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mardi 21 septembre 2010

La femme est l'avenir de la planète


Les femmes s'inquiètent plus du changement climatique que les hommes. Elles croient plus les prévisions des scientifiques et voient à plus long terme...

(Photo : six femmes militantes écologiques reçues au Ministère de l'environnement )

Les femmes seraient-elles plus sensibles au réchauffement climatique ? Si l’on en croit une étude publiée dans le numéro de septembre de la revue Population and environment,, les femmes sont plus convaincues de la réalité du changement climatique et s’en préoccupent plus que les hommes: 35% d’entre elles se déclarent inquiètes, contre 29% des hommes.

Les femmes «sous-estiment» leurs connaissances scientifiques

«Les hommes et les femmes envisagent le changement climatique différemment», explique Aaron Mc Cright, professeur de sociologie à l’Université du Michigan, qui a mené l’étude, basée sur une compilation de huit sondages annuels réalisés aux Etats-Unis sur des sujets environnementaux. Alors que les hommes pensent mieux comprendre les données scientifiques que les femmes, qui «sous-estiment leurs connaissances scientifiques» selon le sociologue, celles-ci voient souvent plus loin que le simple débat sur la hausse des températures.

Les femmes s’inquiètent ainsi des conséquences que pourrait avoir le réchauffement climatique : 37% des femmes interrogées croient qu’elles verront, de leur vivant, leur mode de vie remis en question (contre seulement 28% des hommes). Elles pensent également que la gravité de la situation est sous-estimée dans les médias, pour 35% d’entre elles contre 28% des hommes.

Des différences liées à l’éducation

Ces décalages entre sexes s’expliquent, selon Aaron Mc Cright, par des modes de socialisation différents : les garçons seraient éduqués dans l’idée que la virilité passe par la prise de recul, le contrôle et la maîtrise de soi, alors que les filles sont plus incitées à développer leur sentiment d’empathie, d’attachement affectif et de protection.

Les hommes seraient donc naturellement plus sceptiques vis-à-vis des déclarations des climatologues et plus confiants en la possibilité de trouver des solutions au réchauffement, tandis que les femmes souhaiteraient conserver le monde tel qu’il est aujourd’hui et croient dans les propos des scientifiques car elles ne s’estiment pas capables de les contester.

Reste maintenant à savoir si les femmes agiront en conséquence : «Cela signifie-t-il que les femmes achètent plus d’appareils à économie d’énergie ou de véhicules hybrides que les hommes ? Votent-elles pour des candidats différents ? Parlent-elles à leurs enfants du réchauffement climatique ? », S’interroge Aaron Mc Cright. Elles sont, sans doute, les porteuses des changements qui s’annoncent…

APIS

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