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samedi 20 novembre 2010

Le retour du Loup : une histoire partagée ( 2ème partie)


Nous continuons le débat sur les loups (300 visites quotidiennes sur ce site) avec le recul dépassionné d’un média Citoyen. Nous remercions les contributeurs et particulièrement Mathieu Krammer pour son travail aussi précis que honnête.
CAUSES ET HISTORIQUE DE SON RETOUR EN France
Nous parlerons des différentes causes du retour du loup gris en France et de son historique, à travers deux paragraphes :
- Comment les loups sont-ils revenus ?
Les loups actuellement présents dans les Alpes occidentales (françaises, italiennes et suisses) proviennent de la population lupine italienne. Ce retour, entamé au début des années 1990, est tout à fait naturel et prévisible. Toutes les analyses génétiques effectuées sur des individus (tués ou vivants) dans les Alpes occidentales prouvent l'appartenance de ces loups à la population italienne.
Dans un premier temps, on a pensé que ces loups provenaient directement de la forte population installée dans les Abruzzes, au centre de la chaîne des Apennins (chaîne de montagnes située au centre de la botte italienne). En fait, il est beaucoup plus probable que les canidés ayant colonisé l'arc alpin soient issus d'une population située entre Gênes, Florence et Bologne (nord des Apennins) et sur les montagnes ligures au nord de Gênes (reproductions certaines depuis 1983, au nord de cette ville).
En effet, contrairement à ce qui est trop souvent affirmé, le loup n’a pas disparu du nord de l'Italie. Un recensement national effectué de 1971 à 1973 révèlait déjà la présence de loups erratiques dans les Apennins de Tosco-Emiliano (nord des Apennins) et la présence d'une petite population de loups dans la région de Emilia-Romagna (Florence).
Le loup a ensuite effectué une percée vers l'ouest, en Ligurie puis dans les Alpes. En 1985, la présence du loup est officiellement confirmée dans la région de Gênes et d’Alessandria. De même, entre 1980 et 1989, au moins 49 loups (tous ne sont pas découverts) ont été tués dans la région englobant Florence, Bologne et Gênes. De 1985 à 1992, l’aire de répartition du loup (animaux sédentaires et non erratiques) a augmenté de 190 km à partir de Gênes, en direction de l’ouest (Alpes du Sud), soit une moyenne annuelle de 22,8 km.
Récemment, un jeune loup, équipé d'un émetteur au nord des Apennins en février 2004, a progressé régulièrement vers l'ouest en direction des Alpes, où il est resté d'octobre 2004 à février 2005, mois de sa mort (voir Actualité). Pour ceux qui en doutaient encore, ce loup est devenu la preuve vivante et irréfutable de la réalité du retour naturel du loup dans les Alpes occidentales, depuis le nord des Apennins.
Ensuite, après son installation dans les Alpes du Sud (Mercantour en France, région de Cunéo en Italie), le loup a poursuivi sa remontée vers le nord des Alpes jusque dans les Alpes centrales suisses (canton des Grisons). Les analyses génétiques individuelles ont permis d'en apporter les preuves (voir Effectif de la population alpine).
Pourquoi ces loups sont-ils venus s'installer dans les Alpes ?
Il y a plusieurs dizaines d'années, la population des Apennins du nord et de la région de Florence a commencé à s'accroître fortement, à l'instar des autres régions italiennes où le loup est présent. La seule possibilité d'expansion était vers le nord-ouest, en direction de la Ligurie. La population s'est alors étendue dans cette région très favorable (important couvert forestier, nombreuses proies). A partir de là, des loups ont, de nouveau, émigré, cette fois-ci en direction des Alpes du Sud.
Dans les Alpes, le milieu est très favorable : l'exode rural a favorisé la reforestation et a rendu les zones occupées par le loup calmes et sauvages. De plus, l'instauration de plans de chasse, ainsi que les créations d'espaces protégés, ont permis à la faune sauvage de se refaire une santé.
Le loup a ainsi rapidement colonisé l'ensemble des Alpes occidentales, en France, en Italie (provinces de Cunéo et de Turin) et dans une moindre mesure dans le canton du Valais en Suisse (sans présence de meutes).
La population de loups va-elle poursuivre sa progression en dehors des Alpes ?
Il n'y a aucune raison pour que la population lupine ne poursuivre pas sa progression. En effet, l'espèce est officiellement protégée ; le couvert forestier et le nombre de proies disponibles n'ont jamais été aussi importants en France.
De plus, différentes études réalisées en Italie, en Espagne et en Europe centrale montrent que le loup s'adapte très bien aux infrastructures humaines. Ainsi, autoroutes, routes ou voies de chemins de fer ne constituent pas d'obstacles infranchissables au déplacement de l'espèce (donc à la colonisation de nouvelles zones).
Ceci s'est d'ailleurs vérifié en France puisque des individus en provenance des Alpes ont franchi de manière certaine la vallée du Rhône (avec son fleuve, son autoroute, ses routes nationales, sa ligne TGV...) :
trois loups d'origine italienne ont été retrouvés morts en 1997 et 1999 dans le nord du Massif Central (respectivement dans le Cantal et le Puy-de-Dôme) et en 2006 dans le sud du Massif Central (entre Gard et Aveyron). (voir Actualité).
Deux loups d'origine italienne (un mâle et une femelle) ont été identifiés grâce à des analyses génétiques dans le sud du Massif Central (en Lozère) au cours de l'hiver 2005/2006 ; un mâle dans le Cantal en 2008 et 2009 et un mâle sur le Mont Lozère en 2009. (voir Retour du loup dans le Massif Central).
Le loup alpin est de retour depuis la fin des années 1990 dans les Pyrénées-Orientales (voir Population pyrénéenne).
D'ailleurs, le loup s'implante lentement dans ces deux massifs puisque lors de l'hiver 2007/2008, une première zone de présence permanente est recensée dans les Pyrénées (massif du Carlit) et une autre est recensée dans le Massif Central l'hiver suivant, 2008/2009 (monts du Cantal).
Mais la colonisation s'effectue aussi vers le nord du massif alpin :
Le cadavre d'un loup mâle d'origine italienne a été découvert en 1994 dans le département des Vosges.
Un loup d'origine italienne était présent de manière certaine dans le département de l'Ain, à l'extrême sud du massif jurassien, en 2003 (voir Actualité).
Un loup est tué par une voiture en mai 2009 dans le pays de Gex (Ain) (voir Actualité).
Plusieurs observations (sans preuve scientifique encore) ont été effectuées ces dernières années dans le Jura suisse.
Ces déplacements lointains (Pyrénées, Massif Central, Jura, Vosges) depuis les Alpes peuvent surprendre à prime abord mais pas lorsqu'on connait la biologie du loup. L'actuel record de dispersion de l'espèce est celui d'une louve scandinave, marquée par des chercheurs au sud de la Norvège au cours de l'été 2003 et tuée par un éleveur au nord de la Finlande (près de la frontière russe) début mars 2005, qui a parcouru une distance de 1100 kilomètres en 2 ans ! Un autre déplacement d'environ 1000 kilomètres, du nord vers le sud de la Scandinavie (en 1991), a été rapporté (Source : Nature (2002) vol. 420, p. 472). Le record américain est de 886 kilomètres. Ces loups voyageurs sont des animaux solitaires, pour la plupart des jeunes individus en quête de territoires et de partenaires.
Le recolonisation des secteurs favorables proches des Alpes (Jura, Vosges, massifs forestiers du Nord-Est et du Centre de la France) devrait donc intervenir à plus ou moins long terme.
Officiellement, le retour du loup dans les Alpes françaises date du 5 novembre 1992. Ce jour là, 2 loups sont aperçus par 4 gardes du Parc national du Mercantour et de l'Office National des Forêts, dans le vallon de Mollières, en zone centrale du Parc, à l'occasion d'un comptage de chamois et de mouflons.
Cependant, on pense que des loups étaient présents quelques années avant, dans le massif du Mercantour. D'abord, les opérations de comptage n'ont lieu que tous les 3 ans, les loups ont ainsi pu passer inaperçu auparavant. Mais surtout, les agents du Parc National du Mercantour ont constaté une mortalité anormale chez les mouflons et un très faible nombre de jeunes dans les hardes du secteur de Mollières au printemps 1991. Dès le début de l'année 1991, des loups étaient certainement déjà présents dans le Mercantour. Comme l'on sait que le loup est incapable de traverser de grandes distances en plein hiver en montagne (à cause de la neige), il est probable que les loups soient arrivés durant l'été ou l'automne 1990 dans le massif du Mercantour.
Mais, plusieurs indices nous permettent de penser que la colonisation des Alpes était prévisible. Dès la fin des années 1980, des loups erratiques sont sans doute arrivés en France. Ainsi, en décembre 1987, un loup est tiré sur la commune de Fontan (vallée de la Roya), à une dizaine de kilomètres de l'Italie. A l'époque, le retour imminent du loup n'étant pas dans les esprits, on pensa à un loup échappé de captivité. Ce n'est que bien des années plus tard que l'ADN de ce loup a été analysé et a révélé qu'il s'agissait d'un loup d'origine italienne.
En novembre 1992, la présence du loup est officielle en France. Mais la colonisation se poursuit toujours dans les Alpes d'abord, puis dans les autres massifs montagneux.
Voici quelques dates et évènements clés (non exhaustifs) de la recolonisation de la France par le loup :
1992
Le 5 novembre, 2 loups sont observés dans le vallon de Mollières, sur la commune de Saint-Martin-Vésubie (Alpes-Maritimes), en zone centrale du Parc national du Mercantour.
Le 25 novembre, un loup mâle de 3 ans est abattu sur la commune d'Apres-les-Corps (Hautes-Alpes). Les analyses démontreront que ce loup est d'origine italienne.
1994
En décembre, un loup mâle d'origine italienne est tué dans les Vosges.
Le recensement effectué lors de l'hiver 1994/1995 indique la présence de 10 loups dans le Mercantour (8 en Vésubie-Tinée et 2 en Vésubie-Roya)
1996
Des attaques sur des troupeaux indiquent le retour du loup dans les Hauts Plateaux du Vercors (Drôme et Isère)
Le 17 septembre, une louve d'origine italienne d'un an et demi est tirée aux Orres (Hautes-Alpes).
En décembre, la présence d'un à 2 loups est confirmée sur le plateau de Canjuers, au nord-est du département du Var.
Le recensement hivernal effectué lors de l'hiver 1996/1997 indique la présence de 13 loups en 3 meutes dans le Mercantour (7 en Vésubie-Tinée, 4 en Roya et 2 en Haute-Tinée) et d'une quatrième meute transfrontalière de 4 loups à cheval entre la France et l'Italie.
1997
En juillet, un loup est empoisonné dans la vallée de la Roya (Mercantour). Son cadavre n'a pas pu être récupéré mais des vomissures ensanglantées ont été analysées.
En septembre, 11 loups sont observés en Vésubie. Il s'agit des adultes déjà connus et des louveteaux de l'année.
En octobre 1997, des analyses génétiques prouvent la présence d'au moins un loup (d'origine italienne) en Haute-Maurienne. Il s'agit de la première confirmation de présence de l'espèce dans les Alpes du Nord.
Le 9 octobre, un loup mâle d'origine italienne est victime d'une collision avec un véhicule dans le Cantal. Il s'agit de la première mention de l'espèce dans le Massif Central, depuis le retour du loup
1998
Lors de l'hiver 1997/1998, 19 loups sont identifiés dans le Queyras et le Mercantour
En 1998, le retour du loup est prouvé dans le Queyras (Hautes-Alpes) avec 2 loups et dans le massif des Monges (Alpes-de-Haute-Provence) avec un loup.
Une analyse génétique de crottes prélevées en septembre 1997 prouve la présence d'un loup d'origine italienne sur le camp de Canjuers (Var).
1999
La présence d'un loup d'origine italienne est certifiée dans les Pyrénées-Orientales (massif du Madrès). Plus tard, on apprendra qu'il s'agissait de deux loups d'origine italienne (un mâle et une femelle).
En juillet, le cadavre d'un loup d'origine italienne abattu par un éleveur dans le Puy-de-Dôme est déterré. Il s'agit de la deuxième mention d'un loup dans le Massif Central.
2000
Lors de l'hiver 1999/2000, une meute de loup est installé dans le Vercors, sur les hauts plateaux.
En novembre, un cadavre de loup est retrouvé, accroché à un arbre, avec un écriteau "Ras le bol du loup". L'animal a été tué par tir. Il s'agit du premier cas de braconnage dans les Alpes du Nord.
Les analyses génétiques prouvent la présence d'un deuxième loup mâle d'origine italienne dans les Pyrénées-Orientales. Dans le même temps, un troisième loup mâle d'origine italienne est identifiée par la génétique en Catalogne (versant espagnol des Pyrénées-Orientales).
2001
Un berger du Mercantour affirme avoir été attaqué par une louve et son louveteau. Après enquête qui révèlera d'énormes incohérences et analyse génétique de poils prétendus de la louve qui n'en était pas, cette "attaque" s'est avérée fausse. Voir Actualité.
2002
Un louveteau de l'année est empoisonné dans le Mercantour, sans que la meute en ait pâti. Voir Actualité.
Durant l'été, un loup est photographié dans le massif du Carlit (Pyrénées-Orientales). Il s'agit de la première confirmation de l'espèce dans ce massif et de la première donnée depuis 2 ans dans les Pyrénées. Voir Actualité.
2003
Suite à des attaques durant l'été dans le Bugey (sud du département de l'Ain), la présence d'un loup mâle d'origine italienne est prouvée par la génétique en octobre. Il s'agit de la première mention dans le massif jurassien. Voir Actualité.
2004
En 2004, le "Plan Loup" prévoit l'abattage possible de 4 loups dans les Alpes. Voir Actualité.
Le 21 octobre, un premier loup est abattu officiellement en France. Il s'agit d'une jeune louve, tuée dans l'ouest du massif du Vercors (Drôme). Voir Actualité.
Quelques plus tard, un second loup est abattu dans le massif du Taillefer, en Isère. Il s'agit du mâle dominant de la meute locale. Voir Actualité.
2005
Lors de l'hiver 2004/2005, 41 à 50 loups sont présents dans les zones de présence permanente des Alpes. Voir Actualité.
Le protocole technique d'intervention sur les loups en 2005 augmente de 4 à 6 le nombre de loups pouvant être tués en France. Voir Actualité.
Au printemps, des attaques sur génisses attribuées à un loup ont eu lieu dans le piémont du massif de la Chartreuse, en Valdaine (Isère). Après plusieurs mois de traques, un loup mâle est abattue en septembre. Voir Actualité.
2006
Des analyses génétiques d'échantillons de crottes récoltées durant l'hiver dans l'Aubrac (Lozère) révèlent la présence de deux loups (d'origine italienne toujours) : un mâle et une femelle (déjà identifiée dans le Queyras quelques années plus tôt). Il s'agit de la première preuve de présence de loups vivants dans le Massif Central. Voir Actualité.
En juillet, deux pattes de loups sont déposées devant deux gendarmeries du Causse Noir, en Aveyron et dans le Gard. Les analyses génétiques révèlent qu'elles appartiennent au même individu, différent de deux individus identifiés durant l'hiver en Lozère. Voir Actualité.
En septembre, deux loups sont abattues officiellement (au lieu d'un seul) sur le massif de Belledonne (Isère). Voir Actualité.
2007
En juin, on suspecte une attaque de loup sur un troupeau dans le Haut-Jura. Mais elle n'a jamais pu être confirmée. Voir Actualité.
2008
Le massif du Carlit (Pyrénées-Orientales) devient lors de l'hiver 2007/2008 la première zone de présence permanente du loup dans les Pyrénées et en dehors des Alpes en général. Au moins deux animaux ont été identifiés cet hiver là.
Durant l'hiver et le printemps 2008, la présence (au moins temporaire) du loup est avérée dans plusieurs secteurs jusque là non concernés par sa présence : dans le Mont Ventoux (Vaucluse) à l'extrême sud-ouest des Alpes, dans les Monts du Cantal et dans la Montagne Noire (Tarn), entre Massif Central et Pyrénées. Voir Actualité.
Une meute est présente sur le plateau des Glières, première et unique de Haute-Savoie, alors qu'un seul loup (ou plutôt une seule louve) était présente depuis 2004.
2009
Durant l'hiver 2008/2009, le massif du Cantal devient la première zone de présence permanente du Massif Central, avec la présence d'un loup mâle. Voir Actualité.
Ce même hiver, première mention du retour du loup en Basse Provence, avec des dommages et des analyses génétiques sur le massif de la Sainte-Baume (sud-ouest du Var), indiquant la présence d'un loup mâle. Voir Actualité.
Suite à l'émotion suscitée par la présence d'une meute de loup dans le plateau des Glières, une louve est abattue officiellement début mai. Il s'avère qu'il s'agissait de la louve alpha, porteur de 6 foetus quasiment à terme. En janvier, un loup mâle avait été braconné dans ce secteur. Voir Actualité.
En mai, le cadavre d'un loup tué par une voiture est trouvé dans le pays de Gex, dans le département de l'Ain. Il s'agit du premier cas de mortalité identifié dans le massif jurassien. Voir Actualité.
2010
L’histoire est trop fraîche pour un bilan exhaustif avec le recul et la justesse nécessaires
Sources :
Quoi de Neuf ? n°11 à 21 (août 2009) - Bulletin d'Information du Réseau Loup - ONCFS.
"Rapport final d'activités du programme LIFE - Le retour du loup dans les Alpes Françaises - Juillet 1999-Mars 2004"
"Compte rendu du suivi hivernal du loup sur l'arc alpin français - Hiver 2003/2004" - ONCFS
"Compte rendu du suivi du loup sur l'arc alpin français - Hiver 2002/2003 et été 2003" - Réseau Grands Prédateurs (ONCFS)
Bulletin d'information du Programme Life Loup n°12 (Deuxième semestre 2002 - premier semestre 2003).
"Rapport intermédiaire d'activités du programme LIFE - Le retour du loup dans les Alpes Françaises - Année 2002".
"Compte rendu sur le suivi hivernal des meutes de loup sur l'arc alpin français- Hiver 2000-2001" - Programme LIFE Nature.
"Rapport final 1997-1999" -Programme LIFE Nature.
"KORA Info 3/04".
"Documentation Loup" du KORA - août 2005.
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Mathieu Krammer - Tous droits réservés

2 commentaires:

  1. Voici d'autres dates non exhaustives de la réintroduction du loup en France:
    -En 1971 : un loup mâle est tué sur l’Aubrac (Lozère)
    -En 1972 : un loup est tué à Cramaille dans l’Aisne, un autre à Gesvres près de Meaux
    -En 1974 : un loup est tué, le 30 août, à Férolles-Attigny (Seine et Marne)
    -En 1977 : un loup est tué, le 20 juin, dans l’Aubrac sur la commune de Salces
    -En 1980 : un loup est abattu en novembre dans les Pyrénées Ariégeoises
    -En 1986 : un loup est tué mais sans précision de localité
    -En 1987 : le 27 décembre, un loup est tué à Fontan dans les Alpes Maritimes
    -En 1990 : un loup est tué dans le Jura.

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  2. Pierre Ouragan est un extrémiste anti loup sans aucune crédibilité ni scientifique, ni morale, ni politique.
    Paul Breynat
    La Chapelle en Vercors
    chateauravel@gmail.com

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