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vendredi 29 janvier 2010

Dionay 38160 : Ecolieu menacé


L'écosite de "La Clairière", qui est devenu "l'Oasis de la Clairière", est le lieu qui a permis la réalisation de "Festiforum... un monde en marche" en 2007 pour lequel vous avez été intervenant.
- Ce lieu, qui s'inscrit dans le "Mouvement des Oasis en Tous Lieux", permet des temps de rencontres dans les domaines de l'écologie appliquée et des relations humaines; il est toujours porteur de projets. Il est actuellement menacé par une procédure judiciaire de la mairie de Dionay.
- les actions développées par l’association « Les C.l.é.s » - Création et liens pour l’écologie et la solidarité - sur le terrain de La Clairière, à Dionay, correspondent aujourd’hui à un besoin essentiel, dans une recherche constante d’un mode de vie écologique et d’un fonctionnement solidaire.
- les aménagements effectués par Jean-Michel Pochat sur le terrain de « La Clairière », à Dionay, sont, d’une part, très restreints (moins de 35m2) et, d’autre part, entièrement écologiques et bio-dégradables, puisqu’ils sont constitués de bois, de bottes de pailles et de terre. Ils sont également totalement insérés dans la nature et ne portent pas atteinte au paysage. Il n’y a pas de pollution de l’écosystème grâce :
- au lagunage et à la phyto-épuration des eaux usées.
- à l’utilisation de toilettes sèches bio-maîtrisées
Enfin, l’autonomie vis-à-vis du réseau électrique se fait grâce à un panneau solaire photovoltaïque.
Après un complet soutien à ses projets venant de l’ancien Maire de Dionay, Mr Pochat est actuellement confronté au revirement de la nouvelle mairie.
Cependant, nous espérons vivement que vous pourrez permettre au site écologique de La Clairière de continuer à fonctionner.
- Nous pouvons aider Jean-Michel Pochat en témoignant en faveur de "l'Oasis de la Clairière" de façon personnelle, ou encore en reprenant la lettre type proposée en pièce jointe. Afin qu'elle ait une valeur juridique, il convient de joindre la photocopie de votre carte d'identité. Vous pouvez adresser votre témoignage à L’association « Les C.l.é.s » - Jean-Michel Pochat - La Clairière - 38160 - Dionay
- En vous remerciant très sincèrement pour avoir pris connaissance de ce message et peut-être prendre quelques minutes afin de participer au soutien ce site, des actions qui s'y déroulent et de Jean-Michel Pochat.
Karine Flacher-Perrin
karine.flacher.perrin@sfr.fr

Die 26150 : impact des Ecrans avec l' ESCD...

En quelques années les écrans ont envahi notre quotidien : internet, Télé, MP3, smartphone, Playstation autre Xbox... Les écrans sont partout, individualisés dans toutes les pièces de la maison.
En une dizaine années cette révolution a bouleversée notre vie.... et celle de nos enfants.
- Beaucoup de parents s'interrogent sur l'impact de tous ces écrans sur nos enfants et ados : qu'est ce que ça leur apporte ? Est-ce dangereux ? Quelles sont les limites à fixer ? Comment aider nos enfants à se repérer ?
- Pour faire face à tous ces questionnements, quelques parents du Diois avec le soutien de l'ESCDD organisent une soirée conférence-débat sur le thème : Ados Accros à l'écran : fantasme ou réalité ?
- Cette rencontre débutera par une petite conférence animée par l'ANPAA et suivie d'un échange entre les parents et le conférencier.
- Nous donnons rendez-vous à tous les parents
- Mercredi 10 février 2010 à 20h
Au Foyer du Lycée du Diois
Pour toutes infos : ESCDD 04-75-22-20-45
Arnaud Miceli
Coordinateur Jeunesse
Espace Social et Culturel du Diois
Place de l'évêché
26 150 Die
04 75 22 30 74
arnaud.miceli@escdd.fr
www.escdd.fr

jeudi 28 janvier 2010

Abeilles en Vercors

Initiative : Pour que les abeilles vivent, l’association "Bee Happy, l’abeille vit" dans le Vercors
Dernière mise à jour : lundi 18 janvier 2010
Aimez-vous le miel ?
Souhaitez-vous avoir plus de carottes ?
Reconnaissez-vous cette guêpe ?
Quand avez-vous vu pour la dernière fois l’Abeille Noire du Vercors ?
Que pensez-vous du film Bee Movie de Walt Disney ?
Avez-vous déjà pensé à vous associer avec des abeilles pour faire votre repas ?
Etrange enquête penserez-vous ! Impossible de prendre au sérieux ces questions, puisque depuis toujours, en mathématiques on nous a appris qu’il ne faut pas additionner des carottes et des navets.
Pourtant les résultats sont clairs : deux carottes + une abeille = dix carottes + du miel, et 10 kg d’abeilles +1 jachère = du gibier…Plus, les abeilles + les surfaces agricoles = 153 milliards d’Euros de produits alimentaires. De très sérieuses Institution sont formelles.
L’Institut National de Recherche Agronomique(INRA) : « il est difficile d’imaginer un seul repas auquel les abeilles ne soient pas associées de près par leur activité pollinisatrice » (« Chérie, ferme la moustiquaire ! »), l’Agence Française de Sécurité Sanitaire Alimentaire(AFSSA), la Fédération des Chasseurs de l’Isère (FCI), jusqu’au Cabinet du Premier Ministre, qui a crée un « Monsieur Abeille »… sont-ils tous « piqués » ?
Non, ils se sont penchés sur la mortalité des abeilles (effondrement de 35 à 50% des ruchers en 2009) et ont pris conscience du danger qui nous menace si elles disparaissaient. Pénurie alimentaire en premier lieu, car ces « petits ruminants » sont responsables à 80% de la reproduction végétale, donc du premier maillon de la chaine alimentaire humaine.
On les avait pourtant prévenu, l’abeille vous fait risquer deux choses quand vous vous y intéressez : une piqûre, et la passion !
Sébastien, Marie-Laure et Ludovic (en Isère) se sont associés au sein de « Bee Happy, l’abeille vit » en 2009 pour sensibiliser le public à la biodiversité par la promotion de la culture apicole.
Leur démarche et le jeu virtuel ont été remarqués par l’Union Nationale de Apiculteurs Français, le syndicat Drôme Ardèche, et ils sont parrainés entre autres par Eric Tourneret, photographe(Le Peuple des Abeilles, éditions Rustica), Yvon Achard, apiculteur et assistant vétérinaire, J-M Barbançon, président de la Fédération des organismes sanitaires apicoles.
Depuis leur siège de La Chapelle en Vercors ils travaillent à la mise en place de ruchers pour enfants avec les écoles et le collège du canton en commençant par un jeu sur Internet ( http://www.bee-happy.eu ) inventé par Ludovic (ingénieur informaticien par ailleurs) en 2006, d’un rucher d’observation sur la Réserve Naturelle des Hauts Plateaux, l’introduction de jachères apicoles financées (comme en Isère), en association avec les apiculteurs locaux, des agriculteurs et les institutions, ainsi qu’un partenariat avec la Chambre d’Agriculture de Castille (Espagne).
Tous sont partants et des actions devraient se mettre en place en 2010.
Pour commencer ils veulent créer pour la fin du printemps un évènement sur le thème : marché, animation, conférence, exposition et en appelle à tous les apiculteurs et personnes motivées pour participer à se joindre à ce projet en appelant
le 04 75 48 28 39.
Contact : ludovic.maillet@bee-happy.asso.fr ;
ml.drouet-rouhier@bee-happy.asso.fr
... et à visiter : http://www.bee-happy.asso.fr
http://www.initiatives-vercors.fr/spip.php?page=article&id_article=384

Formation professionelle à Crest 26400

CTEF
Veuillez trouvez ci-joint l’ordre du jour du comité opérationnel du 8 février, qui se déroulera de 14h à 16h30 dans les locaux de la mission locale à Crest.
Cette rencontre sera spécifiquement consacrée aux demandes de subvention des chantiers d’insertion et aux projets sollicitant des financements dans le cadre des initiatives locales.
Comptant sur votre présence, bien cordialement,

Rémy Gras
Animateur du CTEF Vallée de la Drôme Diois
Tél 04 75 55 87 33
ctef@mlvalleedrome.org

mercredi 27 janvier 2010

Copenhague ..sans fin comme les dérèglements climatiques

Analyse de l'accord de Copenhague
Après Copenhague, vers un véritable accord sur le changement climatique
Les négociations des Nations Unies sur le changement climatique de Copenhague ont abouti à trois résultats principaux:
- des drafts détaillés de textes de négociation sous les deux groupes de travail ad-hoc,
- un mandat pour continuer les négociations dans ces groupes pour un an,
- une déclaration politique baptisée « L’Accord de Copenhague »
- L’accord ne correspond pas à l’accord équitable, ambitieux et contraignant qui est requis et que des millions de personnes dans le monde ont réclamé pour éviter un changement climatique dangereux. Cependant, si les gouvernements s’appuient sur les bons aspects de cet accord et continuent vers de meilleures négociations, il pourrait être une des étapes vers un accord satisfaisant. Alors que chaque année de retard aura des fortes répercutions humaines, écologiques et économiques, il est essentiel de négocier un accord qui garantira la survie des nations, communautés, espèces et habitats.
Nos attentes -et la nécessité pour la planète- d’un accord équitable, ambitieux et juridiquement contraignant n’ont pas changé ; au contraire, il n’a jamais été si urgent d’y répondre. Les éléments essentiels d’un tel accord sont : un pic des émissions mondiales avant 2017, la limitation du réchauffement bien en dessous du seuil des deux degrés par rapport aux niveaux préindustriels avec, une stabilisation sur le long terme à 1, 5 degrés, et un soutien à l’adaptation aux impacts du changement climatique.
- Comme première étape dans l’établissement d’un climat de confiance dans les négociations, le WWF recommande que, d’ici 2010, chaque pays, à l’exception des Pays les Moins Avancés et des Petits Etats Insulaires en Développement, soumette ses actions et objectifs d’atténuation les plus ambitieux, au regard de leur situation, dans les appendices de l’Accord de Copenhague. Le secrétariat de la CCNUCC devrait être habilité à effectuer des évaluations techniques des objectifs et analyser leur compatibilité avec la limite des deux degrés. Cela devrait être fait à temps pour pouvoir être pris en compte dans les négociations des groupes de travail ah-hoc, pour orienter la redéfinition des objectifs en cohérence avec les limites nécessaires indiquées par la science.
- L’accord donne un mandat pour de nouvelles actions et instruments, notamment pour un nouveau fond pour l’adaptation et l’atténuation dans les pays en développement, un groupe de haut niveau qui réfléchira sur la finance, les efforts pour combattre la déforestation et favoriser la coopération technologique. Transformer ces ambitions en actions réelles devrait être une priorité, et aidera à reconstruire la confiance nécessaire aux prochaines négociations dans le cadre de la CCNUCC.
- Plusieurs hommes politiques et commentateurs ont choisi de se focaliser sur le processus CCNUCC lui-même pour expliquer la faiblesse du résultat du processus de Copenhague. Pour eux, la complexité politique et technique des questions à résoudre ne permet pas qu’elles soient résolues dans le cadre de ce forum trop lourd et gouverné par le principe d’unanimité.
Ceci dit, les deux dernières années ont vu un nombre sans précédent de réunions de ministres et de chefs d’Etat, notamment de nombreuses réunions bilatérales, G8, G20, Greenland Dialogue et Assemblée Générale des Nations Unies sans que celles-ci ne parviennent davantage à résoudre les questions du changement climatique.
- L’échec ne vient pas simplement du processus CCNUCC lui-même, mais bien d’un manque de volonté d’utiliser toute les opportunités pour déboucher sur de réels progrès.
- Espérons que l’accord de Copenhague initie un processus de transparence au sujet des ambitions et d’une mise en œuvre effective qui permettra de dépasser certains blocages politiques. Les pays devraient alors s’attacher à maximiser les résultats de chacun de ces forums de négociations, tout en investissant la CCNUCC d’une autorité renouvelée pour parvenir à un véritable accord.
- Les négociations dans les AWG-LCA et AWG-KP ont débouché sur des drafts qui seront à nouveau présentés comme base des prochaines négociations en 2010. Les drafts actuels contiennent encore de nombreux crochets, mais, pour la plupart des sujets, ils comprennent les options nécessaires à la création d’un accord efficace. Le texte de base présenté par le président du AWG-LCA, ainsi que d’autres textes sur des questions spécifiques constituent une bonne base pour les négociations de cette année, qui pourront être complétés par les points de l’Accord de Copenhague pour lesquels des progrès auront été obtenus.
- Les dirigeants politiques doivent assumer la pleine responsabilité du succès des futures négociations ; ils doivent donner à leurs négociateurs des mandants forts et innovants pour garantir que les questions sensibles qui n’ont pas trouvé d’issue jusqu’ici soient résolues. Ils doivent également s’engager à tout faire pour éviter un nouvel échec.
- En conclusion, le processus qui devrait mener à un véritable accord implique les trois étapes suivantes :
- 1. Les pays devraient compléter les appendices de l’Accord par des actions et des objectifs ambitieux, et ce faisant, expliquer en quoi ils sont compatibles avec une forte probabilité de rester bien en dessous de deux degrés de réchauffement mondial par rapport aux températures préindustrielles.
- 2. Les parties doivent prendre des actions immédiates pour démontrer le sérieux des résultats de l’Accord en rendant rapidement opérationnels les fonds, les mécanismes et les lignes directrices internationales concernant le suivi, la notification et la vérification.
- 3. Le Mexique, en tant que pays d’accueil de la COP 16, le secrétariat de la CCNUCC et toutes les parties doivent rapidement établir un programme de travail, et un calendrier des prochaines sessions de négociations pour 2010 sous la CCNUCC. Cela comprendra l’établissement de dates limites intermédiaires pour trouver des accords sur les questions clef telles que la forme légale du résultat. D’autres forums et configurations devraient être utilisées là où cela s’avère cohérent pour favoriser des avancer qui soient intégrées dans la CCNUCC.
- Personne ne peut se satisfaire de l’Accord de Copenhague dans son état actuel. Celui-ci n’a d’intérêt que s’il contribue à définir une voie qui remplisse le fossé entre la situation actuelle et un accord accompagné d’une série d’actions mises en œuvre qui soient assez forts pour prévenir un changement climatique mondial anthropique dangereux. Malgré un processus exténuant et décevant qui a culminé à Copenhague, l’heure n’est pas au repos. Chaque année de retard provoque un dommage réel et permanent à l’environnement, aux sociétés et aux économies. Aucun décalage entre nos actions et la réponse véritablement adéquate ne peut être accepté.
- Analyse de l’Accord de Copenhague par le WWF
L’Accord de Copenhague est un accord politique incomplet, qui est, en soit, trop faible pour répondre de manière appropriée au changement climatique. L’accord engage peu les pays du monde à agir et limiter les impactes du changement climatique pour assurer la survie des populations, communautés et nations, espèces habitats et écosystèmes.
L’Accord a un statut et une légitimité juridique et politique très incertains dans le contexte des négociations CCNUCC. Il a été très largement décrié comme inadéquat et en effet, nombreux sont les pays l’ayant avalisé qui ont également exprimé leur déception, des réserves et des regrets à son égard.
Cependant, l’Accord de Copenhague représente un progrès dans certains domaines difficiles et cruciaux. Ces domaines sont les suivants:
1. Transparence des actions d’atténuations des pays en développement grâce à des mesures domestiques, du reporting et des vérifications tous les deux ans selon des lignes directrices clairement définies ;
2. Transparence du soutien financier international en faveur des pays en développement pour lutter contre le changement climatique ;
3. Référence à l’objectif de limiter la hausse mondiale des températures en dessous des deux degrés (bien qu’il manque une base de comparaison, c'est-à-dire en dessous des niveaux préindustriels).
- L’accord mentionne une série de nouvelles actions et instruments qui seront établis ou fournis :
- Un mécanisme comprenant REDD-Plus, pour permettre la mobilisation des ressources financières issues des pays développés ;
- Des ressources nouvelles et additionnelles de la part des pays partie développés, comprenant la foresterie et les investissements par le biais d’institutions internationales, à hauteur de 30 milliards de dollars pour la période 2010-2012 et 100 milliards d’ici 2020 ;
- Un Groupe de Haut Niveau sous la supervision de- et responsable devant la Conférences des Parties pour étudier la contribution de potentielles sources de recettes, notamment les sources de financement alternatives pour atteindre ces objectifs ;
- Un mécanisme technologique pour accélérer le transfert et le développement des technologies en soutien aux actions sur l’adaptation et l’atténuation ;
- La création d’un Fond Vert pour le Climat de Copenhague ;
- Des lignes directrices pour le MRV international adoptées par la COP ;
- Dans ces domaines pour lesquels il représente un progrès, l’accord peut informer et donner des orientations politiques pour les négociations à venir sous la Convention et le Protocole de Kyoto qui mèneront à un accord légalement contraignant. A lui seul, l’accord est loin de correspondre à ce qui est nécessaire, c’est pourquoi il est essentiel que les parties l’utilisent comme un instrument pour obtenir un accord plus complet et ambitieux dans l’année 2010.
Elise Breyton Buckle
http://www.planete-attitude.fr/profiles/blog/list?user=2iq09tdiigcby

Crest 26400 : Envolire et Isabelle Mounier

Les envolires
le samedi 6 février à 18 h
à Espace Liberté, 5 rue des Alpes, 26400 Crest
L'association "Les envolires" est née fin 2009 suite à la première édition du festival Les Envolires, rencontres de lectures à voix haute organisé par Défriche compagnie, à l'initiative d'Isabelle Mounier, metteure en scène et comédienne. Des réunions régulières composées d'adhérents et d'habitants ont permis le succès du festival et ont donné envie à ceux-ci de continuer l'aventure.
Nous nous sommes rapprochés d'Espace Liberté. Notre goût commun pour le poétique nous permet de mutualiser nos compétences et nos moyens techniques. Donc voici Les envolires, qui a pour but de promouvoir toutes pratiques artistiques liées à l'écriture et à la diffusion des textes, créée à Crest à Espace Liberté.
- "Dans l'exercice de mon métier, lors d'un festival ou de lectures, dans des petits villages autant que dans des villes, la lecture à voix haute, exercice fragile et exigeant, m'a toujours offert de partager des moments joyeux, des moments délicieux. C'est une pratique qui s'est un peu perdue en France et qui réapparaît, c'est une forme de rencontres artistiques et humaines à redécouvrir et à développer dans nos villages comme ailleurs." Isabelle Mounier.
- Vous pourrez goûter à quelques ingrédients prévus pour la soirée: présentation de l'association et des projets, lectures courtes, diaporama, vin chaud…
- Toutes confections culinaires à partager seront les bienvenues.
Viviane Vendroux
envolires@orange.fr
Espace Liberté
5 rue des Alpes,
26400 Crest

mardi 26 janvier 2010

Die 26150 : Rencontres Régionales de l' Ecologie

8 èmes Rencontres de l'Ecologie au Quotidien Agir… ici et maintenant
du 22 janvier au 14 février 2010 A Die- Drôme


Mercredi 27 Janvier, Se Relier au Vivant
La Roche sur Grâne – 26
10h à 12h : Visite du Centre Agroécologique « les Amanins »
12h Repas (sur réservation : 04 75 43 75 05)
14h30 Education à la paix - Isabelle Pelou
Die 2614h Rencontre autour d’un livre : A la découverte du Ladakh" Christiane Roussin. Café Voltaire
13h30-16h30 Mercredi Ecologie pour jeunes (gratuit)
Film : Guerre et Paix dans le potager
Ateliers Pratiques Gouter bio
17h Film la Disparition des Abeilles : la fin d’un mystère
Débat avec des apiculteurs
19h : Repas Bio tous les midi et soir- Salle Polyvalente
20h30 L’Abeille Initiatique
La dimension symbolique de l'abeille dans les grandes civilisations.
Yvon Achard
Jeudi 28 Janvier, Terre Sauvage
9h à 16h : Journée Jeunes, Ecologie et Non-Violence
14h30 Film Bonheur National Brut
17h Des forêts sans interventions humaines ? Pour quoi faire ?
Pierre Athanaze – ASPAS -Gilbert David-LPO
20h30 21 ème siècle : Notre relation à l’animal sauvage …
Roger Mathieu, FRAPNA Drôme -Raymond Faure, FRAPNA Loire
Laurence Girard - A Pas de Loup
22h30 Danses en Cercle - Animées par Catherine Installé-Ronse
Vendredi 29 Janvier, Initiative Citoyenne
9h à11h : Ateliers Pratiques
Jeux Coopératifs - Maryline Wolf-Roy - Coop'Aire de Jeux
Découverte de la Communication Non-violente-Claire Commarmond
14h30 La Construction en Paille
Diaporama/Débat avec Les Compaillons-Réseau Français de la construction en Paille
14h30 Changer le Monde, Ensemble - Salik de Bonnault
16h30 Construction d’une Eolienne Domestique (26mn) François Hoog
17h30 Crise Energétique et Climat : relever le défi par des initiatives locales .Trièves Après-Pétrole
21h Film Capitalisme, une histoire d’amour de Michael Moore
Cinéma Le Pestel - Die
21h30 Bal Folk « Cire tes Souliers... on va danser »
Samedi 30 janvier 2010, De l’Humus à l’Humain
Crest -26 Arrêt Public - 1 rue de la République.
12h Pique Nique festif sur le marché
15h Atelier Nesting : Protéger les enfants -Françoise Mar - Ong WECF
Die -26
10h Ateliers Echanges
Créer et Animer un lieu de Développement Durable en Ville
Espace Ginkgo Biloba-Louvain la Neuve
Cuisiner avec l’énergie solaire-Association Feeda
10h-12h Atelier Pratique
Atelier découverte de la Communication Non-violente
Claire Commarmond
11h30 Inauguration festive sur le marché
avec Batuccada Dioise La Patate Douce
12h Repas Partagé sur le marché. Soupe et verre de l’amitié
14h Vivre la Biovallée®
Table-Ronde/débat avec Marie-Christine Darfeuille, Maire d’Espenel, Communauté des Communes du Diois, Jean Serret, Communauté des Communes du Val de Drôme et Monsieur le vice-président du Conseil Régional Rhône Alpes, chargé de l’animation du Territoire et du Développement Durable. 14h-16h Ateliers Pratiques
Mouvement authentique : la danse de l’énergie. Véronique Pioch
L’intelligence collective pour vivre ensemble. Anne-Marie Bataille
16h Rôle de la biologie du sol pour créer une agriculture durable
Lydia et Claude Bourguignon, Gérard Leras,
16h Films Animés pour enfants de Frédéric Back- Cinéma Le Pestel-Die
16h-18h Ateliers Pratiques
Construire une marmite norvégienne en bois. Association Feeda
Ce qui nous Relie- Unipaz France
18h Inauguration sous la présidence de Monsieur le président de Région et Madame la vice-présidente du Conseil Régional Rhône Alpes, chargée de l’environnement.
Instant musical «L’Elan» avec Morice Benin
19h Buffet biologique offert par Ecologie au Quotidien
20h30 Des solutions locales pour un désordre global
Extrait de « La Terre vue de la Terre »
Table-ronde/débat : Coline Serreau, Claude et Lydia Bourguignon, Didier Jouve, Thierry Geffray
22h30 Bal folk avec les Faucons Folk - Participation Libre
Dimanche 31 Janvier 2010, Vivre Autrement
10h Habiter Autrement : de l’Habitat Léger à l’Eco-Village…
Témoignages et échanges
10h-12h Atelier Pratique
Construire un fourneau à bois- Feeda
14h Film - Nous resterons sur terre
Documentaire d'O. Bourgeois et P. Barougier
Débat interactif en World Café sur les Acteurs de Changement
Béatrice Quasnik
14h L’Aromathérapie Quantique®- Dr Daniel Pénoël
14h-16h Atelier Pratique
Voir et écouter la nature - Hélène Bernard et Gilbert David – LPO
15h30-17h30 Atelier Pratique
Aromathérapie Quantique® pratique- Association Ecole Pénoël
15h 30- 17h Atelier Echanges
Alimentation : un geste majeur pour la planète-Mireille Bouvier- Veg Magazine
15h30 Films Animés pour enfants de Frédéric Back
Cinéma Le Pestel-Die
17h Quelle planète laisserons-nous à nos enfants et quels enfants laisserons-nous à la planète ? Philippe Meirieu et Michèle Rivasi, Députée européenne
20h La fin du pétrole-Faillite d'un système : chance pour la planète ? Yves Cochet, Député de Paris- Danièle Persico, Didier Jouve
22h Concert «Souffle» Instants d’éternité de Morice Benin et Eric Labaj
Lundi 01 février 2010, Travailler en Réseaux
9h à 17h Eco- Forum : Relier les Associations
12h Repas Bio-Végétarien
14h Film Sous les pavés la terre !
15h30 Créons des synergies pour impulser des actions.
20h30 Vaccins et Immunité. La santé ça s’apprend !
Tal Schaller, Médecin et Johanne Razanamahay, psychothérapeute
Mardi 02 février 2010, Habiter la Terre
9h30-11h Atelier Pratique
Découverte du massage des bébés par leurs parents - Laure Granger
14h-15h30 Atelier Pratique
Découverte du massage des bébés par leurs parents
15h Film La Belle Verte de Coline Serreau
17h Cercle de Parole «Agir …ici et maintenant »
19h Repas de Clôture offert par Ecologie au Quotidien
21h30 Danses en Cercle animées par Catherine Installé –Ronse
Mercredi 03 février, Être Simplement
La Motte Chalancon-26
14h30 Visite de l’éco-site Oasis de Bellecombe
Vendredi 05 février ,Paroles de Femmes
Die-26
14h 16h Atelier Echanges
Cercle de Paroles de Femmes -Animé par Monique Grande
Romans sur Isère-26 AIIRE écologie & citoyenneté
20 h 30 Les relations Hommes - Femmes : vers un nouvel élan créateur du « nous » ! Conférence de Monique Grande Maison de la nature de Romans, 3 côte des Chapeliers
Samedi 06 février, Agir Ensemble
Villard de Lans (38) à la Coupole
14h-18h Les initiatives du quotidien des habitants du Vercors en terme d'écologie pratique
Film "Nos enfants nous accuseront" de Jean-Pierre Jaud, débats et conférences. Info : Initiatives Vercors- www.initiatives-vercors.fr/
Montvendre-26 14h Atelier Pratique
Mieux se connaître pour mieux agir
Marie-Claude Ozanne, psychothérapeute, relaxologue, formatrice
Gîte Art’Aime Les Dourcines -Montvendre 26 - www.artaime.com
Samedi 13 février 2010, Intelligence Végétale
Espenel-26 Association Labelvie 14h-18h Atelier Pratique
La Santé au Naturel-Fabriquer sirops, élixirs et pommades ...
Jean Coudour
Dimanche 14 février, 2010 Vie Sacrée
Cobonne-26 Ferme de Baume Rousse
10h à 17h Symposium- Atelier interactif «Réveiller le rêveur »
Association Soyons le Changement -Participation : 15€/8 € tarif réduit / Repas tiré du sac
Sauf indication contraire, toutes les actions se passent dans la salle polyvalente municipale de Die.
Veyret Claude

Die 26150 : Rencontres Régionales de l' Ecologie au Quotidien

Les Rencontres de l’Ecologie au Quotidien de Die 2010
L’ Ecologie dans nos pratiques quotidiennes et sociales : objet du festival de Die au pied du Vercors.
Un cheminement d’ Education Populaire
Organisées par l’association Ecologie au Quotidien, les 8 èmes Rencontres de l’Ecologie au Quotidien de Die se déroulent du 22 janvier au 14 février. Chaque année, une centaine d’invités et plus de 12 000 entrées (en 2009), 4000 heures de bénévolat, 100 volontaires ou militants, une cinquantaine d’associations partenaires sont les ingrédients de cette rencontre régionale originale. "Et toujours cette diversité de l’offre : conférences, débats, cinéma, concerts, théâtre, repas bio, librairie, ateliers pratiques, spectacles enfants et adultes, expositions, visites d’éco-sites, animations scolaires, jeux coopératifs, etc.… qui permet de sensibiliser les publics de différentes manières" explique la chargée de mission, Anne Tesson.
« De très nombreux thèmes sont abordés : solidarité Nord-Sud, Economie Sociale et Solidaire, Education à la Paix, Communication Non-Violente, transports doux, transformation sociale, valorisation du territoire et de ses acteurs, Education à l’Environnement, luttes sociales, alimentation et agriculture biologiques, médecine alternative, protection des biodiversités animales et végétales, pollutions, relocalisation de l’économie, auto et éco-construction, énergies renouvelables, poésie, migrations humaines, peuples racines, pacifisme, précautions avec la forêt et l’eau, désobéissance civiques… « Cela permet de toucher toutes et tous, quelles que soient leurs sensibilités et c’est la richesse de ce festival Rhône-Alpin » conçoit une administratrice Annick Paoli .
Avec en janvier 2010 : Les alternatives sur la planète de et avec Coline Serreau, La décroissance et l’Après-Pétrole (Yves Cochet ), La terre (Lydia et Claude Bourguignon), Quelle agriculture pour demain, Territoires Solidaire (Biovallée), Les droits des animaux (Roger Mathieu et Pierre Athanaze), les Pollutions, Lanceurs d’alertes (M.Rivasi), Se soigner autrement (Dr Penoël),l’ Education avec Philippe Mérieu, Education à la paix et à la non-violence (Isabelle Peloux ), écoconstruction( les Compaillons ), écohameaux, etc.… Marier écologie sociale, écologie environnementale et écologie personnelle ( Félix Guattari)
Ecologie au Quotidien présente donc les VIIIème Rencontres de l’Ecologie au Quotidien du Diois autour du thème "Agir …Ici et Maintenant » une injonction mobilisatrice des philosophes de tous les temps. « C’est un temps pour reprendre espoir et se remobiliser sur des dynamiques citoyennes sur nos territoires et participer à une véritable éducation populaire » explique Anne Tesson.
« Le succès des Rencontres de l’Ecologie au Quotidien de Die, confirme l’émergence d’une société civile active sur un territoire dynamique où des convictions d’écologie, citoyenneté, fraternité et paix veulent se conjuguer avec bonheur»explique Monique Gasquet de Ecologie au Quotidien.
Il y a neuf ans, quelques habitants se demandaient :" Pourquoi un territoire où le terreau social, agricole, écologique, culturel et artistique si fertile n’offre pas un événement de qualité à la hauteur de ses valeurs et de son identité ?".

Depuis 2003, sept Rencontres de l’Ecologie au Quotidien ont esquissé des réponses. Douze journées de mobilisation et un travail en profondeur toute l’année, d’abord des habitants et des associations d’éducation à l’environnement, d’éducation populaire, de protection de la nature et de défense des droits de l’homme, sont offertes chaque année à Die.
Le thème " Agir …Ici et Maintenant » donne le "la" à la manifestation.
Chacun, pendant ces Rencontres, vient faire son panier dans la diversité des actions : la disparition des abeilles, les forêts, notre relation à l’animal sauvage, l’agriculture biologique, les habitats alternatifs, Energie et climat, économie sociale et solidaire, alerte au climat, luttes sociales, biodiversité, non violence, éducation à l’environnement, démocratie participative ...
La pluralité des intervenants permet aussi de toucher tous les publics. Réinventer « une pensée locale pour un développement local dans une réflexion globale et un développement global » s’affirme comme la colonne vertébrale de cet évènement se référant à la Formule d’ Edgar Morin.
Que mille réseaux s’épanouissent
Ainsi naissent des réseaux au cœur des Rencontres de l’Ecologie valorisant ainsi acteurs et territoire. « Plusieurs milliers de visiteurs fêtent l’Ecologie et la vie, et les organisateurs donnent une large place au débat public. En plein hiver, avec rien à vendre, l’événement aurait pourtant pu faire figure de challenge. " Nous semons, le terreau est déjà là. Information, sensibilisation, formation, échanges sont autant d’outils que les gens viennent chercher afin de s’engager dans leur quotidien. Sans prétention, nous essayons d’ensemencer des terres de solidarité, de générosité, de luttes, de conscience et de paix pour un futur vivable et désirable par tous. C’est un espace qui enrichit la démocratie...et "où le peuple est très populaire", un clin d’œil à Victor Hugo.." précise Annick Paoli. Cette action s’inscrit dans une trame historique propre au Diois avec sa tradition d’innovation et d’accueil de nouvelles idées, technologies et savoir-faire : agriculture biologique dans les années 70, diversification des productions en particulier de plantes aromatiques, médicinales et à parfum dans les années 80 (et ses micro-entreprises), une forte présence de personnes sensibles à l’alimentation bio, la mise en place d’une charte de territoire et agrément "d’un pays" porteur d’une identité et d’une sensibilité propres. Et finalement la labellisation comme BioVallée.
La simplicité volontaire.
« Travailler moins et consommer moins pour vivre mieux, c’est-à-dire choisir la simplicité volontaire. Comment la mettre en oeuvre ? Comment commencer ? Comment travailler moins pour vivre mieux ? Vivre de façon simple à la campagne est une réalité pour la moitié de la population mondiale et reste réalisable au Nord. Des exemples sont emblématiques. Le cheval de trait peut remplacer le tracteur, la cuisine solaire est efficace même au Nord. Enfin, plutôt que d’utiliser du béton dans la construction et la rénovation, le chanvre est une alternative qui permet de faire vivre toute une filière locale de sa culture à sa mise en ouvre ».
C’est parce que les habitants de pays comme le Burkina Fasso vivent chichement en pesant peu sur les ressources de la planète qu’un français moyen peut se permettre de consommer 8 fois plus et un américain 15 fois plus. La terre est un espace fini avec des ressources limitées. Le partage des ressources ne se fera pas sans heurts si les pays les plus nantis ne font aucun effort pour se restreindre... L’empreinte écologique (surface de planète estimée nécessaire pour assurer la production de notre nourriture, nos vêtements, notre énergie, nos recyclages de déchets et nos émissions de CO2...), vulgarisée par le WWF en 2002 à Johannesburg, fait ressortir que chaque terrien use 2,7 hectares et que si chaque humain voulait vivre comme un français, il faudrait 3 planètes et 7 planètes pour vivre comme un américain. Nous ne disposons actuellement que de la seule terre et il est utopique d’imaginer " de garder notre système de consommation-prédation actuel dans les pays riches".
« Nous devons donc nous engager volontairement vers une « sobriété heureuse » ( F.Brune) ou une « Simplicité volontaire » (P.Rabhi)... sur nos territoires. Non, la qualité de vie n’en pâtira pas : combien sont possibles les champs de la croissance des relations humaines de voisinage, amicales, familiales, associatives, de temps partagés avec nos enfants ou de temps de plaisir : musique, artistique, ballades, connaissance de la flore, faire du vélo ou des recherches sociologiques, de la relaxation ou l’apprentissage du jardinage... où 1000 fleurs peuvent nous épanouir, sans détruire, piller ou polluer... Sur nos territoires, l’exemple individuel doit être complété par l’exemplarité de collectivités locales afin de réviser nos certitudes.. » Conclue Anne Tesson. Impacter tout un Territoire
Dans le cadre des commissions constitutives (1999-2000) de l’Espace Social et Culturel de Die et du Diois, puis des "Carrefours" et plus particulièrement le " Carrefour Vie Locale" (2001-2002), des habitants du Diois se sont retrouvés régulièrement pour réfléchir " à une sensibilisation des habitants sur le thème de l’écologie ".
Après plusieurs réunions, plus que l’organisation d’une foire ou d’un festival, " c’est un travail pédagogique autour de nos gestes quotidiens envers les jeunes et les adultes et une valorisation des acteurs du Diois liés à l’écologie" qui a été choisi par le groupe "Ecologie au Quotidien". " Ecologie au Quotidien" a l’objectif de mettre en réseau des associations de l’ensemble de la vallée de la Drôme afin de mutualiser les informations, actions et projets allant dans le sens de l’Ecologie et des valeurs humanistes. Ce réseau est un enrichissement de la société civile sur nos territoires, le résultat d’une responsabilisation de ses acteurs face aux enjeux de société et une volonté de travailler en commun pour un " Mieux vivre ensemble".

Une écocitoyenneté en action. A ce jour, des associations de la Communauté des Communes du Val de Drôme, de Crest, de la C.C de Saillans et de la C.C du Diois participent à la construction du projet des "Rencontres de l’Ecologie au Quotidien". Cette synergie sur les différents territoires préfigure la mobilisation de la société civile sur ce projet de "développement humain durable" et sur un espace de cohérence et de cohésion que l’on appelle « BioVallée ». C’est sur l’ensemble de ces territoires que les Rencontres de l’Ecologie au Quotidien rayonnent. La commune de Die, la Communauté des Communes du Diois, le Parc Naturel Régional du Vercors, le Conseil Général de la Drôme, la Direction Régionale de l’Environnement (DIREN), le Conseil Régional Rhône-Alpes (CDPRA), le Contrat Région-Pays CDDRA, etc.. sont partenaires du projet et de l’ action.
L’espèce humaine face à son devenir
Comment se fait-il que l’humanité, en dépit des ressources planétaires suffisantes et de ses prouesses technologiques sans précédent, ne parvienne pas à faire en sorte que chaque être humain puisse se nourrir, se vêtir, s’abriter, se soigner et développer les potentialités nécessaire à son accomplissement ?
Comment se fait-il que la moitié du genre humain, constituée par le monde féminin, soit toujours subordonnée à l’arbitraire d’un masculin outrancier et violent ?
Comment se fait-il que le monde animal, à savoir les créatures compagnes de notre destin et auxquelles nous devons même notre survie à travers l’histoire, soit ravalé dans notre société d’hyper consommation à des masses ou à des fabriques de protéines ?
Comment les mammifères auxquels j’appartiens ont-ils pu se croire le droit d’exercer d’innombrables exactions sur le monde animal, domestique ou sauvage ?
Comment se fait-il que nous n’ayons pas pris conscience de la valeur inestimable de notre petite planète, oasis de vie au sein d’un désert sidéral infini, et que nous ne cessions de la piller, de la polluer, de la détruire aveuglément au lieu d’en prendre soin et d’y construire la paix et la concorde entre les peuples ?
Ces questions qui demeurent à ce jour sans réponse mettent en évidence la faillite de notre conscience et l’obscurantisme dans lequel nous évoluons en dépit de nos connaissances. C’est à tout cela que les Rencontres de Die veulent éveiller….
Pour un territoire vivant et solidaire
« Développer une éco-citoyenneté en participant à la prise de conscience que ce n’est qu’en modifiant nos modes de vie et nos comportements que nous pourrons éviter une catastrophe écologique majeure au niveau mondial. Sensibiliser et responsabiliser les jeunes et les adultes au respect de l’environnement dans les gestes quotidiens pour un "mieux vivre " sur le territoire et sur la planète. Mettre en valeur la spécificité du territoire Diois en valorisant les acteurs locaux, projets, actions et entreprises liés à la qualité environnementale. Créer une dynamique locale favorable au respect de tous et à la reconnaissance de chacun. Pour ce faire, contribuer à travers des actions conscientisantes à structurer le territoire en fédérant des associations autour de valeurs écologistes et humanistes à travers des actions locales. Développer la connaissance, auprès d’un public non averti, de l’impact des gestes individuels et des choix de consommation sur l’environnement et sur notre santé. Informer et donner des pistes pour des modes de vie plus responsables et plus écologiques. Engendrer une solidarité pour un projet commun de territoire vivant et de "haute qualité humaine". Valoriser l’Agriculture Biologique à partir de son impact sur l’environnement et sur la santé pour développer le réseau de producteurs, de consommateurs et de distributeurs de produits biologiques. Enclencher un processus de sensibilisation et d’action sur tout le territoire et l’évaluer au cours de l’année suivante. Faire travailler des partenaires ensemble sur un projet commun, avec des responsabilités partagées. Nourrir un terreau afin que germent des initiatives en matière de citoyenneté et d’écologie » précisait Thierry Geffray, ex-président de la Communauté des Communes du Diois dans son discours inaugural en 2009.
Un Temps Fort au cœur de l’Hiver
Une centaine de bénévoles, des animateurs, des élus, des écoles se sont mobilisés autour du projet " Ecologie au Quotidien". Une restitution de ce travail a eu lieu en janvier 2010 lors des " Rencontres de l’Ecologie au Quotidien ». Cette manifestation est organisée à la salle polyvalente, dans les écoles, à l’écosite des Amaninde Crest, à Crest, au cinéma, à l’Arrêt-Public, et dix lieux associatifs et autres sites du Diois et du Crestois, à Espenel, Romans et pour la première année à Villard de lans. Ces 23 jours sont un moment privilégié de rencontres, de retissage de lien social, de découverte du travail sur le territoire, de réappropriation de la mémoire afin de construire une identité collective forte, de redynamisation de nos énergies respectives. L’événement est un acte significatif d’engagement local et global des habitants pour la planète.
Contact : Ecologie au Quotidien
Le Chastel
26150 DIE
Tel:04 75 21 00 56
ecologieauquotidien@gmail.com
Site : http://ecologieauquotidien.blogspot.com
ou http://www.ecologieauquotidien.fr/
Claude Veyret

lundi 25 janvier 2010

Rhône-Alpes : Développement Drable...

2009, un bon cru développement durable pour notre région !
(Photo : C.V. à Lyon, parc de la Tête d' Or).
Pour bien démarrer l’année, la première étape est de faire le bilan des 12 mois écoulés. Côté développement durable, 2009 fut l’occasion de bonnes nouvelles. Nous avons résolument besoin de ce vent d’optimisme et c’est volontairement que nous ne parlerons que de cette position-là !
Voici un premier billet sélection d’évènements, témoignage du dynamisme qui ont jalonné l’année passée.
Commençons par les 2 grandes villes de la Région. Lyon a lancé en 2009 le label « Lyon Ville équitable et durable ». Il s’agit de promouvoir les acteurs (associations, entreprises, ONG, coopératives, etc.) engagés dans une démarche durable et/ou équitable et de permettre aux consommateurs de mieux les identifier. Les critères de labellisation ont été établis par des organismes indépendants tels que Max Havelaar, la Plate-Forme pour le Commerce Equitable, l’ADEME, etc. L’appel à projets se poursuit en 2010.
Quant à Grenoble, la ville a été récompensée par le Ministère de l’Ecologie pour son projet d’eco-quartier, une reconversion du quartier occupé par une caserne en quartier durable. Ce projet a été sélectionné parmi les 160 projets présentés et a reçu le grand prix du palmarès Ecoquartier 2009. Une récompense ne venant pas seule, Grenoble a également reçu le Ruban du Développement Durable pour ses actions de sensibilisation et d’éducation en faveur du développement durable.
D’autres actions de sensibilisation ont eu lieu sur le territoire. Le Conseil Général de la Haute-Savoie a financé à titre expérimental la venue d’un bus de l’énergie dans les collèges, dont l’objectif était d’informer et de faire découvrir les problèmes énergétiques et leurs impacts sur l’environnement. Autre thème de sensibilisation, la consomm’action, sujet abordé dans le lycée de la Côte Saint-André en Isère qui dispense également des formations en environnement.
Mais plus concrètement, quelles ont été les initiatives de 2009 en Rhône-Alpes ? A suivre dans notre prochain billet…
Dans notre précédent billet, nous avons surtout mis en valeur les actions de sensibilisation. Mais plus concrètement, quelles sont les initiatives de 2009 en Rhône-Alpes ?
La ville de Saint-Etienne s’est engagée dans une démarche d’alimentation bio auprès des écoles. Depuis la rentrée de septembre 2009, les cantines des enfants sont passées au bio et ce sont 9000 enfants qui bénéficient de ces repas. Au-delà du bio, c’est aussi le choix des circuits-courts en faisant appel à des producteurs de la Loire, de la Haute-Loire et de la Drôme. Selon l’Observatoire National de la Bio en Restauration Collective, 36% des restaurants collectifs proposent des produits bio et 35 % comptent s’y mettre d’ici 2012. Les particuliers soutiennent également le secteur de l’alimentation bio et du cosmétique. Selon Le Progrès, fin 2008, 292 points de vente bio étaient recensés en Rhône-Alpes dont 75 sur l’agglomération lyonnaise. Début 2010, ils seront environ 315.
Côté nature, la dépollution du Rhône a été lancée. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme de recherche de dépollution aquatique pour les PCB. Première étape d’une action plus ambitieuse qui souhaite développer des technologies douces pour éliminer les polluants.
Côté transport, où beaucoup reste à faire, saluons l’initiative de la ville de Chambéry qui soutient l’usage des deux roues en apportant sa contribution via une subvention à tout citoyen faisant l’acquisition d’un deux roues électriques. La ville d’Annecy, de son côté, a sollicité les associations AGE 21 (Avenir Génération Environnement) et Confédération Syndicale des Familles 74 afin d’élaborer un projet sur la faisabilité d’un transport par câble. Nous reviendrons sur ce projet FIL à suivre sur le forum de la ville.
Dans les bonnes pratiques, au troisième palmarès de « la volonté écologique » du journal La Vie, l’Ardèche prend la première place du palmarès des départements français de plus en plus écologiques. L’Ardèche s’est également opposée aux cultures OGM sur le territoire du Parc naturel régional des Monts d’Ardèche.
Un palmarès partiel mais enthousiasmant.
Tooeco est né en 2007 d’une initiative à quatre mains dont l’objectif est d’apporter notre contribution sur le thème de la consommation et du développement durable. Il s’agit de nous interroger sur notre mode de consommation, de ses implications sur la qualité de notre environnement proche ou lointain et de réfléchir à de nouvelles solutions de développement économique et social.
http://www.tooeco.com/2009-un-bon-cru-developpement-durable-pour-notre-region-suite/
contact@tooeco.com

dimanche 24 janvier 2010

Plantes intelligentes ...

Un gène important permet aux plantes de s'adapter aux variations du climat
- Par le biais
d'expériences génétique, un groupe de chercheurs du Royaume-Uni a découvert la manière dont les plantes contrôlaient leur développement par leurs réponses au changement de température. L'équipe de recherche, financé par le Conseil européen de la recherche (CER) et le Centre John Innes, ont étudié les gènes du modèle végétal Arabidopsis afin de savoir lesquels régulaient la réponse à la température et comment ils pouvaient être adaptés à l'élévation des températures suite au réchauffement planétaire.
- La recherche, publiée dans la revue Cell, fait état d'un gène «thermomètre» que les plantes utilisent pour contrôler leur croissance et leur développement. Cette découverte pourrait mener à de nouvelles méthodes de sélection des plantes, davantage résistantes à l'évolution du climat.
- Le changement climatique affecte le cycle de croissance de nombreuses plantes, entraînant une redistribution des espèces dans le monde entier mais également des changements inquiétants dans leurs modes habituels de croissance et de floraison.
- Les plantes sont extrêmement sensibles aux températures, qui contrôlent leurs cycles de croissance, de floraison et de fructification. Elles peuvent réagir à des différences de température de l'ordre d'un degré Celsius, et sont soumises au fil de l'année, du printemps à l'hiver et du jour à la nuit, à des températures très variables et même extrêmes. Pour déterminer le moment opportun pour pousser ou s'il vaut mieux préserver leurs réserves, les plantes contrôlent leur croissance en fonction de la température ambiante. Jusqu'à présent, nous ignorions les mécanismes qui régissent ce phénomène.
- Mais une équipe de chercheurs du Centre John Innes du Biotechnology and Biological Sciences Research Council (BBSRC) au Royaume-Uni, est parvenue à percer le mystère et à comprendre la capacité des plantes à contrôler leur croissance: Elles sont dotées d'un «thermomètre» qui leur permet de réguler leur croissance.
- Les chercheurs ont étudié tous les gènes d'une variété d'Arabidopsis (une crucifère) afin de découvrir lesquels étaient activés par des températures plus élevées. Ils ont ensuite relié l'un de ces gènes à un gène de luminescence prélevé sur une autre plante dans le but d'obtenir des plantes qui émettent de la lumière lorsque la température augmente. Le but était de rechercher des plantes mutantes incapables de détecter les fluctuations de température. L'une de ces plantes mutantes a perdu la capacité de détecter correctement la température, et émettait de la lumière même lorsqu'il faisait froid.
- «C'est très impressionnant d'observer ces plantes», explique le Dr Vinod Kumar, un membre de l'équipe. «Comme les plantes ordinaires, elles poussent à des températures élevées. Par contre, elles continuent à pousser, même quand nous diminuons la température.»
- La mutation chez ces plantes affecte le fonctionnement d'un variant d'une protéine histone. Les histones sont des protéines structurelles des chromosomes qui lient l'ADN, leur donnent leur forme et participent au contrôle du déclenchement des gènes. Lorsque cette histone particulière n'est plus intégrée à l'ADN, la plante exprime tous ses gènes comme si la température était élevée, même si ce n'est pas le cas. Ainsi, l'équipe de recherche a pu démontrer que l'histone joue effectivement le rôle de «thermostat végétal». Ce variant d'histone contrôle un gène qui a permis aux plantes de s'adapter aux fluctuations du climat en accélérant leur cycle de floraison.
- Les résultats de cette recherche permettront aux chercheurs de prévoir quelles plantes s'adapteront et réagiront aux prochains changements de température. «Nous serons probablement en mesure d'utiliser ces gènes pour modifier la façon dont les cultures détectent la température», explique le Dr Wigge. «Ainsi, nous pourrons peut-être sélectionner des plantes résistant au changement climatique.»
Source : http://cordis.europa.eu/fetch?CALLER=FR_NEWS&ACTION=D&SESSION=&RCN=31687

Résistances Indiennes à Saint Martin en Vercors

DIMANCHE 14 FEVRIER 2010
RESISTANCES AMERINDIENNES
Bonjour, je vous envoie un peu de documentation concernant une journée que nous organisons ici.
S'il est possible de relayer sur votre blog, d'avance merci ! Amicalement.
St Martin en Vercors – Salle des Fêtes
• 15h :
Projection d'un documentaire suivi d'une discussion ; avec la participation de l'Association d'Information et de Solidarité avec les
Indiens d'Amérique (AISIA) et l'association « De la plume à l'écran ».
• 18h : Spectacle-Performance de « Jones Benally Family Show » : chants et danses Navajo en costume traditionnel Amérindien.
• 20h : Concert avec
• White Coffin (noise rock – Vercors)
• BLACKFIRE (punk rock Navajo – USA)
• Loran Outang (duo punk indien – BZH) avec le guitariste de Bérurier Noir / Ramoneurs de Menhirs et le guitariste des Mass Murderers
• Toute la journée : Réalisation de peintures au pochoir par DDD
• Tables d'informations et stands associatifs & militants
• Buvette
Les bénéfices de la journée sont reversés au comité de soutien à Léonard Peltier, militant amérindien et membre de l'American Indian Movement, incarcéré depuis 1976. L'organisation Amnesty International le considère comme un prisonnier politique, qui « devrait être libéré immédiatement et sans condition ». Leonard Peltier est, pour nombre d’Amérindiens, un symbole de la lutte et de la résistance autochtone.
Entrée à prix libre pour la journée (chacun donne ce qu'il veut, ce qu'il peut). Le Prix libre consiste à laisser à l'usager le libre choix du montant qu'il va donner pour un produit, un spectacle, afin que l'argent ne soit jamais un obstacle à l'accès à la culture. A la question légitime qui peut se poser
« Combien vais je donner ? », nous pouvons vous dire qu'une participation entre 5 et 10 euros permettra un juste équilibre de la soirée et de défrayer correctement les groupes.
BLACKFIRE & THE JONES BENALLY FAMILY SHOW
L’histoire des Navajos est d’abord celle d’une déportation. En 1864, neuf mille d’entre eux furent envoyés à pied dans la réserve de Fort Sumner, au Nouveau- Mexique. Ce fut ce qu’ils appellent la «longue marche». Malgré les privations et les conflits qui les opposèrent au gouvernement des États-Unis, ils ont conservé leur culture et leur spiritualité.
Ce sont deux visages de cette culture que nous offrent « The Jones Benally Family » et le groupe « Blackfire » : les musiciens sont les mêmes, mais ils revêtent tour à tour le masque de la tradition, avec ses chants et danses, et celui de la révolte et de l'énergie, aux rythmes du punk-rock.
Blackfire
Blackfire est l'association de deux frères (Klee et Clayson) et de leur soeur (Jeneda). Nés au coeur d'une terre disputée politiquement (Black Mesa, au sein du territoire Navajo), ils utilisent depuis 1989, la puissance de la musique pour refléter leurs désirs de liberté dans le monde. Ils délivrent un message très politisé contre l'oppression gouvernementale, la déportation des peuples indigènes, la violence et la destruction de la planète. Ils ont collaborés avec Joey Ramone (qui les qualifiera de « boule de feu punk-rock »), Don Fleming (producteur de Sonic Youth) ou plus près de nous, ont noués de forts liens avec le groupe trad-punk breton « Les Ramoneurs de Menhirs ».
Blackfire défend le respect de toutes les cultures, par le biais de l'échange, de l'ouverture aux autres, de l'amitié et de la solidarité.
The Jones Benally Family propose un spectacle-performance issu de l'héritage ancestral Navajo. Leur répertoire présente des visages de vie quotidienne, de cérémonies, de chasse, d'agriculture. Véritables ambassadeurs de la culture Dine' (Navajo) à travers le monde, ils ont dansés et chantés sur toute la planète, depuis le cercle Arctique jusqu'au désert du Sahara.
Un spectacle total et unique où les 3 membres revêtent costumes traditionnels et entonnent chants et danses folkloriques amérindiennes.
WWW.BLACKFIRE.NET
Informations sur http://resistances.aufilduvercors.org
paria@fzm.fr

samedi 23 janvier 2010

L' imposture humanitaire...

L'imposture humanitaire
Au début, je voulais surtout voyager
Jérémy a la petite vingtaine tranquille et joyeusement ébouriffée des membres de la grande tribu des surfeurs, des glisseurs, des grimpeurs, l'œil aussi limpide qu'un lac pyrénéen à la fonte des glaces et un projet de vie qui se construit pas à pas.
Le meilleur du pire
Après le bac, je suis donc parti à Pau pour un BTS en commerce international.
J'arrive à ne pas tiquer, c'est le métier qui rentre, mais il lance ça avec un grand naturel et une tête d'anarchiste convaincu qui ne cadrent vraiment pas avec l'idée que je me fais des petits kikis qui gravitent dans les formations commerciales.
Ce qui m'intéresse, au départ, ce sont les relations humaines. Le commerce, pour moi, c'est avant tout des relations humaines. Or, dans les écoles de commerce, ce n'est pas du tout ça qu'on t'apprend : faut pas faire de sentiments, la communication, ça peut être de la manipulation, on nous apprend à appâter le client et à prendre les gens pour des cons, c'est-à-dire comment faire des sous.
Et là, pendant deux ans, tu te rends compte que ce n'est pas ton truc.
Mais je l'ai fait un peu exprès aussi. Parce que si on veut démonter les choses dans la vie, faut commencer par savoir comment ça marche.
Pendant deux ans, Jérémy enquille les stages. Uniquement dans de grosses multinationales. Premier stage en République Dominicaine, zone franche.
Le pire du capitalisme : la délocalisation par l'argent ! Choquant ! L'un des gros fabricants de boots du monde. Ils ont des filiales partout. Et là ils produisaient les snow-boots des mecs du Nord dans une zone franche, créée pour développer le pays. Une zone franche, c'est à dire pas de taxes.
Mais s'il n'y a pas de taxe, comment tu développes le pays ?
Par les salaires. Enfin, c'est ce qu'ils croient : pas de tunes, pas de salaires, travail dans des conditions de merde, pas de syndicat et voilà ! J'étais content. Parce que j'étais à la source, parce que je voyais vraiment comment c'était.
Mais notre Jérémy ne s'arrête pas en si bon chemin et rempile pour une autre multinationale chère à son cœur de surfeur.
Mon boulot au pôle logistique était de trouver des papiers pour les marchandises, les certificats d'origine, l'équivalent des certificats de naissance pour les humains. Là, ce qui était particulièrement intéressant, c'était de pouvoir comparer les prix d'achat à la production avec les prix de revente : c'est assez fabuleux. Je me disais, assez logiquement : ces gars font du surf, je fais du surf, on devrait s'entendre, quelque chose de cool, quoi, l'esprit du surf. Mais voilà le surf est bouffé par l'argent, la compétition et les gars font ça juste pour le pognon, ce ne sont pas des surfeurs. Le surf, ils s'en foutent. Ils sont là pour faire du pognon et c'est tout.
La fin de l'humanitaire de papa
Et voilà comment Jérémy, après une année de profonde réflexion sur son avenir professionnel manifestement incompatible avec ses aspirations profondes, intègre une licence en solidarité internationale, une formation chapeautée, il nous le donne en mille, par le Ministère de l'Intégration et de l'Immigration. Tout un programme !
L'humanitaire est devenue un milieu très fermé. La motivation ne suffit plus, il faut aussi une bonne formation. Et le candidat type pour intégrer une grosse ONG, il sort de Sciences Po, des grandes écoles. Ma licence professionnelle est donc un tremplin. Elle me permettra d'avoir des contacts dans le milieu, ce qui devrait m'ouvrir des portes. Ça fonctionne pas mal en réseau. Aujourd'hui, l'humanitaire cherche des compétences particulières : logistique, gestion de projets et aussi des profils purement spécialisés, très techniques, directement opérationnels, en assainissement de l'eau, électricité, des profils ingénieurs.
Des écoles à former de bons petits gars avec le cœur sur la main et les pieds solidement ancrés dans le sens des réalités, il y en a quatre en France, trois universitaires et une école privée. Bien sûr, c'est dans l'école privée que sont recrutés prioritairement les nouveaux cadres dynamiques de l'humanitaire français, ce sont ces petits gars qui décrochent prioritairement les meilleures places dans les grosses ONG, celles qui ont de l'argent et donc celles qui peuvent agir.
Il faut voir le film Profession humanitaire. C'est assez choquant. C'est justement un film sur la formation Bioforce [L'école privée], ses coulisses, les apprentissages. C'est une formation très chère avec beaucoup de moyens... on leur apprend même à conduire des 4x4, c'est assez fabuleux, c'est le gros cliché humanitaire. Les gars sont dans un mode opérationnel qui fait qu'ils ne se posent pas de questions sur ce qu'ils font et sur l'influence que ça aura sur les bénéficiaires. Jusqu'à présent, l'humanitaire ne se posait pas trop de questions sur ses missions ou les conséquences des actions humanitaires sur l'ensemble de la société et des personnes concernées. L'humanitaire c'est quand même quelque chose d'assez récent, plutôt dans le prolongement de l'époque colonialiste. L'aide d'urgence ne pose pas trop de problème : quand la maison brûle, tout le monde est d'accord pour que les pompiers éteignent le feu. Mais le développement, lui, pose beaucoup de problèmes. Jusqu'à présent, on décidait de ce qui était bon, de ce qui était bien pour les autres. C'est typiquement le droit d'ingérence : on décide d'aller t'aider, même si tu n'es pas d'accord et sans se poser la question de savoir ce que les gens ont réellement besoin. On a les moyens pour faire des trucs et on va l'imposer.
Tu dis qu'en fait, l'humanitaire est en train de changer profondément, à travers les petits gars comme toi qui sont formés pour réfléchir ?
Oui, parce que la société occidentale elle-même est en train de se remettre en question sur ses choix fondamentaux. Jusqu'à présent, l'humanitaire servait surtout à boucher les trous laissés par le capitalisme mondial.
Les ONG, comme bras armé de pansements du grand cirque capitaliste. Les ONG, comme palliatif politique à l'indigence ou le désengagement des États.
Les ONG ont vocation à disparaître, à transférer à l'État leurs missions de développement.
Un peu comme les Restos du cœur qui, dès l'origine, palliaient l'insuffisance sociale de l'État et avaient vocation à disparaître et pourtant ne cessent de grossir ?
C'est exactement la même chose, le caritatif chez nous ou l'humanitaire ailleurs. Avec la crise, les missions des ONG grossissent de plus en plus avec de moins en moins de moyens. L'autre problème, c'est qu'avec des moyens limités, les ONG font très attention à leur recrutement. Le personnel est coûteux, il faut donc qu'il soit hyper efficace sur le terrain. Et ça, Bioforce sait faire. De l'humanitaire bien traditionnel!
Oui, mais est-ce qu'à force de chercher l'efficacité, est-ce que la machine humanitaire ne va perdre de vue son objectif premier ?
Les ONG fonctionnent comme une entreprise : une comptabilité à tenir, des comptes à rendre à leurs bailleurs de fonds. Les moyens qui financent l'action humanitaire choisissent donc les actions à mener.
Et les financeurs de l'humanitaire sont loin d'être neutres : l'Europe et sa vision politique, les fondations privées, financées elles-mêmes par les grosses multinationales dans lesquelles Jérémy avait pu apprécier toute la grandeur de l'horreur économique mondialisée.
L'argent, c'est le nerf de la guerre. Les multinationales ne sont là que pour le profit et pour redorer leur image de marque, elles financent l'humanitaire.
Et la boucle est bouclée. Les grosses multinationales se nourrissent et entretiennent la misère des peuples, comme Jérémy l'a découvert lors de sa formation en commerce international. Et ensuite, elles financent les projets humanitaires qui améliorent leur image de marque et font oublier leur rôle dans le merdier général. Et nos petits soldats de l'humanitaire utilisent leurs compétences commerciales pour vendre au grand capital les projets de développement qui favorisent, quelque part, le maintien à faible coût, des inégalités dont il se nourrit.
Agnès Maillard
Le Monolecte
Le blog des agitateurs du vide
http://blog.monolecte.fr

Die 26150 : Déviation, autres vues

Déviation, sans être "DUP"
( Photo : giratoire prés de Crest. Les entre-parenthèses légendant les photos ne sont évidemment pas de l'auteur).
Lors du conseil municipal du 28 octobre, aux questions diverses, le maire a annoncé la tenue « avant la fin de l’année » d’une consultation de la population au sujet de la déviation. Cette annonce fait suite aux rencontres avec le Département qui ouvrirait « la possibilité d’imaginer des modifications » au tracé « dans le respect de la DUP » (Déclaration d’Utilité Publique), par exemple, l’annulation du projet de toboggan de la pierre pointue.
Les élus de « A gauche pour Die » approuvent la tenue d’une consultation demandée depuis plusieurs années. Le groupe communiste et apparentés avait organisé des consultations à deux reprises déjà (1992 ; 2006). Lors des dernières élections municipales, la liste de rassemblement à gauche au second tour avait inscrit dans son programme la consultation de la population sur la déviation. Il est temps qu’un débat démocratique ait lieu, souvenons-nous qu’avant l’enquête publique (2006), le projet ayant obtenu une DUP n’avait jamais figuré tel quel dans les projets présentés aux Dioises et aux Diois, notamment lors des réunions d’informations publiques. Ce projet ressemble plus à un compromis survenu en catimini entre la majorité du conseil municipal de l’époque, le Conseil Général et des associations. Nous avons toutefois quelques réserves à la proposition du maire.
Tout d’abord, sur le moment choisi. Le maire a attendu un an et demi avant d’annoncer au conseil une consultation qui devra se faire dans les deux mois à peine. Nous demandons qu’un véritable débat ait lieu, prenant en compte les enjeux locaux et d’actualité. La protection des jardins du Perrier et des accès entre le centre ville et les bords de Drôme, les nuisances pour les riverains dues au trafic routier, ainsi que les problèmes liés au « tout routier », sont quelques-uns des éléments qui doivent être mis en débat. Le choix du maire d’aller très vite laissera-t-il le temps d’un débat serein permettant aux Diois de faire un choix en toute conscience ? Nous ne le pensons pas.
Ensuite, à propos des questions. Le maire restreint le choix des Diois à trois options : le tracé « DUP » (POS 2000, le long de la voie ferrée) avec ou sans le « toboggan », ou le tracé rive gauche de la Drôme. Pour notre part, nous proposons que la consultation indique clairement, parmi les choix possibles, la pertinence ou non d’une déviation, avec : dans la négative, la possibilité d’exprimer une autre proposition ; dans l’affirmative, le choix de l’un des tracés étudiés au même niveau et avec la logique propre à chacun d’eux.
Et enfin, au sujet du « respect » que M. le Maire porte à la DUP, nous informons que la DUP est un acte administratif qui n’impose pas la réalisation du projet et qui peut être abrogé à n’importe quel moment. Le choix est avant tout politique. D’ailleurs Didier Guillaume président du Conseil général s’était engagé à deux reprises en 2007(Réunion publique à Die et Commission permanente du CG) à respecter le choix qui serait proposé par une nouvelle majorité au conseil municipal de Die. La balle est donc du côté des Diois qui sont libres de leur choix sans avoir à tenir compte d’une DUP politiquement caduque qui n’est par ailleurs valable que pour une seule des trois options proposées au vote.
Une consultation, oui, mais en organisant le temps du débat et en posant des questions qui ne biaisent pas l’opinion de chacun. Ce qui n’a jamais semblé urgent le devient tout d’un coup, à quelques mois des élections régionales. Ca pose question.
Déviation Suite au 1er décembre
À la surprise générale, le 28 octobre, après avoir voté le PLU (enfin), le maire a annoncé dans les questions diverses la tenue d’une consultation sur le tracé de la déviation avant la fin de l’année. Nous approuvons la consultation demandées depuis longtemps. Nous sommes sceptique le délai prévu et les modalités de celle-ci. Le maire ne souhaite pas permettre les procurations, cela élimine d’office les absents (travailleurs éloignés par exemple), des personnes âgées, celui ou celle qui se sera cassé la jambe ce jour là, les étrangers résidant à Die, c’est tout simplement discriminatoire. Une de nos proposition a été retenue : le maire a ajouté une quatrième question : ceux qui sont contre les projets de déviations présentés au vote pourront le dire. Nous demandions en plus qu’ils puissent faire part de leurs propositions.
Les communistes avaient organisé à deux reprises des consultations, avec leurs moyens, certes modestes, mais en mettant le maximum d’éléments à disposition pour un choix en toute conscience. Les résultats avaient été en faveur du tracé mixte de l’autre côté de la Drôme.
Philippe Leeuwenberg
26150 Die
http://agauchepourdie.elunet.fr/

vendredi 22 janvier 2010

Lecture par Mehdi

Dol
Depuis longtemps on m'avait conseillé de lire cette BD, et c'est seulement maintenant de retour en France que je prends le temps de la lire. Edifiante... Même si cet ouvrage politique date de 2006, l'analyse qui y est développée reste criante de vérité et à-propos.
Pour retrouver le sens, l'origine et le contexte des contestations comme celle d'hier... et qui ne manqueront pas de se reproduire, même si "désormais, personne ne s'en aperçoit".
Et comme on a encore de bonnes médiathèques à Die et à Crest, vous pourrez y trouver ce livre dans les rayons.
Politique intérieure
« La priorité politique pour moi, c’était la participation, même ponctuelle, même imparfaite, à une résistance collective. Enrayer la marche de la mondialisation libérale… J’avais tendance à ne voir les victimes de l’économie de marché que dans les pays du Sud… Et puis quelque chose a changé… » Le 21 avril est survenu. Suivi de l’élection de Chirac face à Le Pen avec 80% des voix, un million et demi de personnes dans la rue. « On pouvait espérer que Chirac, tenant compte de ce qui s’était passé, serait un minimum soucieux de restaurer le contact entre les élus et les citoyens et que, putassier comme il sait l’être, il mènerait une politique libérale teintée d’un peu de social. Dans un premier temps, la simple continuité par rapport au libéralisme à la sauce Jospin pouvait sembler crédible… » Il y eut d’abord les baisses d’impôt. Puis « les choses se sont accélérées. (…) Protection sociale, santé, salaires, logement, emploi, toutes les mesures suivantes s’attaquaient eux intérêts des plus démunis (…). Et pendant que le ministre de l’intérieur, luttant contre le crime, occupe la scène médiatique, gouvernement et patronat mettent en route leur programme. »
- Philippe Squarzoni a décidé de faire de la bande dessinée son médium de réflexion, son arme politique. Après Garduno en temps de paix et Zapata en temps de guerre, ses deux premiers ouvrages consacrés aux effets de la mondialisation à l’échelle planétaire, il mène cette fois une analyse de la situation purement hexagonale, inscrivant résolument son propos dans la perspective de l’élection présidentielle de 2007.
- L’esprit du livre est résumé par son titre, Dol. Le dol constitue une « manœuvre frauduleuse cherchant à porter préjudice aux intérêts de quelqu'un en l'incitant à accepter des conditions désavantageuses. » C’est ainsi que l’auteur résume la politique menée depuis 5 ans – voire depuis 1984 – en France. Donner l’impression de résister aux sirènes du libéralisme tout en les acceptant de facto comme inévitables, comme de moindres maux. La mise en perspective est saisissante, même si chacun est libre de ne pas goûter tel ou tel point de l’exposé.
Mehdi Naïli
La Baumette - Chemin des Blaches
F-26400 CREST
mehdinaili@gmail.com
- Plus d'infos : http://cyreal.free.fr/spip/?DOL-de-Philippe-Squarzoni
- Maison d'édition : http://www.lesrequinsmarteaux.org/article-14328270.html

Die 26150 : Première réaction sur la déviation

Position d'Europe Ecologie sur la déviation de Die
(photo : élargissement de la D93 au Seillon à Montmaur en Diois en direction de Luc en Diois et Aspres sur Buech )
- Nous avons décidé de venir ce soir participer au débat initié par la municipalité. Un débat est nécessaire. Mais nous ne défendrons aucune des quatre propositions présentées, car nous considérons qu’aucune des quatre n’est acceptable.
- Nous pensons qu’il ne faut pas faire de déviation routière dans la colline de Justin, encore moins dans les jardins du Perrier, et en aucun cas à des coûts supérieurs à 25millions d'euros ! Nous sommes dans le même temps convaincus qu’on ne peut pas rester sans rien faire car des problèmes de qualité et de sécurité des déplacements sont à résoudre dans Die. Nous formulerons donc une cinquième proposition.
- Avant toute chose, pour traiter d’un programme aussi important, il est indispensable d’être en accord sur ses buts profonds. Quels problèmes devons-nous résoudre ? Quel buts a atteindre justifieraient de dépenses aussi importantes et de dégâts aussi considérables sur notre paysage ou notre environnement ? Nous pensons que cette question n’a pas été affrontée clairement, et que certains ont eu, ou ont encore des arrières pensées. A quoi doivent servir les travaux ? Ont-ils un but local, celui de réduire la circulation sur le boulevard qui passe devant l’école de Chabestan ? Ou bien s’agit il de faire progresser le « barreau » routier entre Valence et Sisteron –Gap ?
- Le barreau de jonction par voie express entre la vallée du Rhône et les Hautes-Alpes est un vieux projet du conseil général. Il figurait déjà dans des documents officiels il y a plus de quinze ans.
Nous sommes complètement opposés à la création d’un tel « barreau » qui encouragerait une augmentation de la circulation avec un afflux de camions inacceptable pour la vallée et les Diois. Voyez les exemples des vallées du Mont-Blanc et de la Maurienne où les autoroutes ont décuplé les pollutions atmosphériques et sonores sans parler d’autres impacts sur la nature ! Le maire de Chamonix reconnait, avec d’ailleurs un certain courage, qu’autrefois il avait réclamé l’autoroute, en espérant du développement, mais qu’il s’agit de sa plus grande erreur d’élu.
- Nous ne voulons pas que la vallée de la Drôme devienne une voie de transport routier trans-départemental où les camions de tous calibres s’engouffreront. Ce n’est pas ce que veulent les Diois (de Die et de la vallée). Ce n’est pas compatible avec l’idée de Biovalléequi devient de plus en plus concrète. Nous y perdrions nos atouts et pire encore, nous y perdrions notre âme.
Une telle réalisation, dangereuse pour notre pays, aurait également un coût astronomique. A titre de comparaison, et même si ce ne sont pas les mêmes caisses, tout en étant le mêmes contribuables, son coût représenterait plusieurs décennies d’équilibrage financier de l’hôpital de Die. Cet argent, l’argent des contribuables ne pourrait-il pas être mieux employé ?
- Regardez bien aussi comment tous ces projets empiètent sur les jardins du Perrier, « fleuron patrimonial et orgueil » des Diois. Tous les projets, certains plus que d’autres, détruisent les jardins et polluent par le bruit et la vue ceux qui restent.

Il faut également souligner qu’un tel projet irait à l’encontre de l’évolution de la société, de la lutte contre l’effet de serre. Si des transports sont indispensables, c’est par le rail qu’il faut les faire. Comme en Suisse. C’est notre ligne de chemin de fer qui doit être revalorisée. Non seulement nous nous n’avons pas besoin d’une déviation au gabarit interdépartemental, mais nous devons même tout faire pour qu’elle n’existe jamais.
- Dès lors, si l'objectif n'est pas de faciliter et d'augmenter le trafic interdépartemental, sommes-nous confrontés à une augmentation du trafic local qui justifierait la création d’une grosse infrastructure ? Tous les comptages menés depuis de nombreuses années montrent que le trafic reste faible et tend à diminuer. Environ 3000 véhicules par jour, dont le trafic très local représente plus de 75%. Les reports envisagés sur une déviation sont inférieurs à 20% du trafic actuel.
- Le seul vrai intérêt de faire des travaux, l'intérêt majeur, est de réduire le trafic sur le boulevard, d’améliorer la sécurité des piétons, des cyclistes et des enfants, d’augmenter la qualité de vie dans la ville. Nul besoin d’une grosse déviation pour faire cela. D’autres moyens, beaucoup moins lourds, moins onéreux et moins destructeurs sont possibles. Nous ébauchons ci-dessous une base de proposition qui gagnera sûrement à être enrichie et amendée par un travail collectif.
- Si nous sortons des modèles de voies rapides larges, avec des rayons de courbure importants, nous n'avons plus besoin d'emprises considérables, comme à Chamarges ou sur la route de Luc, au Seillon. Nous avons étudié la possibilité de créer une rue de contournement , en sens unique, donc de faible largeur, calibrée pour une vitesse limitée. Elle partirait du début de l’actuel contournement ouest, sous le cimetière. Elle ressortirait avant la Griotte sur le boulevard actuel, en bas de Pluviane. Deux options contigües à la voie ferrée sont à comparer en conservant pour la rue un profil topographique proche de celui des rails :
le maintien de cette rue au nord de la voie ferrée.
Le passage au sud de la voie ferrée avec deux franchissements souterrains aux points les plus hauts de la voie ferrée pour limiter les travaux et les risques de toucher la nappe d'accompagnement de la Drôme
- Les avantages de cette solution sont les suivants :
-Une emprise réduite pour une seule voie en sens unique reliant l’ouest à l’est de Die,
-Une voie qui collerait à la voie de chemin de fer, en ayant une nuisance paysagère minimale.
-Une division du trafic par deux devant Chabestan, où le boulevard deviendrait lui aussi en sens unique est-ouest
-Un boulevard, débarrassé de la moitié du trafic pourrait être réaménagé en donnant de la place aux piétons et cyclistes, et en créant des accès doux à l’école. Des plantations offriraient un paysage urbain très appréciable pour tous tout au long de la route.
-Un nouveau plan de circulation en centre ville qui pourrait être pensé en réservant l’accès automobile des deux rues centrales aux riverains, aux livraisons et urgences et aux personnes à mobilité réduite.
- Au moment ou l'on nous propose de choisir entre la destruction et l’immobilisme, nous proposons, en s'appuyant sur les vrais besoins d'aménagement de la ville, d'étudier d'autres solution infiniment moins couteuses. Notre proposition divise par deux le trafic sur un boulevard qui devient beau, agréable et beaucoup plus sûr. C’est une solution -d'autres existent peut-être- qui permet d’imaginer l’aménagement du centre ville, et qui préserve notre environnement et notre patrimoine.
- Nous l’appelons la cinquième proposition, celle qui est financièrement moins coûteuse, réellement utile, enfin raisonnable, pour faire de Die une ville ou il fait bon vivre, dans une vallée préservée.
- La cinquième proposition n’est pas au vote ? Dommage qu’avant d’ouvrir cette consultation, le Maire n’ait pas demandé aux diois de lui donner des idées nouvelles. Parce que c’est d’idées nouvelles, d’où qu’elles viennent, dont le Diois à justement besoin.
Nous espérons que cette contribution va en entrainer d’autres pour que le débat ne se résume pas au misérable non-choix qui nous est imposé.
- Pour que cette proposition recueille toute l'attention des élus et des financeurs, nous appelons à venir voter massivement nul lors de la consultation du 6 février prochain. Venez et votez pour une 5ème proposition !
Didier JOUVE et le Groupe Europe Écologie du Diois
Les Ecologistes et les Verts du Diois
13, Bd Adolphe Ferrier
26150 Die
04 75 22 07 51
pourdienaturellement @yahoo.fr
http://pourdienaturellement.over-blog.com/articles-blog.html

Rencontres de l' Internet à Autrans 38

Rencontres de l’internet
Chaque année les participants des rencontres de l’internet lancent un
appel aux pouvoirs publics
Favoriser les expérimentations de monnaies complémentaires
- Les participants aux rencontres des acteurs de l’Internet à Autrans :
- constatent que les monnaies complémentaires (libres, locales,
régionales, sociales)se multiplient dans le monde. On en dénombre
actuellement plusieurs milliers ;
- sont sensibles au raisonnement inspiré par l’analyse de système, qui
recommande la biodiversité dans le domaine monétaire comme dans les
autres registres du vivant ;
- cette diversité, si elle est suffisante, accroît la résilience de
l’économie. C’est donc un rempart contre les crises et en même temps un
renforcement du lien social et des pratiques d’autonomie ;
- les plateformes libres sur Internet et sur téléphone mobile permettant
la mise en place de ces monnaies seront opérationnelles en 2010, ce qui
devrait induire une multiplication des initiatives à l’échelle mondiale ;
dès lors, les participants aux rencontres d’Autrans demandent instamment
aux pouvoirs publics, européens, nationaux, régionaux et locaux de
favoriser les expérimentations en liaison avec les initiatives d’autres
pays, au Nord comme au Sud, et de ne pas faire obstacle à leur création
et à leur développement.
- Vous pouvez commenter et compléter cet appel sur le Wiki et poursuivre
les échanges sur la liste "Monnaies complémentaires""
La rencontre annuelle des animateurs de réseaux vient d'avoir lieu à Autrans. L'idée des monnaies complémentaires reçoit un fort appui de ce milieu très actif et influent!!
Claude Henry
site: http://www.autrans.net/spip/-Appel-d-Autrans-.html

jeudi 21 janvier 2010

Die 26150 : Tourneboules au Théâtre les Aires

Les Tourneboules
Dimanche 24 janvier 2010
Théâtres des Aires de Die
17 heures
La Compagnie Les Tourneboules est une compagnie de théâtre poétique et burlesque tout public et jeune public. Elle propose des spectacles mêlant théâtre burlesque, jonglage et film d'animation, des contes théâtralisés, jonglés et mis en musique, mais aussi des numéros de cabarets (clowns, jonglerie...) et bien d'autres choses encore... (Dans le Cadre des Rencontres Régionales de l’ Ecologie de Die)
Rendez-vous dès à présent sur le site Spectacles poétiques et burlesques pour en savoir plus...
Agnes
cie.lestourneboules.free.fr
http://www.dailymotion.com/Cie_Les_Tourneboules
cie.tourneboules@aliceadsl.fr

Climat : les citoyens ne lâcheront pas

Copenhague : La fin des haricots?
La dette écologique du Nord envers le Sud s'est avérée ineffaçable à Copenhague. Là où on attendait la mise en question d'un système qui met en péril l'habitabilité du monde, la COP 15 a été un sommet de ressentiment qui inaugure une ère de compétition sans fard et sans entraves entre les grands prédateurs planétaires.
Faut-il se féliciter de la fin du protocole de Kyoto, comme le fait le directeur de l'Institut Goddard d'études spatiales de la NASA, James Hansen, qui ne s'est pas déplacé à Copenhague parce qu'il n'en attendait rien ? Pour ce climatologue américain, ''avant le protocole de Kyoto, les émissions globales de dioxyde de carbone augmentaient de 1,5% par an. Après cet accord, elles sont passées à 3% par an. Cette approche n'a pas fonctionné. En fait, je suis assez content de ce qui s'est passé à Copenhague, parce que nous nous retrouvons face à une page blanche. La Chine et les Etats-Unis se parlent, ce qui est absolument essentiel. Ces pays sont les deux gros acteurs du problème, c'est à eux de se mettre d'accord''. Et cet accord devrait, selon lui, porter sur le prix des énergies fossiles, qui, tant qu'elles restent les énergies les moins chères de toutes, seront consommées sans limites. Le fait que Copenhague n'ait pas touché aux énergies fossiles revient à donner la victoire à l'OPEP et aux compagnies pétrolières. L'or noir et le charbon vont demeurer des valeurs sûres pour les spéculateurs, et les carburants majeurs d'une croissance devenue gage de survie politique au Nord, face à la récession qui s'installe, et, ailleurs, moteur d'un développement légitime, mais tragiquement mimétique.
Avec ses marchés carbone truffés de compensations (offsets) et d'échappatoires légalisés, le protocole de Kyoto, trois ans avant son échéance de 2012, affiche un bilan mitigé : les émissions mondiales auront augmenté d'un tiers depuis 1990. Ses mécanismes de flexibilité auront permis aux pays industrialisés d'effectuer des réductions arithmétiques de leurs émissions grâce à des investissements à bon marché dans les pays émergents en échange de crédits carbone. Quelle image peut avoir la Chine d'un pays comme le Danemark, hôte de la COP 15 ? Ce petit royaume septentrional, aussi peuplé qu'un quartier de Shanghai, se classe parmi les quinze premiers consommateurs mondiaux de charbon per capita, charbon importé de Pologne et d'Afrique du Sud. Longtemps, les Danois ont consommé plus de charbon par habitant que les Chinois. En 2008, les émissions de gaz à effet de serre du pays n'ont diminué que de 7,2% par rapport à 1990, alors que l'objectif assigné par Kyoto au Danemark était de – 21%. Du coup, le gouvernement danois a souscrit à des investissements de compensation via le mécanisme de développement propre, notamment dans des technologies de capture du gaz à effet de serre HFC 23 dégagé par deux usines en Chine, productrices de gaz HFC 22, par ailleurs interdit par le protocole de Montréal sur la couche d'ozone. Ces offsets un peu sales devraient permettre au Danemark de compenser par des crédits carbone les deux tiers de ses excédents d'émissions. Plus que la planète, c'est la Chine qui en tirera directement un bénéfice financier et le Danemark continuera à exporter de l'électricité à base de charbon. Ce manque d'exemplarité n'a sans doute pas rendu plus légitime aux yeux du monde M. Lars Lokke Rasmussen, premier ministre du Danemark, que Mme Connie Hedegaard, qui présida les dix premiers jours de la COP 15 avant son limogeage sans préavis. Inaudibles, l'un après l'autre ont été écartés de la conduite de la négociation, qui ne pouvait être légitimement menée que par un pays ayant honoré ses engagements de Kyoto.
Vue depuis le Sud et les pays dits émergents, la compensation de la dette écologique du Nord est un préalable à tout dialogue. La Chine en maîtrise parfaitement le vocabulaire. Dans une note diffusée à la COP 15, l'Institut de recherche de Pékin sur l'énergie, l'environnement et l'économie, souligne qu'il ne suffit pas de poser le principe d'une convergence per capita des émissions. Seul le principe d'une convergence des émissions cumulées per capita serait de nature à prendre en considération la responsabilité des pollueurs historiques que sont les Occidentaux. Mais si l'allocation de carbone prenait acte de cette règle de la dette cumulée per capita dans le temps, cela mettrait les pollueurs historiques devant une réalité intenable : ils ont, de fait et définitivement, déjà entièrement consommé leur allocation de carbone. C'est pourquoi la seule posture crédible, aux yeux d'un pays tel que la Chine, était, pour l'Occident, d'annoncer une inflexion substantielle de ses émissions à Copenhague, et de reconnaître formellement l'ampleur de sa dette écologique. Ce dernier point a cruellement manqué dans la plupart des discours tenus par les dirigeants des pays du Nord.
Aussi attendu que décevant, le discours de Barack Obama a fait l'impasse sur ce point sensible : à aucun moment le Président n'a reconnu que les Etats-Unis sont les principaux responsables historiques du changement climatique planétaire. Comme si les pays industrialisés, qui, dans un passé récent, ont prospéré sur des terres volées à d'autres et fondé leur richesse sur les ressources importées des colonies, pouvaient naturellement continuer à s'arroger le droit d'utiliser en priorité les énergies fossiles du monde. Le sommet de Copenhague a mobilisé quelque 40 000 personnes, venues dans le froid se presser aux portes du Bella Center, parce que celles-ci voulaient que quelque chose s'y passe, une rupture par rapport à des postures intenables, un révélateur de crise, une catharsis fatidique et salutaire. Or la reconnaissance de cette violence et de cette dette, qui a permis aux émetteurs majeurs d'édifier leur confort et leurs démocraties, a été totalement absente du sommet. Inconsciemment, les dirigeants des pays industriels ont cru pouvoir s'exonérer de leur responsabilité historique, grâce à une opération inouïe de greenwashing global où les ardoises du passé devaient être solubles dans les miraculeux objectifs de long terme mis en avant pour 2050 dans le texte LCA (Long Term Cooperative Action), désormais tombé dans les brouillons de l'histoire.
Prédations convergentes
Selon des témoins de la négociation finale menée à huis clos et dans une opacité totale le vendredi 18 décembre par 27 chefs d'Etat et de gouvernement, la Chine se serait même opposée à ce que les pays de l'annexe I (les émetteurs historiques) fassent figurer leur propre objectif de long terme de réduction de 80% de leurs émissions d'ici à 2050. Au grand dam d'une Angela Merkel ou d'un Gordon Brown : comment ? la Chine nous empêcherait de réaffirmer nos objectifs de long terme ?! C'est que la Chine sait calculer et n'entend pas, elle, mettre l'ardoise à zéro ni amnistier les responsables dans une addition de pourcentages factices. Elle sait que la proposition de réduire à long terme de 80% les émissions des pays industrialisés revient, pour ceux-ci, à passer de 18,3 gigatonnes de CO2 équivalent à 3,6 gigatonnes de CO2 équivalent. Cette proposition implique arithmétiquement que les pays en développement devraient faire le reste de l'effort, c'est-à-dire réduire de 20% leurs émissions. Compte tenu de l'évolution démographique des pays en développement, dont la population devrait doubler d'ici à 2050, cela reviendrait à une réduction de 60% de leurs émissions per capita. Et même si les pays développés devaient réduire de 100% leurs émissions entre 1990 et 2050, les pays en développement devraient réaliser une réduction de 52% per capita. Au bout du compte, ce n'est que si les pays développés réduisaient de 213% leurs émissions d'ici à 2050 que les pays en développement pourraient maintenir leur niveau d'émission per capita. Autant dire que cette ardoise est ineffaçable. Entre 1800 et 2008, les pays développés ont accumulé une dette carbonique de 159 gigatonnes de carbone. Et si le scénario d'une division par deux des émissions globales et de -80% de réduction par les pays industrialisés d'ici à 2050 était mis en œuvre, ces derniers émettraient encore 85 gigatonnes de carbone entre 2009 et 2050. Leurs émissions cumulées per capita entre 2005 et 2050 s'élèveraient encore à 266 tonnes de CO2, soit plus de deux fois plus que celles de chaque habitant des pays en développement.
La question de Copenhague était : comment effacer l'ardoise du passé et repartir tous ensemble vers un horizon décarboné ? La solution aurait pu être financière. On efface une ardoise en payant les pots cassés et en reconnaissant ses erreurs. Le prix du pardon a été estimé par une étude des Nations Unies(1) : 500 milliards de dollars par an, soit un pour cent du PIB mondial, auraient dû être mobilisés à Copenhague pour financer ce qui s'apparente à rien moins que l'équivalent d'un Plan Marshall de transformation du système énergétique mondial. La commisération affichée par les gouvernements des pays du Nord et l'aumône de 30 milliards de dollars accordée du bout des lèvres pour 2010-2012 dans la déclaration finale, ont été reçues comme autant d'insultes par le G 77. La prédation des ressources se déroulera désormais à nu. C'est la meilleure nouvelle de Copenhague : le saccage de la planète ne s'embarrassera plus de greenwashing. Et plus personne ne croit désormais à l'indignation des donneurs de leçons de nos démocraties fatiguées.
Ecologie au Quotidien
DIE, Rhône-Alpes, France
le Chastel 26150 DIE
Tel : 04 75 21 00 56
Courriel : ecologieauquotidien@gmail.com
Site : http://ecologieauquotidien.blogspot.com/
1/ Etude sur la situation économique et sociale dans le monde 2009
2/ Cf. notre article Un Plan Marshall pour sauver la planète du 9 septembre 2009