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dimanche 14 novembre 2010

Aung San Suu Kyi libre...


Birmanie: l'opposante Aung San Suu Kyi libérée

La chef de file de l'opposition birmane et prix Nobel de la Paix de 1991 Aung San Suu Kyi a été libérée samedi de sa mise en résidence surveillée dans la capitale du pays Rangoun, ont annoncé les médias locaux.
Aung San Suu Kyi, leader de la Ligue nationale pour la Démocratie (LND), parti politique dissous en octobre dernier, a été arrêtée trois fois par les autorités birmanes depuis 1990 et a passé au total 15 ans en détention.
Aux élections législatives de 1990, la Ligue nationale pour la Démocratie avait remporté plus de 80% des sièges, mais le gouvernement militaire a refusé de reconnaître ces résultats et poursuivi sa gestion jusqu'aux élections birmanes de dimanche dernier.

Vingt ans après les élections remportées triomphalement par le parti d’Aung San Suu Kyi, la NLD, voilà que la junte birmane est finalement parvenue à organiser des élections bidon. Se croyant forte de cette « légitimité », voilà qu’elle s’est hasardée à libérer la leader incontestée de l’opposition démocratique, la fille du général Aung San, héros de l’indépendance.

Aussitôt des milliers de birmans se sont précipités pour l’acclamer. Elle a donné rendez-vous au bureau de la NLD, son parti, officiellement dissous pour la mascarade électorale qui vient de s’achever.

Les hypocrites gouvernements anglais et français se sont félicités de cette libération, appelant à la libération des nombreux autres prisonniers politiques enfermés en Birmanie.

Rappelons que le gouvernement français, en particulier, est le principal soutien de la dictature birmane, ce qui se concrétise dans l’important contrat de Total pour l’exploitation du gaz birman, principale ressource financière légale pour les militaires birmans qui, par ailleurs, engrangent d’importants bénéfices de leur mainmise sur la production et le trafic de stupéfiants.

Soulignons ici l’implication criminelle de l’État français, aussi bien dans l’exploitation de gaz, pour laquelle la junte recourt au travail forcé, que par le soutien multiforme apporté principalement par les services secrets, que ce soit pour le trafic de drogues ou pour l’organisation de la répression sanglante dont le peuple birman est victime depuis plusieurs décennies..

Aung San Suu Kyi réclame depuis des années le retrait de Total, sans que cela ait jamais été pris en compte à Paris.

Nota : Cela faisait des années que plusieurs associations dioises (entre autres la Ligue des Droits de l’Homme et Ecologie au Quotidien) appelaient sa libération, cela est donc une bonne nouvelle même si nous sommes prudents sur les suites en matière de démocratie.

Claude Veyret pour APIS

Veyret.claude@wanadoo.fr

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