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samedi 12 juin 2010

Die - Valréas : même combat


Le préfet du Vaucluse entre la maternité et la Vidéosurveillance

maternité valréas. Hier matin, François Burdeyron n'aura pas fait le déplacement dans l'Enclave pour rien. Rencontre entre ruban et manifestants

Comme d'habitude, le président du collectif André Lachaud et l'avocat Jacques Pertek n'étaient pas très loin de la banderole.

Avec prudence mais sans se défiler, le préfet de Vaucluse ne s'est pas totalement dérobé lorsque nous l'avons interpellé au sujet de l'avenir de la maternité de Valréas alors qu'il était avant tout venu inaugurer un local de vidéosurveillance. Avant d'affronter les quelques dizaines de manifestants qui avaient fait le déplacement. François Burdeyron a accepté de partiellement s'exprimer sur la pérennité de la maternité et du service des urgences de l'hôpital de Valréas. "Je vais être prudent car je n'ai pas le droit d'interférer sur le travail de la direction de l'Agence Régionale de la Santé qui s'est saisie de ce dossier. Mais je souhaite que nous puissions trouver une porte de sortie pour ce dossier conflictuel. Dans les acquis positifs, nous avons la confirmation des urgences.
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La maternité est un sujet très sensible mais cela ne concerne qu'une partie de la population tandis que les urgences, c'est essentiel. Le deuxième volet est la création d'un centre de périnatalité. Quel que soit le sort final, il faut assurer une prise en charge en amont et après les accouchements." Un discours qui ne va pas forcément rassurer les défenseurs de la maternité qui s'appuient sur une récente décision de justice qui a proclamé l'"annulation de la fermeture." A quoi le préfet François Burdeyron répond avec un vocabulaire de politicien juriste : "Une décision de justice a été prise mais il faut respecter les conditions fixées par la loi. Il faut du personnel compétent, de qualité et en quantité suffisante pour faire tourner le service. Ces éléments doivent être réunis.
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Le maire Guy Morin m'a demandé d'être le représentant auprès du ministre de la santé pour sortir de ce dossier de manière positive." L'État d'un côté, le collectif de l'autre, et la justice au milieu, il semblerait que chacun reste pour l'instant sur ses positions. "L'ARS doit donner sa décision, ajoute l'avocat Jacques Pertek. Nous ne demandons que l'application de la décision de justice et l'obtention de notre autorisation d'ouverture pour cinq ans." Dominique Bonnet, élu de Taulignan, ajoute : "Nous avons eu deux référés et une décision de justice favorable. Madame Roselyne Bachelot a été déboutée, que faut-il de plus." Ils sont bien nombreux dans ce dossier, sur le terrain et dans les bureaux, à attendre un véritable accouchement.
Plus d'information dans le journal du jour « La Provence »...
Bernard SORBIER (BSORBIER@laprovence-presse.fr)

Rappel : Valréas ; le tribunal administratif ordonne la réouverture de la maternité.

Le tribunal administratif de Nîmes a enjoint l'Etat de délivrer à la maternité, fermée depuis juillet pour raisons de sécurité, l'autorisation d'exercer.

Le tribunal administratif de Nîmes a ordonné vendredi 9 octobre la réouverture de la maternité de Valréas (Vaucluse), fermée en juillet pour raison de sécurité par l'Agence régionale de l'hospitalisation (ARH).
Cette information a été annoncée à l'AFP par le président du Comité
de sauvegarde de l'hôpital de Valréas, André Lachard, et confirmée par l'avocat du centre hospitalier dont dépend la maternité, Me Jean-Marc Maillot.
Le 17 juillet, l'ARH-Paca avait décidé de ne pas renouveler l'autorisation d'exercice de l'activité d'obstétrique.
Bachelot avait confirmé la fermeture

Cette décision avait déjà été suspendue le 26 août par le tribunal administratif de Nîmes saisi par un "Collectif de sauvegarde de la maternité" et le centre hospitalier.
Le tribunal avait alors enjoint l'ARH de proroger l'autorisation d'exercice, injonction non suivie d'effet.
Fin août, la direction du centre hospitalier avait aussi procédé à un "recours hiérarchique" auprès du ministère de la santé. Mais la ministre Roselyne Bachelot avait confirmé la fermeture, arguant que l'établissement ne compterait plus qu'un gynécologue-obstétricien à compter du 1er septembre.
Le comité de sauvegarde de l'hôpital et le centre hospitalier a
vaient à nouveau saisi le tribunal administratif.
Une astreinte de 100 euros par jour

Vendredi, le juge des référés a suspendu l'exécution de la décision de la ministre. Il a "enjoint l'Etat de délivrer à la maternité l'autorisation d'exercer, dans un délai de huit jours et sous astreinte de 100 euros par jour", a précisé Me Maillot.
"Je n'ose croire qu'après deux décisions de justice, la ministre et l'ARH ne se décident pas enfin à délivrer l'autorisation d'ouverture de la maternité", a dit l'avocat.
40 kilomètres pour accoucher

"C'est un premier soulagement", a commenté auprès de l'AFP la porte-parole du "Collectif des mamans et futures mamans", Christelle Tardieu, elle-même enceinte de huit mois. "Nous serons définitivement soulagées quand les accouchements auront lieu à nouveau".
Valréas fermée, les femmes devaient se rendre à Orange, Montélimar ou Avignon, à plus de 40 km, pour accoucher.
La maternité de Valréas, ville d'environ 10.000 habitants, enregistrait selon le maire en moyenne 350 naissances par an.
Elle devait être transformée en centre périnatal de proximité sans hébergement, selon le ministère de la Santé

Apis

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