devons créer une législation adaptée pour transformer la marginalisation du monde paysan en un monde qui assure à tous la souveraineté alimentaire la plus proche de NOUS.
Le Collectif    « Journée de la Terre et la Biodiversité »
Coorganisateurs de cette initiative citoyenne :
CLD du Pays Diois –Ecologie au Quotidien – Terre de Liens Rhône-Alpes -  Fondation Robert  Ardouvin – l’Arrêt Public –  Archijeux -
- LeVers luisant - Culture Bio Dynamique de la Baume Rousse –  L.P.O Drôme – FRAPNA – LYSANDRA –  Les Amis des Abeilles-

mardi 29 mars 2011

Die et Diois : formation aux aidants familiaux... parle CLIC

 
Je vous prie de trouver deux documents concernant le nouveau cycle « SOUTIEN AUX AIDANT FAMILIAUX « qui démarrera :
Le 12 AVRIL à 14H au Clic 
Et vous remercie de diffuser cette information
Ce nouveau cycle, piloté par le CLIC (Conseil Général Drôme) est le fruit d’un travail partenarial entre  Le CLIC ; Le service social du centre hospitalier de DIE;
L’équipe du Docteur NOEL responsable de la consultation d’évaluation gérontologique ; Le SSIAD ; Le service APA et service social du CG ; Du service social de la MSA ; L’ADES AD
Afin que le plus grand nombre de personnes concernées par ce cycle soit informé et puisse s’y inscrire, je vous remercie de diffuser largement l’information .Un des deux documents peut être largement distribué.
Les ateliers informations en alternance avec les ateliers « écoute et paroles » sont ouverts  aux personnes qui s’inscriront dés le 12 AVRIL. Les personnes s’engagent à suivre l’ensemble du cycle car il y aura progression dans le déroulement du contenu des ateliers informations ; les inscriptions ne seront pas prises en cours de cycle dans cet atelier. 
Les ateliers « écoute et paroles » , sont eux , par contre ,  ouverts aux aidants s’engageant dans le cycle mais aussi  à tout aidant ayant besoin de parler et d’être écouté …
En restant à votre disposition pour plus de renseignements et en vous remerciant dans votre partenariat dans la diffusion .
Cordialement
Martine CHAZELLE  FAYOT
Coordinatrice Clic du Diois et du Pays de Saillans
Direction Personnes Agées -Personnes handicapées
42 Rue Camille Buffardel
26150 DIE
Tel : 04 75 21 06 25 / 06 80 50 11 32
clic@paysdiois.fr

Une démocratie profondément malade...


Guérir d'urgence notre démocratie.
Une démocratie profondément malade : c'est ainsi qu'apparaît notre pays au lendemain des élections cantonales des 20 et 27 mars. Le premier parti de France est bien, une fois de plus, celui des abstentionnistes. On ne peut que s'en inquiéter. Le droit de vote est, dans le cadre du suffrage universel, l'un des éléments essentiels au bon fonctionnement d'une démocratie. Des peuples luttent aujourd'hui, sans crainte des représailles, pour obtenir ce droit élémentaire. Ceux qui en disposent mais ne l'utilisent pas mettent la démocratie en danger.
Il y a, bien sûr, de nombreuses raisons au désintérêt exprimé à l'égard de ce scrutin local. Les Français perçoivent mal le rôle du conseiller général, amené à évoluer avec la réforme en cours des institutions. Ils ont le sentiment que le canton, et c'est paradoxal, c'est loin, compliqué et inutile, que ce n'est pas à ce niveau-là que se situent aujourd'hui les vrais enjeux.
Dernier grand scrutin avant l'échéance cruciale de 2012, les résultats de ces cantonales confirment la poussée, voire la banalisation du Front national et de ses thèses, mais aussi, dans le même temps, la faible attirance des Français pour les deux grands partis de gouvernement – l'UMP et le PS. La défaite, sévère et avouée, de l'UMP n'est pas une surprise. Qu'un parti au pouvoir, en période de crise, soit sanctionné à l'occasion d'élections locales est un grand classique. Dimanche 27 mars, la chancelière allemande, Angela Merkel, a subi, elle aussi, dans l'un des Länder allemands les plus riches, le Bade-Wurtemberg, une lourde sanction. Compte tenu du discrédit, historique, de Nicolas Sarkozy, de l'ampleur des difficultés que connaissent les Français et des divisions de la droite, la victoire du PS apparaît finalement comme relativement modeste.
En fait, ce que souligne ce scrutin, c'est que, depuis 2007, le fossé entre les Français et leurs dirigeants politiques ne s'est pas réduit, qu'au contraire, il a continué à se creuser. Lors de la campagne de 2007, le candidat Nicolas Sarkozy avait diagnostiqué avec pertinence le danger pour la démocratie de ce divorce entre les citoyens et leurs élus. Il avait compris que, pour rétablir le lien, il fallait que les politiques parlent un langage de vérité, qu'ils s'attaquent aux vrais problèmes, qu'ils cessent de provoquer des débats inutiles ou d'exacerber de grandes peurs. Pour ne s'être pas tenu à cette feuille de route, pour avoir fait, en de nombreux domaines, l'exact contraire, le chef de l'Etat a en réalité contribué, au cours de ces dernières années, à aggraver cette crise de la démocratie. L'immigration et la sécurité sont des sujets de préoccupation pour les Français. L'emploi, le pouvoir d'achat et la justice sociale en sont d'autres. Les uns et les autres sont liés. Pour 2012, les candidats à la présidentielle, à droite comme à gauche, prendraient un grand risque à privilégier les premiers sur les seconds. Il y a urgence à guérir notre démocratie.
Erik Izraelewicz

"Tête en l' air" dans la Drôme

« Tête en l’Air » Après la journée exceptionnelle du dimanche 20 mars avec plus de 1400 milans noir, 160 éperviers, 2500 pigeons, 8 cigognes noires etc. (voir article ci-joint), les observateurs de la LPO Drôme qui assurent le suivi de la migration printanière depuis le belvédère de Pierre-Aiguille (commune de Crozes-Hermitage) ont vu de nouveau un gros déblocage se produire ce lundi 28 mars, avec deux nouveaux records du site battus ce jour : 224 Busards des roseaux et 27 Balbuzards pêcheurs. Cette journée a également permis d'observer un gros millier de Grands cormorans, de nouveau plus de 300 Milans noirs, soit plus de 600 rapaces comptés ce jour (voir tous les résultats des comptages migratoires en France sur le site www.migraction.net).
Gageons que ce passage continuera dans les jours à venir ! N'hésitez pas à passer les voir !
Julien Traversier
Jour d’affluence sur Pierre-Aiguille le 20 mars dernier !
Journée exceptionnelle, ce dimanche 20 mars, au Belvédère de Pierre-Aiguille (Crozes- Hermitage) : la météo, tout d’abord, l’était par son niveau d’ensoleillement particulièrement remarquable pour ce jour du printemps. Exceptionnelle aussi par le nombre de visiteurs sur
le site pour cette grande journée « Tête en l’Air ». La plupart sont venus en voiture, le plus souvent en famille. D’autres ont saisi l’occasion de monter à pied depuis Tain l’Hermitage, par le sentier de randonnée aménagé à cet effet. Et quelques courageux ont même enfourché leur vélo et fait corps avec chaque lacet jusqu’au site où ils ont pu trouver un coin d’herbe fraîche où se remettre de leur exploit.
« Tête en l’Air », c’est l’opération qui propose à tout un chacun, depuis maintenant seize ans, de venir sur les principaux sites de migration en Rhône-Alpes pour y observer les oiseaux qui y passent. C’est l’occasion de mieux connaître ce phénomène au contact des spécialistes de la question. En effet, du 15 février au 15 avril, deux permanents de l’association se relaient chaque jour sur « le caillou » pour y dénombrer du lever au coucher tous les oiseaux qui ont choisi de longer le Rhône pour garder leur axe Sud-Nord.
De plus, chaque année, lors d’un week-end proche du jour du printemps, la LPO Drôme propose au public, outre la reconnaissance des espèces de passage, une exposition sur la migration, une table de documentation et différents jeux pour apprendre à mieux connaître l’avifaune. Il lui est en outre prêté des jumelles, et proposé de suivre les oiseaux dans une
longue-vue.
Là où cette journée été la plus exceptionnelle, c’est au niveau de l’affluence… des oiseaux migrateurs ! En effet, les pluies des jours précédents avaient « bloqué » les oiseaux dans leur périple, prolongeant leur halte migratoire en Espagne notamment. La pluie ayant cessé,
les groupes comme les solitaires ont repris leurs routes vers leurs sites de reproduction.
C’est ainsi que les « spectateurs » ont pu s’émerveiller, grâce aux migratologues qui leur annonçaient chaque vol bien en amont, devant un véritable défilé de nombreuses espèces.
Certains groupes migratoires passaient très à proximité du belvédère, d’autres très haut dans le ciel, mais bien visibles grâce au matériel optique. Il a été ainsi dénombré sur la journée 1926 pigeons ramiers, 1575 mouettes rieuses, 1494 milans noirs (un record/ journée !) pour les plus nombreux, 37 bergeronnettes grises (oiseau emblématique de l’année pour Tête en l’Air), 12 circaètes Jean-le-Blanc (55 l’an dernier pour la saison) 45 milans royaux (record également), et 8 cigognes noires, des oiseaux particulièrement rares (27 individus l’an dernier sur toute la saison)…
A la mi-journée, un petit moment d’historique et de remerciements a rassemblé les visiteurs autour du président de la LPO Drôme, Gilbert David, qui a invité le vice-président de la Communauté de Communes du Pays de l’Hermitage ainsi que les maires de Crozes et d’Erôme, qui avaient répondu à son invitation, à exprimer leur satisfaction et à partager leurs souhaits pour l’opération.
La LPO Drôme remercie toutes les personnes (et tous les oiseaux !) qui ont contribué à marquer cette journée d’une pierre blanche dans l’histoire de Tête en l’Air à Pierre-Aiguille !
La LPO Drôme
Photo : Roger MATHIEU
Contact presse :
Sylvie Portier
Animatrice de la vie associative
Domaine de Gotheron
26320 Saint-Marcel-lès-Valence
Téléphone : 04 75 57 32 39 (*4)
Courriel : drome@lpo.fr
Participez à la connaissance de la faune drômoise :

L implosion de notre système énergétique...

A Fukushima, l'implosion d'un système énergétique
Après l'éruption du volcan islandais qui avait un temps cloué au sol une des plus éclatantes inventions humaines, la maîtrise du ciel, la catastrophe naturelle que subit le Japon rappelle la fragilité des affaires humaines et leur dépendance par rapport à des éléments non prévisibles et non maîtrisables, ici un tremblement de terre et un tsunami. Face à ces événements, les sociétés ont à se protéger, à s'acclimater, en dressant aussi bien des digues matérielles que des barrières philosophiques et culturelles. Le peuple japonais a appris à vivre avec la possibilité de ces catastrophes, il a mis en œuvre des moyens matériels et une organisation sociale qui limitent l'ampleur de la catastrophe humaine. Les médias ont relevé inlassablement le "fatalisme" du peuple japonais, sans voir que de tels événements ridiculisent le volontarisme et qu'au lieu de fatalisme, c'est peut-être la conscience plus aiguë de la vulnérabilité des sociétés qui s'exprime.
Mais, alors que le Japon a élevé ces constructions matérielles pour se protéger, il a aussi cédé à la croyance en l'infinie puissance de la technique, à la prévisibilité des objets fabriqués par les humains, à l'infinie rationalité des choix humains, au point d'installer des centrales nucléaires sur des failles sismiques. Ce qui paraît évident une fois la catastrophe arrivée était considéré comme improbable dans le calcul des risques. Alors, comme pour la catastrophe de Tchernobyl, la chasse aux responsables extérieurs est ouverte.
En première ligne, l'entreprise Tepco. Elle a accumulé des défaillances et négligences, et ceci d'autant plus qu'elle est une entreprise privée, soumise aux exigences de rentabilité à court terme. C'est l'argument majeur de défense du nucléaire public, qui serait seul à même de permettre le risque zéro ou de s'en approcher. Au-delà de la catastrophe de Tchernobyl pour laquelle l'incurie de l'Etat et du système bureaucratique ont été mis en cause, parlons de l'atome français, construit, promu et imposé par l'Etat et une entreprise nationale, dans la plus grande opacité. La bureaucratie n'est pas l'apanage des ex-systèmes "socialistes" : elle est consubstantielle au système nucléaire. Par ailleurs, aucun Etat ne peut être aux commandes de la nature ni prévoir l'enchaînement des processus conduisant à l'emballement nucléaire. La centrale de Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher) a connu un accident de niveau 4 en 1980, survenu après un précédent en 1969. Une part du réacteur public est entré en fusion et des rejets radioactifs ont été trouvés sur plus de 200 km, jusqu'à l'estuaire de la Loire. A-t-on alors entendu parler d'une étude épidémiologique pour mesurer les conséquences de ces rejets ? Non. Désigner des responsables n'a de sens que si nous comprenons que l'entreprise Tepco est au nucléaire ce que Kerviel est à la crise financière. La contamination longue empêchera tout retour à la "normale" malgré les prévisions des économistes de service, déjà réjouis des possibilités de croissance pour la reconstruction.
En deuxième ligne, l'exposition spécifique du Japon aux catastrophes naturelles majeures. Retenons simplement que la perte de l'alimentation électrique, ici suite au tsunami, permettant le refroidissement ou bien la panne des diesels de secours peuvent se produire pour d'autres raisons, moins dramatiques. La centrale de Blaye a frôlé l'accident en 1999 après une forte tempête. Sans parler de celles de Fessenheim et du Tricastin, situées sur des zones sismiques.
En troisième lieu, "on ne peut sortir du nucléaire tout de suite" ! Certes. Mais ce que nous pouvons faire tout de suite, c'est prendre la décision d'en sortir en l'accompagnant de mesures immédiates pour assurer la transition, la sûreté pour les citoyens et pour les personnels du nucléaire. Il s'agit dans un premier temps de l'arrêt des nouveaux projets ou des projets en cours, de la fermeture des centrales les plus anciennes (au lieu de leur prolongement prévu). Ces mesures doivent s'accompagner d'un plan drastique d'économie d'énergie accompagné d'un développement des renouvelables.
Ce que manifeste la catastrophe japonaise, c'est l'implosion d'un système énergétique global, conçu pour alimenter un processus de croissance infini, une accumulation infinie de capital. L'emballement des réacteurs et particules est à l'image de l'emballement d'un modèle qui ne peut lui-même être refroidi de l'intérieur et qui exige une grande bifurcation.
Geneviève Azam, maître de conférence en économie, chercheuse à l'université Toulouse-II et membre d'Attac France (23 mars)

Qu' est le convivialisme ?

Pour info chers amis : Julie Clarini a consacré sa chronique aux Matins de France culture au livre sur la convivialité que nous avons écrit avec Alain Caillé, Marc Humbert et Serge Latouche . A noter que ce livre avait été écrit à la suite d’un colloque à Tokyo en juillet dernier sur l’actualité d’Ivan Illich...
 En voici le lien pour la réécouter:http://www.franceculture.com/emission-les-idees-claires-vers-un-convivialisme-2011-03-28.html

En vos souhaitant une très bonne journée et à très bientôt.

Marion STAUB
9 bis, rue Abel-Hovelacque
75013 PARIS

Tél :  01.44.08.84.22