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samedi 12 février 2011

La Drôme aux avant-postes d' un accident nucléaire...

EDF décèle une anomalie dans la moitié de ses centrales nucléaires françaises
(Photo : La centrale nucléaire de Bugey)
Danger : Neuf centrales sur dix-neuf sont concernées...
EDF a décelé une anomalie dans la mesure du débit d'eau d'un système de sécurité de neuf centrales nucléaires en France pouvant avoir des conséquences sur la sûreté des installations, indique vendredi l'électricien dans une note publiée sur son site internet.
L'anomalie générique qui concerne tous les réacteurs de 900 mégawatts provient d'un manque de précision dans la mesure du débit du dispostif d'injection de sécurité. Ce dispositif qui se déclenche automatiquement en cas d'accident dans le circuit primaire permet d'injecter de l'eau massivement afin de refroidir le cœur du réacteur. L'incertitude dans la mesure est de l'ordre de 20%, écrit EDF, qui précise que, lors de la conception des centrales, l'incertitude de cette mesure n'était pas normalisée.
Niveau 1 sur 7 sur l’échelle des événements nucléaires
«Cet écart (...) a des conséquences potentielles sur la sûreté des installations des centrales concernées», peut-on lire dans la note. L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), a classé cette anomalie au niveau 1 de l'échelle internationale des événements nucléaires (Ines), qui culmine à sept.  Dès le 1er semestre 2011, de nouveaux instruments utilisant une technique par ultra-son seront testés sur un des sites concernés.
La France, qui produit 74%, de son électricité (mais 4 % de son énergie),   à partir de l'énergie nucléaire, possède 58 réacteurs de plus de 20 ans d’ages répartis dans 19 centrales. Les centrales concernées sont celles du Blayais (Gironde), du Bugey (Ain), de Chinon (Indre et Loire), de Cruas (Ardèche-Drôme), de Dampierre (Loiret), de Fessenheim (Haut-Rhin), de Gravelines (Nord), de Saint-Laurent (Loir-et-Cher) et de Tricastin (Drôme et Vaucluse).

Sarkozy présidera début mars un Conseil de politique nucléaire crucial pour l'avenir bien noir de la filière nucléaire française, plombée par des rivalités entre les dirigeants de ses principaux groupes, a-t-on appris vendredi de source gouvernementale.
Cette réunion était programmée pour février mais a été déplacée.
Le président de la République devrait recevoir entretemps, courant février, une liste de candidats potentiels à la succession d'Anne Lauvergeon à la tête d'Areva.  Selon cette info, cette liste comprendrait Anne Lauvergeon elle-même, l'ancienne ministre du Commerce extérieur Anne-Marie Idrac, le directeur général délégué d'EADS Marwan Lahoud, le PDG de Rhodia Jean-Pierre Clamadieu et Yazid Sabeg, le président de CS Communication & Systèmes réputé proche du patron d'EDF Henri Proglio. Ce qui n'exclut pas d'autres noms. Des rumeurs d'éviction d'Anne Lauvergeon ont régulièrement circulé depuis plus d'un an, sur fond de conflits récurrents avec Henri Proglio. Lors d'une première réunion du Conseil de politique nucléaire le 27 juillet 2010, Nicolas Sarkozy a demandé à EDF et Areva de conclure un accord de partenariat stratégique afin de renforcer la filière nucléaire française, bien male en point, à l'export. La prochaine réunion du Conseil de politique nucléaire aura notamment pour objet de clarifier le rôle de chacun des acteurs, a-t-on précisé de source gouvernementale. En revanche, il ne devrait être question ni d'une augmentation de capital d'Areva ni de l'avenir de ses activités minières. Ni des anomalies de Centrales en bout de course.
APIS

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