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vendredi 30 avril 2010

Châtillon en Diois : Nuit du Folk

Nuit du Folk à Chatillon-en-Diois
Mercredi 12 mai 2010 à partir de 20h30
Née de l’envie de quelques danseurs Diois, cette première Nuit du Folk réunie 5 groupes du duo au quintet dans des styles variés, pour le plaisir de danser quelques cercles circassiens, scottishes, valses ou mazurka. La nuit promet d'être longue et l'ambiance très sympathique !
Au programme, un stage d’initiation à 18h pour commencer et se mettre en jambes, suivi d’un repas partagé et d’un début de nuit ponctuée d’intermèdes avec Les Zéoles, Hydromel et Le Bal en Chantier. Après un petit encas, nous poursuivrons avec Danse sur le Piano et Mélopées et Moribondes pour tenir jusqu’à l’aurore avant un petit déjeuner bien mérité. Enfin nous terminerons par une journée musicale champêtre et ludique sur la place du Champ de Foire avec différentes animations à partir de 11h. Vous trouverez sur place des produits locaux de qualité pour le manger et le boire, un espace de camping gracieusement mis à disposition par la municipalité, un coin pour les enfants… alors n’hésitez pas, tout est prêt pour vous accueillir, il ne manque plus que vous !
Emmanuel Judes
Espace Social et Culturel Du Diois (ESCDD)
Place de l'Evêché 26150 DIE
Tel : 04.75.22.20.45
Fax : 04.75.22.28.06
Mail : contact@escdd.fr
Site : www.escdd.fr
Horaires d'ouverture :
Mardis, jeudis et vendredis 13h30-18h30,
Mercredi 8h30-12h30 / 13h30-17h30

Corinne Morel-Darleux : Dioise et Elue régionale

Élue…et plus que jamais militante... Je suis sincèrement heureuse et fière que vous m'ayez élue Conseillère Régionale du Front de Gauche dans la Drôme.
Il s'agit là de mon premier mandat électif, et je m'engage très solennellement devant les électrices et les électeurs à ne pas décevoir leur espoir et leur confiance. S'ils ont voté pour nous à 6,72 % dès le premier tour, c'est je crois avant tout car nous sommes porteurs d'une stratégie unitaire de l'autre gauche, stratégie au service d'un projet de transformation sociale et écologique en rupture avec le capitalisme et les logiques libérales. Je ne l'oublierai pas. Et je mettrai toute mon énergie et ma conviction pour que la Région soit le premier maillon d'un véritable changement de société. Une société débarrassée des logiques de compétition, de marchandisation et de productivisme. Une société dans laquelle personne plus n'ait à choisir, à la fin du mois, entre se nourrir, se chauffer ou se soigner.
Les résultats du deuxième tour des régionales sont évidemment une claque populaire infligée au gouvernement, et un avertissement lancé face aux réformes de régression sociale en cours. Il n'y a que les Ministres dudit gouvernement, pourtant tous battus par le suffrage universel, pour oser prétendre le contraire ! On ne peut que s'en réjouir, certes. Il est toujours plein d'espoir de voir le peuple se saisir du bulletin de vote pour dire qu'il ne veut pas de cette politique là ! Mais on ne peut évidemment pas s'en satisfaire.
D'abord, parce que cette gifle s'accompagne d'une poussée à la fois de l'abstention et du vote pour le Font National. Ensuite, parce que la Gauche ne peut pas se contenter du mot d'ordre anti-Sarkozyste. Ces résultats la mettent face à ses responsabilités et j'en tire trois enseignements :
1- nous devons inventer et mettre en œuvre d'autres pratiques politiques, afin que nos concitoyen-ne-s reprennent confiance et espoir dans la capacité et la volonté de leurs élu-e-s à réellement changer la société.
2- la gauche n'est jamais si forte que lorsqu'elle est fidèle à ses valeurs et qu'elle se rassemble à gauche, et seulement à gauche.
3- il est plus que jamais impératif que la gauche se dote d'un projet de société, en lien avec le mouvement social, pour construire une véritable alternative et non une simple alternance.
La gauche est donc aujourd'hui au pouvoir dans 21 régions sur 22 en France métropolitaine. Pour peu que les majorités de gauche acceptent de sortir d'une logique de compétition entre les territoires, ces 21 régions peuvent servir de contre-pouvoir face au gouvernement et aux directives européennes lorsque celles-ci vont à l'encontre de l'intérêt général. Les élu-e-s du Front de Gauche y veilleront. Car si nous nous sommes engagé-e-s auprès des élu-e-s du Parti Socialiste et d'Europe Ecologie au sein de la majorité en Rhône Alpes, ce n'est pas pour accompagner une politique socio-libérale, mais pour défendre notre projet de transformation sociale et écologique, celui sur lequel nos électeurs nous ont fait confiance.
C'est la raison pour laquelle nous n'avons pas souhaité signer le contrat de mandature proposé par le PS et Europe Ecologie, qui était trop éloigné des convictions qui sont les nôtres et que nous avons défendues pendant la campagne. Nos élu-e-s ont été choisi-e-s par le peuple pour porter leurs orientations, pour que Veolia ne mette pas la main sur les TER, pour que les aides de la Région soient conditionnées à des critères sociaux et environnementaux, pour aider à la reprise d'entreprises par les salariés sous forme coopérative, pour la création d'une banque publique régionale, pour que les fonds publics aillent au public...
Voilà notre mandat. Voilà mon mandat. Je le défendrai.
C'est au peuple, et uniquement à lui, que nous aurons à en rendre compte. Je sais que je pourrai le faire avec votre soutien, libre et fière.
Corinne Morel Darleux
26150 Die
Elue au Conseil Régional Rhône-Alpes
http://www.lespetitspoissontrouges.org/
corinne@lespetitspoissontrouges.org

Première prise de position de l' ARS...

Nommé le 30 septembre dernier, le Directeur de l’Agence Régionale de santé (ARS) Rhône-Alpes prenait ses fonctions ce 01 avril. L’ARS est appelée à remplace dès ce printemps les sept organismes dédiés à la gestion de la santé et de la prévention dans la région (ARH, Drass, Ddass, Urcam, GRSP, MRS, Cram).
Rencontre avec Denis Morin ( Photo).
Vous êtes arrivé à Lyon il y a deux mois et demi. Pouvez-vous nous rappeler les grandes lignes de votre parcours professionnel ?
Denis Morin : J’ai toujours été soit dans le secteur des finances, aux ministères du budget ou de l’économie, soit dans le secteur social, au ministère de l’emploi et de la solidarité, en étant chaque fois plutôt du côté de la conception des politiques publiques. Entré à la Cour des comptes en 2001, je m’y suis penché sur des dossiers assurance- maladie, vieillesse, famille, autant de sujets qui me passionnent. J’ai notamment été rapporteur général chargé du rapport annuel sur la sécurité sociale.
Aujourd’hui, je suis heureux de pouvoir confronter cette expérience
à des logiques de mise en oeuvre concrète. C’est une démarche qui me paraît très fertile.
Où en êtes-vous du calendrier de mise en place de l’ARS ?
D. M. : Je termine la première étape, celle de l’élaboration du projet par l’équipe de préfiguration. J’ai constitué un collège de directeurs de toutes les structures régionales et départementales participant à l’ARS, soit 30 à 40 personnes, qui se sont réunies cinq fois en deux mois. Nous avons discuté dans une bonne ambiance et le projet qui est issu de ces rencontres est véritablement celui d’une équipe. Je suis arrivé seul en Rhône-Alpes en faisant le pari de m’appuyer sur les personnes en place.
Ce n’était pas le cas partout ?
D. M. : Non : certains préfigurateurs sont arrivés avec leurs propres collaborateurs. Ici, nous avons gagné ce pari parce que les compétences existent et que les agents se sont vraiment mobilisés. En Rhône-Alpes, le terrain est très riche. Les gens ont une bonne vision des choses, ne parlent pas à la légère, ont une vraie connaissance des politiques. De sorte que les choses se sont enclenchées naturellement.
Comment le terrain a-t-il participé à l’élaboration du projet ?
D. M. : Une soixantaine de personnes, dont une vingtaine en cercle rapproché, ont travaillé avec moi. Leurs propositions étaient ensuite validées par le collège des directeurs. Et cela a bien fonctionné. J’ai même vu une passion collective pour ce projet qui est unique, il faut bien le souligner. Jamais encore, même lors de la création des ARH, on avait connu quelque chose de comparable : la construction de l’ARS, c’est totalement nouveau !
Cette première étape est-elle achevée ?
D. M. : Elle s’est terminée comme prévu le 15 décembre avec la présentation du projet d’organisation des services au collège des directeurs. Puis il a été présenté le 21 décembre à Paris au conseil de pilotage placé sous l’autorité des ministres Mme Roselyne Bachelot et M. Xavier Darcos. Nous attaquerons ensuite la deuxième phase avec la consultation des partenaires sociaux de l’État et de l’Assurance-maladie sur la base du projet d’organisation des services.
Cela s’annonce-t-il compliqué ?
D. M. : Non, chaque catégorie de personnel (État, Assurance-maladie) va garder ses avantages statutaires, ses droits acquis, ses règles de gestion propres. La démarche RH de l’ARS va consister à gérer cela de la façon la plus équitable et novatrice possible.
Combien de personnes comptera l’ARS ?
D. M. : Quelque 850 agents, 720 de l’État et 130 de l’Assurance-maladie. L’affectation de ces agents se fera dans le courant du mois de mars.
Quelles sont les perspectives concernant les locaux ?
D. M. : Il y a deux possibilités : soit les deux sites, celui de la Drass rue Servient et de celui de l’ARH, dans la tour de la Part-Dieu, sont conservés durant quelques mois, le temps de trouver des locaux, soit celle-ci est disponible tout de suite et tout l’effectif pourra emménager comme prévu à l’été 2010. La localisation unique, c’est de toute façon l’option qui est retenue et qui figure dans le schéma immobilier régional arrêté par le préfet.
Quelle place la prévention aura-t-elle au sein de l’ARS ?
D. M. : L’agence devra permettre la mise en oeuvre des politiques nationales en les adaptant aux spécificités régionales. Mais les ARS sont nées de constats largement partagés : il existe des inégalités de santé fortes entre les régions, entre les territoires, qu’il est nécessaire de corriger ; il y a trop de curatif et pas assez de préventif ; il y a trop de discontinuité dans l’offre de santé proposée aux patients… L’ARS permet de s’attaquer à ces dysfonctionnements. Notamment, elle doit développer une politique de prévention en partenariat avec les collectivités et l’Assurance maladie. Je voudrais que l’ARS soit un grand GRSP. C’est pourquoi il y aura dans l’Agence une grande direction de la prévention, dans toutes ses dimensions. « L’ARS fonctionnera en mode projets ». Autre caractéristique de l’ARS : son fonctionnement en mode projets qui tient compte du fait que tous les sujets abordés sont transversaux. La prise en charge des personnes âgées, par exemple, est liée à la médecine de ville, au handicap, au médico-social… Une direction de la stratégie et des projets se chargera de cette organisation transversale qui permettra de regrouper toutes les compétences de l’agence et ses principaux partenaires. C’est le mode de gestion le plus coopératif.
Avez-vous déjà rencontré des partenaires internes ou externes ?
D. M. : J’ai privilégié les contacts et rencontres avec les agents concernés par la réforme. J’ai vu tous les agents de l’ARH et de l’Urcam; j’ai participé à des réunions informelles à la Drass, avec des syndicats des agents de l’État… Je suis allé dans presque tous les départements ; j’ai rencontré beaucoup d’élus, toutes les fédérations hospitalières, les médecins libéraux comme le président de l’URML…
La Conférence régionale de santé sera-t-elle parmi les partenaires ?
D. M. : Bien sûr. La loi a prévu qu’elle devienne CRSA – « A » comme autonomie – et qu’elle soit adossée à une structure unique avec un interlocuteur dédié. C’est pourquoi l’ARS aura un médiateur, directement rattaché à la direction générale, chargé des relations avec les usagers, les associations, les instances de démocratie sanitaire.
Quel sera votre mode de fonctionnement ?
D. M. : Je veux que l’agence soit un ensemble de métiers et de territoires. Je constituerai un comité de direction réunissant les responsables des directions métiers du siège et des délégations territoriales. Bien associer les métiers et les territoires, c’est un des enjeux majeurs de la réforme. Pour aller dans ce sens, j’ai institué dans la démarche de préfiguration un collège des Ddass dont les réunions précédaient systématiquement
celles du collège des directeurs. En effet, on ne pilote pas une politique de santé sans se préoccuper de sa mise en œuvre.
Quel retour attendez-vous de ces délégations territoriales ?
D. M. : Qu’elles me disent de quoi elles ont besoin pour agir, de quels outils, s’il existe des possibilités de mutualisation pour leur venir en
aide, comment apporter telle solution dans tel bassin… Cette exigence de proximité est très spécifique des politiques de santé. Et la richesse de l’agence c’est cette répartition 50% siège, 50 % terrain : une proximité éclairée avec un appui méthodologique régional.
Ne s’agit-il pas aussi de réaliser des économies ?
D. M. : L’objectif n’est pas de faire des économies, puisque les dépenses et les recettes de la sécurité sociale restent gérées nationalement, mais d’être efficace. Et quand on s’organise mieux, que l’on recherche la qualité, on fait des économies.
Connaissez-vous déjà votre budget ?
D. M. : Pas encore. Après la phase d’organisation des services, viendront début 2010, la phase d’élaboration du budget, puis celle de la mise en oeuvre.
Êtes-vous confiant dans la mise en place de l’ARS ?
D.M. : C’est un enjeu d’arriver à rassembler tous ces agents sans discontinuité du service public. Un vrai défi d’organisation… Mais tous ensemble, on y arrivera, et je suis confiant.
APIS et la DRSS

jeudi 29 avril 2010

Die 26150 : un nouvel interlocuteur pour les Diois

A 480 Jours de la fermeture de la Maternité de Die … Denis Morin, l'ancien « dircab » ( directeur de cabinet) de Martine Aubry à la tête de la future Agence Régionale de Santé.
C'est un énarque atypique, comme le surnomme le « Quotidien du Médecin » qui prend la tête de la future Agence Régionale de la Santé (ARS-Rhône-Alpes) qui a supplanté l' ARH (Agence Régionale de l'Hospitalisation), mais avec des fonctions plus vastes. Il occupe son nouveau poste depuis quelques jours.
Le futur patron de l'ARS, Denis Morin, 53 ans, est énarque, conseiller maître à la Cour des comptes depuis avril 2008, chevalier de la Légion d'honneur. Ancien directeur de cabinet du ministre du Travail et des Affaires sociales, lorsque Martine Aubry était à sa tête de 1997 à 2000, il a souvent occupé des postes de responsabilité auprès des ministres de gauche. Il a aussi été directeur du cabinet de Christian Sautter, Ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie du gouvernement Jospin.
Sa nouvelle fonction depuis quelques jours : responsable de l'Agence Régionale de Santé de Rhône-Alpes. L'ARS supplante au cours du 1er semestre 2010 l'actuelle ARH, mais avec un rôle plus large car derrière ce changement de sigle, se profile une profonde réorganisation de l'offre de santé de Rhône-Alpes que Denis Morin est chargé de mettre en œuvre. L'ARS va en effet regrouper en une seule entité, les sept organismes actuellement chargés des politiques de santé dans les territoires. Avec une mission claire : définir et mettre en œuvre la politique régionale de santé, « dans le respect des objectifs nationaux, afin de répondre aux besoins de santé des populations », précise le texte.
L'ARS aura un statut d'établissement public, dirigé par un directeur général, donc en l'occurrence Denis Morin, et sera doté d'un conseil de surveillance.
Elle s'appuie sur la conférence régionale de santé qui participera à la définition de la politique régionale de santé. Surtout, les ARS fonctionneront avec des moyens humains qui leur seront propres, et non "dispatchés" entre les directions régionales et départementales des affaires sanitaires et sociales (Drass et Ddass), ce qui n'était pas sans poser des problèmes d'efficacité. "Tout le monde sait que lorsque l’on a deux patrons, on travaille pour l’autre", témoigne, selon le Quotidien du Médecin, un directeur d'ARH.
La création de cet ARS est l'un des projets de la loi portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, promulguée le 22 juillet 2009. L'objectif sous-tendu est de simplifier l'organisation administrative du système sanitaire et médico-social de chaque région pour couvrir « tous les champs de la santé, la prévention, la sécurité sanitaire, l'ambulatoire, l'hôpital, le médico-social ».
Théoriquement, les ARS devraient être opérationnelles au plus tard au 30 juin 2010. D'ici là, Denis Morin ne devrait pas manquer de travail.
APIS

La Roche sur Grane 26400 : Forum aux Amanins

5e anniversaire de l’ Ecosite des Amanins
Voici donc les informations concernant le 5e anniversaire des Amanins.

Merci de le diffuser dans vos réseaux et de le mettre en ligne sur votre
site. Tout ceci est véritablement un bel élan coopératif de votre part...un grand merci donc.
Pourriez-vous, désireriez vous tenir un stand lors de cette journée.
Nous organisons un mini forum à l'occasion de la journée qui sera ouvert de 13h30 à 21h00...

Nous invitons une dizaine de structure à venir faire découvrir leur travail. Ce sont toutes des structures pédagogiques qui sont dans la même veine que les Amanins. Je joins à ce mail le visuel de l'évènement, ainsi que des textes de présentation.
Merci de me tenir informé assez rapidement pour le forum et pour l'envoi de l'information à vos contacts.
En vous souhaitant une agréable journée et vous remerciant encore une fois.
Olivier pour l'équipe des Amanins.
26400 La Roche sur Grane
houari.b@lesamamins.com
mail : partenariat@lesamanins.com
Cel : 06 88 97 68 58
www.lesamanins.com

Formations CRDR

Animateurs territoriaux, chargé de Projets ou Missionné sur le développement…
Nous vous proposons deux formations, à suivre de façon séparée ou en intégralité sur :
Faire émerger des activités en milieu rural :
entreprises, services, emplois…
Y a-t-il des potentiels d’activités dans tous les territoires?
le 8 juin à St Péray (07)
Construire des offres d’activités
le 24 juin à Vienne (38)
Cette formation est pour vous si :
- la façon de créer de l’activité dans les espaces ruraux vous interroge
- vous avez identifié des enjeux sur votre zone d’intervention mais vous ne savez pas comment aller plus loin
- vous voulez en savoir plus sur la démarche
- vous avez besoin d’acquérir méthodes et outils pour construire des activités
Vous voulez en savoir plus ?
Consultez les programmes sur site.
Et pour s'inscrire ?
Retournez-nous le bulletin ci-joint avant le 17 mai prochain.
Geneviève Ganivet
Responsable des formations
Plate-Forme régionale développement rural - CRDR
avenue de la Clairette –
26150 DIE
Tél : 04.75.22.14.89
Fax : 04.75.22.10.11
courriel: crdr@crdr.org
Le CRDR bénéficie du soutien financier de la région Rhône-Alpes, de l'Etat et de l'Europe.

Dérèglement climatique : Nous ne lacherons pas ...

La Conférence de Cochabamba réclame un Tribunal international de Justice climatique et environnementale
La Conférence mondiale des peuples sur le changement climatique, organisée à Cochabamba du 20 au 22 avril, a offert une tribune aux mouvements sociaux qui souhaitent peser sur les négociations internationales.
A l'issue de la conférence de Copenhague en décembre 2009 la Bolivie, avait refusé de valider l'Accord de Copenhague. Dans la foulée, le président bolivien Evo Morales, avait invité les mouvements sociaux, les ONG, les gouvernements, les institutions internationales et les scientifiques à participer à une Conférence mondiale des peuples sur le changement climatique organisée à Cochabamba.
- Une conférence ouvertement anticapitaliste
Plusieurs milliers de délégués, issus d'une centaine de pays et représentant principalement les mouvements sociaux, écologistes et de solidarité internationale, ont répondu à cet appel. Par ailleurs, certains représentants gouvernementaux et négociateurs se sont rendus à Cochabamba. Ainsi, le vénézuélien Hugo Chavez, l'équatorien Rafael Correa et le nicaraguayen Daniel Ortega, alliés à la Bolivie dans le cadre de l'ALBA (Alternative bolivarienne pour les Amériques), ont répondu à l'appel. Côté français, Brice Lalonde, l'ambassadeur en charge des négociations sur le réchauffement climatique, a participé aux débats ''à la fois pour témoigner de la considération aux Boliviens, pour écouter ce qu'ils diront, - car nous supposons qu'ils pourraient faire des propositions après avoir critiqué l'accord de Copenhague - et pour donner notre point de vue s'il nous est demandé.''
- Dès l'origine, l'invitation bolivienne ''constatait que le changement climatique est le produit du système capitaliste'' et, dans son discours d'introduction, Evo Morales a réaffirmé que ''le capitalisme est la cause du problème et doit disparaître''. Pour le président bolivien, l'alternative est claire : ''soit le capitalisme meurt, soit ce sera la Terre-Mère.'' S'agissant des sujets abordés, le thème de la dette climatique, un élément clé de la déclaration ''Changeons le Système ! Pas le Climat !'' adoptée à l'issue du Klimaforum organisé à Copenhague en décembre 2009 en marge des négociations officielles, figuraient au programme des 17 groupes de travail, aux côtés de thèmes plus classiques tels que l'adaptation aux changements climatiques, l'aide financière, les transferts de technologies et la déforestation.
Un référendum mondial pour la Journée de la Terre 2011
Parmi les propositions formulées, deux se démarquent sensiblement des sujets habituellement discutés au sein des négociations sur le climat. Tout d'abord, les conférenciers appellent à la création d'un Tribunal international de Justice climatique et environnementale afin de juger les pays, entreprises ou personnes jouant un rôle dans l'aggravation des changements climatiques ou portant atteinte à l'environnement. Comparable à la Cour internationale de Justice, il arbitrerait les conflits liés à l'application des traités environnementaux internationaux. Cette proposition s'inscrit dans la lignée d'une première audience symbolique qui s'était tenue les 13 et 14 octobre 2009 à Cochabamba. Un tribunal avait alors jugé sept cas en relation avec les changements climatiques, les Droits de l'Homme et l'environnement. Sur le banc des accusés se trouvaient notamment, la fondation hollandaise FACE (Forest Absorbing Carbon dioxide Emission), qui propose un mécanisme de compensation carbone, qualifié de ''fausse solution'', via la plantation de 150.000 hectares de forêts, ainsi que le gouvernement colombien accusé de développer la culture industrielle de la canne à sucre pour la fabrication d'éthanol, entrainant ainsi des déplacements de populations.
Autre proposition phare : l'organisation d'un référendum mondial qui pourrait être réalisé le 22 avril 2011 avec l'aide des gouvernements qui le souhaitent ou directement par des ONG. Cinq questions devraient être posées parmi lesquelles le ''transfert des dépenses de guerre vers un budget pour la défense de la planète'', ''l'abandon de la surproduction et de la surconsommation qui caractérise le modèle capitaliste'' et un objectif de limitation de la hausse des températures à 1°C d'ici la fin du siècle par rapport à l'ère préindustrielle. La mise en œuvre du Tribunal international de Justice climatique et environnementale devrait aussi être soumise aux votes. Quant à l'organisation concrète du vote, une commission sera chargée de superviser sa mise en œuvre. L'objectif affiché est d'atteindre deux milliards de votants.
Présenter les recommandations de la Conférence lors du sommet de Cancún
Le vice-ministre de l'Environnement, de la Biodiversité et du Changement climatique, présente la conférence comme ''une grande mobilisation pour influencer, fondamentalement, sur le prochain sommet sur le climat au Mexique en décembre.'' Si Yoriko Yasukawa, le représentant de l'ONU en Bolivie, estime qu'il faut mieux prendre en compte les attentes des mouvements sociaux, il considère néanmoins que ce sera aux négociateurs de s'accorder sur la manière d'incorporer leurs propositions dans les négociations.
Evo Morales, pour sa part, considère que ''tôt ou tard, avec la force populaire, [les pays industrialisés] finiront par accepter un tribunal pour les crimes contre l'environnement'', estimant que faute de sanctions il n'est pas possible de faire respecter un protocole sur le climat.
Enfin, l'AFP rapporte que Pablo Solon, l'ambassadeur bolivien à l'ONU, a déclaré en marge de la Conférence de Cochabamba, que ''s'il n'y a pas de compromis sur la réduction des gaz à effet de serre (lors du sommet de Cancún), l'Etat bolivien veut déposer plainte contre les pays développés (...) devant la Cour internationale de Justice'' de la Haye. S'agissant de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la Conférence de Cochabamba réclame une réduction contraignante de 50% par rapport à 1990 d'ici 2020, via l'adoption ''d'obligations collectives, puis individuelles''. Selon Pablo Solon, une telle réduction permettrait de limiter à 1,5°C le réchauffement climatique à la fin du siècle.
Contacts pour les journalistes (pour interviewer des représentants et de représantes de la Via Campesina à Cochabamba )
Boaventura Monjane – tel : (00591) 74815401,
e-mail: boa.monjane@viacampesina.org
Isabelle Delforge – tel : (00591) 74306257,
e-mail: idelforge@viacampesina.org
International Operational Secretariat
La Via Campesina –
International Secretariat:
Jln. Mampang Prapatan XIV
No. 5 Jakarta Selatan 12790, Indonesia
Phone : +62-21-7991890, Fax : +62-21-7993426
E-mail: viacampesina@viacampesina.org
Website: http://www.viacampesina.org

Les mensonges de l' Etat...

Bruxelles ne proposera pas de taxe carbone aux frontières de l'UE en juin. Contrairement aux affirmations de Sarkozi et Borloo, quand le texte sur la Taxe Carbone avait été rejetée par le Conseil Constitutionnel, et imaginée au niveau européen. La Commission européenne ne proposera pas de mécanisme d'ajustement aux frontières - appelé aussi taxe carbone aux frontières - de l'Union européenne en juin, a déclaré le commissaire européen au Commerce international Karel de Gucht le 19 avril.
Une déclaration qui tombe quatre jours après l'envoi par le président Nicolas Sarkozy et le président du Conseil italien Silvio Berlusconi d'une lettre à la Commission réclamant l'étude ''sans a priori'' d'un tel mécanisme. Les deux chefs de l'Etat ont fait de ce dispositif un axe majeur de la lutte contre les fuites de carbone des industries vers des pays moins regardants sur leurs émissions de gaz à effet de serre, ainsi qu'un instrument de pression dans les négociations internationales sur le changement climatique. Nicolas Sarkozy a conditionné fin mars la mise en place d'une taxe carbone en France à l'existence d'un tel outil au niveau européen.
La Commission européenne doit bien proposer en juin une communication sur les risques de délocalisation, qui ''alimentera le débat autour d'une éventuelle taxe aux frontières mais (…) ne va pas proposer de taxe au mois de juin'', a insisté le commissaire. Au début du mois d'avril, Bruxelles avait exprimé ses doutes sur la création de ce mécanisme aux frontières de l'UE, du fait de sa complexité. L'Europe étant la première puissance commerciale au monde, elle craint aussi des mesures de rétorsion en réponse à ce dispositif vertueux.
Anne Tesson et
L'équipe d'Ecologie au Quotidien.
Ecologie au Quotidien
Tel : 04 75 21 00 56
Sites : www.ecologieauquotidien.fr
http://ecologieauquotidien.blogspot.com
Vidéos des Rencontres de l'Ecologie
Film de 1,56mn : http://www.terrealter.fr/voir.php?id=4
2009 Film de 2,30mn : http://www.dailymotion.com/video/xa2yh4_ecologie-au-quotidien_webcam?from=rss

mercredi 28 avril 2010

Beaufort sur Gervanne 26400 : Sortie et Assemblée Générale

Voila deux dates à noter et à diffuser...
vous trouverez aussi le programme des sorties Lysandra sur le Site.
vendredi 30 avril
Enquête hibou petit duc
entre Beaufort sur Gervanne et Suze sur Crest
rendez-vous à 20 heures sur la place de Beaufort sur Gervanne.
merci de vous inscrire par tél au 04 75 57 32 34
vendredi 7mai
Assemblée générale LYSANDRA
à 20 heures dans la salle de la Mairie de Beaufort sur Gervanne.
Venez nombreux. Ouvert à tous.
Gérard Grassi
Association LYSANDRA Education Environnement
L'esplanade - 26400 BEAUFORT SUR GERVANNE
04 75 57 32 34
E.mail : assolysandra@aliceadsl.fr
Site : http://lysandra.asso.free.fr

Die 26150 : Accueil des Ladakhis à Chabestan

L'école Chabestan de Die reçoit 26 enfants et 15 adultes Ladakhis du 27 avril au 7 mai 2010, pour des activités partagées dans et hors école. Les Ladakhis ont élaboré un SPECTACLE qu'ils joueront les vendredi 30 avril à 20h30 et samedi 1er mai à 18 h. à la salle polyvalente de Die.
MAIS AUSSI, 2 réalisateurs accompagnent cette équipe.
Ils ont déjà fait un film sur le Ladakh dont vous trouverez le descriptif ci-dessous. Ce film passe à Die ce mardi 4 mai à 20H30 à la salle polyvalente bd du Ballon.
Les 2 réalisateurs seront là et pourront expliquer à des jeunes et des moins jeunes la galère de faire un film dans un pays ou il n y a pas d' électricité. (Il faut la faire au kerozène qu il faut négocier tous les matins avec l’armée. Et qui gèle quand il fait moins 25. c’est a dire tout l’ hiver. ) et ou il faut tout pirater car il n y a pas les moyens de les acheter. Mais ainsi on apprend a tout faire. De plus venir voir ce film est une aide précieuse pour eux car c’ est la 1ere fois qu ils sont en face d’ un public non ladakhi et l’ argent gagné sera précieux pour faire les autres films prévus.
Stanzin a déjà été récompensé dans un festival à Delhi .
MIG•CHOOU L'eau des yeux Film de Zangpo SERTHI & Stanzin GYA - LADAKH – Inde
Fiction 1h30 VO, sous-titrée en français - DVD
Production : HIMALAYA FILM STUDIO – LEH
LES REALISATEURS
Deux hommes nés dans de petits villages d'éleveurs isolés du Ladakh.
Zangpo Serthi, 31 ans, est l'aîné d'une famille très pauvre du village de Serthi. A l'âge de 15 ans, il a un grave accident dont il se sort, après deux mois dans le coma, amputé d’un bras. Sachant qu’il ne pourrait plus prendre part aux travaux de la ferme familiale, il traverse deux années de désarroi jusqu'au jour où n'acceptant plus d'être, comme il le dit lui-même, «un bébé et un roi» en se faisant aider et servir, il quitte le village et va à la ville, essaye de travailler dans une boutique. C'est là, qu'il «commence à se faire du cinéma et de la musique dans sa tête».
Une volonté et une créativité hors du commun ont faits de lui, 15 ans plus tard un réalisateur, musicien, compositeur célèbre dans sa ville, apprécié dans tout le Ladakh et l'État de Jamu et Cachemire.
Stanzin Gya, 33 ans, cadet d'une famille de 6 enfants d'agriculteurs et éleveurs aux confins du Chang-Tang, haut plateau à 5000 mètres d'altitude, passe une grande partie de son enfance et adolescence à garder les yacks et les chèvres «pashmina» (qui font le cachemire). Quand un jour il annonce à sa mère son désir de devenir cinéaste, elle le regarde comme un extraterrestre.
Il rencontre alors le directeur du S.E.C.M.O.L., ONG ladakhie dont un des buts est d'offrir des scolarisations qualifiantes à des jeunes motivés. Stanzin y passe 7 ans. Ses qualités et ses dons le sont remarqués et il bénéficie alors d'une formation en Arts audio-visuels à Dehli où il obtient le grade de Bachelor of Arts.
HIMALAYA FILM STUDIO
L'âge, les milieux sociaux, les histoires personnelles, les difficultés de la vie, les désirs professionnels communs les ont réunis en 2004. Stanzin et Zangpo fondent HIMALAYA FILM STUDIO en empruntant aux amis et vendant des moutons. Ce sont des années de galère, mais tous les deux veulent faire de leur vie quelque chose d'utile pour leur village plutôt que de mener la vie facile de fonctionnaire d'État, rêve d'une bonne majorité de jeunes ladakhis.
Zangpo SERTHI écrit les scénarios des films, les musiques, les chansons. Stanzin GYA est à la caméra tourne et monte les images. Les acteurs sont tous des Ladakhis amateurs bénévoles, «Les professionnels, ça n'existe pas là-haut.», qui font ça avec leur cœur et pour qui c'est une incroyable aventure aussi.
MIG•CHOOU
Ce deuxième film de Stanzing et Zangpo a rencontré un immense succès tant à Leh, capitale du Ladakh, que dans les villages où les réalisateurs vont le présenter, faisant la tournée avec une camionnette contenant le matériel nécessaire – écran, groupe électrogène, etc.
C’est un mélodrame étonnant, déroutant, profondément marqué par la «double culture» des réalisateurs, nés dans une culture «tibétaine» de l’Himalaya mais indiens, car formés à la culture indienne de Dehli et de «Bollywood». Les moments chargés émotionnellement sont pudiquement chantés par les acteurs et les images sont tournées dans les paysages fascinants du Haut-Ladakh, dans les déserts d’altitude. Les fils conducteurs de leurs films sont l'amour de leur culture et de leurs villages, l'importance de l'accès à l'éducation et le souhait de faire connaître les valeurs de la culture ladakhie.
L'HISTOIRE DU FILM
Sonam est le fils de Yangskit et Paljor, désireux de lui donner la meilleure éducation possible. Yangskit tombe malade et meurt. Elle fait promettre à son mari de tout faire pour que Sonam devienne un homme instruit. Paljor se remarie une dizaine d'années plus tard avec Kunzès qui va considérer Sonam comme un garçon de ferme et ne lui permettra pas d'aller à l'école. Tashi nait de ce 2ème mariage. Il aura, lui, toutes les facilités pour étudier. Sonam tombe malade. Le médecin apprend à Tashi que Sonam est son ½ frère. Tashi, pris de remords, essaye de comprendre ce grand frère méconnu. D'une longue discussion entre eux naissent amour et complicité. Bien que tous deux tombent amoureux de Nilza, l'histoire se termine sur un happy-end. En toile de fond, on découvre ce pays avec un regard ladakhis sur sa propre culture.
PHRASES-Clé
Mig Choou... l'eau des yeux... il n'y a pas de mot pour larme en ladakhi.
Fiction ladakhie, région de l'Himalaya indien, version originale, sous-titrée en français.
Durée 90 minutes, sur DVD. Réalisateurs deux jeunes Ladakhis, Stanzin Gya & Zangpo Serthi.
Fiction «bolliwoodienne» ladakhie qui raconte la vie quotidienne d'un enfant qui perd sa mère. Contraste entre paysages désertiques grandioses de cet Himalaya et les «mélodies sucrées» témoignant de la double appartenance culturelle, ladakhi et indienne, des deux jeunes réalisateurs. Film entièrement écrit, tourné, réalisé, monté à 4000 mètres d'altitude qui permet de découvrir un Ladakh «vu par les Ladakhis».
A ne manquer sous aucun prétexte. Venez nombreux les encourager à poursuivre leur création artistique. Premières projections européennes dans le Sud-Est de la France en avril-mai 2010 en présence des réalisateurs.
Geneviève Pagé
pagene26@gmail.com
Les Meillons
26150 Die
tel : 04 75 21 72 28

La Région contre la pseudo-réforme territoriale

Le Conseil Rhône-Alpes vote le retrait de la réforme des collectivités territoriales.
Le Conseil régional de Rhône-Alpes, réuni les 22 et 23 avril en première assemblée plénière depuis son élection, a consacré l’essentiel de ses débats à la réforme des collectivités locales. Les différents groupes politiques ont fourbi leurs arguments, en termes souvent virulents. A l’exception de la droite et du centre, ils ont voté une motion demandant « le retrait » des réformes annoncées, qui seront bientôt débattues à l’Assemblée nationale.
Jeudi 22 avril, la première assemblée plénière du conseil régional de Rhône-Alpes a débattu de la réforme des collectivités locales, à l’initiative de son président Jean-Jack Queyranne (PS) ( photo). L’exercice, a permis de livrer une bonne photographie des clivages politiques avant le débat à l’Assemblée nationale.
Le président de Région a ouvert le ban en rappelant les trois grands axes de ce projet de loi. D’abord le renforcement des intercommunalités, avec notamment la constitution de « grandes métropoles » de 450.000 habitants et plus. Soit, en Rhône-Alpes : Lyon, peut-être Grenoble (en dessous du seuil) et l’agglomération franco-valdo genevoise (au titre de métropole transfrontalière). Ensuite la création de « conseillers territoriaux » qui devraient fusionner les mandats de conseillers régionaux et départementaux dès 2014. Pour Jean-Jack Queyranne, cette initiative est « contestable tant du point de vue de la parité homme-femme que, comme le soulignait l’avis du Conseil d’Etat, « de l’égalité et de l’intelligibilité du scrutin » ». Enfin, le projet doit redistribuer à terme les compétences, les Régions et Départements n’ayant plus que des « compétences spécialisées ». « Cela menace des pans entiers de l’action publique » prévient le président de Région.
S’appuyant sur l’histoire et citant Gambetta, Mitterrand, De Gaulle ou Raffarin, dénonce une « réforme à contre sens » qui prend le contre-pied de l’histoire en « réduisant la décentralisation » par « démagogie électoraliste ». Un à un, il réfute les arguments avancés par le gouvernement – « trop d’élus, trop d’échelons, trop de dépenses » - pour justifier cette réforme qui prétend simplifier l’organisation territoriale avant de clarifier les compétences des collectivités. Pour Jean-Jack Queyranne, « le projet actuel complexifie au lieu de simplifier. Il amplifie les inégalités. Il réduira les moyens d’intervention des collectivités, donc les services rendus à la population ». Le président de région « interviendra dans cette optique à l’Assemblée nationale ». En attendant, le chef du groupe PS de l’assemblée, Jérôme Safar (Isère), enfonce le clou d’une phrase lapidaire : « nous ne voulons pas d’un Etat qui caporalise les collectivités ».
Les élus du groupe réunissant l'UMP et ses partenaires (de la Gauche traître au MPF) soulignent de leur côté la pertinence du futur conseiller territorial, jugé plus proche, plus représentatif et mieux identifié par les citoyens selon la règle : « un territoire, un élu ». Vincent Chriqui (UMP, Isère) ajoute que son groupe soutient le projet « parce qu’il est une réponse à la confusion actuelle, et parce que cette réponse est raisonnable, mesurée respectueuse de tous les niveaux de collectivité et adaptée à notre histoire institutionnelle ». Une réponse à « l’enchevêtrement des compétences » qui serait, selon Stéphanie Pernod Beaudon (UMP, Ain) une « entrave à l’action » favorisant « la logique de guichet ». Pour elle, la réforme permet « de rendre lisibles les responsabilités de chaque collectivité ».
Pour le Front de gauche, Elisa Martin (Nouvelle gauche, Isère) a remis en cause « un mode de scrutin qui aboutira à la remise en cause de la diversité et du pluralisme », et défendu le droit d’initiative citoyenne « en réaction à ces lois qui visent à effacer le fait citoyen ».
Du côté du groupe Verts et Europe Ecologie, accuse cette réforme : « Dans les simulations avec le nouveau mécanisme électoral proposé par cette réforme, les femmes seraient moins de 20% des conseillers territoriaux », contre 48% des conseillers régionaux aujourd’hui, souligne Gwendoline Delbos-Corfield (Europe Ecologie, Isère). « Les mêmes problèmes se posent en termes de jeunesse, de diversité d’origine et de diversité politique » poursuit-elle. « Le projet qui visait prétendument à réduire le mille-feuilles institutionnel n’accouche en fait que d’un clafoutis politique de la pire espèce » dénonce Cyril Kretzschmar (Europe Ecologie, Rhône), qui critique également « une restauration de la puissance de l’Etat, pourvoyeuse de clientélisme et de visée avant tout présidentielle ».
Au terme du débat, l’assemblée, à l’exclusion du groupe UDC, a voté un vœu demandant le retrait des réformes annoncées. « Elles n’engendreraient pour notre pays qu’un recul démocratique sans précédent autant qu’une régression territoriale et un retour à la centralisation qui n’est plus adaptée aux enjeux de notre époque et au contexte européen » indique la motion. En conclusion, Jean-Jack Queyranne a rappelé que l’assemblée régionale ne faisait pas œuvre de conservatisme en adoptant ce vœu. « Nous disons bien qu’il faut une réforme, mais qu’elle mérite un vrai débat public, clair et approfondi ».
APIS

mardi 27 avril 2010

Luc en Diois 26310 : Assemblée Générale de Mille et Une Lunes

Mille et Une Lunes Association Loi 1901 Mairie
26 310
Luc en Diois
09.65.18.56.11
mille1lunes@free.fr

Nous avons le plaisir de vous convier à l’Assemblée Générale de notre association, qui aura lieu le
VENDREDI 30 AVRIL 2010 AUX ANCIENS BAINS, A LUC EN DIOIS, A 20 HEURES.
Voici l’ordre du jour :
- Bilan moral 2009
- Bilan financier 2009
- Projet 2010
- Election de la collégiale
- Questions diverses
Nous profitons de l’occasion pour vous proposer d’adhérer à l’association (si ce n’est déjà fait), ce qui contribuerait à la réalisation de nos différentes actions, et nous encouragerait à poursuivre. Après trois ans d’existence, toujours autant d’idées et de désir de vivre la culture au quotidien, notre point faible est notre petit nombre. Appel donc aux bonnes volontés, et bienvenue.
Adhésion simple : 10 €, adhésion famille : 15 €
Merci d’avance de votre joyeuse participation,
Cordialement, L’équipe de Mille et Une Lune
Mairie 26 310 Luc en Diois
09.65.18.56.11
mille1lunes@free.fr

Inégalité : l' écart entre les retraites se creuse aussi..

le scandale des retraites des élus européens.
Vous avez remarqué que nos politiques se battent comme des fous pour rentrer dans l’administration européenne Et pourquoi ?
La retraite à 50 ans avec 9.000 euros par mois pour les fonctionnaires de l’Union Européenne a été approuvée.
Cette année, 340 fonctionnaires partent à la retraite anticipée à 50 ans avec une pension de 9.000 Euros par mois.
Afin d’aider l’intégration de nouveaux fonctionnaires des nouveaux états membres de l’UE (Pologne, Malte, pays de l’Est...), les fonctionnaires des anciens pays membres (Belgique, France, Allemagne..) recevront de l’Europe un pont d’or pour partir à la retraite.
Pourquoi et qui paye ?
Vous et moi travaillons ou avons travaillé pour une pension de misère, alors que ceux qui votent les lois se font des cadeaux dorés.
La différence est devenue trop importante entre les citoyens de ce pays. Les technocrates européens jouissent de véritables retraites de nababs... Même les parlementaires qui, pourtant, bénéficient de la "Rolls" des régimes spéciaux, ne reçoivent pas le tiers de ce qu’ils touchent.... Giovanni Buttarelli, qui occupe le poste de "contrôleur adjoint de la protection des données", aura acquis après seulement 1 an et 11 mois de service (en novembre 2010), une retraite de 1 515 € / mois. L’équivalent de ce que touche, en moyenne, un salarié français du secteur privé après une carrière complète (40 ans).
Son collègue, Peter Hustinx, vient de voir son contrat de cinq ans renouvelé. Après 10 années, lui aura droit à 9 000 € de retraite / mois.
Personne ne leur demande des comptes et ils ont bien décidé d’en profiter. En plus, beaucoup d’autres technocrates profitent d’un tel privilège :
1. Roger Grass, greffier à la Cour de justice européenne, va toucher 12 500 € de retraite par mois.
2. Pernilla Lindh, juge au Tribunal de première instance, 12 900 € / mois.
3. Damaso Ruiz-Jarabo Colomer, avocat général, 14 000 € / mois.
Consultez la liste : http://www.kdo-mailing.com/redirect...
En poste depuis le milieu des années 1990, ils sont assurés de valider une carrière complète et, donc, d’obtenir le maximum : 70 % du dernier salaire. Non seulement leurs pensions crèvent les plafonds mais il leur suffit de 15 années et demie pour valider une carrière complète alors que pour vous, comme pour moi, il faut se tuer à la tâche pendant 40 ans et, bientôt, 41 ans.
Face à la faillite de nos systèmes de retraite, les technocrates de Bruxelles recommandent l’allongement des carrières : 37,5 ans, 40 ans, 41 ans (en 2012), 42 ans (en 2020), etc. Mais, pour eux, pas de problème, le taux plein c’est 15,5 ans... A l’origine, ces retraites de nababs étaient réservées aux membres de la Commission européenne puis, au fil des années, elles ont également été accordées à d’autres fonctionnaires. Maintenant, ils sont toute une armée à en profiter : juges, magistrats, greffiers, contrôleurs, médiateur, etc.
Mais le pire, dans cette affaire, c’est qu’ils ne cotisent même pas pour leur super retraite. Pas un centime d’euro, tout est à la charge du contribuable...
Nous, nous cotisons plein pot toute notre vie et, au moindre retard de paiement : rappels, amendes, pénalités de retard, etc.
Eux, ils (se) sont exonérés. Même les magistrats de la Cour des comptes européenne qui, pourtant, sont censés "contrôler si les dépenses de l’Union européenne sont légales, faites au moindre coût et pour l’objectif auxquelles elles sont destinées... ", profitent du système et ne paient pas de cotisations.
Ces technocrates qui ne manquent pas une occasion de jouer les "gendarmes de Bruxelles" et ne cessent de donner des leçons d’orthodoxie budgétaire alors qu’ils ont les deux mains, jusqu’aux coudes, dans le pot de confiture.
A l’heure où l’avenir de nos retraites est gravement compromis par la violence de la crise économique et la brutalité du choc démographique, les fonctionnaires européens bénéficient, à nos frais, de pensions de 12 500 à 14 000 € / mois, après seulement 15 ans de carrière et sans même cotiser...
Apis et http://www.lepoint.fr/actualites-ec

La journée de la Femme c'est tous les jours

Des 343 salopes aux 40 ans du Mouvement de Libération des Femmes en France Hommage à Delphine Seyrig (1), née à Beyrouth le 10 avril 1932, morte à Paris le 15 octobre 1990. Grande actrice, femme de culture et de réseau, activiste féministe en théorie, en pratique, et médiatique, fondatrice avec Carole Roussopolos et Ioana Wieder du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir, en 1982 à Paris, et co-réalisatrice et réalisatrice de plusieurs films dans ce cadre (2).
Voici Le manifeste des 343 salopes en France, texte de Simone de Beauvoir dit-on, probablement intégré d’autres plumes, acte collectif d’insoumission civile qui sera suivi par le manifeste des 331 médecins solidaires déclarant qu’ils ont pratiqué des avortements (aujourd’hui introuvable sur Internet sauf information particulière). Le manifeste des femmes fut publié dans les colonnes du Nouvel Observateur n°334 du 5 avril 1971.
Le manifeste des 343 salopes pour mémoire des Droits Internationaux et des Droits de la Femme :
Un million de femmes se font avorter chaque année en France. Elles le font dans des conditions dangereuses en raison de la clandestinité à laquelle elles sont condamnées, alors que cette opération, pratiquée sous contrôle médical, est des plus simples. On fait le silence sur ces millions de femmes. Je déclare que je suis l’une d’elles. Je déclare avoir avorté. De même que nous réclamons le libre accès aux moyens anticonceptionnels, nous réclamons l’avortement libre.
Avortement
Mot qui semble exprimer et limiter une fois pour toutes le combat féministe. Être féministe, c’est lutter pour l’avortement libre et gratuit.
Avortement
C’est une affaire de bonnes femmes, quelque chose comme la cuisine, les langes, quelque chose de sale. Lutter pour obtenir l’avortement libre et gratuit, cela a l’air dérisoire ou mesquin. Toujours cette odeur d’hôpital ou de nourriture, ou de caca derrière les femmes. La complexité des émotions liées à la lutte pour l’avortement indique avec précision notre difficulté d’être, le mal que nous avons à nous persuader que cela vaut le coup de se battre pour nous. Il va de soi que nous n’avons pas comme les autres êtres humains le droit de disposer de notre corps. Pourtant notre ventre nous appartient.
L’avortement libre et gratuit n’est pas le but ultime de la lutte des femmes. Au contraire il ne correspond qu’à l’exigence la plus élémentaire, ce sans quoi le combat politique ne peut même pas commencer. Il est de nécessité vitale que les femmes récupèrent et réintègrent leur corps. Elles sont celles de qui la condition est unique dans l’histoire : les êtres humains qui, dans les sociétés modernes, n’ont pas la libre disposition de leur corps. Jusqu’à présent, seuls les esclaves ont connu cette condition.
Le scandale persiste. Chaque année 1 500 000 femmes vivent dans la honte et le désespoir. 5 000 d’entre nous meurent. Mais l’ordre moral n’en est pas bousculé. On voudrait crier.
L’avortement libre et gratuit c’est :
cesser immédiatement d’avoir honte de son corps, être libre et fière dans son corps comme tous ceux qui jusqu’ici en ont eu le plein emploi ;
ne plus avoir honte d’être une femme.
Un ego qui fout le camp en petits morceaux, c’est ce qu’éprouvent toutes les femmes qui doivent pratiquer un avortement clandestin ; être soi à tout moment, ne plus avoir cette crainte ignoble d’être “ prise ”, prise au piège, d’être double et impuissante avec une espèce de tumeur dans le ventre ; un combat enthousiasmant, dans la mesure où, si je le gagne, je commence seulement à m’appartenir en propre et non plus à l’Etat, à une famille, à un enfant dont je ne veux pas ; une étape pour parvenir au contrôle complet de la production des enfants. Les femmes comme tous les : autres producteurs ont de fait le droit absolu au contrôle de toutes leurs productions. Ce contrôle implique un changement radical des structures mentales des femmes et un changement non moins radical des structures de la société.
1. Je ferai un enfant si j’en ai envie, nulle pression morale, nulle institution, nul impératif économique ne peut m’y contraindre. Cela est mon pouvoir politique. Comme tout producteur, je peux, en attendant mieux, faire pression sur la société à travers ma production (grève d’enfants).
2. Je ferai un enfant si j’en ai envie et si la société dans laquelle je le fais naître est convenable pour moi, si elle ne fait pas de moi l’esclave de cet enfant, sa nourrice, sa bonne, sa tête de Turc. 3. Je ferai un enfant si j’en ai envie, si la société est convenable pour moi et convenable pour lui, j’en suis responsable, pas de risques de guerres, pas de travail assujetti aux cadences.
Non à la liberté surveillée
La bataille qui s’est engagée autour de l’avortement se passe au-dessus de la tête des principales intéressées, les femmes. La question de savoir si la loi doit être libéralisée, la question de savoir quels sont les cas où l’on peut se permettre l’avortement, en bref la question de l’avortement thérapeutique ne nous intéresse pas parce qu’elle ne nous concerne pas.
L’avortement thérapeutique exige de “ bonnes ” raisons pour avoir la “ permission ” d’avorter. En clair cela signifie que nous devons mériter de ne pas avoir d’enfants. Que la décision d’en avoir ou pas ne nous appartient pas plus qu’avant.
Le principe reste qu’il est légitime de forcer les femmes à avoir des enfants.
Une modification de la loi, en permettant des exceptions à ce principe, ne ferait que le renforcer. La plus libérale des lois réglementerait encore l’usage de notre corps. L’usage de notre corps n’a pas à être réglementé. Nous ne voulons pas des tolérances, des bribes de ce que les autres humains ont de naissance : la liberté d’user de leur corps comme ils l’entendent. Nous nous opposons autant à la loi Peyret ou au projet A.N.E.A. qu’à la loi actuelle comme nous nous opposerons à toute loi qui prétendra régler d’une façon quelconque notre corps. Nous ne voulons pas une meilleure loi, nous voulons sa suppression pure et simple. Nous ne demandons pas la charité, nous voulons la justice. Nous sommes 27 000 000 rien qu’ici. 27 000 000 de “ citoyennes ” traitées comme du bétail.
Aux fascistes de tout poil — qu’ils s’avouent comme tels et nous matraquent ou qu’ils s’appellent catholiques, intégristes, démographes, médecins, experts, juristes, “ hommes responsables ”, Debré, Peyret, Lejeune, Pompidou, Chauchard, le pape — nous disons que nous les avons démasqués.
Que nous les appelons les assassins du peuple. Que nous leur interdisons d’employer le terme “ respect de la vie ” qui est une obscénité dans leur bouche. Que nous sommes 27 000 000. Que nous lutterons jusqu’au bout parce que nous ne voulons rien de plus que notre dû : la libre disposition de notre corps.
Les dix commandements de l’Etat bourgeois
Fœtus plutôt qu’être humain choisiras quand cet être humain est femelle.
Femme point n’avortera tant que Debré réclamera 100 millions de Français.
100 millions de Français tu auras, tant que ça ne te coûte rien.
Particulièrement sévère seras avec femelles pauvres ne pouvant aller en Angleterre.
Ainsi volant de chômage tu auras pour faire plaisir à tes capitalistes.
Très moraliste tu seras, car Dieu sait ce que “ nos ” femmes feraient si libres.
Fœtus tu préserveras, car plus intéressant de les tuer à 18 ans, âge de la conscription.
Grand besoin tu en auras car politique impérialiste tu poursuivras.
Toi-même contraception utiliseras, pour envoyer rares enfants à Polytechnique ou l’E.N.A. parce qu’appartement 10 pièces seulement.
Quant aux autres, pilule dénigreras, car il ne manquerait plus que ça.
La liste de signatures est un premier acte de révolte. Pour la première fois, les femmes ont décidé de lever l’interdit qui pèse sur leur ventre : des femmes du Mouvement de Libération des Femmes, du Mouvement pour la Liberté de l’Avortement, des femmes qui travaillent, des femmes au foyer.
Au Mouvement de Libération des Femmes, nous ne sommes ni un parti, ni une organisation, ni une association, et encore moins leur filiale féminine. Il s’agit là d’un mouvement historique qui ne groupe pas seulement les femmes qui viennent au M.L.F., c’est le mouvement de toutes les femmes qui, là où elles vivent, là où elles travaillent, ont décidé de prendre en main leur vie et leur libération.
Lutter contre notre oppression c’est faire éclater toutes les structures de la société et, en particulier, les plus quotidiennes. Nous ne voulons aucune part ni aucune place dans cette société qui s’est édifiée sans nous et sur notre dos.
Quand le peuple des femmes, la partie à l’ombre de l’humanité, prendra son destin en main, c’est alors qu’on pourra parler d’une révolution. Un Mouvement pour la Liberté de l’Avortement s’est constitué, qui regroupe toutes celles et ceux qui sont prêts à lutter jusqu’au bout pour l’avortement libre. Ce mouvement a pour but de susciter des groupes de quartier et d’entreprise, de coordonner une campagne d’explication et d’information, de se transformer en mouvement de masse seul capable d’imposer notre droit à disposer de nous-mêmes.
Insoumission civile et professionnelle (contre les prescriptions de l’Ordre des médecins) :
Le manifeste des 331 médecins se déclare solidaire en 1973 en disant qu’ils ont pratiqué des avortements.
C’est seulement en 1975 suite à l’action suivie du MLAC fort de ces deux manifestes d’insoumission civile signés par des personnalités de la société française, représentatifs culturels et intellectuels ou sommités médicales, et une mise au point parlementaire de décembre 1974 à janvier 1975 que la loi Giroud — Françoise Giroud étant alors ministre de la condition féminine — dite loi Weil car Simone Weil en tant que ministre de la santé la défendit avec un courage farouche face à une Chambre des députés majoritairement masculine et réactionnaire, pour l’imposer, fut adoptée par les députés, autorisant l’interruption de grossesse dans les dix premières semaines de la gestation.
Apis
Notes :
(1) Le portrait photographique de Delphine Seyrig, telle qu’on pouvait la croiser dans son quartier (place des Vosges) ou avec son compagnon Sami Frey dans une librairie du quartier des Halles, à la fin des années 70 et au début des années 80, est un document sans droit, de photographe inconnu, source fr.wikipedia.
(2) Une histoire internationale de l’art vidéo (dates et fondations), de ses normes, de ses performances, de ses artistes et documentaristes, de ses institutions, de ses productions indépendantes, de ses festivals, et du renouvellement des festivals de cinéma, dans le site Art-Vidéo-0.

lundi 26 avril 2010

Mirabel et Blacons 26400 : Exposition de Rajak Ohanian

Galerie" l’Arbre de vie"
EXPOSITION 1er mai au 13 juin 2010 Vernissage : Samedi 1er mai 16h30 au Château de Blacons
Le Village, Mirabel et Blacons METAMORPHOSES II de RAJAK OHANIAN
La galerie l’arbre de vie a le plaisir de présenter pour la première fois en Rhône-Alpes, l’intégralité de « Métamorphose II », l’oeuvre la plus récente du photographe Rajak Ohanian.
Surtout connu dans les milieux du théâtre, du jazz et de la littérature, Rajak Ohanian a durant plus de trente ans, dirigé son regard sur l'homme. Dans les années 90 son travail prend une nouvelle direction ; c’est du côté de l’origine de l’homme qu’il se tourne. Le minéral et l'eau deviennent un nouvel axe de travail, sa mise en image se fait plus conceptuelle.
En 2004, il expose à l’arbre de vie deux séries issues de ces recherches : Portraits de l'esprit de la forêt et Fragments Cévenols.
Entre 2007 et 2009, il bénéficie d’une résidence dans les Cévennes où il poursuit son exploration, et se dirige de plus en plus vers une photographie abstraite. De cette réflexion, il nous livre Métamorphoses II, et un nouveau regard sur le paysage. Ses images, par leur qualité plastique, font de lui un pionnier de la photographie contemporaine.
Bernard Noël écrit de son travail : « Les photographies de Rajak Ohanian dépaysent leurs spectateurs pour exiger d’eux plus d'attention parce que le sens qu’y soufflent les forces de la nature et l’arrangement de leur matière lui importent davantage que les avatars de la ressemblance. » En 2009 une grande rétrospective lui a été consacrée à Erevan en Arménie.
Expositions personnelles, au Musée Nicéphore Niépce( 2003), à l’Institut d’art contemporain de Villeurbanne, à la Biennale d’art contemporain de Montréal (2004), à la galerie Laurent Godin Paris(2006 et 2010).
Cedric Figue-Henric
http://perso.numericable.fr/vartano/
Catalogue : Sur la Route, Ed Musée Nicéphore Niépce, 2003
EXPOSITION du 1er mai au 13 juin 2010
Ouvert du mercredi au samedi de 11h à 18h et sur R.D.V
Association l’Arbre de vie - 26400 Mirabel-et-Blacons
Tel : 04 75 40 01 00- chateau.de.blacons@wanadoo.fr

Nouvelle servitude volontaire

LA MANIPULATION AU TRAVAIL
Récemment, Michela Marzano ( photo) livrait une réflexion philosophique au sujet du management en entreprise, 'Extension du domaine de la manipulation'. Une version du travail dépassant le cadre public pour investir le privé. Prémonitoire, son analyse a su appréhender une nouvelle dialectique et prédire, par exemple, les suicides chez France Télécom.
Une société post-industrielle moderne et la fin de la condition prolétarienne devraient aller de pair avec le déclin des notions de pénibilité, de labeur ou encore de précarité, au profit de l'avènement de travailleurs émancipés. Pourtant, depuis quelques mois, l'actualité est parsemée de suicides récurrents de salariés des mêmes entreprises, validant tristement les avertissements répétés des syndicats. La qualité défaillante de l'emploi est montrée légitimement du doigt quand les médecins semblent de plus en plus inquiets au sujet des effets anxiogènes du travail. Cynisme ou manipulation, la campagne présidentielle de 2002 s'est intégralement reposée sur les bénéfices sociaux et le bien-être que générerait le travail. Comment lier un bilan aussi inquiétant avec une exaltation idéologique du travail ? Comment concilier l'avènement et la libération de l'individu avec un mal-être aussi profond ? Des interrogations essentielles que la philosophe Michela Marzano éclaircit avec acuité dans un prophétique ouvrage.
- Clairement, la perspective de l'auteur, écartant la paresse scintillante d'Oblomov ou la radicalité de Lafargue, n'est jamais à la dénégation systématique ou mécanique du travail. La philosophe admettant même l'importance de son rôle dans la consolidation identitaire ou la reconnaissance sociale. Le travail n'est donc pas critiqué en soi, mais considéré soit comme l'expression d'un labeur connu et avilissant ("meilleure" des polices selon Nietzsche), soit comme la manifestation explicite d'une forme originale et actuelle d'aliénation, pour le salarié (ou le cadre), matérialisée dans l'entreprise par le management. La première s'incarne dans une pénibilité impudique, nue, persistant (malgré une amélioration inéluctable dans les démocraties occidentales) à éprouver physiquement et moralement de nombreux employés de la manutention, de la voirie ou encore du secteur de la grande distribution (tâches répétitives des caissières). La tragique réalité effective suffit alors à légitimer les critiques et les revendications des organisations syndicales.
- L'ère de la persuasion
La seconde, longtemps méconnue (l'objet du livre), est une nouvelle forme de "gestion de personnel", trahie aujourd'hui par l'avalanche de suicides de salariés révélée dans les médias. Plus implicite, elle en est d'autant plus dramatique et suppose une réflexion plus structurelle que le constat sociologique ou l'interprétation chiffrée. Car, symbole de l'adaptabilité du marché aux moeurs et au progrès démocratique et culturel, elle s'objective sous l'instrument complexe de la "Manipulation" personnifiée par le manager (le leader, le coach, etc.). Avec le management moderne, le travail est devenu ontologique. A partir d'une rhétorique subtile du "parler, c'est manoeuvrer" et d'une réappropriation sémantique abusive (autonomie, authenticité, confiance, ressources humaines, partenaires sociaux, etc.), il s'est immiscé dans la sphère privée par l'intervalle fragile du volontarisme et de l'accomplissement de soi. Brosser les subjectivités dans le sens du poil, créer une dépendance supposée de nature entre l'épaisseur de l'être et l'investissement au travail est pour le management le meilleur moyen de persuader le salarié qu'il fait ce qu'il veut, ce qu'il désire et qu'il réalise ce qu'il est, alors qu'il ne ploie qu'à l'unique intérêt du groupe et de l'entreprise.
- Mauvaise conscience
L'asservissement n'est donc plus brut, à l'image usée des hiérarchies - basées sur une "vieille société disciplinaire" et un "ancien ordre vertical" (dont l'expression économique sont le fordisme et le taylorisme) -, mais volontaire. Loin de se morfondre dans la nostalgie d'une société (par extension d'une entreprise) figée dans ses essences, le marché a su adapter ses besoins à ces nouvelles exigences : entre autres, l'avènement de l'individualisme et l'émancipation des subjectivités (Mai 68). Au lieu de refuser les grâces de cette nouvelle liberté, les entreprises l'ont consacrée dans une étreinte cupide avec le salarié biaisé : à l'obligation par le bâton s'est ainsi substituée l'intériorisation des responsabilités, à la force et la contrainte l'art de persuader, au mensonge la flatterie sournoise. Les conséquences n'en sont pas moins dramatiques et profondes pour la santé psychologique de l'employé. Nulle raison de forcer quand il est préférable de manipuler. Le patron n'a plus le sourcil froncé et la réprimande sévère ; le salarié ne souffre plus d'ecchymoses ni d'inhumanités flagrantes. Mais le dessein que cache le costume cintré, le sourire ultra-bright du manager et les "chartes éthiques", si fièrement exposées, n'en sont pas moins cyniques et mercantiles (productivité, rendement, etc.). Et à l'auteur de dénoncer cette escroquerie morale, économiquement fiable, qui culpabilise et transforme le salarié, poussé par le groupe, en son propre tyran. Par un ersatz d'autonomie - puisque si le cadre a la liberté d'action, il n'en reste pas moins tributaire des objectifs et des moyens de la direction - le salarié doit, dorénavant, intégralement assumer la responsabilité de son échec.
- Le 11 janvier 2010 le nouveau patron de France Télécom, Stéphane Richard, répondait sur Europe 1 aux questions complaisantes de Jean-Pierre Elkabbach. Après avoir composé un nouveau concept aussi absurde que cynique, "une négociation avec les partenaires sociaux sur le stress", le futur boss semble exalter l'importance du bien-être des salariés et l'investissement social de l'entreprise ("des salariés heureux créent plus de valeurs"). Pourtant, l'attention n'est pas désintéressée. Légitimant tristement la thèse de la philosophe, il rappelle que "le stress est un coût énorme pour l'entreprise" et de préciser "comment imaginer un vendeur performant s'il est en situation de stress ?". CQFD. In fine, avec la crise, 'Extension du domaine de la manipulation' a peu de chance de se rétracter. Une crise paradoxalement providentielle. Les entreprises n'hésitant pas à feindre, avec toujours autant de cynisme, la carte de l'autonomie tout en imposant des objectifs inatteignables et des moyens (financiers) de plus en plus restreints ; encore plus de volontarisme, quand la précarité des conditions de travail (contrat, peur du déclassement, flexibilité, etc.) augmentent ; enfin, de l'authenticité, quand, perdu entre l'incohérence de l'adaptabilité et la multitude des missions qui s'enchevêtrent, le salarié peine à maîtriser son identité.
Le manager : un ami qui vous veut du bien.
APIS

La société du mensonge


OMS, Goldman Sachs : les Menteurs sont dans la place, et les gens regardent ailleurs.
La polémique sur la burqa et sur l’identité nationale accapare toute l’attention des Français , l’affaire des minarets déchire la Suisse , en Belgique c’est l’obscur dossier BHV (Bruxelles-Hal-Vilvorde) qui s’étend sur la une des journaux et monopolise la petite lucarne , dans le monde, les fermetures d’usine dont certaines font des bénéfices, et les banqueroutes de gouvernements européens, font descendre des braves gens dans les rues, la colère et l’incompréhension rongeant leurs cœurs enflammés.
Un maximum d’émotions, un minimum d’explications.

Voici la maxime des gouvernements actuels, et surtout des populations du 21è siècle.
Pendant ce temps, pendant que nous nous enflammons et nous divisons, des experts, des spécialistes, des professionnels règnent, nous spolient, nous mentent, et nous demandent de les croire sans autre forme de procès.
De toute façon, les gens regardent ailleurs, burqa, minarets, BHV, faillites, banqueroutes accaparent toute leur attention.
Mais qui connaît David Salisbury, Albert Osterhaus, Henry Paulson, Ben Bernanke (prononcez bernannki) ?
Je veux dire : qui les connaît vraiment, parmi la population qui s’enflamme pour les minarets, la burqa, le dossier BHV ?
Pour les personnes qui en ont entendu parler, vont-ils plus loin que les communiqués officiels, ou les dossiers des journaux qui appartiennent au système ou les affirmations des organisations mêmes qui emploient ces hommes ?
La technique du leurre, du chiffon rouge ne date pas d’hier. La question est : combien de leurres faut-il à l’Homme moderne, civilisé, pour enfin ouvrir les yeux et identifier les vrais dangers, les véritables ennemis ?
En 1988, M. George H. W. Bush succéda à Ronald Reagan après une campagne d’une démagogie insigne, au cours de laquelle il réclama que soit criminalisé le fait de brûler la bannière étoilée, un acte commis entre une et sept fois par an...
Avec le courage qui les caractérise, plus de 90% des parlementaires américains adoptèrent une disposition répressive allant en ce sens, laquelle fut annulée par la Cour Suprême.
Au même moment éclatait l’un des plus grands scandales de l’histoire économique des Etats-Unis, celui des caisses d’épargne déréglementées par le Congrès, que des aigrefins avaient pillées, enhardis par des sénateurs dont ils avaient financé les campagnes. En 1988, nul ou presque n’avait évoqué le péril d’une telle arnaque, bien qu’il fût déjà connu.
Trop compliqué (pour le commun des mortels), et puis la défense du drapeau étoilé occupait les esprits.
Le contribuable américain a payé 500 milliards de dollars le scandale des caisses d’épargne.
Constatez-le. La technique n’a pas changé. Exciter la population avec un leurre, comme le patriotisme autour d’un drapeau, un bout de tissu, pendant que dans les coulisses, pourtant au vu et su de tous, des escrocs déguisés en experts volent et pillent le bien commun.
L’OMS, l’Organisation Mondiale de la santé, ou l’Organisation des Maladies.
Pour certains, dont je partage la colère et le désarroi, la situation est gravissime.
Non seulement l’OMS continue de nier sa collusion extrême avec les firmes pharmaceutiques, de fournir comme « preuves » de son indépendance ses seules et uniques affirmations, mais surtout de prévoir gérer les prochaines pandémies avec des vaccins produits encore plus vite et au moyen de technologies toujours plus cauchemardesques, pour le bénéfice colossal de firmes qui dans l’ombre, tirent les ficelles de l’OMS, une organisation pourtant internationale et fondée par et pour les peuples. Ainsi, l’OMS elle-même, définitivement semble-t-il, conteste toute influence du secteur pharmaceutique dans ses décisions concernant la pandémie de grippe A1 H1N1 de 2009, comme nous pouvons le lire sur le site internet de la RTBF (média national belge). Cela ne choque donc personne ?
La pandémie de grippe A H1N1 a dopé la recherche dans les vaccins.
Fort des leçons tirées de la pandémie de la grippe H1N1, autorités sanitaires et laboratoires aux Etats-Unis accélèrent le développement de nouvelles techniques de production de vaccins plus rapides et fiables que les méthodes traditionnelles. Il s’agit de vaccins à base de cultures cellulaires et ceux plus récents produits grâce à des techniques de recombinaison génétique.
« Nous n’avons jamais été dans une position aussi favorable pour créer de nouveaux et meilleurs vaccins », a déclaré cette semaine Kathleen Sebelius, la ministre américaine de la Santé à l’occasion du premier anniversaire de la découverte du nouveau virus A H1N1.
Kathleen Sebelius, Ministre américaine de la santé, avait obtenu l’immunité juridique pour les firmes pharmaceutiques fabriquant le vaccin contre la grippe H1N1 . Le Ministère américain de la Santé, qui coiffe le NIH (National Institute of Health), a passé plusieurs contrats avec des firmes de biotechnologie comme Protein Sciences Corporation pour mettre au point des vaccins basés sur la recombinaison génétique.
Toutefois,
Beaucoup d’inquiétudes ont été générées à propos des nouveaux vaccins du virus H1N1 de la grippe ‘porcine’ A, qui vont être mis sur le marché rapidement. Les essais cliniques ont été de faible durée - moins de trois semaines - et il y a aussi la possibilité d’ajouter, à la dernière minute, une toxine supplémentaire avec des adjuvants dits oil-in-water , afin de diluer et d’augmenter l’approvisionnement en vaccins. Mais ce ne sont pas les seules préoccupations. Le nouveau procédé de fabrication de vaccins contre la grippe, appelée technologies des cultures cellulaires, est peu connu et il a le potentiel d’avoir des conséquences graves à long terme (dont oncogénicité, ou formation de cancers).
Le rôle de l’OMS est de favoriser la recherche et l’émergence de toutes les nouvelles technologies susceptibles de mieux nous protéger, mais à pas à n’importe quel prix, et pas pour l’intérêt financier des firmes pharmaceutiques et biotechnologiques qui engrangent des milliards de dollars dans ce marché prometteur.
Avez-vous seulement entendu parler des partenariats publics-privés ?
À l’origine, l’OMS était censée ne recevoir ses fonds que des gouvernements des Nations Unies, mais depuis quelques années, afin d’augmenter ses capitaux, l’OMS a mis en place ce qu’il appelle un « partenariat privé » qui lui permet de recevoir des aides financières d’industries privées. Mais quelles industries ?
Depuis lors, sa crédibilité, sérieusement entamée, ne s’est guère améliorée, et son indépendance est plus que controversée à cause de son manque total de transparence sur les preuves scientifiques étayant ses recommandations et sa collusion avec les multinationales industrielles. Il est évident qu’au niveau mondial les affaires et la politique influencent fortement la santé.
De grands groupes industriels pharmaceutiques, ayant financé le travail de l’ESWI (European Scientific Working Group on Influenza) dirigé par le Professeur Albert Osterhaus, ont ensuite engrangé de 7,5 à 10 milliards de dollars de bénéfices en 2009.
Le travail de l’ESWI est entièrement financé par les mêmes laboratoires pharmaceutiques qui gagnent des milliards grâce à l’urgence pandémique, tandis que les annonces faites par l’OMS obligent les gouvernements du monde entier à acheter et stocker des vaccins. L’ESWI reçoit des financements des fabricants et des distributeurs de vaccins contre le H1N1, tels que Baxter Vaccins, MedImmune, GlaxoSmithKline, Sanofi Pasteur et d’autres, dont Novartis, qui produit le vaccin et le distributeur du Tamiflu, Hofmann-La Roche.
Malgré tout cela, l’OMS, tout simplement, sans autre forme de procès, dément toute influence du secteur pharmaceutique et nous devons la croire malgré les découvertes précédentes, découvertes sérieuses et référencées qui, malheureusement, ne bénéficient pas de la même couverture médiatique que les démentis officiels.
Au public de tirer ses conclusions. Il est plus que temps.
Une relation de travail, une collaboration dans la recherche serait normale entre les groupes pharmaceutiques et l’OMS, mais un financement des groupes de travail de l’OMS par les firmes de médicaments enlève à l’OMS toute indépendance. En tout cas, le risque est grand. Comment peut-elle, sans rougir, soutenir le contraire ?
Sur ces financements, l’OMS ne s’explique pas ou très peu.
Ainsi David Salisbury, président du Groupe de conseil stratégique sur la vaccination (Groupe SAGE), peut-il se contenter de dire que les scientifiques conseillant l’OMS sur la grippe avaient « pris méticuleusement soin » d’éviter tout conflit d’intérêt et de maintenir leurs distances avec le secteur pharmaceutique.
Quant au professeur Albert Osterhaus, le Docteur Flu, pourtant l’objet d’une enquête du parlement Néerlandais pour conflits d’intérêts et malversations, lui continue son petit bonhomme de chemin, imperturbable, balayant d’un revers de main l’enquête du Parlement Européen, ces affabulateurs, et va alarmer 8000 experts et spécialistes mondiaux réunis à l’ECCMID, le Congrès Européen de Microbiologie clinique et de Maladies Infectieuses, réuni à Vienne :
« Le virus H1N1 a été relativement peu virulent, mais comment cela se serait-il passé si cela avait été la grippe aviaire (H5N1, beaucoup plus dangereuse) ?
Si l’Europe de l’Ouest est relativement bien protégée, le virus H1N1 est encore présent en Europe orientale, en Afrique de l’Ouest et dans certaines parties des Etats-Unis, et il reviendra probablement sous forme de grippe saisonnière, a-t-il averti.
Selon les statistiques recueillies par l’OMS, 16.813 personnes dans le monde sont mortes après avoir contracté le virus H1N1 depuis son apparition en avril 2009. A titre de comparaison, la grippe saisonnière tue entre 250.000 et 500.000 personnes chaque année, selon l’OMS. »
Des personnes comme David Salisbury et Albert Osterhaus, quelles que soient leurs compétences scientifiques, citées dans des enquêtes judiciaires et dont les rapports avec les firmes pharmaceutiques sont plus que troublants, font beaucoup de tort aux institutions qu’elles représentent et aux chercheurs honnêtes et sérieux qui se trouvent dans ces institutions.
Ce n’est que véritablement blanchi, par des comités réellement indépendants, que ces « experts » ne devraient poursuivre leurs activités aux conséquences majeures pour toute l’humanité, ou bien démissionner.
C’est pour l’OMS, le seul moyen de conserver une crédibilité.
La parole honnête doit reposer sur des actes convaincants.
Goldman Sachs et la finance internationale : l’empire des leurres.
Ceux-ci ne démentent même pas. Ils font ce qu’ils font sans se justifier, sans rendre le moindre compte, attendant tout simplement leur coup suivant. Beaucoup de déclarations sont faites, des paroles et des promesses. Mais le cœur du problème n’est toujours pas traité.
Onze milliards quatre cent millions de dollars provisionnés au premier semestre 2009 par la banque américaine Goldman Sachs pour récompenser ses courtiers ; 1 milliard d’euros épargné par BNP Paribas en prévision du versement de primes à ses acrobates financiers (selon Libération, 5 août 2009) ; 4 milliards de livres sterling de bonus attendus par les traders de la City, à Londres ; 32,6 milliards de dollars versés l’an dernier sous forme de primes par neuf établissements de Wall Street qui, dans le même temps, avaient perçu 175 milliards d’aides publiques, selon les conclusions de l’enquête menée par le procureur général de l’Etat de New York, M. Andrew Cuomo : la routine bancaire a repris son cours. […] De septembre 2008 au printemps 2009, chefs d’Etat et banquiers centraux se sont, littéralement, mis au service des banques privées. Avec l’argent du contribuable, ils ont nationalisé les plus claudicantes, garanti ou racheté les créances pourries détenues par les autres, injecté des centaines de milliards de dollars dans leurs fondations branlantes, inondé les guichets d’un flot illimité et pratiquement gratuit de liquidités. Pour, finalement, se substituer à des établissements soudain incapables de remplir leur principale fonction : irriguer l’économie en crédit. […] Malgré les communiqués triomphaux des membres du G20 (dont la Chine, la Russie, le Brésil, l’Argentine, l’Afrique du Sud) réunis à Londres en avril dernier pour « réformer le capitalisme » et ramener ses acteurs à plus de raison, le sauvetage des géants de la finance n’a été assorti d’aucune condition digne de ce nom.
Depuis 1988, et le détournement des 500 milliards de dollars des caisses d’épargne aux Etats-Unis, les escrocs ont fait du chemin.
Dans la Grèce antique, l’hubris, cette aspiration violente à la démesure, appelait la némésis, le châtiment par la destruction.
Les pouvoirs en place, que nous tolérons, élisons, plébiscitons, s’efforcent désespérément de restaurer les choses comme elles étaient auparavant.
Je vous propose de lire les propos d’un trader de Wall Street en personne : « Chaque jour, je vais travailler dans cette bulle qu’est Wall Street. Une bande de clowns qui se croient importants pensent qu’ils méritent leurs rémunérations hors normes. Nous déplaçons du papier d’un bord à l’autre du bureau et appelons cela « Profit et Pertes » ... et les imbéciles qui font ce travail pensent qu’ils montrent assez de talent pour « mériter » de gagner 4 millions de dollars par an. C’est une plaisanterie. Je suppose que ce qui est le plus difficile à avaler, c’est le fait que nous ayons eu une telle incroyable opportunité de corriger ces déséquilibres ... et que cette chance nous a été dérobée. Ce qui me met hors de moi, c’est la direction que prennent les choses. Toutes ces cochonneries que les gens jugent révoltantes : les CDO, l’accord de prêts standards où l’on se débarrasse des risques sur des investisseurs idiots via la titrisation, une culture du délit d’initiés, où le terrain de jeu est tout sauf équitable, tout cela sera redevenu la normale dans quelques mois. Et c’est exactement ce que veulent les autorités. Nous avons assisté à la plus grande injustice de l’histoire de l’humanité. Tout cela a été révélé de façon choquante, jusqu’au moindre détail. Pourtant, rien ne sera fait en la matière. Aucune fortune mal acquise ne sera restituée, aucune règle ne sera véritablement changée, et pas un seul parmi ceux qui ont causé cela ne devra répondre de ses méfaits. Le peuple américain a été victime d’un vol à main armée ... et personne ne s’en soucie. Durant six mois, j’ai été incapable de comprendre tout cela. Je m’étais posé, pensant que les gens réagiraient comme si nous étions en 1945, après l’Holocauste, et diraient : « Étant donné les preuves que nous avons tous vu, c’est juste une question de temps ... » Mais cela ne va pas se passer ainsi... Ils veulent remettre en selle les mêmes pantins, comme si rien ne s’était passé. J’ai changé d’avis. Nous sommes aujourd’hui dans la plus grande bulle de tous les temps ... et je suis plus certain que jamais de savoir comment cela va se terminer. Cela va se terminer en une tragédie, d’où personne ne sort indemne.
Ils ont transformé ce qui aurait pu être un effondrement complet de l’économie du secteur privé en quelque chose qui à un moment donné sera un effondrement complet de notre système, tel que nous le connaissons. Ces sortes de déséquilibres - économiques, sociaux et politiques - ne peuvent être maintenus indéfiniment. Ils vont nous détruire ... Je n’ai jamais été plus certain de quoi que ce soit. Mais d’ici là, j’ai renoncé. Ils ont gagné, et cela me brise le cœur ».
Conclusions.
Ce n’est pas un article pour culpabiliser les gens.
J’espère seulement que les lecteurs des journaux grands publics et les spectateurs des médias officiels ne croiront pas sur parole, Messieurs Salisbury et Osterhaus de l’OMS, les porte-parole gouvernementaux qui nous disent que les banques rendront des comptes de leurs malversations.
J’espère seulement que toutes les références contenues dans cet article, ainsi que tous les documents disponibles grâce à Internet, que certains s’emploient à diaboliser, les persuaderont que la parole ne suffit pas.
En attendant d’être transformée en acte identifiable, la parole n’est qu’une promesse, un mensonge potentiel, et doit être traitée comme telle.
Les temps ne sont plus aux promesses, mais aux actes courageux.
Seule la création de comités scientifiques et gouvernementaux indépendants, transparents, contrôlés par les populations informées, leur rendant compte régulièrement, pourront rendre confiance aux peuples dans leurs institutions.
Il est temps pour tous de savoir à quels problèmes accorder le plus son attention, et de se détourner des leurres et des chiffons rouges.
Le message est on ne peut plus clair.
« L’erreur ne devient pas vérité parce qu’elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit ».Gandhi.
Les possibilités de l’homme sont immenses. Vous ne pouvez même pas vous faire une idée de ce qu’un homme est capable d’atteindre.
G.I. Gurdjieff
Docteur Pascal Sacré, anesthésiste-intensiviste