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mardi 16 mars 2010

Elections Régonales 2010 Rhône-Alpes

78 pour cent de participation aux régionales...en 1986 ! 47 % en 2010…
De régionales en régionales, comme d'européennes en européennes, la participation ne cesse de diminuer. ( affiches devant Chabestan à Die )
Les commentateurs professionnels, enfermés dans leur bulle, auront-ils, une fois encore l'obscénité de ne pas se demander pourquoi ?
Ces résultats n'ont plus de sens.
La majorité des inscrits n'y croit plus.
Ah ces absentionnistes, ces majoritaires silencieux qui (paradoxalement) rêvent que les responsables politiques en qui ils ne croient plus (67 % d’ après un sondage du Monde ne croit plus dans nos hommes politiques), élus par d'autres qu'eux, les comprennent et les entendent.
Ces absentionnistes révoltés qui après chaque abstention massive, s'arment et se battent tous ensemble pour que les "choses" changent.
Ces abstentionnistes qui toujours attendent l'élection suivante années après années, histoire de pouvoir s'abstenir encore et encore...pour que tout change. Ces abstentionnistes qui dénonceront avec toute la force de leurs petits doigts et de leur avis personnel, le vote des électeurs non-abstentionnistes du FN, de l'ump, du PS...
Ce ne sont pas des pêcheurs à la ligne … Vous croient ils encore ?
Le bipartisme anglo-saxon gauche-droite ne marche pas.
Avec près de 30% des voix, le PS est devant toute la majorité présidentielle à 27,3%, ce qui n'était nullement acquis pendant la campagne.
C'est l'échec de la stratégie de Nicolas Sarkozy de réunir tous les courants de la majorité dès le premier tour, et c'est un petit succès de Martine Aubry, première secrétaire difficilement élue en 2008 mais qui tire aujourd'hui, dans un parti sans projet, sans programme et sans militants les lauriers de ce scrutin. Ségolène Royal enregistre un succès personnel avec près de 40% des voix en Poitou-Charentes, tandis que la candidate officielle du PS en Languedoc-Roussillon, Hélène Mandroux, ne reçoit que 7% des voix face à un Georges Frêche impérial à quelque 38%. Comme quoi l’éthique au PS et une affaire qui ne fait pas vendre.
Les accords PS et Europe-Ecologie
Les écolos ont réussi leur pari de s'installer durablement comme la deuxième force de la gauche, et la troisième force politique du pays.
Mais il n'a nulle part réussi à l'emporter sur les socialistes, pas même en Alsace, la région que les écolos pouvaient espérer présider. Néanmoins, pour Daniel Cohn-Bendit, « la gauche sera rose-verte-rouge ou ne sera pas ». « Les Verts en 2004 n'avaient que 2,25 % des voix, donc ils ont augmenté de plus de dix points leur score six ans après, même si les Verts dans un certain nombre de régions étaient sur les listes au premier tour avec le Parti socialiste.
On va assister à un rééquilibrage dans les exécutifs régionaux au profit des écologistes un peu partout. C'est un enseignement important, y compris par rapport aux élections cantonales, présidentielles et législatives qui suivront. »
Le mini- match Front de gauche-NPA
Le parti de Jean-Luc Melenchon, créé après son départ du PS, allié au PCF a réussi, avec 5,7% des voix, à distancer la formation d'Olivier Besançenot (NPA), et devient le principal pôle à gauche de la gauche, composante possible d'une future gauche unie. La « stratégie de cavalier seul » du NPA a échoué ». C'est notamment l'effet d'une « normalisation de l'image d'Olivier Besancenot ».
Depuis les européennes, le NPA a vu son électorat fondre, alors que le Front de gauche, lui, dispose désormais d'un « leadership à gauche de la gauche ». « Le NPA n'a pas pris. Il se retrouve à un niveau de marginalité proche de celui de Lutte Ouvrière. »
L'effondrement du MoDem
Le parti de François Bayrou a subi une défaite cuisante, menacé d'inutilité politique avec à peine plus de 3% des voix, trois ans après les 18% de son président à la présidentielle de 2007. Même Corinne Lepage va déserter. Le MoDem n'a aucune carte à jouer pour le second tour (il faut un score de plus de 10% pour se maintenir, et entre 5% et 10% pour fusionner avec une autre liste). Les militants découvrent dépités le sort des petits partis.
La résurrection du Front national
La famille Le Pen se porte bien, (21% pour Jean-Marie en Paca, 19,1% pour sa fille Marine dans le Nord-Pas-de-Calais), mais plus généralement le FN retrouve un score à deux chiffres à 11,2% des voix nationalement. Et il va se maintenir dans la moitié des régions. Eric Besson, le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale, a déclaré qu'il ne « croyait pas » que le débat sur l'identité nationale, qu'il a lancé à l'automne, avait contribué au score. Il est sans doute le seul. Plus haut qu'à la présidentielle de 2007, aux législatives de 2007 et aux européennes de 2009, le score du FN aux alentours de 12% est toutefois plus bas qu'aux régionales de 2004 (14,7% des voix). « C'est la preuve arithmétique que le Front national a été enterré trop tôt. C'est quelque chose qui hante la vie politique française depuis maintenant pratiquement trente ans. On ne peut pas simplement se contenter de dire que c'est un vote protestataire et que c'est une formation marginale. ». C’est un cancer qui gangrène un système construit sur l’injustice, l’inégalité, le fatalisme, l’impuissance et la destruction des liens sociaux .
Claude Veyret
Veyret.claude@wanadoo.fr

1 commentaire:

  1. Je n'ai jamais compris pourquoi l'écologie serait plus de gauche que de droite. Non sens.

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