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samedi 12 février 2011

Pesticides : c' est bon pour remplir nos maisons de Parkinsoniens....

Deux pesticides multiplient par 2,5 le risque de souffrir de la maladie de Parkinson
Les personnes exposées à deux pesticides, la roténone et le paraquat, ont environ deux fois et demi plus de risques de souffrir de la maladie de Parkinson, selon une étude conduite par les Instituts nationaux américains de la santé (NIH) publiée vendredi.
"La roténone inhibe directement le fonctionnement de la mitochondrie qui permet de produire l'énergie des cellules" de l'organisme, précise Freya Kamel, chercheuse à l'Institut national des sciences de la santé environnementale (NIEHS), qui fait partie des NIH, co-auteur de ces travaux publiés en ligne dans le journal "Environmental Health Perspectives".
Quant au "paraquat il accroît la production de certains dérivés d'oxygène pouvant avoir des effets néfastes sur les structures cellulaires", ajoute-t-elle dans un communiqué. En terme de fréquence d’accidents provoqués, le GRAMOXONE SUPER (paraquat à 200 g/l) qui à lui seul a été responsable de 54 cas d’intoxication, peut être classé comme le pesticide qui a causé le plus de problèmes sanitaires aux producteurs. Trois autres formulations à base de paraquat soient le CALLOXONE SUPER (paraquat 200 g/l), le GRAMOQUAT SUPER (paraquat chloride 200 g/l) et le BENAXONE (paraquat chloride 200 g/l) ont été responsables de 5 cas d’intoxication. Ce qui porte à 59 les cas impliquant le paraquat soit 20% du total des cas d’intoxication. Quelques uns des symptômes qui accompagnaient les différents cas s’apparenteraient aux lésions caustiques de la phase initiale de l’intoxication au paraquat.
Ainsi, les sujets utilisant ces pesticides et consommant à travers nos légumes et fruits produits de façon « raisonnée ( en réalité chimique) » ou d'autres similaires ont plus de risques de contracter la maladie de Parkinson -une maladie neurologique incurable-, ont déterminé les auteurs de cette étude.
Ils ont examiné 110 personnes atteintes de la maladie et un groupe de contrôle de 358 sujets faisant partie d'une recherche dite "Farming and Movement Evaluation" ou FME de manière à pouvoir établir un lien entre cette maladie et le fait d'être exposé à ces deux pesticides ou à d'autres agents toxiques pour les tissus nerveux.
L'étude fédérale FME porte sur environ 90.000 exterminateurs professionnels et leurs conjoints.
Le paraquat ou la roténone étaient utilisés dans des pesticides destinés à des particuliers pour traiter leur jardin ou leur habitation.
Maintenant l'utilisation du paraquat est diligenté vers des agriculteurs et aux paysans du Sud et ce en raison surtout des dangers que ce produit accroisse le risque de maladie de Parkinson fondées sur les résultats d'études menées sur des animaux.
La roténone est un insecticide de choc, neurotoxique, peu sélectif au moment de son application : elle "nettoie" assez bien la strate d’arthropodes présente sur et dans la végétation traitée. C’est ainsi qu’elle zigouille les ravageurs mais aussi les arthropodes utiles (acariens prédateurs d’acariens phytophages, larves de coccinelles, de chrysopes, de syrphes…). En revanche, comme elle est particulièrement instable (photolabile, thermolabile même), elle est de faible rémanence, ce qui limite son efficacité et suppose des renouvellements fréquents (par exemple contre les doryphores des pommes de terre ou contre les cicadelles jaunes vectrices de jaunisses à phytoplasmes de la vigne) et ne se retrouve que très peu sous forme de résidus sur ou dans les produits récoltés.
Le problème que pose d’abord cette substance est celui de sa toxicité sur l’applicateur. Elle est l’une des premières substances actives parmi les pesticides à avoir été mise en cause pour l’induction de Parkinson (travaux sur les rats, le reste procède de l’enquête et de la pharmacovigilance… ce qui est bien plus difficile à quantifier).
APIS

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